D’après le rapport 2025 de Brand Finance, Toyota domine toujours le classement des marques automobiles les plus précieuses avec une valeur estimée à 86,5 milliards CAD, soit une augmentation de 23 % par rapport à l’année précédente. Mercedes suit au deuxième rang avec 70,8 milliards CAD, malgré une baisse de 11 %, tandis que Hyundai occupe la troisième place. Tesla, autrefois en tête du secteur électrique, chute au quatrième rang avec une valeur estimée à 57,5 milliards CAD, une baisse de 26 %.

Les causes du déclin de Tesla

Selon l’étude, le recul de Tesla s’explique par une gamme de véhicules vieillissante et les controverses entourant son PDG, Elon Musk. Ce dernier polarise l’opinion publique, ce qui influence négativement l’image de la marque. David Haigh, PDG de Brand Finance, explique : « Si vous achetez un véhicule électrique, la personnalité de Musk peut fortement impacter votre perception de Tesla, mais ce n’est qu’un des nombreux facteurs. »

En Europe, l’indice de considération de Tesla (probabilité d’achat) est passé de 21 % à 16 %, se faisant surpasser par Mercedes et le constructeur chinois BYD. Toutefois, aux États-Unis, Tesla conserve une image plus favorable.

Une compétition intense

Le rapport souligne que les marques automobiles sont loin derrière les leaders mondiaux comme Apple (766,3 milliards CAD), Microsoft (615,6 milliards CAD) et Google (551,4 milliards CAD). Toyota, malgré sa première place parmi les constructeurs, se classe seulement 18e au niveau mondial.

Tesla, qui était 9e en 2023, chute désormais à la 36e place. De leur côté, Mercedes et Hyundai gagnent des parts de marché, grâce à une stratégie mieux adaptée aux attentes des consommateurs.

Conclusion

L’évolution du classement des marques automobiles reflète une industrie en transformation. Alors que Toyota consolide son leadership, Tesla doit relever de nombreux défis, notamment le renouvellement de sa gamme et la gestion de la réputation de son PDG, pour regagner sa position.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Toyota est la marque automobile la plus prestigieuse provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Quoi de plus réconfortant l’hiver qu’un bon chocolat chaud, celui qui est à base de vrai chocolat et de lait. Ce que nous offre l’Equinox RS est de la poudre de Cacao avec de l’eau. Ce n’est pas mauvais, mais, il manque quelque chose.

Commençons par les bonnes nouvelles

La version 2025 arrive avec des améliorations notables. Son style extérieur modernisé et son habitacle moderne impressionnent, mais son moteur manque de punch pour justifier l’emblème « RS ». Chevrolet semble avoir fait un pas en avant, mais pas assez pour rivaliser avec les Honda CR-V et Toyota RAV4, dominants dans ce segment.

Conduite et tenue de route

Sous le capot, on retrouve un moteur turbo de 1,5 litre emprunté au modèle précédent, jumelé à une nouvelle boîte automatique à 8 rapports. En conduite quotidienne, la transmission est fluide à faible régime, mais dès qu’on appuie sur l’accélérateur, l’ensemble manque de dynamisme malgré les 175 chevaux annoncés. Le 0-100 km/h se fait en 9,2 secondes, moins rapide que le CR-V actuel. Le moteur est relativement discret, sauf lors des démarrages à froid où il devient bruyant jusqu’au moment où il monte en température. Sur la route, la direction manque de vie et les freinages d’urgence manquent de raffinement. Si l’Equinox offre un comportement docile en usage normal, ses performances en conduite sportive sont loin de ce que son badge RS pourrait suggérer. Vous avez le choix de plusieurs modes de conduite qui s’adapte aux conditions de la route. Notre essai dans une semaine très froide s’est passée en mode neige ou le système passe automatiquement des deux roues motrices en mode normal à 4 roues motrices dans le mode neige.

Motorisation décevante pour un RS

Malgré un gain en fluidité grâce à la nouvelle boîte automatique, le moteur reste bruyant et vibre sous forte accélération. Les dépassements demandent de la planification, surtout sur l’autoroute. Chevrolet aurait pu offrir une motorisation plus puissante pour mieux justifier le positionnement sportif du modèle RS.

Technologie et habitacle : un vrai point fort

L’intérieur présente un écran tactile de 11,3 pouces intégré à un tableau de bord numérique de 11 pouces, avec une interface Google OS fluide et intuitive. Contrairement à la version électrique, Apple CarPlay est disponible. Les sièges arrière chauffants, offerts en option, ajoutent une touche de confort. L’envers de la médaille touche aux matériaux plastiques qui ternissent l’ambiance, bien que des coutures bleues et rouges viennent agrémenter l’ensemble. L’espace intérieur est correct, bien que légèrement inférieur à certains concurrents comme le CR-V. Les options de rangement, comme le plancher plat à l’arrière et les nombreux compartiments, sont bien pensées.

Style extérieur : moderne et élégant

L’Equinox 2025 arbore un design plus affirmé et séduisant, avec des lignes épurées qui lui donnent une allure moderne. La finition RS ajoute une touche sportive avec des accents noirs et des jantes spécifiques, mais ce look n’est pas totalement en phase avec ses performances.

Rapport qualité/prix

Le modèle RS AWD débute à 42 570 $. Notre version d’essai, équipée de plusieurs options (caméra 360°, sièges avant ventilés, rétroviseur caméra), fait grimper le prix.

Une évolution mais pas une révolution

Le Chevrolet Equinox RS AWD 2025 marque une nette amélioration par rapport au modèle précédent surtout au chapitre de la transmission. On se doit aussi d’apprécier le style et la technologie embarquée. Cependant, son manque de dynamisme et de raffinement mécanique l’empêche de se démarquer dans ce segment ultra-compétitif.

Points forts

  • Écran tactile intuitif et performant
  • Nombreux espaces de rangement
  • Bon rapport équipement/prix

Points faibles

  • Motorisation peu raffinée
  • Performances décevantes pour un modèle RS
  • Habitacle perfectible en termes de matériaux

Le texte Chevrolet Equinox RS AWD 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur Ineos a annoncé à la fin de la semaine dernière que la production de son VUS Grenadier et de sa camionnette Grenadier Quartermaster avait reprise à son usine de Hambach, en France.

Il faut se rappeler que la production avait été arrêtée en raison d’un problème particulier et hors du contrôle de l’entreprise, soit les ennuis du fournisseur de sièges Recaro, qui avait cessé la production de ses unités en juillet dernier en raison de problèmes financiers l’ayant poussé au bord de la faillite.

Heureusement, Recaro a été sauvée grâce à l’intervention du fabricant italien de sièges Proma. Les détails ont été finalisés le mois dernier, ce qui a permis de relancer la production. Conséquemment, Ineos peut faire de même avec ses modèles et les sièges qu’elle souhaite installer à leur bord.

L'Ineos Grenadier, en production
L’Ineos Grenadier, en production | Auto123.com

« C’est un excellent début d’année pour nous, un début d’année dont je suis fermement convaincu qu’il sera le meilleur à ce jour et qu’il s’appuiera sur la croissance de plus de 40 % d’une année à l’autre que nous avons réalisée en 2024. »

– Lynn Calder, cheffe de la direction d’Ineos

Fondé en 2016, ce constructeur fait partie du géant de la chimie Ineos créé en 1998. L’entreprise avait initialement prévu d’ajouter deux VUS additionnels à sa gamme, dont un modèle électrique, ainsi qu’une deuxième usine. Cependant, la firme a annoncé en août dernier que ces projets étaient suspendus, car on souhaitait se concentrer sur de nouvelles variantes du Grenadier et du Grenadier Quartermaster, et sur le développement d’autres marchés.

Lynn Calder a déclaré qu’avec l’ajout récent des marchés de la Chine et du Mexique, Ineos est maintenant présent dans près de 50 pays.

L'Ineos Grenadier Quartermaster, au Salon de Los Angeles 2024
L’Ineos Grenadier Quartermaster, au Salon de Los Angeles 2024 | Auto123.com

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Le texte Reprise de la production du Ineos Grenadier provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, a déclaré avoir ouvert une enquête concernant 129 222 véhicules Ford en raison de rapports rapportant des collisions reliées à la technologie de conduite semi-autonome mains libres BlueCruise.

Le problème, c’est ce qui a forcé la NHTSA à agir promptement, c’est que deux collisions se sont avérées mortelles. Les modèles impliqués étaient des VUS électriques Mustang Mach-E.

Selon la NHTSA, dans les deux cas, les véhicules roulaient à plus de 120 km/h sur une autoroute, sous des conditions d’éclairage nocturne. Ils sont entrés en collision avec des véhicules qui étaient arrêtés. C’est à ce niveau que le problème se situerait, c’est-à-dire avec la détection des modèles qui sont stationnaires, alors que le véhicule équipé du système BlueCruise roule à vitesse d’autoroute.

La NHTSA va concentrer son analyse là-dessus.

Pour l’instant, Ford n’a pas émis de commentaire face à l’annonce de la NHTSA.

Le système de conduite semi-autonome BlueCruise fonctionne avec un système de surveillance du conducteur basé sur le travail de caméras pour déterminer le niveau d’attention de celui qui est aux commandes du véhicule. Il peut être utilisé sur 97 % des autoroutes américaines et canadiennes sans intersections ni feux de signalisation.

Le Lincoln Nautilus peut être équipé du système BlueCruise
Le Lincoln Nautilus peut être équipé du système BlueCruise | Auto123.com

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Le texte La NHTSA ouvre une enquête sur 129 000 véhicules Ford provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lors de la vente aux enchères du groupe Mecum tenue à Kissimmee, en Floride, une Porsche 917K de 1969 appartenant à Jerry Seinfeld a entraîné une offre astronomique de 25 millions USD.

Pourtant, l’humoriste a refusé, estimant que le prix n’atteignait pas le seuil de réserve qu’il souhaitait. Avec une fortune estimée à 1,1 milliard de dollars, Seinfeld peut se permettre ce luxe, préférant probablement garder ce trésor automobile exceptionnel.

Lors de l'encan Mecum
Lors de l’encan Mecum | Auto123.com

Une Porsche mythique aux multiples facettes

Ce modèle n’est pas une Porsche ordinaire. La 917K, célébrée comme l’une des meilleures voitures de course de tous les temps, a permis à Porsche de remporter sa première victoire aux 24 Heures du Mans en 1970. Avec seulement 65 exemplaires produits, chaque modèle est une pièce de collection rare.

La Porsche 917k 1969, de haut
La Porsche 917k 1969, de haut | Auto123.com

Mais ce châssis 917-022, arborant la célèbre couleur Gulf bleu et orange, dépasse la rareté : il est devenu une icône grâce à son rôle dans le film Le Mans de 1971, avec Steve McQueen. Sous son capot se cache un moteur 12 cylindres à plat de 4,5 litres développant 580 chevaux et un couple de 366 lb-pi, une puissance capable de propulser cette bête de course à des vitesses impressionnantes, même selon les standards actuels.

Une histoire marquée par des célébrités

Avant d’atterrir dans la collection de Seinfeld, cette Porsche a appartenu à plusieurs personnalités connues. Steve McQueen l’a initialement achetée via sa société Solar Productions, espérant participer aux 24 Heures du Mans. Bien qu’il n’ait pas pu réaliser ce rêve, la voiture a brillé dans son film culte.

Par la suite, elle est passée entre les mains de pilotes tels que Reinhold Joest, Brian Redman, et Richard Attwood, qui l’a gardée jusqu’en 2020. Après un bref passage chez le collectionneur Frank Gallogly, elle a rejoint la prestigieuse collection de Jerry Seinfeld, participant à des événements comme le Concours d’élégance de Pebble Beach.

La voiture a été restaurée en août 2024.

Un trésor inestimable

Cette Porsche 917K représente bien plus qu’un véhicule : elle incarne une fusion unique entre les exploits sportifs, la magie hollywoodienne et le prestige automobile.

La Porsche 917k 1969, avant
La Porsche 917k 1969, avant | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, avec la signature d'un ancien propriétaire
La Porsche 917k 1969, avec la signature d’un ancien propriétaire | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, intérieur
La Porsche 917k 1969, intérieur | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, moteur
La Porsche 917k 1969, moteur | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, sur la piste
La Porsche 917k 1969, sur la piste | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, de profil
La Porsche 917k 1969, de profil | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, arrière
La Porsche 917k 1969, arrière | Auto123.com

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Le texte La Porsche 917K de Seinfeld : une offre de 25 millions balayée du revers de la main provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le nouveau président des États-Unis n’a pas tardé à imposer sa vision pour l’industrie automobile. Quelques heures après son investiture, Donald Trump a signé une série d’ordres exécutifs annulant les politiques favorisant les véhicules électriques (VÉ), introduites par Joe Biden.

L’un des changements majeurs concerne l’objectif non contraignant de Biden, qui visait à ce que 50 % des nouvelles ventes de véhicules aux États-Unis soient électriques d’ici 2030.

Bien que cet objectif n’ait jamais été une obligation légale, il était soutenu par de nombreux constructeurs automobiles. Trump, quant à lui, s’engage à « promouvoir un véritable choix des consommateurs » en éliminant ce qu’il qualifie de « distorsions du marché imposées par le gouvernement ».

Vers la suppression des subventions et des bornes de recharge

L’administration Trump envisage également d’éliminer les subventions fédérales, notamment le crédit d’impôt de 7500 $ pour l’achat de véhicules électriques. Bien que cet aspect n’ait pas encore été explicitement acté, l’ordre exécutif mentionne une révision des « subventions injustes qui favorisent les véhicules électriques aux dépens d’autres technologies ».

De plus, le président a ordonné l’arrêt immédiat du financement des infrastructures de recharge. Le programme lancé par Biden en 2021, doté de 7,5 milliards de dollars pour établir 500 000 bornes de recharge d’ici 2030, est désormais suspendu.

Des Ford F-150 à essence à l'usine
Des Ford F-150 à essence à l’usine | Auto123.com

Assouplissement des normes d’émissions

Parmi les autres mesures annoncées, Trump prévoit de revenir aux normes d’émissions et de consommation de carburant de 2019. Ce retour en arrière pourrait autoriser environ 25 % d’émissions supplémentaires par mile parcouru par rapport aux limites prévues pour 2025.

Selon le président, ces changements visent à « supprimer les obstacles aux ressources énergétiques domestiques » et à rétablir une concurrence équitable entre les véhicules thermiques et électriques.

Impacts sur l’industrie et les consommateurs

Ces décisions marquent un tournant majeur pour l’industrie automobile. Alors que les constructeurs s’étaient largement engagés dans l’électrification, notamment sous la pression des régulations précédentes, l’abandon des incitatifs pourrait ralentir la transition.

Pour les consommateurs, cela pourrait signifier une baisse des prix des véhicules électriques à court terme, mais une diminution des options abordables pour ceux qui souhaitent adopter cette technologie.

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Le texte Fin du « mandat EV » : Trump change de cap provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’intérêt des Canadiens à l’égard des véhicules de marque Volvo, entre autres ceux qui sont électrifiés, est à la hausse. Voilà ce que nous apprennent les chiffres de ventes publiés par Volvo Car Canada Ltd., ces derniers jours. Cela dit, sans les nombreuses innovations technologiques récentes qui ont rendu attrayants notamment les véhicules électriques (VÉ), y aurait-il autant d’engouement à leur égard s’ils avaient été conçus à l’image du premier VÉ de Volvo ?

Chez Volvo, on l’appelle Elbil, nom qui signifie tout simplement « voiture électrique » dans les langues scandinaves. Ce prototype est né il y a presque cinquante ans dans la mouvance du premier Choc pétrolier, l’époque où certains constructeurs commençaient à admettre une part de responsabilité dans les problèmes affectant notre planète.

Le Suédois Pehr G. Gyllenhammar, alors patron de Volvo, l’avait exprimé éloquemment lors de la Conférence des Nations Unies sur la protection de l’environnement de 1972, en affirmant : « En tant que constructeurs automobiles, nous faisons partie du problème. Nous devons donc faire partie de la solution. »

Une paire de prototypes

Développée en partenariat avec Televerket, une entreprise suédoise de télécommunications, l’Elbil est à l’image de nombreux prototypes et autres VÉ commercialisés à petite échelle de cette époque. Elle a le gabarit d’une citadine et mesure un peu plus de 2 m, comme une Smart Fortwo.

À l’automne 1976, Volvo présente deux prototypes de cette voiturette : un modèle orange à quatre places destiné à la famille et un utilitaire biplace jaune conçu pour la poste suédoise. Pour cette variante, on a même prévu une portière coulissante du côté droit, pour faciliter le travail du postier.

Deux moteurs électriques transmettent 9,5 kW (12,7 ch) aux roues arrière. Cette puissance permet à l’Elbil d’atteindre une vitesse de croisière de 50 km/h et même d’effectuer d’occasionnelles pointes à 70 km/h.

Une douzaine de batteries au plomb de six volts logées dans un tunnel central alimentent les moteurs. Elles ont le désavantage d’être lourdes et pèsent 350 kg, ce qui porte la masse de l’Elbil à près de 1 200 kg, selon Hans Hedberg. Le directeur du département Héritage chez Volvo Cars nous apprend également qu’elles ne procurent guère plus de 50 kilomètres d’autonomie, soit l’équivalent de 2 heures de conduite. De plus, leur recharge nécessite 10 heures.

Le défi, la batterie

Hans Hedberg affirme qu’à l’époque, on reconnaît l’aspect écologique des VÉ, leur fonctionnement silencieux, leur coût d’entretien inférieur et leur durée de vie plus longue. Le défi, cependant, c’est la batterie. Voilà pourquoi le projet Elbil sera sans lendemain.

L’avènement de diverses technologies modernes, notamment la batterie au lithium-ion dont l’usage s’est intensifié à partir des années 90, a donné un nouveau souffle à l’électrification des véhicules. Si bien que les plus récentes nouveautés électriques de Volvo, les utilitaires EX30 et EX90, bénéficient d’une autonomie de 8 à 10 fois plus grande que l’Elbil.

Selon Ressources naturelles Canada, un EX90 2025 pourrait parcourir de 483 à 499 kilomètres dans les meilleures conditions et selon la version, alors que l’autonomie de l’EX30 va de 402 à 420 kilomètres.

Popularité des véhicules électrifiés à la hausse

Ces chiffres contribuent à expliquer l’engouement croissant des Canadiens à l’égard des véhicules électriques, entre autres ceux de Volvo.

Un communiqué publié le 7 janvier par Volvo Car Canada le confirme. Il nous apprend que cette filiale du constructeur suédois a vendu 13 404 véhicules au pays en 2024, ce qui représente une hausse de 4,2 % comparativement à l’année précédente.

Parmi ces véhicules, 6 178 étaient des modèles électrifiés (électriques ou hybrides branchables). C’est 38,2 % de plus que l’année précédente. De plus, de ce nombre, 3 539 avaient une motorisation hybride branchable et 2 639 une motorisation électrique.

Or, dans le cas des véhicules électriques, on observe aussi une augmentation des ventes. Faute d’avoir les chiffres du constructeur pour 2023, si l’on se fie aux chiffres tirés du Programme d’incitatifs pour les véhicules à zéro émission du gouvernement du Canada, Volvo aurait livré 324 VÉ de plus en 2024 qu’en 2023, ce qui représente une augmentation d’environ 13 %.

En somme, grâce à une gamme plus moderne et plus étoffée, et une disponibilité accrue des véhicules, en 2024, les modèles électrifiés représentaient 46,1 % du total des ventes de Volvo au Canada, ce qui constitue une hausse importante pour puisque cette proportion atteignait 35 % en 2023 et 30 % l’année précédente.

Photos : Volvo Cars

Le texte Le premier VÉ de Volvo, l’Elbil, aura bientôt 50 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La fin du programme fédéral iZEV (Incentive for Zero-Emission Vehicle) pourrait bien être la meilleure chose qui puisse arriver aux prix des véhicules électriques (VÉS). Cela semble contre-intuitif, mais écoutez bien. En janvier, l’annonce de la fin du programme a réveillé une vieille discussion. Selon Sam Fiorani, vice-président de la prévision mondiale des véhicules chez AutoForecast Solutions, basé en Pennsylvanie, les subventions gouvernementales pour les VÉS augmentent en réalité leur prix.

Comment les subventions influencent les prix des VE

Fiorani explique que les constructeurs ajustent les prix de leurs véhicules pour intégrer la valeur des subventions. Dans le cas du programme iZEV, les fabricants appliquaient un prix final qui restait attrayant pour les consommateurs, mais qui incluait déjà les 5 000 $ de subventions. Il cite l’exemple des incitations américaines de 7 500 $ : lorsque General Motors a perdu ces subventions, le prix de la Chevrolet Bolt a soudainement baissé de 7 000 $.

L’exemple révélateur de la Kia EV6

Un autre exemple est cerlui de la Kia EV6. Lors de son arrivée au Canada en 2022, son prix de base était fixé à 44 995 $, juste sous le seuil d’éligibilité de l’époque (45 000 $). En 2023, après que le plafond d’éligibilité a été relevé à 55 000 $, le prix de la EV6 a augmenté de 2 500 $. Cette hausse aurait été improbable si le plafond initial de 45 000 $ avait été maintenu. Kia a évoqué des “réalités du marché” comme la hausse des coûts des matériaux et de la main-d’œuvre, mais n’a pas confirmé l’impact direct des changements au programme iZEV.

Tesla, un maître de l’optimisation des subventions

Tesla a également profité du système en concevant une version économique de la Model 3, expédiée depuis une usine de Shanghai, pour se conformer aux critères d’éligibilité iZEV. Pendant 18 mois, cette stratégie a permis à Tesla de bénéficier des subventions avant que les véhicules construits en Chine ne soient disqualifiés.

Une opportunité pour des prix plus justes ?

Le coût élevé des VE est souvent cité comme l’un des principaux freins à leur adoption. Cependant, ces prix élevés pourraient être artificiellement gonflés par les subventions. Avec la fin du programme iZEV, il sera intéressant de voir si les prix des VE baissent et deviennent plus compétitifs face aux véhicules thermiques.

Le texte Supprimer les subventions pourrait faire baisser les prix des véhicules électriques et accélérer leur adoption provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Mercedes-Benz EQB est un VUS électrique compact qu’on aurait aimé voir sur le marché beaucoup plus tôt. Non seulement ça aurait permis à Mercedes-Benz de s’imposer davantage dans ce créneau, mais ça aurait aussi atténué les irritants auxquels on se heurte en conduisant ce véhicule.

Dimensions et espace : Dans la moyenne des compacts

Avec une longueur totale de 4,7 mètres, l’EQB se compare facilement à un Toyota RAV4. Sa largeur, incluant les rétroviseurs, dépasse légèrement les 2 mètres. Ces dimensions placent l’EQB dans la moyenne du segment des VUS compacts. L’EQB peut accueillir jusqu’à sept passagers moyennant un supplément de 1 300 $. Cependant, l’espace à l’arrière est très limité. Cette configuration est à considérer uniquement si vous transportez de jeunes enfants.

Design extérieur : Une esthétique démodée

Dans un marché où les VUS électriques affichent souvent un design futuriste et audacieux, le Mercedes-Benz EQB 2024 mise sur une approche plus traditionnelle. Ses lignes carrées rappellent celles du Classe G, mais dans un format compact. Malheureusement, ce clin d’œil n’atteint pas l’élégance des modèles plus imposants de la marque.

Intérieur : Matériaux et ergonomie en deçà des attentes

L’habitacle de l’EQB est à l’image de son design extérieur : fonctionnel mais loin des standards luxueux de Mercedes-Benz. Si les éclairages d’ambiance personnalisables et les écrans modernes sont des points positifs, les matériaux et les commandes tactiles du volant laissent à désirer.

Versions et performances : Un éventail de choix

Mercedes-Benz propose trois versions principales au Canada :

  • EQB 250+ : Propulsion, 188 chevaux, 0 à 100 km/h en 8,9 secondes.
  • EQB 300 : Transmission intégrale, 225 chevaux, 0 à 100 km/h en 7,9 secondes.
  • EQB 350 : Transmission intégrale, 288 chevaux, 0 à 100 km/h en 6,2 secondes.

Toutes les versions partagent une batterie de 70,5 kWh. L’autonomie varie entre 330 et 350 km selon le modèle, mais diminue considérablement en hiver.

Consommation hivernale : Un talon d’Achille

Lors de notre essai hivernal, l’autonomie maximale atteignait seulement 260 km. La consommation dépassait 30 kWh/100 km lorsque la température chutait sous le point de congélation. Même si l’EQB reste utilisable pour des trajets interurbains, ces performances hivernales sont décevantes.

Tarifs et rapport qualité-prix

L’EQB 250+ est offert à partir de 59 990 $. Le modèle EQB 300 débute à 64 990 $, tandis que l’EQB 350 atteint 75 700 $ en version de base. Avec les options, le prix peut rapidement avoisiner les 100 000 $, ce qui le place dans une tranche peu concurrentielle pour un VUS compact.

Conclusion : Pour qui est l’EQB 2024 ?

En version de base, l’EQB 2024 peut constituer un choix intéressant pour les acheteurs en quête d’un VUS électrique premium à l’esthétique classique. Toutefois, les acheteurs devront être prêts à composer avec une autonomie limitée en hiver et un rapport qualité-prix perfectible.

Le texte Mercedes-Benz EQB provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le 17 janvier, la jeune pousse américaine Canoo, consacrée aux véhicules électriques, a annoncé qu’elle déposait le bilan sous le chapitre 7, signant ainsi la fin de ses activités. Cette décision marque la liquidation immédiate des actifs de l’entreprise sous la supervision du tribunal des faillites du Delaware.

Canoo, connue pour ses véhicules utilitaires innovants, notamment des microbus destinés aux parcs commerciaux, gouvernementaux et industriels, n’a pas réussi à surmonter une situation financière critique. Malgré des designs audacieux et des partenariats prestigieux, les difficultés financières auront eu raison de cette jeune entreprise.

Des pertes qui s’accumulaient

L’entreprise a été confrontée à une perte nette de 165 millions au cours des neuf premiers mois de 2024, contre 204 millions pour la même période en 2023. Plus frappant encore, Canoo n’a généré que 1,5 million de revenus au cours des trois premiers trimestres de 2024.

En dépit d’incitations fiscales atteignant 100 millions promises par l’État de l’Oklahoma, où Canoo avait lancé sa production en novembre 2023, l’entreprise n’a jamais approché la rentabilité. En 2023, elle avait même dépensé davantage pour le jet privé de son grand patron, Tony Aquila (1,7 million), que ce qu’étaient ses revenus annuels.

Le modèle 'fliestyle' conçu par Canoo
Le modèle ‘fliestyle’ conçu par Canoo | Auto123.com

Une tentative de sauvetage infructueuse

Dans une déclaration officielle, Canoo a reconnu avoir tenté de trouver des capitaux étrangers pour maintenir ses activités à flot. Cependant, ces discussions n’ont pas abouti, contraignant le conseil d’administration à déclarer l’insolvabilité.

Tony Aquila et l’un des principaux investisseurs de Canoo ont ainsi exprimé leur déception :

« Nous sommes profondément attristés par cette issue. Nous remercions nos partenaires tels que la NASA, le Département de la Défense, le Service postal américain, l’État de l’Oklahoma et Walmart pour leur confiance dans nos produits et notre vision. »

Une fin prématurée pour un projet prometteur

Canoo avait suscité de grands espoirs dans le secteur des véhicules électriques avec ses concepts de microbus futuristes. Pourtant, cette aventure se termine sur une note amère. Entre des pertes financières colossales et une demande incertaine, la firme naissante n’a pas réussi à tenir ses promesses face à une concurrence féroce.

Le mot de la fin

L’histoire de Canoo, bien que brève, illustre les défis auxquels les nouveaux fabricants de véhicules électriques doivent faire face. Entre innovation et réalité économique, le chemin vers la réussite reste semé d’embûches.

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Le texte Canoo déclare faillite et cesse ses activités provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile