L’été dernier, environ 30 000 Ford Mustang des années modèles 2022 et 2023 ont été rappelées pour un problème de direction assistée instable, causant des vibrations qui étaient ressenties par le conducteur. Une réparation gratuite avait été offerte par les concessionnaires, mais voilà qu’environ 300 de ces véhicules doivent retourner à l’atelier, la première correction n’ayant pas été effectuée correctement.

Il est à noter que si le premier problème concernait 1937 Mustang au Canada, rien n’indique pour l’instant si certaines des 300 voitures rappelées pour une deuxième fois se trouvent au nord de la frontière américaine.

Un problème de calibration à l’origine du rappel initial

Le premier rappel a été lancé en juin 2024. L’anomalie provenait du capteur de couple secondaire de la direction, dont la calibration avait été faite avec une polarité inversée.

Selon Ford, « si le capteur principal de couple de direction tombe en panne et que le capteur secondaire a une polarité inversée, le volant peut commencer à osciller sans avertissement (mouvements alternés dans le sens horaire et antihoraire) lorsque le conducteur tente de tourner. Cela résulte d’une assistance involontaire du système de direction assistée électronique. »

Le problème a été signalé dès mai 2024 par Nexteer Automotive, le fournisseur des composants de direction pour Ford. L’enquête a révélé deux réclamations sous garantie en juin, ce qui a poussé le constructeur à lancer un rappel avant que des incidents ne surviennent. Heureusement, aucun accident n’a été signalé en lien avec ce défaut.

Ford Mustang Ecoboost 2023
Ford Mustang Ecoboost 2023 | Auto123.com

332 Mustang concernées par un second rappel

Malheureusement, toutes les réparations effectuées lors du premier rappel n’ont pas été faites correctement. Selon le site Ford Authority, 332 Mustang déjà réparées devront retourner en concession pour une nouvelle intervention.

Les propriétaires concernés recevront un avis de Ford autour du 31 mars 2025.

Un problème sérieux, mais pas une interdiction de rouler

Ni la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, ni Ford n’ont classé ce rappel dans la catégorie « interdiction de circuler ». Le problème semble limité à une légère oscillation du volant, similaire à un dysfonctionnement du système de maintien de voie. Cela dit, toute anomalie dans la direction demeure un risque, et devoir rappeler une voiture une deuxième fois pour le même problème est une situation frustrante autant pour les conducteurs que pour le constructeur.

Cependant, Ford peut au moins compter sur Nexteer Automotive, qui a détecté le problème avant qu’il ne prenne une ampleur plus inquiétante. Un moindre mal pour les propriétaires de Mustang qui devront à nouveau prendre rendez-vous en concession.

Contenu original de auto123.

Le texte Ford rappelle des Mustang 2022-2023 après une réparation incorrecte provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

West Hollywood, Californie — Mitsubishi vient de procéder au lancement de la version 2025 de son VUS Outlander. L’entreprise a beau parler d’un nouveau modèle, il s’agit en fait d’une évolution de celui que l’on connaît bien. La génération actuelle a été introduite en 2022, ce qui fait qu’on a essentiellement droit ici à une mise à niveau de milieu de cycle. C’est la norme à travers l’industrie et c’est de bonne guerre. La concurrence est forte et un produit doit demeurer frais pour rester attrayant.

Alors, qu’est-ce qui change avec cet Outlander ? Voici 10 choses à savoir.

1 — Le style

Esthétiquement, vous n’aurez pas de difficultés à reconnaître le modèle. Les pare-chocs avant et arrière ont été revus, tout comme les plaques de protection. Les feux intègrent désormais un éclairage à DEL pour les feux de recul et les clignotants. Les jantes, de 18 et de 20 pouces, arborent de nouveaux designs. Enfin, une nouvelle couleur extérieure fait son apparition en 2025, le Moonstrone Gray.

2 — La mécanique

Le moteur de la version à essence du Outlander demeure le même. On parle d’un bloc 4-cylindres de 2,5 litres qui propose 181 chevaux et tout autant de livres-pieds de couple. C’est l’ancien moulin du Rogue, qui se veut un outil efficace et relativement fiable. Le problème, c’est que l’Outlander est plus lourd que le cousin Rogue. Pire, les changements apportés pour 2025 ont ajouté entre 30 et 45 kg au modèle, ce qui fait que le moteur peine davantage à la tâche.

Et malgré tout son bon vouloir, la transmission à variation continue (CVT) qui fait équipe avec lui n’aide en rien, sans compter que pour les oreilles, c’est souffrant.

3 — La console centrale

Mitsubishi a écouté les critiques formulées par les propriétaires de modèles pour retourner à la planche à dessin. Le geste est louable et ça se traduit par plusieurs améliorations à l’intérieur, à commencer par l’accoudoir de la console centrale qui est plus large. Il cache un compartiment de rangement plus volumineux, lui qui voit sa capacité passer de 2,9 à 4,2 litres.

4 — Les porte-gobelets

On dit souvent que le diable est dans les détails. Le travail fait avec les porte-gobelets de la console centrale le prouve bien. En plus de les grossir, on a surtout pensé aux utilisateurs en inclinant celui vers l’avant à 93 degrés, puis celui situé derrière à 87 degrés. Pourquoi ? Pour qu’une fois deux contenants bien installés, leurs couvercles ne se touchent pas.

5 — L’écran multimédia

Avec le modèle sortant, on avait deux possibilités avec l’écran central du système multimédia ; une unité de huit pouces avec les premières versions du modèle, puis une surface de neuf pouces avec les variantes plus équipées.

Désormais, c’est une diagonale de 12,3 pouces que l’on retrouve juchée à la console centrale, et ce, avec toutes les variantes du Outlander.

6 — Les sièges arrière

L’Outlander compte toujours trois rangées. Si la dernière demeure réservée aux tout petits, la deuxième se veut très accueillante, et encore plus en 2025. En fait, Mitsubishi a élargi les baquets, tout en les rendant plus fermes et plus confortables. Ils proposent également plus de soutien.

7 — La chaîne audio

Le gros changement pour 2025, il se trouve avec la chaîne audio. Pour la première fois avec un produit Mitsubishi vendu en Amérique du Nord, un système signé Yamaha pourra être trouvé à bord d’un véhicule. Le spécialiste d’instruments de musique et de son a mis le paquet, avec une approche sophistiquée et pensée pour offrir une expérience haut de gamme. Deux systèmes seront offerts. Avec les modèles ES, SE, LE et SEL, le système va proposer huit haut-parleurs. Avec les variantes GT et GT Premium, il va en compter douze, avec un caisson pour les graves. Des enceintes pour les fréquences médianes, basses et aiguës sont de la partie, pour une sonorité riche. Le système prévoit même ajuster ses paramètres lorsque la pluie tombe, ou encore que la climatisation travaille à vous réchauffer ou à vous garder au frais. Il faudra faire l’essai du modèle sur une plus longue période pour se faire une idée, mais ça semble très prometteur.

8 — Nouvelles couleurs intérieures

À bord, Mitsubishi a rehaussé la qualité de certains matériaux, mais surtout, elle propose plus de couleurs et d’options pour les acheteurs. Avec le modèle haut de gamme GT Premium, un nouveau coloris nommé Brick Brown vient ajouter une touche de noblesse à la présentation. Avec la livrée LE, c’est une approche à deux tons qui est possible, avec un mélange de noir et de gris pâle sur une surface en microsuède. Les modèles SEL et GT proposent soit un intérieur tout noir ou encore gris pâle, mais en cuir cette fois. Toutes ces propositions sont nouvelles pour 2025.

9 — Au volant

Aux commandes du Outlander, l’expérience demeure la même, axée sur le confort. L’insonorisation a fait un pas en avant, principalement en raison des efforts déployés avec la chaîne audio. Le manque de puissance est cependant criant lorsqu’on a besoin d’effectuer un dépassement ou gravir une colline. Il faut oublier la sportivité avec ce modèle, qui est là pour nous dorloter, pas pour nous émouvoir.

10 – Les prix

Voici à quoi ressemble la fourchette de prix pour le Mitsubishi Outlander 2025.

ES S-AWC – 35 598 $

SE S-AWC – 38 298 $

LE S-AWC – 41 298 $

SEL S-AWC – 43 998 $

GT S-AWC – 46 498 $

GT-Premium S-AWC – 47 498 $

Conclusion

Voilà, en gros, ce qui vous attend pour la nouvelle année avec ce modèle. Notez que les changements ne concernent pas la variante PHEV pour le moment. On peut s’attendre à ce que ça suive éventuellement. Du reste, sans être parfait, l’Outlander demeure un excellent choix. Sa garantie béton (8 ans ou 160 000 km sur le groupe motopropulseur) et son rouage intégral compétent demeurent les deux principales raisons pour lesquelles les acheteurs se tournent vers lui.

Le texte Mitsubishi Outlander 2025 : 10 choses à savoir provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’est une nouvelle qui va ravir les amateurs de muscle cars : la Ford Mustang Shelby GT500 2026 entre en production cette année. Bien que Ford n’ait pas encore confirmé officiellement l’information, un document du syndicat United Auto Workers (UAW), partagé sur Reddit, laisse peu de place au doute. Mieux encore, cette future GT500 embarquerait un moteur baptisé « Legend », qui promet déjà des performances d’exception.

Le savoir-faire de Dearborn en action

L’information provient du syndicat UAW Local 600, basé à Dearborn, Michigan, où Ford assemble ses moteurs haute performance. Le document en question mentionne la ligne de production des moteurs Niche, déjà responsable du V8 5.2L suralimenté qui équipe la Mustang GTD (815 ch) et le F-150 Raptor R (720 ch). Un détail intéressant : Ford et l’UAW ont signé un accord garantissant la production de ce moteur jusqu’en 2028. Or, la GTD et le Raptor R, seuls, ne suffisent pas à maintenir une telle cadence industrielle. Un nouveau modèle était donc inévitable, et la GT500 semble être le candidat idéal.

Quelle puissance pour la future GT500 ?

La précédente GT500 (S550) développait 760 ch, avec une maniabilité qui en faisait une véritable arme sur circuit. Aujourd’hui, les rumeurs vont bon train sur Reddit : certains avancent que la GT500 pourrait atteindre 1000 ch, pour rivaliser avec la future Corvette ZR1. Si cela semble ambitieux, l’appellation « Legend » suggère une évolution significative du V8 5.2L. Cependant, Ford pourrait vouloir préserver l’exclusivité de la GTD, dont le positionnement et l’aérodynamique haut de gamme la placent dans une catégorie à part. Prédiction : la GT500 2026 devrait afficher entre 760 et 810 ch, un équilibre idéal entre puissance et agilité.

GT500 vs GTD : deux visions de la performance

Si la GT500 adopte le V8 « Legend », sa puissance exacte dépendra du positionnement voulu par Ford. Avec la GTD déjà bien installée sur le marché, Ford devra éviter un chevauchement des gammes. Tant que Dearborn ne communique pas officiellement, les spéculations restent ouvertes. Mais une chose est sûre : la GT500 2026 sera une nouvelle légende de la Mustang.

Conclusion : une GT500 plus radicale que jamais ?

Avec un moteur repensé et une entrée en production imminente, la Ford Mustang Shelby GT500 2026 s’annonce comme un modèle phare. La guerre des muscle cars continue, et Ford semble prêt à frapper fort.

Le texte Ford prépare une nouvelle Mustang Shelby GT500 pour 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’électrification de Maserati est en suspens. Stellantis vient d’annuler un investissement de 1,6 milliard de dollars canadiens, mettant en péril l’avenir des versions électriques de la MC20 Folgore, de la Quattroporte et du Levante. Une décision lourde de conséquences pour la marque italienne, déjà fragilisée par des ventes en chute libre.

Des projets annulés et des pertes abyssales

Lors d’une récente conférence financière, Doug Ostermann, directeur financier de Stellantis, a confirmé que l’investissement prévu pour Maserati avait été rayé des comptes. Conséquence directe : l’annulation de plusieurs projets avant leur lancement. Bien que Stellantis ne précise pas lesquels, les analystes estiment que l’ambitieux projet de la MC20 Folgore, la version électrique de la supercar, pourrait ne jamais voir le jour. Cette annonce arrive au pire moment pour Maserati, qui enregistre des pertes colossales. En 2023, la marque a perdu 271 millions de dollars et a vu ses ventes s’effondrer de 26 600 à seulement 11 300 unités en 2024.

Un marché chinois en difficulté et des erreurs stratégiques

Stellantis justifie sa décision par les incertitudes du marché du luxe en Chine et la transition plus lente que prévu vers l’électrification. Maserati, autrefois symbole de raffinement à l’italienne, peine à trouver sa place face à une concurrence féroce et une stratégie marketing jugée inefficace.

Les syndicats italiens demandent des comptes

Face à ce revers, le puissant syndicat italien FIM exige des explications. Une réunion avec Stellantis est prévue le 11 mars, avec pour objectif de clarifier l’avenir de Maserati.

Un nouveau PDG pour trancher dans le vif ?

L’avenir de Maserati est encore plus incertain depuis le départ soudain de Carlos Tavares, ex-PDG de Stellantis, en décembre dernier. Son successeur devra décider quelles marques survivront… et lesquelles disparaîtront. Si la question se résume à « a-t-on besoin d’une marque de luxe italienne qui ne vend pas de voitures ? », Maserati pourrait bien être en danger. Seul un miracle semble pouvoir sauver la marque du Trident.

Conclusion : Maserati peut-elle rebondir ?

Avec des ventes divisées par deux et des investissements gelés, Maserati joue sa survie. L’absence de nouveaux modèles électriques et le désintérêt de Stellantis pour la marque pourraient signer la fin d’une légende automobile. Reste à voir si la pression des syndicats et un nouveau PDG pourront inverser la tendance.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Maserati en péril : Stellantis annule un investissement de 1,6 milliard de dollars provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Les visiteurs ont été moins nombreux au Salon de l’auto de Toronto, principalement en raison des tempêtes qui ont sévi lors du premier weekend.

Le Salon de l’auto de Toronto a connu sa meilleure année aux tourniquets en 2024 avec 371 559 visiteurs. On s’attendait à d’excellents résultats cette année, car les marques allemandes Audi, BMW et Mercedes-Benz avaient annoncé leur grand retour sur les planchers du palais des congrès de Toronto.

Or, la nature est venue compliquer les choses un peu, car les deux tempêtes successives qui ont frappé l’est du pays à la mi-février ont laissé quelque 50 cm au sol dans le centre-ville de Toronto, qui n’est pas habitué à recevoir de telles précipitations. Le tout s’est produit lors du weekend d’ouverture du salon, ce qui a ralenti les activités.

Des visiteurs au Salon de l'auto de Toronto son venus admirer les voitures exotiques sur place
Des visiteurs au Salon de l’auto de Toronto son venus admirer les voitures exotiques sur place | Auto123.com

Malgré tout, les visiteurs ont été nombreux, alors que 323 521 ont foulé le sol des différents pavillons lors des 10 jours de l’événement. Cela représente toutefois une baisse de près de 13 % par rapport à 2024.

La météo a aussi mis un frein aux essais de véhicules qui étaient prévus lors de la journée des médias, la veille de l’ouverture du salon au public. Ils se sont toutefois avérés très populaires pendant le reste du salon. Selon les organisateurs, les consommateurs ont effectué 5706 essais avec 22 véhicules électriques sur la piste intérieure. Au moment d’écrire ces lignes, les organisateurs étaient toujours à compiler les résultats pour les essais réalisés à l’extérieur.

Enfin, il faut souligner l’absence de certaines marques importantes à l’édition de 2025, soit Honda, Mazda et Volkswagen.

Le Salon de l’auto de Toronto sera de retour du 13 au 22 février 2026.

Contenu original de auto123.

Le texte Moins de visiteurs en raison de la neige au Salon de l’auto de Toronto provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les véhicules électriques sont des produits différents et demandent une période d’adaptation. Tranquillement, on sent que l’adaptation fait des progrès, alors qu’une récente enquête de la firme J.D. Power démontre que les propriétaires sont de plus en plus satisfaits de leur véhicule.

Et c’est aussi vrai pour les produits de marques de luxe, que ceux de constructeurs plus génériques.

L’enquête de J.D. Power (officiellement le ‘U.S. Electric Vehicle Experience Ownership Study’) utilise un système de notation qui donne un résultat sur 1000. Pour les modèles haut de gamme, un pointage de 756 a été atteint cette année, contrairement à 750 points l’année dernière. Pour les véhicules grand public, l’indice de satisfaction est passé de 718 à 725.

Ce que l’étude a également révélé, c’est que la très grande majorité des propriétaires de véhicules électriques, soit 94 %, sont susceptibles de racheter ce type de modèle lorsque viendra le temps de penser à un prochain véhicule. À l’inverse, seulement 12 % pensent à retourner à un modèle à essence. Les deux derniers pourcentages nous montrent que certains sont indécis et envisagent les deux approches.

« Il est évident qu’une fois que les consommateurs sont entrés dans l’univers des véhicules électriques, il est fort probable qu’ils restent accrochés à cette technologie », a déclaré Brent Gruber, le directeur général de la division consacrée aux véhicules électriques chez J.D. Power, via un communiqué.

L’augmentation de la satisfaction est intéressante, car elle survient après une baisse entre 2023 et 2024. Les résultats renforcent également le fait que les modèles électriques demeurent populaires, malgré les changements de philosophie qui s’opèrent du côté de la politique américaine.

Le Hyundai Ioniq 5
Le Hyundai Ioniq 5 | Auto123.com

Toujours en hausse

J.D. Power précise que les véhicules électriques ont représenté 9,1 % des ventes du marché en 2024, contre 8,4 % en 2023. L’entreprise attribue cette croissance à l’ajout de modèles à l’offre. Il est clair qu’avec plus de véhicules à la disponibilité du public, les ventes sont appelées à croître.

Il reste du travail à faire, toutefois, notamment du côté des concessionnaires où les informations relayées aux nouveaux acheteurs ne sont pas toujours complètes, révèle l’étude. De fait, seulement 12 % des personnes interrogées ont déclaré avoir été informées du coût total de possession d’un véhicule électrique par leur concessionnaire.

La question de l’accessibilité à la recharge publique demeure également un enjeu aux États-Unis, une situation qui va s’améliorer en 2025 en raison de l’intégration chez plusieurs constructeurs des ports de recharge NACS (North American Charging Standard) de Tesla, ce qui va permettre aux propriétaires d’utiliser le vaste réseau du fabricant américain.

Il faudra toutefois voir si les consommateurs seront aussi nombreux à se procurer un modèle électrique en 2025, considérant le climat qui n’y est pas propice aux États-Unis, sans compter que les incitatifs risquent de tomber.

Les constructeurs surveillent la situation de près, eux qui ont investi des milliards envers l’électrification.

Le Chevrolet Equinox EV
Le Chevrolet Equinox EV | Auto123.com

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Le texte Les propriétaires de véhicules électriques de plus en plus satisfaits, selon J. D. Power provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Pour la 10ᵉ année consécutive, General Motors a conservé son titre de constructeur automobile le plus plébiscité par les acheteurs aux États-Unis, selon les U.S. Automotive Loyalty Awards de S&P Global Mobility.

L’étude, qui repose sur l’analyse de 13,1 millions d’immatriculations en 2024, définit la fidélité comme la propension d’un ménage à racheter un véhicule de la même marque ou du même modèle.

Ford s’impose sur les pickups et VUS

Si GM règne sur la fidélité globale, Ford Motor Company s’est distingué dans les catégories pickups et SUV :

  • Meilleure fidélité sur les pickups légers et lourds : Ford F-Series
  • Meilleure fidélité sur les VUS intermédiaire et compact de luxe : Lincoln Nautilus et Lincoln Corsair
  • Véhicule ayant enregistré la plus forte fidélité client : Lincoln Nautilus

De son côté, Chevrolet s’impose dans la catégorie VUS compact avec l’Equinox, tandis que Jeep remporte la catégorie SUV midsize grâce au Grand Cherokee.

Tesla domine mais perd du terrain

Malgré un troisième sacre consécutif, Tesla voit son avance s’effriter. Si la marque conserve la fidélité à la marque la plus élevée, le nombre de clients rachetant un modèle Tesla a diminué au quatrième trimestre 2024, en raison d’une concurrence accrue sur le marché des véhicules électriques.

L’impact des récentes polémiques impliquant Elon Musk et ses liens avec Donald Trump reste incertain, mais pourrait également peser sur l’image de la marque.

Une fidélité client en hausse post-COVID

L’étude souligne une augmentation générale de la fidélité automobile (+4 % sur un an), après une période de volatilité due aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement durant la pandémie. L’amélioration des stocks et des incitations commerciales a contribué à ce rebond.

Palmarès des marques et modèles les plus fidélisés en 2024

Marques les plus fidélisées :

  • Constructeur le plus fidèle : General Motors
  • Marque la plus fidèle : Tesla
  • Véhicule avec la fidélité la plus élevée : Lincoln Nautilus
  • Marque ayant le plus progressé : Land Rover

Véhicules les plus fidélisés par segment :

  • VUS compact : Chevrolet Equinox
  • VUS midsize : Jeep Grand Cherokee
  • VUS pleine grandeur : Ford Expedition
  • Pick-up léger et lourd : Ford F-Series
  • Voiture de sport : Porsche 911
  • Voiture de tourisme : Nissan Sentra
  • Voiture de luxe : Lexus ES
  • VUS compact de luxe : Lincoln Corsair
  • VUS intermédiaire de luxe : Lincoln Nautilus
  • VUS pleine grandeur de luxe : Land Rover Range Rover

Conclusion : la fidélité, un enjeu stratégique

Alors que le marché automobile évolue rapidement avec l’essor des véhicules électriques, les constructeurs cherchent à sécuriser leurs clients existants. Si GM et Ford dominent le classement, la bataille pour la fidélisation des acheteurs s’intensifie, notamment sur le segment électrique où Tesla commence à perdre du terrain.

Avec des renseignements de Detroit Free Presse

Le texte General Motors possède la clientèle la plus fidèle aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

  • Audi prend la première place des ventes de véhicules de luxe au Canada en 2024.
  • Mercedes-Benz recule à la quatrième position, après avoir dominé le marché il y a dix ans.
  • Lincoln et Land Rover affichent des hausses impressionnantes, tandis que Lexus et Porsche subissent des baisses.
  • Les SUV premium dominent, avec des modèles comme le Q5, le GLC et le RX en tête des ventes.

Alors que les ventes automobiles au Canada ont progressé de 9 % en 2024, atteignant près de 150 000 unités supplémentaires, les marques de luxe ont eu plus de mal à suivre le rythme. Les hausses des taux d’intérêt, l’expansion de Tesla et l’inflation ont freiné les performances de nombreux constructeurs premium, bien que certains aient su tirer leur épingle du jeu.

Classement des 10 marques de luxe les plus vendues en 2024

10. Land Rover : 8 949 unités (+21 %)

Land Rover réalise sa meilleure performance en cinq ans grâce au Defender, dont les ventes ont bondi de 37 % à 2 839 unités.

9. Lincoln : 9 078 unités (+36 %)

Lincoln continue sa progression avec des ventes en forte hausse, malgré un catalogue limité. Son meilleur vendeur, le Nautilus, basé sur le Ford Edge, a atteint 3 351 ventes, bien qu’il soit en fin de production.

8. Porsche : 10 374 unités (-3 %)

Malgré une légère baisse, Porsche établit un record pour sa 911, dont les ventes ont augmenté de 9 % à 2 208 unités.

7. Acura : 11 981 unités (-1 %)

Autrefois un leader dans le segment semi-premium, Acura peine à rebondir, avec une baisse marquée pour l’Integra (-27 % à 840 unités). L’ADX, son nouveau petit SUV, est attendu comme le sauveur de la marque.

6. Volvo : 13 404 unités (+4 %)

Grâce à une forte demande pour ses véhicules électrifiés (EV et PHEV), Volvo réalise sa meilleure année avec un XC60 toujours en tête (4 690 unités).

5. Cadillac : 16 560 unités (+7 %)

Cadillac atteint un record grâce à son XT4 (+10 % à 4 464 unités) et au succès du Lyriq électrique (3 556 unités).

4. Mercedes-Benz : 28 076 unités (-3 %)

Bien qu’en recul, Mercedes-Benz reste un acteur majeur avec les GLC (7 004 unités, +3 %) et GLE (6 266 unités, +15 %) en tête de gamme.

3. Lexus : 29 704 unités (-5 %)

Après un record en 2023, Lexus subit un coup dur avec les baisses de ses modèles canadiens : NX (-15 % à 9 196 unités) et RX (-7 % à 10 387 unités).

2. BMW : 30 623 unités (-1 %)

Malgré une bonne performance des X3 et i Series, BMW souffre de la chute des ventes de la Série 3 (-37 %) et du X1 (-18 %).

1. Audi : 33 644 unités (-4 %)

Grâce à ses SUV compacts premium, notamment le Q3, le Q4 e-tron et le Q5 (22 675 unités au total), Audi domine le marché canadien du luxe en 2024.

Tendances du marché du luxe en 2024

Si les VUS continuent de dominer, la croissance des modèles électriques et hybrides rechargeables redessine le marché du luxe au Canada. Audi, BMW et Mercedes-Benz restent les leaders, mais des marques comme Lincoln et Volvo affichent une belle progression.

L’année 2025 s’annonce déterminante pour les marques premium, qui devront jongler entre électrification, inflation et évolution des préférences des consommateurs.

Avec des renseignements de Driving.ca

Le texte Les 10 marques automobiles de luxe les plus vendues au Canada en 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lorsqu’il est question de la série NASCAR (National Association for Stock Car Auto Racing) aux États-Unis, il s’agit d’une grosse affaire pour les constructeurs. À l’époque, le slogan « win on Sunday, sell on Monday » (gagnez le dimanche, vendez le lundi) voulait tout dire. Il était payant pour les manufacturiers d’être présents dans la série. Les gens s’identifiaient aux voitures qu’ils voyaient en piste et voulaient souvent conduire les modèles pilotés par leurs idoles.

La chose est discutable aujourd’hui, considérant que les voitures utilisées n’ont rien à voir avec les modèles vendus en concession. N’empêche, elles demeurent des vitrines pour les marques qui sont toujours présentes dans la série, soit Chevrolet, Ford et Toyota. Oui, Toyota, la première et seule marque étrangère qui œuvre au sein de la NASCAR (depuis 2007).

Du côté de Dodge, on a été présent par vague. En 1999, on annonçait en grande pompe un retour dans la grande série, ce qui s’est fait en 2001. En 2012, on prenait de nouveau la sortie de la division principale et graduellement des autres jusqu’en 2016.

Dodge a quitté la série NASCAR à la fin de 2012
Dodge a quitté la série NASCAR à la fin de 2012 | Auto123.com

Un retour ?

Depuis quelques semaines, et la rumeur s’est intensifiée ces derniers jours, il est question d’un nouvel engagement pour la compagnie. Les informations qui circulent parlent d’un retour dans la série des camionnettes en 2026, ce qui servirait à préparer une entrée dans la grande division deux ans plus tard.

Plusieurs sources ont confirmé que la NASCAR avait reçu une demande officielle d’un constructeur souhaitant rejoindre les marques existantes, et ce, dès l’année prochaine. Dans la série des camionnettes, c’est la marque Ram qui serait bien sûr mise en évidence, alors que pour les voitures, on imagine facilement que la Charger Daytona sera à sa place sur les circuits.

Cette nouvelle, si elle se confirme, sera un autre exemple des divisions qui pouvaient exister chez Stellantis à l’époque où Carlos Tavares était à la tête du groupe et de ses marques. Depuis son départ, quantité de revirements ont eu lieu au sein de l’entreprise, où des gens davantage collés à la réalité des marques américaines ont leurs destinées en main.

Un retour en NASCAR permettrait à Ram et à Dodge de profiter d’une visibilité accrue, ce qui ne peut qu’avoir un effet positif sur les ventes.

Chez Stellantis, on ne commente rien pour le moment, ce qui est de bonne guerre. Nous verrons bien ce que les prochaines semaines et mois vont nous réserver.

Contenu original de auto123.

Le texte Dodge pourrait revenir en NASCAR provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les deux prochains véhicules électriques de la marque Mini sont la deuxième génération de la Cooper SE, ainsi que le nouveau VUS sous-compact Aceman. Selon ce qui était prévu, leur production à l’usine anglaise d’Oxford, au Royaume-Uni, devait être lancée en 2026.

La version à essence de la Cooper est également construite là-bas.

Ce que cela signifie, c’est que les modèles, que l’on attend chez nous, vont être de toute évidence retardés, car le seul autre endroit où ils sont construits, c’est en Chine. Or, tant au Canada qu’aux États-Unis, des tarifs de 102,5 % touchent les véhicules qui sont fabriqués là-bas et importés chez nous.

C’est le site Autocar qui a été le premier à rapporter la nouvelle le 21 février dernier. Mini a depuis confirmé la chose via un communiqué. À l’intérieur de ce dernier, il est possible de lire que « les multiples incertitudes auxquelles est confrontée l’industrie automobile » sont responsables de ce retard. La compagnie travaille donc à revoir ses échéanciers concernant l’éventuelle production des modèles concernés à l’usine d’Oxford.

Mini ne recule pas, il est important de le souligner. La compagnie s’était engagée à investir 600 millions de livres sterling (1,084 million CAD) pour moderniser l’usine afin qu’elle puisse recevoir la production de véhicules électriques. Les travaux sont toujours en cours, y compris la construction d’une nouvelle installation consacrée à la logistique.

Ceux qui souhaitaient mettre la main sur un de ces deux modèles électriques devront donc se montrer patients. Si la production est retardée à 2027 ou à 2028, cela signifie que les modèles vont nous parvenir seulement d’ici trois à quatre ans.

Cela si aucun autre changement ne survient dans les plans de l’entreprise.

Mini Cooper SE
Mini Cooper SE | Auto123.com

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Le texte Mini reporte l’assemblage de ses Cooper et Aceman électriques en Angleterre provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile