La seconde renaissance de la marque Bugatti amorcée par le Groupe Volkswagen en 1998, après la brève aventure italienne de Romano Artioli, passe par un homme : Ferdinand Piëch. C’est lui qui a d’abord imaginé un moteur démentiel, à 18 cylindres, pour ensuite commander quatre prototypes, dont trois à Italdesign, préfigurant l’audacieux projet visant à créer une super-voiture. Le service de presse de Bugatti rappelle ce prélude historique dans deux communiqués récents. En voici le résumé.

L’architecte d’une légende

Le 17 avril dernier, Ferdinand Karl Piëch (1937-2019) aurait eu 88 ans. Durant son mandat comme président du Groupe Volkswagen, au tournant du nouveau millénaire, ce visionnaire a mis de l’avant plusieurs grands projets. Mais le plus célèbre demeure sans doute la création d’une voiture hors norme, capable de repousser toutes les limites, tant sur le plan du design que de l’ingénierie automobile : la Bugatti Veyron 16.4.

Petit-fils de Ferdinand Porsche

Né à Vienne, le 17 avril 1937, Ferdinand Piëch a été captivé, dès son plus jeune âge, par la technologie. Fils d’Anton Piëch et de Louise Porsche, il était le petit-fils de Ferdinand Porsche. Il a étudié l’ingénierie mécanique à Zurich, en Suisse, avant d’entamer une carrière au sein de l’entreprise de son grand-père, où il jouera plus tard, entre autres, un rôle déterminant dans la création de la Porsche 917. Ses compétences en ingénierie lui permettront aussi de métamorphoser Audi grâce à diverses innovations comme, par exemple, le moteur 5-cylindres, la technologie TDI et la transmission intégrale Quattro.

En 1993, alors qu’il est à la tête de Volkswagen AG, Ferdinand Piëch est déjà une des figures les plus influentes du secteur automobile. Quatre ans plus tard, lors d’un voyage à bord du Shinkansen, le train à haute vitesse ralliant Tokyo à Nagoya, Piëch esquisse sur le dos d’une enveloppe une idée qui va bouleverser le monde de l’automobile. Il s’agit d’un moteur à 18 cylindres en « W » qui se veut puissant, révolutionnaire et unique. C’est le concept qui va mener au développement du moteur de Bugatti.

Avec cette mécanique, Piëch veut repousser les frontières d’une technologie qu’il place au cœur de sa vision de l’automobile. Car il imagine déjà un véhicule capable de produire 1 000 ch et de dépasser les 400 km/h, tout en conservant le raffinement et la praticité d’une voiture de prestige; un concept qu’aucune architecture automobile d’alors ne peut soutenir.

Encore faut-il trouver une marque pour pareil bolide. Toujours en 1997, Piëch analyse le marché et les bannières les plus prestigieuses du moment, comme Bentley et Rolls-Royce. Mais, l’insistance de son fils, Gregor, qui le pousse à faire l’achat d’une Bugatti Type 57 SC Atlantic lui apparaît tout à coup comme un signe du destin. Inspiré par sa passion pour cette marque iconique, Piëch choisit Bugatti, synonyme de performance et de luxe intemporel. Ainsi, le 5 mai 1998, Volkswagen obtient les droits sur la prestigieuse marque française. La voie est alors ouverte pour créer son moteur d’exception.

Giugiaro entre en scène

Une fois la marque acquise, Piëch confie à Giorgetto Giugiaro, son ami et célèbre designer d’Italdesign, la tâche de développer un concept fidèle à sa vision. Il en résulte la Bugatti EB 118, un coupé dont le nom rend hommage au moteur à 18 cylindres. À la surprise du monde automobile, cette voiture est dévoilée au Salon de l’auto de Paris, en septembre 1998, quelques mois seulement après l’acquisition de la marque par Volkswagen.

Selon les services de presse de Bugatti, l’EB 118 « capture parfaitement l’essence du véhicule de grand tourisme. Son design, en partie défini par une ligne centrale distinctive (clin d’œil à la colonne vertébrale emblématique de modèles historiques tels que la Type 57 SC Atlantic), se distingue par un capot allongé, rendu nécessaire par la taille du W18 atmosphérique de 6,3 L générant 555 ch. L’intérieur d’inspiration Art déco met l’accent sur le luxe, le confort et l’artisanat. Combinant ce raffinement avec une technologie de pointe, une transmission intégrale et un groupe motopropulseur unique, l’EB 118 est une déclaration audacieuse : un mariage réussi entre l’héritage de Bugatti et une innovation avant-gardiste. »

Une berline sans lendemains

Le potentiel que représente cette voiture-concept nourrit l’imagination de ses créateurs tout autant que celui du grand public, les ambitions ainsi affichées dépassant largement le cadre d’un simple prototype. Voilà pourquoi, en mars 1999, le studio de design italien livre une seconde voiture-concept qui va alimenter encore davantage l’imaginaire des passionnés et des acheteurs bien nantis de super-voitures. Équipée du 18-cylindres, la berline de luxe EB 218 fait ses débuts au Salon de Genève.

Également signée Giorgetto Giugiaro, elle se veut une évolution de la berline EB 112, un concept commandé par Artioli à Giugiaro en 1993. Partageant le moteur W18 de l’EB 118, cette berline « explore une autre dimension de l’identité Bugatti, centrée sur le luxe et la prestance », nous apprennent les communiqués de la marque. « Plus longue que l’EB 112, elle affiche des lignes subtilement retravaillées au niveau des pare-chocs, des feux et du capot, qui adaptent le format d’une berline aux contraintes du moteur W18, tout en conservant la transmission intégrale permanente. L’EB 218 démontre la polyvalence du groupe motopropulseur W18 et la capacité de la marque à concevoir, au-delà des coupés, des véhicules au sommet du luxe, dans la lignée de la mythique Bugatti Type 41 Royale. »

Un second coupé plus racé encore

Mais ça ne s’arrête pas là. Car, en septembre de la même année, c’est au tour du coupé biplace EB 18/3 Chiron de faire scintiller les flashs des caméras lors de son dévoilement au salon de l’IAA à Francfort.

Conçu par Fabrizio Giugiaro sous la direction de son père, ce concept rompt avec l’architecture à moteur avant de ses prédécesseurs, rappellent les communiqués de Bugatti. « Cette supersportive biplace, dotée d’un moteur W18 en position centrale, adopte une posture bien plus agressive, caractéristique des voitures de sport les plus extrêmes. Toujours animée par le W18 de 555 ch et d’une transmission intégrale, elle se distingue par une recherche plus poussée de l’efficacité aérodynamique et des performances dynamiques. Nommée en hommage au légendaire pilote Louis Chiron, cette étude explore pleinement le potentiel du moteur W18, en amorçant la transition vers le territoire des hypersportives, qui sera bientôt conquis par la Veyron. »

Kabaň remplace Giugiaro

Avec chaque prototype, tous plus audacieux les uns que les autres, l’ambition de faire naître le premier modèle de série demeure. Il va trouver son expression la plus aboutie en octobre 1999, lorsque la voiture-concept EB 18/4 Veyron est dévoilée au Salon de Tokyo.

Contrairement aux trois concepts précédents, cette étude de design, qui préfigure le premier modèle de production, ne provient pas d’Italdesign. Il sera conçu à l’interne, sous la direction d’Hartmut Warkuß, grand patron du département de design du groupe, par le jeune designer tchèque Jozef Kabaň, recruté peu de temps auparavant.

Cette quatrième et dernière étude marque un tournant stylistique, admet Bugatti dans ses communiqués. L’EB 18/4 adopte une silhouette sportive, plus compacte et ciblée. De plus, le choix du nom Veyron pour ce concept final et pour le modèle de série rend hommage à l’un des grands noms de l’histoire de la marque : le pilote français Pierre Veyron (1903–1970). Il n’était pas seulement pilote de course, mais aussi ingénieur de développement et pilote d’essai pour Bugatti dans les années 1930. Il a notamment remporté la victoire aux 24 Heures du Mans en 1939 au volant d’une Type 57 C Tank, aux côtés du Français Jean-Pierre Wimille.

« En baptisant cette hypersportive révolutionnaire du nom de Veyron, Ferdinand Piëch a établi un lien fort entre sa vision moderne et l’âge d’or de la marque en compétition, incarnant cette alchimie unique entre performances et excellence technique », conclut le constructeur.

Une apothéose

Aujourd’hui, chez Bugatti, on n’hésite pas à parler d’apothéose et d’un design inédit à la veille d’une consécration. Puisque, en 2000, Ferdinand Piëch annonce que Bugatti, la marque qui amorce sa troisième vie sous la houlette du constructeur de Wolfsburg, va bel et bien construire une voiture de série produisant 1 001 ch et capable de dépasser les 400 km/h. Un bolide capable d’atteindre cette vitesse folle le matin, pour ensuite mener avec élégance ses deux occupants à l’opéra, le soir venu. Une automobile que Piëch compare à un bijou, incomparable et unique.

Cette vision devient réalité en 2005, lorsque la. Bugatti Veyron 16.4 fait ses débuts. Ce bolide capable d’atteindre 407 km/h et d’accélérer de 0 à 100 km/h en 2,5 s décrochera d’ailleurs le titre de véhicule de production le plus rapide au monde, mais avec une petite différence.

Bien que le quatrième prototype, l’EB 18/4, ait été conçu à l’origine pour être animé par le moteur W18, les exigences en matière de fiabilité, de refroidissement et de puissance mèneront à une décision technique clé : le développement, dès 2000, d’un nouveau moteur qui deviendra le W16 de 8,0 L à quatre turbocompresseurs des premières Bugatti du Groupe Volkswagen.

Photos : Bugatti

Le texte 4 prototypes et un visionnaire : l’origine de la seconde renaissance de Bugatti provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Selon un rapport de Mopar Insider, Dodge abandonnera la version de base de sa Charger Daytona R/T entièrement électrique dès 2026. Un revirement brutal, mais peu surprenant considérant le lancement en demi-teinte de ce modèle pourtant ambitieux. Malgré une campagne marketing agressive, des rabais importants à la location et un design musclé, la demande n’a tout simplement pas suivi.

Surplus d’inventaire, critiques tièdes et prix trop élevé

Dès son arrivée chez les concessionnaires, la Charger Daytona R/T n’a pas provoqué l’engouement espéré. Les critiques étaient mitigées et les chiffres de vente décevants. Résultat ? Plus de 3 500 unités invendues à travers les États-Unis. Offerte à partir de 62 000 $ US, la R/T coûtait bien plus cher qu’une Ford Mustang V8, tout en offrant des performances électriques jugées moyennes : 0-100 km/h en 4,7 secondes, une autonomie banale, une gestion logicielle inférieure à la concurrence, et un poids excessif.

Lourde à traîner, et surtaxée en prime

Construite à l’usine Stellantis de Brampton, en Ontario, la Charger Daytona R/T est désormais frappée d’un tarif de 25 % imposé par les États-Unis sur les véhicules importés. Une pénalité salée qui a probablement scellé le sort du modèle. Dodge n’a pas commenté officiellement la nouvelle.

La version Scat Pack survit… pour l’instant

Tout n’est pas perdu pour l’avenir électrique chez Dodge. La Charger Daytona Scat Pack, forte de 670 chevaux, demeure au programme et aura même droit à une version à quatre portes en 2026, selon Mopar Insider. Mais avec un public fidèle au V8 à essence, et une marque qui a bâti son image sur la testostérone mécanique et le rugissement des moteurs, la transition vers l’électrique s’annonce ardue.

Identité floue

Dodge a tenté d’injecter du caractère à sa Charger électrique avec un générateur de sons synthétiques nommé Fratzonic, censé rappeler le grondement d’un V8. Mais ce gadget n’a pas suffi à masquer les lacunes du produit. Dans un marché dominé par Tesla, avec sa Model Y Dual Motor plus rapide et moins chère, la Charger R/T n’a jamais eu les atouts pour vraiment rivaliser.

Un avertissement pour Stellantis

Ce retrait n’est pas qu’un revers pour Dodge, c’est un signal d’alarme pour Stellantis. Aux États-Unis, le groupe ne propose actuellement que deux VÉ longue portée : la Charger Daytona et le Jeep Wagoneer S. Tous deux fabriqués hors des États-Unis et soumis à des tarifs douaniers. Le Fiat 500e, quant à lui, fait face à une crise identitaire avec des critiques cinglantes.

En somme, l’électrification à la sauce Stellantis piétine, surtout face à une clientèle nord-américaine encore réticente. Si Dodge veut réussir ce virage, il lui faudra des produits plus convaincants, mieux adaptés aux attentes du public, et un positionnement tarifaire cohérent.

Avec des renseignements de Inside EV’s

Le texte La Dodge Charger Daytona R/T électrique tire sa révérence provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les disques de freins sont essentiels pour assurer la sécurité de votre véhicule, mais saviez-vous que tous les disques ne sont pas créés égaux ? Même si deux disques peuvent sembler identiques en apparence, leur performance peut varier en fonction des matériaux et de leur conception. Chez Pièces d’auto Super, nous vous proposons plusieurs gammes de disques de freins pour répondre aux besoins spécifiques de chaque conducteur et véhicule.

Des Gammes Adaptées à Tous les Véhicules

Nous couvrons la majorité des véhicules sur les routes canadiennes avec des disques de freins qui vont de l’entrée de gamme aux solutions pour conditions extrêmes. Nos disques sont tous égaux ou supérieurs aux pièces d’origine, garantissant sécurité et durabilité.

  1. Entrée de gamme : Ces disques sont conçus avec un alliage de métal similaire aux disques d’origine, offrant une performance fiable pour la conduite quotidienne.
  2. Disques avec traitement antirouille de base : Une option intermédiaire qui inclut un traitement de protection contre la rouille, prolongeant la durée de vie des disques dans des conditions difficiles.
  3. Disques Agna Prologix avec traitement antirouille avancé : Très similaires à ceux installés sur de nombreux véhicules d’origine, ces disques offrent une résistance accrue à la corrosion, assurant une longévité maximale.
  4. Brake Max – Haute teneur en carbone : Idéal pour les conditions extrêmes, ce disque est spécialement conçu pour les véhicules sportifs, les véhicules d’urgence, ou ceux qui remorquent des charges lourdes. Sa haute teneur en carbone améliore la dissipation de la chaleur et la durabilité sous forte sollicitation.

Choisir le Bon Disque ?

L’alliage du métal fait toute la différence. Un disque de qualité supérieure non seulement dure plus longtemps, mais il améliore aussi la performance de freinage, particulièrement dans les situations d’urgence ou lors de conduites exigeantes. Que vous soyez un conducteur quotidien ou que vous ayez besoin de disques pour des performances intenses, nous avons la solution adaptée.

N’hésitez pas à passer en magasin pour découvrir notre large sélection de disques de freins. Nos experts sont là pour vous conseiller sur la meilleure option pour votre véhicule et vos besoins.

Le texte Comprendre les Disques de Freins : Qualité et Performance chez Pièces d’auto Super provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Nissan Sentra est l’une des voitures les moins chères sur le marché et pour que cela reste ainsi, la compagnie songerait à déplacer sa production du Mexique vers les États-Unis, en raison des tarifs imposés aux importations de véhicules vers les États-Unis.

La Sentra est assemblée à l’usine mexicaine d’Aguascalientes, qui est située à un peu plus de 500 km au nord de Mexico.

C’est le site Automotive News qui a rapporté cette nouvelle, citant un fournisseur de Nissan qui souhaite demeurer dans l’anonymat. Selon lui, la production du modèle serait déplacée à l’usine que Nissan opère à Canton, au Mississippi, là où est assemblée la berline Altima, ainsi que la camionnette Frontier.

Nissan songerait à déplacer la production de sa Sentra du Mexique aux États-Unis | Auto123.com

Au site Car and Driver, Nissan avait ceci à partager : « Nous évaluons régulièrement notre stratégie industrielle avec nos partenaires fournisseurs en fonction des exigences du marché. Nous n’avons pas modifié notre plan. »

C’est le genre de réponse que l’on obtient de tous les constructeurs en ce moment, qui un peu comme tout le monde, ne savent pas trop comment réagir avec ces tarifs, ne sachant pas s’ils seront toujours en place dans un mois, six mois, une année, etc.

Chose certaine, Nissan doit vendre des véhicules et en raison des difficultés financières qu’elle connaît, elle ne peut pas se permettre de voir certains de ses modèles connaître des difficultés. La Sentra a connu une excellente année en 2024 aux États-Unis, justement parce que c’est un modèle abordable.

D’ailleurs, Nissan est l’une des entreprises qui continuent d’offrir des véhicules plus abordables aux consommateurs, et sous différentes formes (Versa, Sentra, Kicks). C’est à souligner.

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  • Ford rappelle 273 000 Expedition et Lincoln Navigator

Ford doit procéder au rappel de 223 315 VUS Expedition, ainsi que 50 474 Lincoln Navigator en raison d’un problème avec une conduite de frein. Selon la compagnie, seulement 1 % des 273 789 modèles rappelés seraient aux prises avec le problème qui force la campagne de rappel.

Le problème

Lors de l’assemblage des modèles, la conduite de frein avant a pu être pliée pendant l’installation du moteur, ce qui l’a mise en contact avec le tuyau de sortie du filtre à air du moteur. Cela peut entraîner une fuite de la conduite de frein, ce qui, bien sûr, pourrait affecter le fonctionnement des freins. Si du liquide fuit ou si de l’air pénètre dans le système, le freinage peut être réduit, voire inefficace.

Les véhicules touchés sont des années 2022 à 2024.

Si vous possédez un véhicule appartenant à un de ces millésimes, et que vous remarquez que la course de la pédale de frein augmente ou que la sensation de dureté de la pédale change pour devenir plus molle, votre véhicule pourrait être touché par la situation.

Dans un tel cas, il n’est pas conseillé de conduire, car une défaillance soudaine du système de frein peut représenter un danger important pour vous, vos passagers, ainsi que toute autre personne se situant sur le réseau routier advenant un problème. Si vous conduisez et qu’une fuite de liquide se produit, vous pourriez voir le témoin des freins apparaître au tableau de bord. Dans un tel cas, la situation devient urgente.

Lincoln Navigator 2023
Lincoln Navigator 2023 | Auto123.com

La solution

Les propriétaires de ces véhicules seront informés par courriel à la fin du présent mois, avec les instructions nécessaires pour procéder à la réparation chez le concessionnaire. Le véhicule sera inspecté, puis réparé si le problème potentiel est détecté. Le cas échéant, la conduite de frein défectueuse, ou le tuyau du filtre à air qui entre en contact avec elle seront remplacés.

Si vous avez déjà payé pour cette réparation, vous pourriez être remboursés.

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  • Ford accumule les rappels : Bronco et Ranger dans la mire

Ford en est déjà plus de 50 rappels cette année, ce qui est en train de lui assurer la palme encore une fois cette année à travers l’industrie. L’année dernière, le grand patron de la compagnie, Jim Farley, avait reconnu que la compagnie avait un problème de qualité et avait mentionné que des efforts seraient faits pour éviter que trop de véhicules quittent les usines avec des pépins qui finissent par entraîner des rappels.

De toute évidence, on est encore loin de la coupe. Simplement cette semaine, ce sont au moins quatre campagnes qui ont été lancées par le constructeur, dont celle qui nous intéresse ici concernant le VUS Bronco, ainsi que la camionnette Ranger.

Cette fois, ce sont 2048 modèles qui sont invités à l’atelier en raison d’un problème qui est directement relié à ce que Jim Farley avait reconnu, soit une question de qualité de construction à l’usine. Concrètement, les modèles visés ont des boulons manquants et sont aux prises avec un dispositif de sécurité pour les sièges d’enfants qui risquent de mal fonctionner.

Premier rappel

Concernant le premier rappel, la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, indique que 2002 VUS Bronco de 2024 peuvent voir leur porte arrière gauche être ouverte de l’intérieur même lorsque le loquet de sécurité pour empêcher les enfants de l’ouvrir est enclenché.

Le problème est dû à un ajustement du processus de fabrication visant à améliorer l’affaissement des portières. En voulant améliorer quelque chose, cela « a provoqué par inadvertance un déplacement de l’emplacement du support de renforcement de la serrure de la porte arrière gauche.

En conséquence, lorsque le loquet de sécurité pour les enfants est activé, le levier de déverrouillage intérieur peut entrer en contact avec celui de la sécurité pour les enfants lorsque la poignée intérieure de la porte est tirée, ce qui permet à la porte de s’ouvrir », peut-on lire dans les documents publiés.

Un rappel avait été initialement lancé en 2024 pour réparer 9847 véhicules, mais des milliers d’autres ont été exclus par erreur par un employé de Ford. Les concessionnaires inspecteront les serrures de sécurité pour enfants et remplaceront le verrou de la porte arrière si nécessaire.

Ford Ranger 2024
Ford Ranger 2024 | Auto123.com

Deuxième rappel

La seconde campagne concerne 46 Bronco et Ranger de l’année modèle 2025. Dans ce cas, les boulons qui fixent le cadre du siège du conducteur à la carrosserie peuvent être desserrés ou manquants, ce qui peut augmenter le risque de blessure en cas d’accident.

Ce problème a été imputé aux travailleurs de l’usine d’assemblage du Michigan qui « n’ont pas suivi les procédures correctes de remplacement des pièces et n’ont pas veillé à ce que ces sièges comprennent les deux boulons arrière avec validation du couple ».

L’erreur est humaine et nous le comprenons. Elle est seulement trop fréquente chez Ford pour que ce ne soit toujours que des hasards. Un manque de rigueur dans les routines et processus de fabrication semble évident, et ce, depuis des années.

Les véhicules qui n’ont pas le bon nombre de boulons ou qui sont victimes du desserrement de ces derniers vont se trouver avec des sièges qui oscillent ou se balancent lors de la conduite. Heureusement, la réparation est simple ici ; les concessionnaires inspecteront les fixations du siège et les resserreront ou en installeront de nouvelles si nécessaire.

Ford n’a pas connaissance de blessures ou d’accidents liés à ces problèmes, mais la compagnie a été informée par un concessionnaire qui a constaté l’absence de deux boulons sur un Ranger 2025.

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Le texte Deux autres rappels chez Ford, pour le Bronco et le Ranger provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford a trouvé un nouveau moyen pour occuper les utilisateurs de ses véhicules pendant qu’ils sont à bord, tout en leur vendant un nouveau service. À l’application de karaoké incorporée à la plateforme d’infodivertissement « Expérience numérique Ford/Lincoln » de certains de ses modèles s’ajoute maintenant une nouvelle application de jeux vidéo.

Un communiqué publié plus tôt cette semaine par Ford du Canada nous apprend que cette plateforme propose désormais une application (ou app) de jeux exclusive à Ford. Appelée Arcade Sports Collection, elle comprend « un assortiment de jeux d’inspiration rétro disponibles exclusivement pour les véhicules offrant l’Expérience numérique Ford/Lincoln », écrit le constructeur.

Naturellement, un nom pareil laisse croire que ces jeux sont offerts uniquement en anglais, ce que le constructeur omet de clarifier.

En outre, cette application, qui permet d’utiliser un téléphone cellulaire en guise de manette de jeu, offre pour le moment seulement deux jeux : Shuffleboard et Button Soccer. D’autres jeux viendront cependant étoffer cette collection l’année prochaine, précise Ford.

Le constructeur affirme qu’avec cette nouvelle application il « offre un moyen amusant et engageant de passer le temps, en plus d’améliorer l’expérience de conduite en permettant aux personnes dans la voiture de profiter du temps passé ensemble. »

Pour le moment, l’application Arcade Sports Collection et ses jeux ne sont toutefois utilisables qu’avec le système d’infodivertissement lié à la plateforme Expérience numérique Ford/Lincoln des modèles suivants : les Ford Explorer et Expedition 2025, de même que les Lincoln Aviator et Navigator 2025, et Nautilus 2024 et 2025.

Un karaoké et des jeux

Cette nouvelle application vient étoffer l’offre de services de loisirs embarqués proposée par Ford pour certains de ses véhicules équipés de la nouvelle plateforme Expérience numérique Ford/Lincoln (appelée Ford/Lincoln Digital Experience en anglais) lancée en janvier 2024 et qui va progressivement remplacer Ford Sync sur l’ensemble des modèles de ses deux marques.

Par ailleurs, en septembre 2024, Ford avait déjà annoncé l’intégration de l’application Stingray Karaoke à cette nouvelle plateforme d’infodivertissement, du moins pour quelques-uns de ses modèles : les camionnettes Ford F-150 et l’utilitaire électrique Ford Mustang Mach-E. Le constructeur avait alors précisé que cette application deviendrait éventuellement disponible pour les versions 2025 des Ford Explorer et des Lincoln Navigator, Aviator et Nautilus.

Partenariat avec Google

Conçue pour les véhicules de marques Ford et Lincoln, la plateforme Expérience numérique a été développée par le constructeur de Dearborn en partenariat avec Google.

Cette plateforme s’utilise directement à partir de l’écran tactile du véhicule. Mais sa connexion 5G, qui permet d’accéder aux différents services en ligne, peut également servir de point d’accès WiFi à bord, pour brancher les appareils électroniques des occupants (téléphones cellulaires, tablettes et autres) à l’internet.

Dans le contexte de cette nouvelle annonce de Ford, cette plateforme permet, entre autres, de télécharger des applications offertes sur Google Play et d’accéder à leurs fonctions par le biais du système d’infodivertissement du véhicule.

Bien entendu, il n’y a rien de gratuit là-dedans. Le communiqué publié par Ford du Canada cette semaine précise qu’afin de profiter de ces applications, il faut d’abord avoir acheté un « forfait de services connectés » pour le véhicule concerné (dans son site internet, Ford du Canada emploie plutôt l’expression « pack de connectivité Ford »).

Or, au moment d’écrire ces lignes, pour un Ford Mustang Mach-E 2025, par exemple, ce forfait serait gratuit durant la première année, mais son renouvellement coûterait 199,95 $ par année. À l’achat du véhicule, le constructeur offre également un abonnement « pour un minimum de sept ans » au coût de 995,00 $, qui n’est toutefois pas remboursable si le véhicule est revendu avec la fin de cette période.

Photos : Ford

Le texte Après le karaoké, les jeux vidéo font leur entrée dans certains modèles Ford et Lincoln provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le GMC Hummer EV 2026, disponible en version camionnette et VUS, pousse encore plus loin le concept de muscle truck électrique. Toujours aussi énorme, tape-à-l’œil et énergivore, il s’offre de nouvelles fonctionnalités : mode tout-terrain King Crab, recharge bidirectionnelle et une édition spéciale en fibre de carbone capable de boucler le 0 à 100 km/h en 2,8 secondes. Oui, malgré ses plus de 9 000 livres, ce Hummer est maintenant plus rapide que jamais.

Mode King Crab

Après le célèbre mode “Crab Walk” qui permet au Hummer de se déplacer en diagonale, GMC introduit pour 2026 un nouveau mode King Crab. Grâce à une direction des roues arrière révisée, ce mode fait tourner les roues arrière plus rapidement que les roues avant pour augmenter l’agilité hors route. Idéal pour les sentiers étroits et les manœuvres complexes, ce mode sera aussi offert rétroactivement aux modèles 2022 à 2025 via une mise à jour logicielle en ligne.

Édition Fibre de Carbone

Réservée à la version EV3X, la nouvelle Édition Fibre de Carbone combine performance et design exclusif. On y retrouve :

  • Une peinture exclusive Magnus Gray Matte

  • Un intérieur Velocity Ember

  • Des jantes de 22 pouces en fibre de carbone

  • Une plaque de protection et des coques de rétroviseurs en carbone

  • Un couvre-caisse électrique noir (pour la version pickup)

Mais surtout, cette édition revendique le 0-100 km/h en seulement 2,8 secondes, un bond de performance attribué à une calibration logicielle optimisée et du matériel revu.

Recharge bidirectionnelle

Le Hummer EV 2026 offre désormais la recharge bidirectionnelle, permettant de transférer l’énergie vers un autre véhicule électrique compatible ou d’alimenter une maison en cas de panne. Une fonctionnalité de plus en plus populaire, surtout dans le contexte nord-américain où les pannes de courant ne sont pas rares.

Super Cruise amélioré et confort raffiné

Le système de conduite semi-autonome Super Cruise gagne en intelligence avec une fonction de changement de voie automatique synchronisée avec la navigation intégrée. GMC a également retravaillé les amortisseurs pour améliorer le confort de roulement, un point souvent critiqué sur les générations précédentes.

Deux nouvelles couleurs extérieures (Coastal Dune et Auburn Matte) et deux nouveaux intérieurs (Granite Drift et Stealth Eclipse) complètent les améliorations.

Prix et disponibilité

La production du GMC Hummer EV 2026 débutera d’ici la fin de l’année. Aucun prix officiel n’a encore été annoncé, mais il devrait légèrement dépasser le prix de base actuel de 99 045 $ US pour le modèle 2025. L’Édition Fibre de Carbone sera produite en quantité limitée, mais GMC n’a pas précisé combien d’unités seront offertes. Avec ses nouveautés technologiques, sa puissance électrisante et ses habiletés hors route accrues, le Hummer EV 2026 confirme son statut d’icône extrême de l’ère électrique. Mais il reste fidèle à lui-même : extravagant, controversé… et impossible à ignorer.

Avec des renseignements de Car and Driver

Le texte Un GMC Hummer encore plus rapide pour 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis a annoncé cette semaine un nouveau report majeur du lancement de ses camionnettes électrifiées, confirmant que le Ram 1500 100 % électrique ne verra pas le jour avant l’été 2027, en tant que modèle 2028. Il s’agit du deuxième report du projet, initialement prévu pour 2024, puis déplacé à 2026.

Quant au Ramcharger hybride, un véhicule électrique à autonomie prolongée (avec moteur à essence), dont la sortie était prévue pour 2024, sa production est maintenant repoussée au premier trimestre de 2026. Le constructeur évoque une prolongation de la période de validation de la qualité pour justifier ce changement.

Une stratégie plus prudente que ses rivaux, Ford et GM

Alors que Ford et General Motors (GM) ont misé gros sur des usines exclusivement dédiées aux camionnettes électriques, Stellantis a adopté une approche plus flexible. À ses installations de Sterling Heights, au Michigan, le constructeur prévoit assembler les versions à essence, hybrides et électriques du Ram 1500 sur une même ligne de production. Cette façon de faire limite les risques associés à la demande décevante pour les pickups électriques, un segment qui ne connaît pas l’essor prévu il y a quelques années.

« Stellantis continue de réévaluer sa stratégie de produits en Amérique du Nord, en misant sur notre avantage concurrentiel avec le Ram à autonomie prolongée, dans un contexte de ralentissement de la demande pour les camionnettes tout électrique », a expliqué Jodi Tinson, porte-parole de Stellantis.

Moins de pertes pour les fournisseurs, mais de l’incertitude pour les nouveaux contrats

Pour les fournisseurs déjà en activité à l’usine de Sterling Heights, l’impact des retards devrait rester minimal, puisque le volume de production des modèles à essence ou hybrides compensera celui des modèles électriques.

Cependant, les fournisseurs ayant investi spécifiquement pour le Ram électrique pourraient se retrouver dans une position délicate. Le flou persiste quant au nombre de partenaires affectés et à l’ampleur des investissements déjà engagés.

Le futur Ram 1500 Rev
Le futur Ram 1500 Rev | Auto123.com

L’effet boomerang du pari électrique chez les grands constructeurs

Cette décision s’inscrit dans un recul généralisé des attentes du marché des véhicules électriques. Ford, par exemple, a vu ses volumes de F-150 Lightning être bien en deçà des prévisions, malgré les investissements massifs effectués à son Rouge de Dearborn. De son côté, GM peine à écouler ses Silverado EV et GMC Sierra EV, et a dû ralentir ses opérations à son usine d’assemblage d’Orion.

Ce réalignement de Stellantis, bien que critiqué à ses débuts, semble aujourd’hui plus adapté au rythme réel du marché. Une stratégie à moindre exposition qui pourrait s’avérer plus résiliente à long terme.

Un lancement qui vise la qualité et la durabilité

Pour justifier le report du Ramcharger, Stellantis a indiqué vouloir assurer une qualité optimale pour cette technologie unique de véhicule électrique à autonomie prolongée. Un signal clair que le constructeur souhaite éviter les erreurs de lancement observées ailleurs dans l’industrie.

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Le texte Stellantis retarde son Ram électrique et son Ramcharger provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Subaru repense sa transition vers l’électrique. Confronté à l’instabilité du commerce international et à des politiques environnementales incertaines, le constructeur japonais revoit la cadence de son électrification, incluant le moment et l’ampleur de ses investissements.

« Nous réévaluons nos plans, y compris le moment des investissements, à la lumière de l’environnement actuel très changeant et de facteurs d’affaires externes à moyen et à long terme », a affirmé le PDG Atsushi Osaki le 14 mai, lors de la présentation des résultats financiers de l’exercice 2024.

Cap sur l’hybride et l’électrique, mais à un rythme plus prudent

Subaru ne remet pas en question son objectif global d’électrification. Toutefois, l’entreprise ralentit la cadence : un Forester hybride est prévu pour le marché américain, tout comme le tout nouveau Trailseeker, un VUS électrique à deux rangées de la taille d’un Outback, qui est attendu en 2026.

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3,4 milliards CAD de droits de douane : Subaru en mode défensif

Subaru pourrait encaisser un coup dur de 3,4 milliards CAD (2,5 milliards USD) en droits de douane si l’administration Trump devait imposer de nouvelles taxes sur les importations japonaises. Comme environ la moitié des véhicules Subaru vendus aux États-Unis sont importés du Japon, le constructeur cherche à minimiser l’impact en augmentant sa production nord-américaine.

Son usine de l’Indiana a produit 345 000 véhicules en 2024. Elle pourrait grimper jusqu’à 500 000, selon Tomoaki Emori, cadre supérieur. Cependant, les fournisseurs actuels ne peuvent soutenir qu’un volume d’environ 370 000 unités.

Profits en baisse et perspectives économiques floues

Le bénéfice d’exploitation annuel de Subaru a chuté de 13 % pour atteindre 3,6 milliards CAD, tandis que les ventes globales ont baissé de 4,1 % à 936 000 véhicules. Aux États-Unis, son principal marché, les livraisons ont également reculé de 4,1 % à 732 000 unités.

Subaru Canada a toutefois établi un record avec 70 000 véhicules livrés, une augmentation de 2000 unités. Les ventes ont chuté de 17 % en Europe, mais augmenté de 5,4 % au Japon.

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Une stratégie d’électrification à réviser selon la réalité réglementaire

Subaru se montre prudent face à la trajectoire floue de la croissance des véhicules électriques. Bien qu’une usine leur étant dédiée soit en préparation au Japon, le chef de la direction Osaki admet qu’il faudra peut-être envisager une production mixte avec des modèles à essence.

L’entreprise vise toujours à électrifier l’ensemble de sa gamme d’ici le milieu des années 2030. Mais les nouvelles propositions républicaines au Congrès américain — qui visent à abolir les incitatifs fiscaux pour les véhicules électriques et à assouplir les normes de consommation — compliquent la planification.

« Il devient plus difficile de décider comment intégrer l’électrification dans notre mix de production », affirme Emori. « Même si le passage aux modèles électriques ralentit, ces véhicules demeurent essentiels pour lutter contre le réchauffement climatique. Nous devons réfléchir à la bonne combinaison, incluant les hybrides et les hybrides rechargeables. »

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