Après plus d’un siècle de fonctionnement hydraulique, les freins automobiles entrent dans l’ère électronique. ZF Friedrichshafen et Brembo annoncent les premiers contrats pour des systèmes de freinage brake-by-wire, éliminant en grande partie les composants hydrauliques traditionnels. Jusqu’à présent, le freinage fonctionnait selon un principe inchangé depuis les années 1920 : un cylindre maître envoie du liquide sous pression aux étriers et cylindres de roue pour ralentir la voiture. Ce système, inventé par Augie et Fred Duesenberg, a traversé les époques sans changement majeur. Mais aujourd’hui, l’électronique prend le relais. Les nouveaux freins by-wire utilisent des moteurs électriques et des algorithmes pour optimiser le freinage, réduisant les distances d’arrêt et améliorant la stabilité des véhicules en cas d’urgence. Tout comme la direction hydraulique qui a disparu au profit de la direction électrique.

Brembo Sensify et ZF EMB : les premières applications des freins électroniques

Le Brembo Sensify arrivera sur le marché dès 2025, mais la marque italienne garde le secret sur le premier modèle équipé. Connu pour ses freins haute performance, Brembo équipe des véhicules de sport, des supercars et des motos. L’intégration du Sensify pourrait donc se faire sur des véhicules haut de gamme ou électriques. ZF EMB : une adoption massive prévue pour 2028 ZF, connu pour ses boîtes de vitesses automatiques, lancera son Electro-Mechanical Braking (EMB) en 2028. Son premier contrat concerne 5 millions de véhicules, dont 700 000 camions lourds. Ces chiffres suggèrent que les Ford Super Duty, Chevrolet Silverado HD et Ram HD pourraient être les premiers équipés.

Comment fonctionne le freinage électrique ?

Il existe deux types de systèmes :

  1. Hybride : toujours basé sur l’hydraulique, mais avec un cylindre maître électronique pour détecter l’intention du conducteur.
  2. Sec (« dry ») : sans hydraulique, où des étriers électriques utilisent des moteurs pour appliquer les plaquettes sur les disques.

Le système EMB de ZF remplace la connexion physique entre la pédale et le maître-cylindre par un simulateur de pédale qui mesure la pression et la vitesse d’appui du conducteur. Un ordinateur central analyse ces données et ajuste le freinage individuellement sur chaque roue, en fonction de l’adhérence et des conditions routières.

Grâce à cette réactivité, le freinage est plus rapide que l’hydraulique classique. Un frein traditionnel met environ 150 millisecondes pour bloquer une roue, contre un temps réduit avec le EMB.

Quels avantages pour les automobilistes ?

Le freinage électrique ne se contente pas de réduire les distances de freinage. Il offre plusieurs bénéfices :
Meilleure stabilité grâce à la gestion optimisée du transfert de poids
Suppression des vibrations des ABS classiques
Moins d’entretien : plus besoin de vidanger le liquide de frein
Réduction des coûts de fabrication : suppression des conduites hydrauliques
Économie de carburant : pas de frottement parasite des plaquettes sur les disques

Selon Guy Diakow, VP ingénierie freins chez ZF, ces systèmes pourraient rendre un Chevrolet Suburban aussi efficace qu’une Corvette en freinage d’urgence.

Vers une adoption massive du freinage électrique ?

Malgré ses avantages, le freinage électrique doit encore convaincre. Les freins EMB de ZF sont plus lourds et coûteux, principalement à cause des moteurs électriques des étriers. Pour l’instant, les véhicules électriques et hybrides seront les premiers concernés, avant une adoption plus large. Avec Bosch, ZF et Brembo en tête de file, cette technologie marque une évolution majeure du freinage automobile, offrant une sécurité accrue et une intégration optimale aux véhicules autonomes de demain.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les freins électriques appelés à remplacer les freins hydrauliques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’industrie automobile nord-américaine retient son souffle. Un nouveau rapport de S&P Global Mobility met en garde contre les effets dévastateurs d’une éventuelle imposition de tarifs douaniers de 25 % par Donald Trump sur les véhicules importés du Canada et du Mexique.

Selon l’étude, une telle décision pourrait provoquer une chute brutale de la production à hauteur de 20 000 véhicules par jour, augmentant les coûts pour les constructeurs et rendant les voitures neuves encore plus inaccessibles aux consommateurs.

Le scénario le plus probable : un choc prolongé

S&P Global Mobility envisage trois scénarios possibles en cas d’entrée en vigueur des tarifs dès le 2 avril 2025. Le plus probable, qualifié de « scénario de perturbation prolongée », aurait 50 % de chances de se réaliser.

Dans ce cas, l’industrie automobile subirait une crise de 16 à 20 semaines, avec un ralentissement ou un arrêt total de la production pour plusieurs modèles stratégiques. 45 % des ventes de véhicules légers aux États-Unis seraient touchées.

« Nous nous attendons à une forte perturbation de la production, avec une baisse pouvant atteindre 20 000 unités par jour dès la première semaine », précise le rapport.

Les consommateurs seraient également frappés de plein fouet, subissant une hausse des prix sur l’ensemble des biens de consommation et voyant leur pouvoir d’achat fortement réduit.

Un scénario plus rapide, mais tout aussi inquiétant

S&P accorde 30 % de chances à un « scénario de résolution rapide », qui durerait environ quatre semaines.

« Pendant cette période, la production de certains constructeurs sera impactée par des problèmes d’approvisionnement et des blocages aux frontières », indique l’étude.

Si les perturbations sont temporaires, elles nécessiteront tout de même des ajustements logistiques majeurs et pourraient causer des arrêts de production à court terme. Une fois résolus, les volumes de production pourraient cependant être rattrapés.

Le pire des scénarios : un « hiver tarifaire » durable

Dans l’hypothèse la plus sombre, qualifiée de « tarif winter », les tarifs douaniers deviendraient une norme durable dans le commerce automobile nord-américain. Ce scénario a 20 % de chances de se concrétiser, mais ses effets seraient désastreux.

  • Les véhicules et composants fabriqués au Canada et au Mexique bénéficient aujourd’hui de coûts et d’efficience optimaux. Un relocalisation forcée aux États-Unis pour éviter les tarifs ferait exploser les coûts de production.
  • Le maintien des productions au Canada et au Mexique entraînerait aussi une hausse des prix à cause des taxes.

Selon S&P, les ventes de véhicules légers en Amérique du Nord chuteraient de 10 % sur plusieurs années :

  • 10 % aux États-Unis
  • 8 % au Mexique
  • 15 % au Canada

« Déplacer la production vers les États-Unis entraînerait des coûts de main-d’œuvre plus élevés, aggraverait la pénurie de travailleurs qualifiés et laisserait des usines sous-utilisées au Canada et au Mexique », prévient S&P.

Un climat d’incertitude pour les investisseurs

S&P Global Mobility souligne enfin que les politiques commerciales de Trump restent imprévisibles, ce qui empêche les constructeurs et équipementiers de planifier leurs investissements à moyen et long terme.

« Les entreprises n’investiront que si le climat commercial est stable. Or, l’incertitude liée aux tarifs, couplée aux évolutions des normes environnementales, pourrait retarder de nombreux projets de développement de nouveaux véhicules. »

Alors que l’industrie automobile traverse déjà une mutation vers l’électrification, cette guerre commerciale pourrait bien fragiliser encore davantage un secteur déjà sous tension.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les tarifs douaniers de Trump menacent l’industrie automobile nord-américaine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un plan de réduction des coûts massif

L’industrie automobile allemande traverse une période de turbulences, et Audi n’échappe pas à cette vague de restructurations. La marque aux anneaux a annoncé qu’elle supprimerait jusqu’à 7 500 emplois en Allemagne d’ici 2029, principalement dans l’administration et le développement.

Cette décision, prise conjointement par la direction et le conseil des travailleurs, vise à économiser 1 milliard d’euros par an à moyen terme. Parallèlement, Audi prévoit d’investir 8 milliards d’euros dans ses sites allemands au cours des quatre prochaines années.

Volkswagen, Porsche, Cariad : une restructuration à grande échelle

Ces coupes s’inscrivent dans un plan de restructuration massif au sein du groupe Volkswagen, qui totalise près de 48 000 suppressions de postes :

  • Volkswagen : 35 000 emplois supprimés dans le cadre d’un programme d’économies.
  • Porsche : 3 900 licenciements prévus.
  • Cariad (filiale logicielle de VW) : 1 600 postes supprimés.

Audi avait déjà réduit 9 500 postes en production depuis 2019, une décision justifiée à l’époque comme un levier pour financer sa transition vers l’électrification et améliorer sa rentabilité.

Une rentabilité en baisse et des défis à relever

Malgré ces efforts, la situation financière d’Audi s’est détériorée. Son marge opérationnelle est tombée à 4,5 % sur les neuf premiers mois de 2024, contre 7 % un an plus tôt. Plusieurs facteurs expliquent cette chute :

  • Des ventes en berne sur ses marchés clés.
  • L’arrêt de la production dans son usine de Bruxelles, qui pesait déjà sur sa rentabilité.

Audi publiera ses résultats annuels pour 2024 ce mardi, ce qui permettra d’avoir une vision plus précise de son état financier.

Une lueur d’espoir pour l’emploi en Allemagne ?

Malgré ces licenciements, Audi prévoit de produire un nouveau modèle électrique d’entrée de gamme à Ingolstadt, et envisage un autre modèle pour son site de Neckarsulm. Une décision qui pourrait rassurer les syndicats allemands, inquiets de voir les constructeurs délocaliser la production des véhicules électriques vers des pays à moindre coût.

Par ailleurs, Audi a prolongé son accord de garantie de l’emploi jusqu’à fin 2033 sur ses sites allemands.

Des négociations tendues mais nécessaires

Les discussions entre la direction et les représentants des travailleurs ont été complexes. Joerg Schlagbauer, président du conseil des travailleurs, a déclaré :

« Les négociations ont été difficiles, mais toujours factuelles et orientées vers des solutions… Nous avons dû faire des compromis pour permettre une flexibilité financière et assurer des investissements supplémentaires. »

Audi, tout comme ses concurrents, doit jongler entre réduction des coûts, transition vers l’électrique et maintien de sa compétitivité. Reste à voir si cette stratégie permettra à la marque de retrouver son dynamisme sur un marché en pleine mutation.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Audi supprimera 7 500 emplois en Allemagne d’ici 2029 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Autrefois perçue comme l’option par défaut pour ceux qui voulaient une voiture fiable sans se compliquer la vie, la Toyota Corolla a longtemps été l’archétype de la berline sans surprise. Mais cette image a volé en éclats avec l’arrivée de la GR Corolla, une compacte inspirée du rallye qui a bouleversé les attentes. Alors que la 12ᵉ génération (E210) touche à sa fin après une carrière débutée en 2018, que nous réserve Toyota pour la suite ?

Un design plus audacieux

Si l’on en croit les tendances stylistiques récentes de Toyota (Prius, C-HR, Camry), la prochaine Corolla 2027 ne passera pas inaperçue. Attendez-vous à une face avant en “T” marquée, des optiques LED en forme de boomerang et des lignes plus sculptées. En version GR, elle pourrait même arborer des inserts en fibre de carbone, des jantes élargies et des ailes musclées.

De profil, elle conservera une silhouette proche du modèle actuel, avec des portes arrière plus grandes pour un accès facilité. À l’arrière, Toyota pourrait intégrer des feux affinés à LED, un hayon plus vertical et un pare-chocs au design plus agressif.

Comme aujourd’hui, la Corolla sera proposée en trois versions : berline, hatchback et Touring. Malheureusement, les acheteurs nord-américains risquent de ne pas voir la version Touring, bien que celle-ci puisse exister en trois déclinaisons : standard, crossover et même une éventuelle version GR… mais réservée au Japon.

Un habitacle futuriste et technologique

L’intérieur de la Corolla 2027 devrait emprunter beaucoup au nouveau Prius, avec une planche de bord épurée, un écran tactile de 12,3 pouces et un tableau de bord numérique profond supprimant le besoin d’un affichage tête haute.

Côté connectivité, attendez-vous à Android Auto et Apple CarPlay sans fil, ainsi qu’à la recharge par induction. Toyota pourrait aussi introduire une intelligence artificielle générative, permettant des commandes vocales plus intelligentes, une navigation plus fluide et un manuel interactif intégré.

Les autres innovations attendues incluent une conduite semi-autonome de niveau 2, un toit panoramique et un coffre plus grand, de quoi améliorer encore l’ergonomie par rapport à l’actuelle génération.

Une motorisation hybride pour tous

Le moteur principal de cette Corolla nouvelle génération sera un 1.5L essence quatre cylindres. En version atmosphérique, il devrait développer environ 128 ch, tandis qu’une déclinaison turbo pourrait atteindre 178 ch.

Toyota prévoirait également une hybride autorechargeable (HEV) et une version hybride rechargeable (PHEV) équipée de deux moteurs électriques, améliorant à la fois puissance et rendement énergétique.

Ces motorisations s’inscrivent dans la nouvelle génération de moteurs Toyota, conçus pour être compatibles avec les carburants neutres en carbone, tout en offrant une meilleure efficacité thermique et un encombrement réduit.

Une GR Corolla encore plus radicale ?

Le sort de la GR Corolla 2027 divise les rumeurs. Deux scénarios se dessinent :

  1. Une évolution du 3 cylindres 1.6L turbo existant, avec une puissance revue au-delà des 300 ch.
  2. L’introduction d’un 4 cylindres turbo de 2.0L, attendu sur la future Celica et d’autres modèles GR. En version de route, ce bloc pourrait atteindre 400 ch, et même 600 ch en compétition.

Pour la version GR, Toyota pourrait viser une puissance autour de 350 ch, avec une transmission intégrale avancée pour une meilleure motricité.

Bonne nouvelle pour les puristes : la boîte manuelle sera conservée ! Toyota affirme que 80 % des acheteurs américains de la GR Corolla actuelle ont opté pour la version à trois pédales, ce qui garantit la poursuite de cette option sur la prochaine génération.

Quand verra-t-on la nouvelle Corolla ?

La Toyota Corolla 13ᵉ génération sera dévoilée en 2026, avec un lancement commercial en 2027 pour l’Amérique du Nord.

L’avenir du segment des berlines compactes reste incertain. Ford et GM ont quitté la catégorie, et Mazda reste silencieux sur une éventuelle Mazda3 de nouvelle génération. Mais la Honda Civic se vend toujours bien, et les marques coréennes continuent de progresser avec la Kia K4 et la Hyundai Elantra/i30. Du côté européen, la concurrence reste vive avec les Peugeot 308, Skoda Octavia, Opel Astra et Volkswagen Golf.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Toyota Corolla 2027: Une icône qui se réinvente provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Par Anthony Lemonde

Le printemps approche, ce qui signifie qu’il sera bientôt temps de changer vos pneus d’hiver pour ceux d’été. Si votre ensemble actuel est en fin de vie, vous devrez en magasiner prochainement, et bonne nouvelle : plusieurs nouveaux modèles seront disponibles cette année.

En effet, les manufacturiers continuent sans cesse de développer de nouveaux types de pneus ou de raffiner leurs modèles existants en vue d’offrir de meilleures performances, une durabilité accrue, un roulement plus silencieux, ou un moindre impact sur l’environnement.

Voici donc un survol de quelques nouveaux modèles de pneus d’été ou quatre-saisons qui feront leur entrée sur le marché au cours de l’année :

Michelin Primacy 5 et e.Primacy

Michelin a récemment présenté deux nouveaux modèles dans sa gamme de pneus quatre saisons Primacy pour berlines et VUS. Le Primacy 5 est une évolution du Primacy 4 qui promet une augmentation de 18% de la durée de vie, ce qui se traduirait par 7 000 kilomètres de plus selon le fabricant. Par ailleurs, le Michelin Primacy 5 offre 4% plus d’adhérence sur les surfaces mouillées et un silence de roulement accru, ce qui est particulièrement important pour les conducteurs de véhicules électriques.

En parlant de VÉ, le nouveau Michelin e.Primacy est conçu spécialement pour offrir une meilleure efficacité énergétique grâce à une résistance au roulement plus faible. Selon Michelin, ce pneu est jusqu’à 25% plus efficace que ses compétiteurs directs, ce qui permettrait d’ajouter jusqu’à 32 kilomètres d’autonomie électrique. Il est important de noter que ce pneu n’est pas conçu exclusivement pour les VÉ, le fabricant estime d’ailleurs que l’e.Primacy pourrait vous faire économiser un plein d’essence annuellement. Un autre avantage d’une faible résistance au roulement est une durée de vie étendue qui peut atteindre près de 21 000 kilomètres de plus que celle de pneus concurrents.

Continental EcoContact 7 et EcoContact 7 S

Continental arrive aussi avec deux nouveaux pneus similaires cette année : les EcoContact 7 et 7 S. Pensés avec une attention particulière à l’efficacité énergétique et au niveau sonore, ces deux modèles sont tout indiqués pour les véhicules électriques, mais ils peuvent aussi être montés sur des voitures à combustion. Une faible résistance au roulement est obtenue par un nouveau composé de caoutchouc ainsi que par des dépressions circulaires sur le rebord de la bande de roulement qui améliorent l’aérodynamisme du pneu, à la manière d’une balle de golf. Une garniture interne à base de mousse en polyuréthane absorbe une partie des bruits de roulement pour réduire le niveau sonore jusqu’à 9 décibels dans l’habitacle, faisant des EcoContact 7 et 7 S des pneus particulièrement silencieux. La principale différence entre ces deux modèles est la gomme, qui est plus adhérente pour l’EcoContact 7 S afin d’améliorer ses performances et donc la dynamique de conduite du véhicule. L’EcoContact 7 favorise quant à lui l’efficacité énergétique.

Kumho Ecsta Sport PA71, Ecsta Sport PS72 et Ecsta Sport S PS72

Pour les amateurs de performance, Kumho proposera trois nouveaux pneus ce printemps, dont un modèle quatre-saisons. Considérés comme des pneus ultra-hautes performances, les Ecsta Sport PA71, PS72 et S PS72 diffèrent principalement par le design de leur bande de roulement. En effet, l’Ecsta Sport PA71 est un pneu quatre saisons qui combine des blocs extérieurs rigides pour une meilleure stabilité en virage et de multiples rainures pour une évacuation rapide de l’eau. Ses bordures arrondies le rendent plus silencieux et l’aident à absorber les impacts de la route.

Les Ecsta PS72 et Ecsta S PS72 sont quant à eux des pneus d’été exclusivement qui bénéficient d’une gomme spécifique améliorant la tenue de route, la réponse de la direction et la stabilité, en plus d’offrir une bonne adhérence sous la pluie. Leur esthétique à aussi fait l’objet d’une attention particulière afin qu’ils ne déparent pas les véhicules haut de gamme sur lesquels ils seront montés.

Toyo Proxes Sport 2

Une autre option pour les amateurs de performance qui s’ajoute cette année est le Proxes Sport 2 de Toyo. Une évolution du Proxes Sport, ce nouveau pneu promet une traction accrue qui améliore le comportement routier et réduit les distances de freinage de 15% sur surfaces mouillées et 10% sur surfaces sèches. La tenue en virage a aussi retenu l’attention des ingénieurs, de même que la résistance au roulement. En effet, même s’il s’agit d’un pneu d’été de haute performance, le Proxes 2 est conçu pour minimiser l’impact sur la consommation d’essence ou l’autonomie électrique du véhicule sur lequel il est installé. Selon Toyo, ce pneu utilise un caoutchouc plus souple au centre de la semelle pour maximiser la traction et des rebords plus rigides pour accroitre la stabilité en virage.

Pirelli Scorpion XTM

En réponse à la popularité croissante des pickups hybrides et électriques, Pirelli a développé le Scorpion XTM, un pneu hors-route pour camions légers qui concilie l’adhérence sur tous types de terrains avec l’efficacité énergétique. Pour assurer de bonnes performances sur la terre, la boue et le gravier ainsi qu’une meilleure résistance aux impacts, le Pirelli Scorpion XTM dispose d’une bande de roulement aux rainures profondes et aux épaules renforcées. Ce pneu sera offert en deux variantes, une favorisant une faible résistance au roulement et un faible niveau sonore conçue spécialement pour les camionnettes électriques et une autre qui accentue la performance hors-route, la durabilité et le confort sur autoroute pour les modèles à essence. Bien sûr, le Pirelli Scorpion XTM n’est pas limité aux surfaces meubles, il est aussi adapté à la conduite sur routes pavées.

Nokian Surpass AS01

Toyo ne sera pas laissé de côté sur le marché des pneus de ultra-hautes performances en 2025. En effet, la compagnie Finlandaise lancera prochainement le Surpass AS01, son pneu quatre saisons ultra-hautes performances ayant la plus haute teneur de silice de son histoire. Cela permet au Surpass AS01 d’offrir une meilleure adhérence en courbes et en accélération que ses prédécesseurs, en combinaison avec des épaules rigides et des lamelles 3D rigides. En plus de sa performance, ce pneu se distingue par sa durabilité puisqu’il est équipé de flancs renforcés aux fibres d’Aramide qui réduisent les risques de dommages causés par des nids-de-poule. D’ailleurs, le fabriquant propose une garantie de remplacement si un pneu ne peux être réparé suite à un incident de la sorte. Bien qu’il n’ait pas été développé spécifiquement pour les véhicules électriques, Nokian affirme que ce pneu constitue un bon compromis entre efficacité, performance et durabilité pour les VÉS.

Conclusion

Comme vous pouvez voir, ce n’est pas le choix qui manque en termes de nouveaux pneus d’été en 2025, sans compter ceux qui seront dévoilés dans les prochaines semaines. Comme toujours, il est important de considérer les caractéristiques de votre véhicule et votre usage typique avant d’arrêter votre choix, mais la bonne nouvelle est que peu importe vos besoins, il y aura un nouveau pneu qui pourra y répondre.

Le texte Un aperçu des nouveaux pneus d’été disponible en 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

San Francisco, Californie- Le Cadillac Escalade IQ 2025 marque une révolution dans l’univers des grands VUS de luxe. Visuellement, il conserve toute l’opulence et l’attitude de son homologue à essence, avec une silhouette sculptée et une face avant spectaculaire dotée d’un panneau rétroéclairé accueillant les propriétaires avec un jeu de lumières sophistiqué. Ses roues de 24 pouces enveloppées de pneus de 35 pouces renforcent son allure massive. Par rapport à l’Escalade thermique, sa plateforme 100 % électrique a été retravaillé pour améliorer le coefficient aérodynamique, question d’offrir moins de résistance à l’air pour une meilleure autonomie.

Sécurité et technologie de pointe

L’Escalade IQ ne fait pas de compromis sur la sécurité et la technologie embarquée. Il propose un arsenal d’aides à la conduite avancées, incluant l’assistance au changement de voie, le freinage d’urgence intersectionnel et la vision périphérique HD. De plus, le système Super Cruise permet une conduite semi-autonome sur plus de 400 000 km d’autoroutes en Amérique du Nord.

L’intérieur est dominé par un gigantesque écran incurvé de 55 pouces qui s’étend sur toute la largeur du tableau de bord. Ce dernier intègre un système d’infodivertissement Google et Qualcomm, assurant une connectivité 5G rapide. L’expérience sonore est tout aussi impressionnante avec jusqu’à 40 haut-parleurs AKG Reference, y compris dans les appuie-têtes des sièges arrière. GM qui développe son propre système d’intégration n’offre plus Apple Carplay ou Android Auto, mais un système Google intégré.

Un habitacle digne d’un salon roulant

L’habitacle est un véritable salon roulant, avec des matériaux haut de gamme comme le bois gravé au laser et des sièges trônant dans un revêtement synthétique haut de gamme imitant parfaitement le cuir. À l’arrière, les passagers profitent de sièges massants et ventilés avec des tablettes escamotables et des écrans individuels de 12,6 pouces.

Malgré l’espace généreux en première et deuxième rangée, la troisième rangée demeure plus exiguë que celle de l’Escalade traditionnel. Le coffre avant (« E-Trunk ») de 340 litres ajoute un espace de rangement supplémentaire, idéal pour des sacs de golf ou d’autres objets volumineux. Pour ceux qui veulent encore plus d’espace une version IQL arrivera pour l’année modèle 2026 et promet 5 pouces de plus en longueur principalement pour la 3e rangée et l’espace cargo.

Performance et tenue de route

Sous le capot (ou plutôt sous le plancher), l’Escalade IQ cache une batterie colossale de 205 kWh offrant une autonomie estimée à 740 km. En mode « Velocity Max », il libère jusqu’à 750 ch et 785 lb-pi de couple, permettant un 0-100 km/h en 4,7 secondes. Pas mal pour un mastodonte de plus de 4 tonnes ! En mode régulier les moteurs électriques livrent 680 chevaux et 615 lb-pi de couple.

Malgré sa taille imposante, l’Escalade IQ se distingue par son agilité grâce à la direction aux quatre roues, réduisant son diamètre de braquage à 12 mètres – l’équivalent d’une voiture compacte. Il intègre aussi le mode « Cadillac Arrival », une fonctionnalité rappelant le Crab Walk du Hummer EV, lui permettant de se déplacer en diagonale pour faciliter le stationnement. Le braquage des roues pour le Cadillac est de 7,2 degrés, alors que le Hummer va jusqu’à 10 degrés pour son Crabwalk. Lors de notre journée de route dans le nord de la Californie qui offre des routes en assez mauvais état, nous avons constaté que le mode de conduite sport est le plus intéressant. Le mode Tour ou normal laisse un espèce de vague à l’âme dans la direction qui manque de communication. Si vous êtes en ville le mode tour devient plus intéressant car la direction moins dure est plus facile à vivre à bas régime. Le mode de conduite “One-Pedal Driving” optimise la récupération d’énergie et rend la conduite plus intuitive. Et grâce à Super Cruise, la conduite autonome de Cadillac, les longs trajets deviennent une formalité. Et, au risque de nous répéter, le Supercruise est le meilleur système de conduite semi-autonome sur le marché en ce moment. Le plus étonnant dans la conduite est de constater que la taille démesurée disparaît complètement une fois que vous prenez le volant. Vous revenez à la réalité seulement au moment de faire un stationnement en parallèle.

Comparables dans le segment

Le Cadillac Escalade IQ affronte une concurrence déjà établie dans le segment des VUS électriques de luxe. Il se positionne face au Mercedes-Benz EQS VUS et au Rivian R1S. Cependant, il surpasse ces rivaux en termes de puissance et d’autonomie. À l’autre extrémité du spectre, son principal rival interne est l’Escalade-V à moteur V8 suralimenté, qui offre plus de sensations sportives, mais avec une consommation d’essence gargantuesque.

Prix

Il faut avoir un solide compte en banque pour se payer ce genre de bête. La version d’entrée de gamme baptisé Luxury débute à 160 000$ alors que la version Sport grimpe à 180 000 $. Le prix d’un petit chalet dans un coin tranquille. Il s’adresse à des propriétaires qui possèdent déjà plusieurs véhicules et qui veulent faire savoir à leur entourage qu’ils ont une conscience verte.

Conclusion

Le Cadillac Escalade IQ 2025 est bien plus qu’une simple conversion électrique de l’Escalade. Il incarne une vision moderne du luxe et de la performance, tout en conservant l’ADN distinctif de la marque. Cadillac frappe fort avec ce modèle, qui pourrait bien devenir la nouvelle référence des VUS électriques haut de gamme. Reste à voir comment il se comportera sur la route lors d’un essai complet !

Forces

  • Autonomie impressionnante de 700 km
  • Intérieur ultra-technologique et luxueux
  • Maniabilité étonnante pour un VUS de cette taille
  • Capacité de remorquage de 8 000 lb
  • Design distinctif et présence imposante

Faiblesses

  • Prix élevé (159 899 $ à 179 999 $)
  • Temps de recharge encore inconnu pour 10-80 %
  • Troisième rangée moins spacieuse que l’Escalade thermique
  • Poids très élevé, impactant la dynamique de conduite

Le texte Cadillac Escalade IQ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Au début du mois de janvier dernier, j’ai eu l’occasion de faire l’essai du Volvo EX30, le petit nouveau VUS électrique de la firme d’origine suédoise.

Lorsque je sais que je vais avoir un véhicule Volvo à l’essai, je suis habité par des sentiments mitigés. D’une part, je trouve les approches de l’entreprise intéressante à plusieurs égards, mais en ce qui a trait à d’autres éléments, je suis plus appréhensif, disons.

Et c’est sans compter que sur le plan de la fiabilité, ce dont on a l’impression ces derniers temps, c’est que la compagnie amène sur le marché des véhicules qui ne sont pas prêts. Lors de notre essai du VUS EX90 lors de son lancement l’année dernière, nous avons rencontré, tout comme nos collègues, une multitude de problèmes, principalement reliés à la technologie du véhicule.

Et Volvo a le don de vouloir trop en faire. Par exemple, ces nouvelles clefs qui prennent la forme d’une carte de chambre d’hôtel. C’est inutile et compliqué pour rien. Bon, c’est dit.

Ainsi, avec un EX30 à ma disposition pour une semaine complète, je me demandais bien ce qui allait se produire. On a parfois l’impression d’ouvrir un sac à surprise avec un produit Volvo.

La fiabilité

Au cours de ma semaine d’essai, je dois l’avouer, je n’ai pas vécu de problème de fiabilité avec mon Volvo EX30. Cependant, plusieurs de mes collègues ont eu toutes sortes d’ennuis, que ce soit avec la réaction du rouage intégral et du travail des aides à la conduite, avec la connexion téléphonique ou encore avec la clef du véhicule, que ce dernier ne détecte pas toujours.

Rien de rassurant.

Puis, il y a cet écran central qui domine la présentation intérieure et qui comporte plus de commandes tactiles qu’il ne le faut. Même pour ouvrir le coffre à gant, il faut se rendre dans un menu. Idem pour les phares antibrouillard. En fait, il faut constamment naviguer dans les menus à l’écran pour effectuer des opérations qui prennent normalement un ou deux secondes avec un bouton bien placé. Là, notre attention est constamment tournée vers l’écran, ce qui ne fait qu’augmenter la distraction au volant.

Venant d’une compagnie qui a toujours fait de la sécurité son cheval de bataille, c’est plus que décevant.

Simplement pour cette expérience utilisateur derrière le volant, je ne recommanderai jamais un produit Volvo à un client qui n’est pas un féru de technologies. Je sais que ce genre d’approche peut plaire à certains, et que la compagnie mise là-dessus. Si ça vous plait, grand bien vous fasse, mais vous aurez été avertis que pour la convivialité, on repassera.

Et si seulement ce qu’on offrait était hyper fiable. Or, ce n’est pas le cas. Au lancement du EX90, j’ai eu l’impression qu’on nous amenait un produit qui n’était pas encore prêt. J’ai la même sensation concernant ce EX30. Même son de cloche du côté de Polestar ; trop de collègues qui ont vécu trop de problèmes avec des véhicules neufs pour qu’on puisse recommander les produits.

C’est dommage, vraiment, car au volant, ce EX30 livre la marchandise, spécialement dans le cas de la version à quatre roues motrices qui propose une puissance plus que généreuse (422 chevaux et 400 livres-pieds de couple) en regard du format et du poids du modèle. Le véhicule est très réactif et la répartition de ses masses fait qu’il est prévisible lorsqu’on le pousse un peu. Quant au confort, c’est très décent. Bien sûr, avec un empattement plus petit, c’est un peu sautillant sur certaines routes, mais on peut très bien vivre avec ça.

Consommation

Quant à la consommation, on s’en tire correctement là aussi. Lors de mon essai, où la température oscillait autour du point de congélation, je m’en suis tiré avec une moyenne de 26,3 kWh/100 km, ce qui est attendu par temps plus froid. Au lieu de profiter d’une autonomie de 402 km, ça tournait davantage autour de 288 à 302 km, selon la température.

Lors de la même semaine, un collègue faisait l’essai de la version à un seul moteur et à deux roues motrices. Sa moyenne s’est installée autour de 23 kWh/100 km.

Au risque de se répéter, le problème n’est pas là avec le Volvo EX30. Tout réside dans sa fiabilité, qui n’est pas, pour le moment, sa principale carte de visite.

Je serais très prudent comme consommateur avec ce produit et vous aurez deviné que si j’allais de l’avant, ce serait avec une location. La couverture offerte par la garantie est la seule chose qui me permettrait de dormir paisiblement le soir venu.

Conclusion

Par moment, on a l’impression que Volvo est sur la bonne voie. En d’autres occasions, on a le sentiment que la marque se dirige dans le champ. La vérité est probablement quelque part entre les deux.

Cependant, si la compagnie ne veut pas brûler la crédibilité qui lui reste, elle devra offrir des produits qui vont se montrer plus rassurants sur le plan de la fiabilité. Ça semble un peu trop aléatoire par les temps qui courent.

Le texte Volvo EX30 2025 : amour et haine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

General Motors vient d’annoncer un rappel massif de 90 081 véhicules, incluant les Cadillac CT4, CT5, CT6 et Chevrolet Camaro. En cause ? Un défaut dans la boîte automatique à dix vitesses, qui peut entraîner le blocage des roues avant en roulant.

Ce problème a été identifié par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), qui recense 115 incidents signalés et un accident lié à ce dysfonctionnement.

Un défaut connu, mais une réaction tardive

L’alerte a été donnée en septembre 2024, lorsqu’un propriétaire de Cadillac CT5 2021 a signalé que ses roues avant s’étaient bloquées en pleine conduite, forçant la voiture à passer au point mort. Résultat ? Un moteur et un différentiel avant détruits.

Pourtant, GM était déjà au courant du problème. Le constructeur avait déterminé que l’usure excessive d’un clapet de commande pouvait provoquer des passages de vitesse brutaux, voire, dans de rares cas, un blocage momentané des roues avant. Mais jusqu’ici, GM jugeait que ce phénomène ne compromettait pas le contrôle du véhicule.

Avec plus d’une centaine d’incidents répertoriés, GM a finalement dû lancer une enquête et procéder à un rappel officiel.

Quels modèles sont concernés ?

Ce rappel massif touche plusieurs modèles :

🔹 Cadillac CT6 (2019-2020)
🔹 Cadillac CT4 (2020-2021)
🔹 Cadillac CT5 (2020-2021)
🔹 Chevrolet Camaro (2020-2022)

La Camaro est la plus touchée, avec 50 147 unités rappelées, soit presque le double des CT5 concernées.

Une solution temporaire qui divise

La réponse de GM ? Une mise à jour logicielle qui, selon le constructeur, pourra anticiper l’usure excessive environ 16 000 km avant un blocage potentiel.

🔹 Le logiciel limitera la boîte automatique à la cinquième vitesse si un risque est détecté.
🔹 Un témoin moteur et un message d’alerte s’afficheront sur le tableau de bord.

Mais cette solution ne convainc pas totalement. Plutôt qu’une vraie réparation, cela ressemble davantage à un pansement sur une plaie ouverte, en contournant le problème sans le résoudre définitivement.

Déploiement progressif du correctif

Les notifications aux propriétaires commenceront en avril 2025, mais seuls quelques modèles (CT4, CT5 et certains CT6) bénéficieront du correctif immédiatement. Les propriétaires de Camaro devront attendre plus longtemps pour savoir si une mise à jour sera disponible pour leur véhicule.

En attendant, les conducteurs concernés devront redoubler de vigilance, car un blocage des roues avant en pleine conduite peut avoir des conséquences dramatiques. 🚨

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte GM rappelle 90 000 Camaro et Cadillac provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le polissage de carrosserie est une étape essentielle pour restaurer l’éclat de votre véhicule et éliminer les micro-rayures, l’oxydation, et les imperfections de la peinture. Bien réalisé, il redonne une nouvelle vie à la surface de la voiture en lui offrant une finition lisse et brillante. Voici les étapes clés à suivre pour réussir un polissage de carrosserie.

  1. Préparation du véhicule

Avant de commencer le polissage, il est crucial de bien préparer la surface. Cela commence par un nettoyage complet du véhicule pour enlever la poussière, la saleté et les contaminants de la surface. Utilisez un shampoing spécialement conçu pour les voitures et rincez abondamment. Séchez ensuite la carrosserie avec une microfibre propre pour éviter de laisser des traces d’eau.

Ensuite, si votre peinture présente des particules tenaces comme des résidus de goudron ou de la sève d’arbre, utilisez une barre d’argile (clay bar) pour décontaminer la surface. Cette étape permet de s’assurer que la peinture est totalement lisse et prête à être polie.

  1. Masquage des parties sensibles

Certaines parties de la voiture, comme les joints en caoutchouc, les plastiques non peints et les chromes, peuvent être endommagées par le produit de polissage. Utilisez du ruban de masquage pour protéger ces zones avant de commencer le travail. Cette étape évite tout contact involontaire du produit ou de la polisseuse avec ces parties sensibles.

  1. Choix des produits et de la polisseuse

Il existe différents types de produits de polissage adaptés aux besoins spécifiques de votre véhicule. Choisissez un polish abrasif léger ou moyen selon l’état de la peinture. Il est également recommandé d’utiliser une polisseuse orbitale ou rotative, car elle permet un travail plus uniforme et efficace qu’un polissage manuel.

Assurez-vous d’avoir plusieurs tampons de polissage adaptés à chaque étape (par exemple, des tampons plus doux pour la finition).

  1. Application du produit de polissage

Appliquez une petite quantité de polish sur le tampon de la polisseuse. Travaillez en petites sections, généralement de 50 x 50 cm, pour garder un meilleur contrôle. Passez la polisseuse sur la surface à basse vitesse pour répartir le produit, puis augmentez progressivement la vitesse pour commencer à travailler le polish.

Faites des mouvements croisés (horizontaux puis verticaux) pour couvrir toute la surface uniformément. Il est important de ne pas appuyer trop fort, car cela pourrait brûler la peinture.

  1. Essuyer les résidus

Après avoir terminé une section, utilisez une microfibre propre et douce pour essuyer les résidus de polish. Inspectez la surface pour vous assurer que les imperfections ont disparu. Si nécessaire, répétez l’étape de polissage sur les zones où les rayures ou les défauts sont encore visibles.

  1. Finition avec un polish doux

Une fois les imperfections principales éliminées, vous pouvez utiliser un polish plus doux pour affiner la finition et obtenir une brillance optimale. Cette étape permet de corriger les petites traces laissées par le polissage précédent et d’apporter une brillance encore plus éclatante.

  1. Application d’une cire protectrice

Après avoir terminé le polissage, il est recommandé d’appliquer une couche de cire ou de scellant pour protéger la peinture fraîchement polie. Cela permet non seulement de prolonger la brillance, mais aussi de protéger la carrosserie contre les agressions extérieures telles que les UV, les intempéries ou les contaminants routiers.

  1. Nettoyage des détails

Terminez en inspectant l’ensemble de la voiture pour enlever tout résidu de produit dans les joints ou les espaces étroits. Vous pouvez utiliser une brosse douce ou un chiffon en microfibre pour cela.

Conclusion

Le polissage de carrosserie est une méthode efficace pour restaurer l’apparence d’une voiture et éliminer les imperfections de la peinture. En suivant ces étapes et en utilisant les bons produits, vous obtiendrez un résultat brillant et professionnel. Pour les produits de polissage et accessoires nécessaires à cette opération, visitez notre site Pièces d’auto Super ou passez en magasin pour des conseils d’experts.

Le texte Les étapes d’un polissage de carrosserie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lexus fête cette année ses 35 ans au Canada. On pourrait dire à travers le monde, car c’est en 1989 que la compagnie a été fondée et c’est en 1990 que ses modèles ont vraiment commencé à atterrir sur la plupart des marchés mondiaux.

Toujours est-il que pour célébrer la chose, l’équipe de Lexus Canada a décidé de tenir trois événements à travers le pays tout au long de l’année 2025. L’objectif : souligner la présence et les succès de la marque de luxe de Toyota sur notre marché. Chaque rassemblement a pour objectif de se concentrer sur un chapitre de l’histoire de Lexus au Canada, soit son passé, son présent et son avenir.

Voici ce qui nous a été réservé pour la première vague de cette célébration, qui s’est tenue à la fois dans la région de Québec et celle de Charlevoix. Sa thématique, vous l’aurez deviné, se concentrait sur le passé de la marque, plus précisément l’évolution de la gamme de VUS Lexus. Et afin de souligner la chose en grand, un modèle RX 2005 de deuxième génération était sur place, disponible pour des essais routiers.

Le Lexus RX 2005
Le Lexus RX 2005 | Auto123.com
Le Lexus GX 2025
Le Lexus GX 2025 | Auto123.com

Une tournée des modèles

L’événement nous a donné l’occasion de reprendre le volant des véhicules utilitaires de la compagnie, du petit UX aux plus gros GX et LX, en passant par le NX, le RX, le TX et le RZ, le modèle électrique de la gamme.

Avec tous les modèles, nous pouvions effectuer un essai sur neige et glace à l’intérieur d’un circuit aménagé, alors qu’avec les GX et LX, c’est un sentier hors route qui avait été aménagé afin que l’on puisse tester les capacités des modèles. Nous pouvions aussi explorer les routes de la région.

Le modèle qui nous a le plus impressionnés ? Le RZ, sur le circuit enneigé. En fait, un peu comme nous avions eu l’occasion de le constater avec le Ford Mustang Mach-E Rally, la disponibilité instantanée du couple avec un véhicule électrique fait qu’en situation de dérapage contrôlé, il est très facile de moduler la réponse de l’accélérateur, car aussitôt qu’on l’effleure, on obtient le résultat escompté. Le contrôle devient alors un jeu d’enfant.

Le Lexus LS400 1990
Le Lexus LS400 1990 | Auto123.com
Le Lexus ES250 1990
Le Lexus ES250 1990 | Auto123.com

Une marque bien implantée

Si Lexus n’était qu’un nom il y a 35 ans au Canada, l’entreprise est maintenant solidement implantée.

Au départ, deux modèles étaient proposés, soit les berlines LS400 et ES250. Aujourd’hui, la compagnie commercialise 16 produits à travers 88 marchés. Au cours des 35 dernières années, ce sont 450 000 véhicules que Lexus a vendus à des consommateurs canadiens, dont 27 000 seulement l’année dernière.

Le Canada est le quatrième marché mondial de Lexus en importance. Ça demeure impressionnant.

Deux autres célébrations

Un peu plus tard cet été, la deuxième vague de célébration des 35 ans de Lexus au Canada va se tenir dans la région de Toronto, alors qu’à l’automne, c’est en Colombie-Britannique, dans la magnifique région de Vancouver, que le troisième volet fera l’objet d’une attention particulière.

Nous serons assurément de la fête et nous vous reviendrons alors avec tous les détails.

Voici, tel que l’on peut le retrouver sur le site média de Lexus Canada, quelques dates importantes relatives aux premiers pas de la marque au pays.

  • 17 janvier 1990 — La division Lexus de Toyota Canada Inc. annonce les noms des 17 premiers concessionnaires.
  • Septembre 1990 — Lexus se lance au Canada avec deux berlines : les ES 250 et LS 400. À la fin de l’année, les ventes s’élèvent à 156 modèles ES et 441 modèles LS.
  • 1991 — Lexus lance la SC 400 et les ventes canadiennes dépassent les 2600 véhicules.
  • 1993 — Lexus lance la berline sportive intermédiaire GS 300.
  • 1996 — Lexus lance son premier VUS de luxe, le LX 450.
  • 1998 — Lexus lance le RX 300, créant ainsi un tout nouveau segment : le VUS de luxe. Cette année-là, le RX représente 45 % des ventes canadiennes.
  • 2000 — Lexus lance la berline sportive IS 300.
  • 2001 — Lexus lance son premier modèle décapotable, la SC 430.
  • 2002 — Lexus dévoile le GX 470, son véhicule utilitaire sport de luxe intermédiaire.
  • 2003 — Le Canada fait la une de l’actualité automobile internationale lorsque Toyota Motor Manufacturing Canada commence à construire le RX 330, le premier véhicule Lexus à être fabriqué à l’extérieur du Japon.

Cet évènement à eu lieu en partie en Charlevoix, au Québec
Cet évènement à eu lieu en partie en Charlevoix, au Québec | Auto123.com

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Le texte Les 35 ans de Lexus au Canada : les festivités ont été lancées à Charlevoix provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile