Dans l’histoire de la Ford Mustang, plusieurs appellations sont devenues mythiques au fil des années. C’est le cas du mot Boss qui a servi pour la première fois en 1969, désignant une variante plus performante du modèle (Boss 302 et Boss 429) qui avait été lancée pour rivaliser la Chevrolet Camaro Z/28 dans la série de courses Trans Am.

En 2012 et 2013, Ford ramenait le nom en proposant une variante Boss 302 qui repoussait à l’époque les limites de la performance de la Mustang. Et pour vous donner une idée du sérieux de la tenue de route de ce modèle, lors de la refonte de la Mustang en 2015, on est passé à une suspension indépendante à l’arrière. On nous avait alors expliqué qu’on souhaitait pousser la performance à un autre niveau et que la référence était la Boss de 2013, et que pour se faire, il fallait changer l’architecture du modèle à la hauteur de la suspension arrière.

Et voilà que le 15 janvier dernier, Ford a déposé une demande auprès de l’Office américain des brevets et des marques (USPTO = United States Patent and Trademark Office) dans la catégorie des « véhicules à moteur, voitures de tourisme à essence et électriques, voitures de sport, camionnettes, véhicules utilitaires sport et leurs pièces ».

C’est le jargon officiel utilisé par l’organisme, mais ça ouvre la porte. Il est important de rappeler que la réservation d’un nom ne signifie pas toujours qu’un modèle est en route, mais parfois, c’est un signe assez concret. On imagine mal un autre constructeur utiliser ce nom, donc Ford ne le réserve pas pour seulement le protéger. Sinon, elle aurait agi ainsi il y a longtemps.

La Ford Mustang Boss 302 1969
La Ford Mustang Boss 302 1969 | Auto123.com

L’objectif

Ce qu’on ne sait pas, c’est ce qui nous attend. On peut deviner une nouvelle variante de la Mustang, mais est-ce que Ford pourrait être tentée de créer d’autres versions Boss pour d’autres modèles ? C’est à voir.

Chose certaine, les amateurs de la Mustang vont saliver à l’idée de pouvoir mettre la main sur une nouvelle variante, sachant qu’une nouvelle Mustang Boss deviendrait rapidement un modèle de collection.

Ford n’a pas répondu aux demandes de renseignements formulées par le site Motor Trend, qui reprend cette nouvelle, mais il n’y a pas trop de surprises là. Si la compagnie avait répondu, elle aurait simplement mentionné qu’elle ne divulgue pas d’informations sur les futurs produits qu’elle prépare.

Écusson Boss 302 sur la Ford Mustang Boss 302 1970
Écusson Boss 302 sur la Ford Mustang Boss 302 1970 | Auto123.com

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Le texte Ford réserve de nouveau le nom Boss provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Hal Sperlich, connu comme le « parrain » de la Ford Mustang et architecte en chef de ce modèle iconique, est décédé le 20 janvier 2025, à l’âge de 95 ans.

Ingénieur mécanique devenu stratège de produit, il était le dernier survivant du trio à l’origine de la Mustang, aux côtés de Lee Iacocca et Gale Halderman, respectivement décédés en 2019 et en 2020. Sperlich laisse derrière lui sa femme, Dr. D’Anne Kleinsmith, avec qui il était marié depuis 11 ans. Les causes de sa mort n’ont pas été dévoilées, mais son décès a suscité des hommages, notamment de la part de Jim Farley, le grand patron de Ford.

Hal Sperlich, lors de son intronisation au temple de la renommée de l’automobile, en 2009
Hal Sperlich, lors de son intronisation au temple de la renommée de l’automobile, en 2009 | Auto123.com

L’héritage de Hal Sperlich chez Ford

Sperlich a rejoint Ford en 1957 en tant que planificateur de produits. Dans les années 1960, il a anticipé l’importance de créer des véhicules plus compacts et accessibles, en phase avec les attentes de la jeunesse de l’époque. Il a ainsi convaincu Ford de développer une voiture abordable, élégante, et personnalisable : la Mustang.

Lancée en 1964, cette voiture révolutionnaire a fêté ses 60 ans l’an dernier, preuve de son succès intemporel. En parallèle, Sperlich a également joué un rôle clé dans la création de la Ford Fiesta en 1967, la première sous-compacte à traction de la marque, un modèle qui a marqué les débuts de Ford sur un marché européen alors en pleine croissance.

Un nouveau départ chez Chrysler : la genèse des K-cars et des fourgonnettes

Après avoir quitté Ford, Hal Sperlich a rejoint Chrysler en 1977 en tant que chef de la planification de produit. À une époque où Chrysler frôlait la faillite, Sperlich a eu carte blanche pour innover. Il a conçu les K-Cars, une plateforme à traction qui a relancé la marque et sauvé l’entreprise de la faillite.

Fort de ce succès, il a ensuite utilisé cette plateforme pour créer un nouveau segment : celui des fourgonnettes. Ces véhicules compacts et familiaux, ancêtres de la Chrysler Pacifica d’aujourd’hui, ont redéfini le transport familial et confirmé le génie visionnaire de Sperlich.

Une empreinte indélébile

Hal Sperlich a marqué l’histoire de l’automobile en comprenant avec précision les attentes des consommateurs et en lançant des modèles avant-gardistes comme la Mustang, la Fiesta, et les fourgonnettes. Son influence continue de résonner dans l’industrie, et son héritage perdurera pour les générations futures.

Lors de la conception de la Ford Mustang
Lors de la conception de la Ford Mustang | Auto123.com

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• Kia vient d’ajouter son nom à une longue liste de constructeurs qui ne présenteront pas de publicités lors du prochain Super Bowl.

Chaque année à pareille date, à l’approche du Super Bowl, la grande fête sportive du football américain qui aura lieu le 9 février prochain, on commence à surveiller les publicités que préparent les constructeurs.

Ces derniers y mettent généralement le paquet, compte tenu de la visibilité dont ils profitent lors de la diffusion du match.

Or, le portrait risque d’être très différent cette année, alors que le mot d’ordre est la prudence. Hier, Kia a confirmé qu’elle ne serait pas de la partie. La firme coréenne ajoute son nom à ceux de Toyota, Volkswagen, BMW, Nissan, General Motors, Hyundai, Audi, Honda, Ford, Mercedes et Lexus.

Jusqu’à maintenant, une seule marque a confirmé sa présence : Jeep.

Le Kia EV3 est le prochain nouveau modèle que doit lancer la marque coréenne
Le Kia EV3 est le prochain nouveau modèle que doit lancer la marque coréenne | Auto123.com

Dans le cas de Kia, la compagnie a expliqué qu’elle avait pris cette décision, car elle ne lance pas un nouveau véhicule lors du premier trimestre de l’année. Kia a été du Super Bowl lors des trois dernières années. Elle avait pris une pause en 2021, après onze participations consécutives.

En 2018, onze constructeurs avaient diffusé des publicités lors du match.

Ces dernières années, on a pu voir plusieurs marques faire la promotion de leurs modèles électriques. Avec l’arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump, qui a déjà mis la hache dans les budgets réservés à ce type de véhicule, on comprend la prudence des constructeurs.

Ce qu’il faudra surveiller, c’est la réaction lors des prochaines années. Est-ce qu’on est en train d’assister à une nouvelle tendance, ou au contraire, verra-t-on les constructeurs revenir en grand nombre lors des prochains Super Bowl ?

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Jeep a annoncé le rappel de 63 082 VUS Cherokee produits entre 2017 et 2019 en raison d’un problème lié au module de transfert de puissance (PTU). Ce dernier pourrait entraîner un décrochage de la transmission, causant soit une perte de puissance, soit un risque que le véhicule se mettre à bouger (avancer ou reculer) lorsqu’il est stationné.

Selon les autorités, le problème provient d’un anneau de retenue de l’arbre d’entrée qui pourrait ne pas être correctement fixé. Avec le temps, cela peut provoquer une usure des composants internes, compromettant le fonctionnement de la transmission et du différentiel. Résultat : le véhicule pourrait avancer ou reculer de façon incontrôlée en position « Park » ou perdre sa capacité à accélérer.

Jeep Cherokee Latitude 2019
Jeep Cherokee Latitude 2019 | Auto123.com

Une longue série de rappels pour le Jeep Cherokee

Ce n’est pas la première fois que Jeep traite ce problème. En 2020, un rappel similaire avait été effectué sur les modèles 2014 à 2017. Après une nouvelle enquête en 2023 sur les modèles 2016 et 2017, l’entreprise a élargi ses recherches aux années 2017 à 2019. Ces enquêtes ont révélé que 1064 réclamations de garantie avaient été déposées en lien avec ce défaut, en plus de 43 rapports d’incidents sur le terrain et 55 dossiers de service.

Toujours pas de solution définitive

Malheureusement, une solution pour la réparation est encore en cours de développement. Jeep prévoit d’envoyer des notifications aux propriétaires dès le mois prochain. En attendant, les conducteurs sont encouragés à rester attentifs aux signes avant-coureurs tels que des bruits inhabituels, des vibrations ou des changements dans la qualité de conduite.

Parallèlement, Mopar rappelle également 6979 modules de transfert de puissance affectés par le même problème, des unités fabriquées par la firme American Axle & Manufacturing. Là encore, aucune solution n’a encore été annoncée.

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Après des années de rumeurs, Ram a confirmé la production d’un nouveau pick-up intermédiaire prévu pour 2027. Cette nouvelle provient d’un mémo interne du United Auto Workers (UAW) divulgué par Automotive News. Le modèle sera fabriqué à l’usine de Belvidere, en Illinois, actuellement mise en pause.

Ce véhicule vient répondre à un besoin stratégique dans la gamme Ram, face à des concurrents établis comme le Ford Ranger et le Toyota Tacoma. La relance de l’usine créera environ 1 500 emplois, permettant aux employés syndiqués UAW de reprendre le travail.

Un projet ambitieux pour Stellantis

Le mémo révèle plusieurs annonces importantes de Stellantis :

  • Pick-up intermédiaire Ram : Production à Belvidere dès 2027.
  • Nouveau Dodge Durango : Assemblé au complexe de Detroit.
  • Investissements à Toledo, Ohio : Améliorations pour les Jeep Wrangler et Gladiator.
  • Kokomo, Indiana : Développement du moteur GME-T4 Evo pour Jeep et Alfa Romeo.

L’usine de Belvidere, autrefois dédiée à l’assemblage du Jeep Cherokee, avait cessé ses activités en février 2023 pour des rénovations en vue de produire des camions électriques. Cependant, face à une demande d’EV plus faible qu’espéré et des changements dans l’administration politique, Stellantis a réorienté ses priorités.

Une stratégie tournée vers le marché américain

Ce pick-up intermédiaire marque un tournant pour Ram. Bien que le modèle Rampage soit déjà produit au Brésil, sa possible arrivée sur le marché américain semble imminente. Des prototypes de la Ram Rampage ont d’ailleurs été aperçus en test au Colorado.

Avec cette annonce, Ram s’apprête à relancer la Dakota ou une nouvelle gamme conçue spécifiquement pour les États-Unis.

Conclusion

Stellantis mise sur ce projet pour revitaliser sa présence dans le segment des pick-up intermédiaires, en alignant sa stratégie sur les attentes des consommateurs américains et en renforçant l’industrie locale.

Avec des renseignements d’Automotive News

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Le constructeur automobile américain a discrètement mis à jour son site web pour avertir les acheteurs potentiels qu’il augmentera les prix le mois prochain.

Tesla augmentera le prix de toutes ses voitures au Canada le mois prochain.

Les clients devront payer jusqu’à 6 200 dollars de plus à partir du 1er février L’augmentation la plus importante concernera la berline Model 3, dont le prix de vente conseillé augmentera jusqu’à 9 000 $. Par ailleurs, toutes les variantes des modèles Y, S et X subiront des augmentations de 4 000 dollars. Le Cybertruck n’est pas concerné.

Et pourquoi cette augmentation de prix

La raison de ces augmentations de prix n’est pas claire, car Tesla ne l’a pas expliquée. Cela dit, il pourrait y avoir un lien avec la guerre tarifaire imminente entre les États-Unis et le Canada. En début de semaine, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a clairement indiqué que son gouvernement prévoyait de réagir en conséquence si le président américain Donald Trump imposait des droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique à partir du mois prochain.

Des prix et la hausse et plus de subventions

Quelle qu’en soit la raison, il est clair que les acheteurs canadiens de VE – en particulier ceux qui souhaitaient acquérir une nouvelle Tesla – doivent réévaluer leur budget. La semaine dernière, le programme fédéral d’incitation à l’achat de VE, iZEV, a été complètement interrompu après épuisement des fonds. Le programme offrait 5 000 $ pour l’achat d’un nouveau VE et devait durer jusqu’au 31 mars, mais il a été interrompu en raison d’une « vague d’intérêt ».

Une deuxième hausse en un mois

Au début du mois, Tesla a augmenté le prix de toutes les versions du modèle Y au Canada de 1 000 $. Avec les dernières hausses de prix et la disparition de l’incitation fédérale pour les véhicules électriques, les acheteurs pourraient commencer à regarder ailleurs pour leur prochaine voiture à batterie. Cela dit vous avez encore droit au rabais de 4 000$ dollars du gouvernement du Québec jusqu’au 1 er février.

Avec des renseignements de Reuters

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La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, a ouvert une enquête sur des rapports d’incidents faisant état de présumées défaillances du moteur V8 de 6,2 litres de General Motors (GM), une mécanique qui sert une panoplie de camionnettes et d’utilitaires pleine grandeur au sein de l’empire américain.

En tout, 877 710 véhicules seraient visés par l’enquête. Rappelons qu’à cette étape du processus, la NHTSA n’a pas encore exigé un rappel. Ce sont les résultats des analyses en court qui déboucheront ou non sur une campagne.

La cause

L’organisme américain a reçu 39 plaintes faisant état d’un ennui avec le moteur. Le problème est apparemment causé par la défaillance d’un palier/roulement (bearing) qui, à son tour, « peut entraîner soit une saisie du moteur, soit une rupture du bloc moteur à partir de la bielle ».

C’est évidemment un problème aux conséquences majeures. Comme le souligne la NHTSA, « la défaillance ou le dysfonctionnement du moteur entraîne une perte de la force motrice du véhicule, ce qui peut augmenter le risque d’accident entraînant des blessures et des dégâts matériels ».

Le Cadillac Escalade
Le Cadillac Escalade | Auto123.com

Plusieurs modèles

Étant donné que cette mécanique est utilisée avec plusieurs véhicules, les produits visés sont nombreux. On parle des Chevrolet Silverado 1500, Suburban et Tahoe, du Cadillac Escalade, ainsi que des GMC Sierra 1500 et Yukon. La plupart des véhicules figurant sur la liste des produits concernés ont été construits entre 2021 et 2024, mais les camionnettes Silverado et Sierra 1500 assemblées en 2019 et 2020 sont également surveillées.

Il sera intéressant de savoir (si l’on finit par l’apprendre) c’est ce qui a changé avec cette mécanique avec le temps, car elle est au menu depuis longtemps, et le problème allégué n’a pas été identifié auparavant.

Rappelons que si l’enquête de la NHTSA révèle un problème, un rappel important pourrait suivre.

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Le texte La NHTSA enquête sur 877 710 véhicules General Motors provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Chevrolet Chevette n’est pas la voiture qui a marqué l’histoire pour les bonnes raisons. Elle a servi quantité de propriétaires au mieux de ses compétences, mais ces dernières étaient limitées.

Commercialisée une dizaine d’années, elle a été rapidement oubliée par ceux qui ont eu un modèle, et par tout le reste de l’industrie.

Cependant, comme ça semble être le cas avec tous les véhicules qui ont déjà été mis sur la route, on finit toujours par retrouver des exemplaires en bonne condition, voire des modèles avec très peu de kilomètres au compteur.

C’est ce que l’on a pu voir récemment alors qu’une version 1987 est apparue à un encan du groupe Mecum. Le compteur de la variante en question n’affiche que 48,4 miles, soit 77,9 km. Elle avait été vendue 4995 $ US en 1987. Au Canada, son prix à l’époque était autour de 7000 $.

La Chevrolet Chevette 1987
La Chevrolet Chevette 1987 | Auto123.com

Pour tout amateur de voitures, il est intéressant de voir un tel modèle ressurgir et être offert dans le cadre d’une enchère. Ce qui a renversé tout le monde, c’est le prix de vente, soit 30 000 $ US, avant les frais de 10 % qui ont fait gonfler la facture à 33 000 $ US.

C’est ahurissant, car ce véhicule ne vaudra jamais ce prix ; l’acheteur doit avoir les poches pleines, ou encore avoir eu un exemplaire plus jeune et souhaiter revivre une période de sa vie.

Le hic, c’est qu’on s’attend à trouver un véhicule en parfaite condition à ce prix, mais ce n’est pas tout à fait le cas. La voûte de toit est décollée, le pare-chocs arrière est égratigné et les logos sont quelque peu picotés. Pour le reste, la condition est exceptionnelle, on s’entend.

La Chevrolet Chevette 1987, intérieur
La Chevrolet Chevette 1987, intérieur | Auto123.com
La Chevrolet Chevette 1987, sièges
La Chevrolet Chevette 1987, sièges | Auto123.com

L’équipement de cette Chevette comprenait une radio AM, un allume-cigarette, un plafonnier, ainsi qu’une barre stabilisatrice à l’avant. Une boîte manuelle à quatre rapports est peut-être la chose la plus intéressante sur la liste des caractéristiques.

Ceux qui ont déjà conduit une version à boîte automatique (c’est le cas de l’auteur de ces lignes) savent à quel point l’expérience était pénible.

Et qu’est-ce qui attend cette Chevrolet Chevette ? Il serait étonnant qu’elle se retrouve sur la route, car rapidement, sa valeur, déjà surestimée, va fondre comme neige au soleil. L’acheteur souhaite assurément l’ajouter à sa collection, espérant peut-être voir sa valeur croître au fil des années.

Nous ne parierions pas là-dessus, mais encore, nous n’aurions pas parié sur le fait qu’une Chevette puisse se vendre 30 000 $ US.

La Chevrolet Chevette 1987, moteur
La Chevrolet Chevette 1987, moteur | Auto123.com
La Chevrolet Chevette 1987, écusson Chevrolet
La Chevrolet Chevette 1987, écusson Chevrolet | Auto123.com

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Après des décennies d’absence, Citroën prévoit de faire renaître sa légendaire 2CV, cette fois en version électrique. Selon Autocar, la marque travaille sur un projet visant à moderniser l’iconique « deux-chevaux » en la transformant en une voiture électrique abordable, prête à rivaliser avec des modèles comme la Dacia Spring.

Ce lancement serait prévu pour 2028, marquant ainsi le 80e anniversaire de ce symbole automobile.

Pourquoi maintenant ? Le rôle de la Renault 5 EV

Le succès de la Renault 5 EV, avec son design rétro et son prix attractif, semble avoir incité Stellantis, maison mère de Citroën, à revoir sa stratégie. La Renault 5 a non seulement séduit un large public en France, mais elle a également été couronnée comme Voiture européenne de l’année, surpassant la Citroën e-C3.

Le projet de 2CV électrique, bien qu’à ses débuts, pourrait utiliser la plateforme Stellantis Smart Car, déjà exploitée sur l’e-C3 et d’autres modèles compacts comme la Fiat Grande Punto. Mais cette nouvelle version se démarquera par des éléments de design rappelant son ancêtre : les phares en forme d’yeux d’insecte, une ligne de toit arrondie et peut-être même des roues arrière cachées sous des ailes couvertes.

La Citroën 2CV 1963
La Citroën 2CV 1963 | Auto123.com

La « deux-chevaux » : une histoire d’amour

Entre 1948 et 1990, plus de 3,8 millions de 2CV ont été produites, le modèle devenant un symbole universellement reconnu pour son charme et sa simplicité. Pourtant, contrairement à des produits comme la Mini, la Fiat 500 ou encore la Volkswagen Beetle, la 2CV n’a jamais eu droit à une renaissance rétro au tournant des années 2000.

En 2019, Citroën avait pourtant affirmé qu’un retour de la 2CV n’était pas à l’ordre du jour. Le changement de cap souligne l’importance de rester compétitif face à des rivaux comme Renault, en tirant profit sur la nostalgie et l’accessibilité.

Une version utilitaire pour séduire

En plus de sa version classique, le projet pourrait inclure une déclinaison utilitaire, inspirée de l’ancienne fourgonnette 2CV. Une telle offre viserait à intéresser les professionnels, un segment stratégique où Citroën pourrait se démarquer grâce à un design unique et des coûts opérationnels réduits.

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Le gouvernement du Mexique a lancé un projet visant à concevoir et fabriquer des véhicules électriques bon marché baptisés Olinia. La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a affirmé que, si tout va bien, un dévoilement aura lieu durant la 23e Coupe du monde de football de la FIFA, en juillet 2026. Cette compétition sera disputée au Mexique, au Canada et aux États-Unis.

C’est dans le cadre d’une « conférence de presse matinale du peuple » que la présidente a fait cette annonce, le 6 janvier dernier. « Les Mexicains ont de la créativité, de la détermination et des capacités à revendre. C’est pourquoi nous allons produire l’Olinia, de petits véhicules 100 % électriques abordables, conçus par des jeunes et assemblés dans notre pays », a-t-elle déclaré.

Ce projet s’inscrit dans la Stratégie nationale d’industrialisation et de prospérité partagée adoptée par son gouvernement. Cette stratégie a identifié les secteurs de l’automobile et de l’électromobilité, mais aussi ceux des semi-conducteurs et des drones, comme des pôles de développement prioritaires du pays.

Réduire la dépendance aux VÉ chinois

Avec ce projet, l’administration Sheinbaum souhaite favoriser l’électrification des véhicules en permettant aux Mexicains d’accéder à des VÉ plus abordables. On veut aussi développer une chaîne d’approvisionnement robuste au Mexique en renforçant les capacités de fabrication locales afin de réduire la dépendance aux véhicules importés, notamment ceux venant de la Chine.

Ça ne se limite toutefois pas à cela. Grâce à ce projet, on voudrait faire du Mexique un acteur clé de la mobilité future, en tirant parti de l’industrie automobile déjà établie dans ce pays. Le plan s’aligne également sur d’autres initiatives, comme l’accroissement de l’extraction du lithium et le développement de solutions d’énergie renouvelable, bien que les détails sur tout cela n’aient pas encore été entièrement élaborés.

Le développement d’Olinia sera géré par le Secrétariat des Sciences, des Lettres, de la Technologie et de l’Innovation du Mexique, alors que l’Institut polytechnique national (IPN) et l’Institut technologique national du Mexique (TecNM) seront maîtres d’œuvre du développement des véhicules.

Mme Sheinbaum a dit qu’une équipe est déjà à l’œuvre et que son travail est avancé. « À un certain moment, des entreprises privées impliquées depuis longtemps dans la production de moteurs électriques au Mexique seront invitées à se joindre à elle », a-t-elle ajouté.

Nom emprunté à une langue aztèque

Le nom Olinia signifie « mouvement ». Il est emprunté au náhuatl, une langue aztèque. Il désignera une gamme constituée de trois modèles très différents : une minivoiture servant aux déplacements personnels, une citadine plus grande adaptée aux voyages urbains et un fourgon conçu pour les livraisons de proximité selon le concept du « dernier kilomètre ».

Lors de la conférence de presse, le coordinateur du projet, l’ingénieur Roberto Capuano, qui a dirigé le système de transport en commun de Mexico City Metrobús, a affirmé que son objectif consiste à lancer les trois véhicules d’ici six ans. Ils seront conçus et assemblés dans une usine à Puebla, où quatre grands constructeurs sont déjà présents : Volkswagen, Mazda, Kia et Audi.

Le coordinateur a ajouté qu’un budget de 25 millions de pesos (1,7 M$) a été alloué à l’IPN et à TecNM pour 2025, afin de promouvoir ce projet, dont le jeune ingénieur Rafael Garayoa sera le responsable technique.

On ignore toujours à quoi ressembleront ces trois véhicules. Les images projetées durant la conférence de presse (photos ci-haut) montraient des illustrations de synthèse servant seulement à illustrer les propos des différents présentateurs. En revanche, actuellement, le prix de ces véhicules est estimé entre 90 000 et 150 000 pesos (6 300 $ et 10 500 $), selon le modèle.

La… seconde marque mexicaine de VÉ

Olinia ne sera toutefois pas la première marque mexicaine à proposer des VÉ. Cet honneur revient à Zacua. Ce petit fabricant dont les origines remontent à 2017 achète des composants de Chatenet, une entreprise française qui produit de petits VÉ, puis assemble à la main deux jolies citadines appelées MX®2 et MX®3 dans une usine située à… Puebla !

Photos : Gouvernement du Mexique et Zacua

Le texte Le Mexique va fabriquer des VÉ abordables sous la marque Olinia provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile