Cet ancêtre à quatre roues va bientôt se refaire une beauté. Daimler Truck AG en a fait l’annonce par voie de communiqué le 6 août dernier. Pour ce constructeur qui est le plus grand fabricant de camions poids léger, moyen et lourd, d’autobus et d’autocars, cette annonce revêt une importance capitale. Car, Daimler affirme que ce véhicule, qui fêtera son 130e anniversaire en 2026, serait le premier camion de l’histoire.

Au cours des prochaines semaines, ce véhicule sera restauré et remis en état de marche par des apprentis techniciens de l’école Philipp-Matthäus-Hahn de Nürtingen sous la direction d’instructeurs expérimentés. Ce projet servira de qualifications complémentaires pour leur formation sur la restauration de voitures classiques et modernes. « Ce projet allie donc de manière unique tradition automobile, formation moderne et échanges intergénérationnels au sein des artisans », explique le constructeur dans un communiqué.

Le retour de l’ancêtre à Leinfelden-Echterdingen est prévu pour la fin du mois d’août, juste à temps pour une participation à la 20e édition de l’exposition de voitures de collection Spitzkraut Classics à Leinfelden, cet automne. À cette occasion, en plus d’exposer l’ancêtre, les responsables du musée Mercedes-Benz pourront également le faire rouler.

Un peu d’histoire

Le 18 août 1896, Gottlieb Daimler complète la fabrication de ce véhicule équipé d’un moteur à essence. Il ressemble à une voiture à chevaux sans son timon. Il est animé par un moteur Phoenix, un bicylindre de 1,06 L produisant 4 ch installé à l’arrière. Le même moteur sert déjà aux automobiles que fabrique Daimler. Il entraîne les roues arrière à l’aide d’une courroie et consomme 6 L d’essence aux 100 kilomètres; du carburant qu’il faut acheter à un chimiste, à cette époque. Par ailleurs, Daimler a prévu une suspension à lames à l’avant et à ressorts hélicoïdaux à l’arrière, avant tout pour protéger le moteur qui est sensible aux secousses. Après tout, ce véhicule qui a une capacité de charge de 1 500 kg est doté de roues à bandage de fer.

Mais à cette époque où la haute société a accueilli l’automobile à bras ouverts, comme une forme d’enrichissement de la liberté personnelle, le camion de Daimler se heurte à un scepticisme sévère de la part des industriels. Faute d’intérêt de leur part, il est vendu à une entreprise londonienne, la British Motor Syndicate, qui tente d’établir un monopole sur les brevets de l’industrie automobile naissante. Car l’arrivée de ce camion coïncide avec l’abrogation du Red Flag Act.

Imposée en 1865 dans l’ensemble des îles britanniques, cette loi imposait aux propriétaires et opérateurs de véhicules sans chevaux (où à moteur) une vitesse limite de 4 mi/h et l’obligation d’avoir un équipage de trois personnes : deux pour conduire le véhicule et une pour marcher devant, drapeau rouge à la main, afin d’avertir les autres usagers de la route de l’arrivée de cette machine !

Bref, peu après avoir livré ce premier camion à son acheteur britannique, à partir de septembre 1896, Daimler offre une gamme composée de quatre variantes de ce véhicule. La même année, avec son partenaire Wilhelm Maybach, il met au point un second modèle de camion équipé, celui-là, d’un bicylindre Phoenix de 6 ch monté à l’avant, sous le siège du conducteur, et muni d’une boîte de vitesses à quatre rapports à courroie également montée à l’avant.

Premier « camion »… vraiment ?

Les affirmations formulées aujourd’hui par Daimler Truck au sujet de ce véhicule nécessitent de petites précisions. D’abord, le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française définit ainsi le mot camion : « Véhicule automobile de fort tonnage servant principalement au transport routier de marchandises ou à l’entretien des routes et des espaces publics. »

Dans ce cas, il serait plus juste d’attribuer le titre de premier camion de l’histoire au fardier de Nicolas Joseph Cugnot (1724-1804). Construit entre 1769 et 1771, cet ingénieur militaire français l’avait conçu à l’intention de dirigeants de l’armée de Louis XV pour transporter de lourdes charges.

Le véhicule de Daimler pourrait plutôt être désigné comme premier camion de l’histoire fabriqué à des fins commerciales. Il faut aussi préciser que ce véhicule, qu’on voit régulièrement dans le hall du Daimler Truck Campus, siège social du fabricant à Leinfelden-Echterdingen, est une réplique fidèle, et non l’original. Cette réplique a été construite en 1990. À l’époque, ce projet avait coûté l’équivalent d’environ 100 000 $.

Karl Benz pas loin derrière

Le hasard fait parfois bien les choses. En 1896, Karl Benz a fabriqué, pour sa part, ce qui pourrait être le deuxième camion de l’histoire. Rappelons que c’est son entreprise qui sera fusionnée à celle de Gottlieb Daimler pour former Mercedes-Benz, en 1926.

Bref, le 5 décembre 1896, Benz a livré le premier fourgon commercial au magasin Au bon marché, à Paris. Or, quelle autre expression le Grand dictionnaire terminologique propose-t-il pour désigner un fourgon ? Vous l’aurez deviné : un camion fourgon. Ouais, un autre camion !

Photos : Mercedes-Benz

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La Genesis G80 Electrified ne reviendra pas en 2025. Retirée sans fanfare du site web de la marque, la nouvelle a été confirmée par Genesis Amérique du Nord : la luxueuse berline électrique est officiellement discontinuée. Une disparition en douceur pour un modèle qui, bien qu’élégant et techniquement compétent, n’a jamais réussi à trouver son public dans un marché dominé par les VUS.

Un produit raffiné, mais un segment en déclin

Avec ses 365 chevaux et une autonomie de 282 milles (454 km) grâce à une batterie de 87,2 kWh, la G80 Electrified faisait bonne figure malgré ses origines de voiture à essence convertie à l’électrique. Silencieuse, rapide et luxueuse, elle proposait une expérience de conduite sereine et sophistiquée, fidèle à l’esprit Genesis. Son design quasi identique à la G80 à essence lui donnait un look sobre et classique, une rareté dans un marché saturé de VUS aux lignes audacieuses. Mais voilà : les grandes berlines électriques ne se vendent tout simplement pas. Et si Genesis n’a vendu que 4 155 exemplaires de la G80 à essence l’an dernier aux États-Unis, difficile d’imaginer que la version électrique ait fait mieux.

Tarifs à venir et incertitude politique

Le retrait du modèle coïncide aussi avec une menace de nouveaux tarifs douaniers de 15 % sur les importations sud-coréennes, tel que promis par Donald Trump s’il est réélu. Ces droits toucheraient de plein fouet la G80 Electrified, fabriquée en Corée du Sud, ce qui rendrait sa rentabilité encore plus incertaine sur le marché nord-américain.

Genesis se replie sur ses VUS électriques

Malgré cette perte, Genesis maintient son offre de VÉ avec les GV60 et GV70 Electrified, deux modèles construits sur des plateformes mieux adaptées à l’électrification complète. La marque avait pourtant promis en 2021 qu’elle deviendrait 100 % électrique d’ici 2030, mais la réalité commerciale semble avoir rattrapé cette ambition. Avec la baisse d’enthousiasme des consommateurs pour les VÉ, et la montée des coûts liés à l’importation, la fin de la G80 Electrified n’est pas une surprise, mais elle reste une perte notable dans le paysage automobile électrique de luxe.

Avec des renseignements de Inside EV’s

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General Motors et Hyundai ont confirmé une rumeur persistante : les deux géants de l’automobile s’unissent pour concevoir cinq véhicules en commun, dont une fourgonnette commerciale électrique destinée au marché nord-américain. Si la majorité des modèles visent l’Amérique centrale et du Sud, l’initiative est tout de même significative pour l’industrie, surtout dans un contexte de rationalisation des coûts et d’accélération du développement de véhicules électrifiés.

Des camions, une voiture… mais pas pour nous

Les détails restent minces, mais GM et Hyundai ont confirmé que quatre des cinq modèles – deux camionnettes (compacte et intermédiaire), une voiture compacte et un VUS compact – seront réservés aux marchés sud et centro-américains. GM mènera le développement du pick-up intermédiaire, tandis que Hyundai s’occupera des autres projets. Tous ces véhicules seront conçus pour accueillir soit des moteurs à combustion, soit des groupes motopropulseurs hybrides.

Une fourgonnette électrique pour remplacer l’Express et la Savana?

Le seul modèle prévu pour l’Amérique du Nord sera une fourgonnette commerciale électrique, dont le lancement est prévu dès 2028. Elle sera fabriquée aux États-Unis. Des rumeurs évoquent une déclinaison nord-américaine du Hyundai ST1 ou du Kia PV5, qui viendrait remplacer les Chevrolet Express et GMC Savana vieillissantes. Shilpan Amin, vice-président principal chez GM, a affirmé que cette « petite sœur des véhicules électriques BrightDrop » permettra à GM d’élargir son offre, tout en réduisant les coûts, accélérant le développement et optimisant la chaîne d’approvisionnement. Un clin d’œil à peine voilé à l’échec commercial de BrightDrop.

Une offensive à 800 000 unités par année

Si tout se déroule comme prévu, GM et Hyundai espèrent écouler plus de 800 000 unités co-développées par année. Bien que les véhicules partageront plusieurs composants, chaque marque proposera des designs intérieurs et extérieurs distincts pour préserver son identité. La production pour l’Amérique latine débutera en 2028. Le design est déjà en cours, et des initiatives d’approvisionnement conjointes sont prévues dans les deux Amériques pour les matières premières, les composants, le transport, l’acier à faibles émissions de carbone et autres systèmes complexes.

Un mariage de convenance… stratégique

GM n’en est pas à sa première tentative de partenariat pour les fourgonnettes. On se souvient de la Chevrolet City Express, une copie du Nissan NV200 lancée en 2014… et retirée du marché dès 2018 faute de demande. Ce nouveau partenariat vise donc à éviter les erreurs du passé, tout en misant sur une croissance coordonnée dans les segments utilitaires et les marchés émergents.

Avec des renseignements de Carbuzz

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Toyota Motor a réduit de 16 % ses prévisions de bénéfices d’exploitation pour l’année financière en cours, anticipant un choc tarifaire de 9,5 milliards $ US en raison des droits de douane imposés par les États-Unis sur les véhicules et pièces importés. Cette baisse souligne la pression croissante sur les marges que subissent les grands constructeurs automobiles mondiaux. En plus des tarifs américains, Toyota cite la hausse du coût des matériaux comme l’aluminium et l’acier, ainsi qu’un yen plus fort, comme facteurs affectant ses résultats. Malgré tout, Toyota affirme qu’elle poursuivra la production de véhicules destinés au marché américain, peu importe l’impact des tarifs.

Prévision de profits revue à la baisse

La multinationale japonaise prévoit maintenant un bénéfice d’exploitation de 3,2 billions de yens (21,7 milliards $ US) pour l’exercice financier se terminant en mars 2026, une révision à la baisse par rapport à la précédente estimation de 3,8 billions de yens.

Le choc tarifaire anticipé par Toyota s’élève désormais à 1,4 billion de yens (9,5 milliards $ US) pour l’ensemble de l’année. Il s’agit d’une révision majeure par rapport à l’estimation précédente de 180 milliards de yens pour les seuls mois d’avril et mai.

Pertes en Amérique du Nord

Toyota a enregistré un bénéfice d’exploitation de 1,17 billion de yens au premier trimestre (avril à juin), en baisse par rapport à 1,31 billion l’an dernier, mais au-dessus des prévisions des analystes.

Toutefois, en Amérique du Nord, les résultats sont beaucoup plus sombres : une perte d’exploitation de 63,6 milliards de yens, comparativement à un bénéfice de 100,7 milliards il y a un an. Ce recul est largement attribuable à 450 milliards de yens en pertes liées aux tarifs douaniers.

Accord commercial encore flou

Un nouvel accord bilatéral entre le Japon et les États-Unis prévoit une réduction des tarifs sur les exportations automobiles japonaises vers les États-Unis, passant de 27,5 % à 15 %. Toutefois, aucune date d’entrée en vigueur n’a encore été confirmée, ce qui maintient l’incertitude pour les manufacturiers.

Nouvelle usine malgré la baisse des ventes domestiques

En dépit de la baisse continue des ventes automobiles au Japon causée par une population vieillissante, Toyota annonce la construction d’une nouvelle usine au Japon. L’usine entrera en fonction au début de la prochaine décennie, mais les modèles qui y seront produits n’ont pas encore été annoncés. Cette décision survient alors que Toyota a rapporté des ventes mondiales record pour la première moitié de l’année, soutenues par une forte demande en Amérique du Nord, au Japon et en Chine. Malgré tout, les actions de Toyota ont chuté de 1,6 % à la suite de l’annonce des résultats.

Avec des renseignements de Reuters

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Le projet d’usine de batteries électriques de Northvolt en Montérégie fait de nouveau les manchettes pour de mauvaises raisons. Le ministère de l’Environnement du Québec a infligé une amende de 10 000 $ à la filiale nord-américaine du fabricant suédois pour le rejet illégal d’eaux usées contenant des niveaux excessifs d’aluminium et de chrome. Les faits reprochés remontent à décembre dernier, alors que de l’eau de ruissellement contaminée aurait été déversée sur le site de développement de Northvolt, contrevenant aux normes environnementales québécoises. L’amende a été émise en juin 2025, mais dévoilée récemment par le ministère.

Une troisième infraction pour l’entreprise

Ce n’est pas la première fois que Northvolt se retrouve dans la mire des autorités environnementales. Le ministère lui avait déjà imposé deux amendes antérieures :

  • D’abord pour avoir détruit un marais sans autorisation ;

  • Puis pour ne pas avoir installé les barrières nécessaires pour protéger un milieu humide à proximité du chantier.

L’avenir de l’usine en péril

Ces récents déboires surviennent alors que l’avenir du projet québécois de méga-usine de batteries est incertain, depuis que la maison-mère en Suède s’est placée sous la protection de la loi sur les faillites. Cette situation soulève des inquiétudes tant du côté des citoyens que des partenaires publics, notamment le gouvernement du Québec qui avait massivement investi dans le projet.

Des enjeux environnementaux cruciaux pour la transition énergétique

Le Québec mise sur l’électrification des transports comme pierre angulaire de sa stratégie climatique. Mais les récents écarts environnementaux de Northvolt jettent une ombre sur la crédibilité et la rigueur des projets dits “verts”. « Les règles environnementales doivent s’appliquer à tous, même aux projets stratégiques comme celui-ci », a rappelé un porte-parole du ministère.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

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L’administration Trump tente à nouveau de sabrer les règles environnementales en matière d’automobile, notamment en éliminant l’autorité de la Californie à imposer ses propres normes d’émissions. Pourtant, six grands constructeurs — BMW, Ford, Honda, Stellantis, Volkswagen et Volvo — demeurent liés par des ententes contractuelles avec l’État californien, les forçant à respecter ses standards jusqu’à l’année-modèle 2026.

La Californie toujours dans le siège du conducteur

En 2020, en pleine tension entre la Maison-Blanche et la Californie sur la question des émissions, ces constructeurs avaient conclu des ententes distinctes avec le California Air Resources Board (CARB). L’objectif : réduire les émissions de GES de 3,7 % par année, un compromis jugé plus réaliste que les cibles fédérales précédentes. Même si Trump vient tout juste de révoquer officiellement les “waivers” environnementaux de la Californie, ces ententes privées demeurent en vigueur. Selon des analystes consultés par Automotive News, les impacts sont limités à court terme : les modèles visés sont déjà en production ou presque, et l’échéance approche. Toutefois, cela contraint temporairement ces marques à offrir un mix de véhicules plus propres que leurs concurrents qui, eux, échappent à ces obligations. « Ça ne changera pas leur planification à long terme, mais ça pourrait affecter la composition de leur gamme à court terme », affirme Shea Burns, du cabinet AlixPartners.

Stellantis : un cas à part, un avenir à surveiller

Le groupe Stellantis, de son côté, a signé une entente plus tardive en 2024. Elle inclut des engagements jusqu’en 2030 pour la vente de véhicules zéro émission (ZEV), non seulement en Californie, mais aussi dans d’autres États volontaires. Le contrat prévoit cependant une renégociation partielle en 2026, si Stellantis estime être désavantagée face à la concurrence. « Ce n’est pas rien, mais c’est un peu plus flexible que les autres ententes », observe Burns.

La stratégie derrière ces ententes

À l’époque de leur signature, ces accords servaient aussi à projeter une image progressiste des constructeurs, selon Brian Irwin, du cabinet Alvarez & Marsal : « Les constructeurs voulaient démontrer leur capacité technologique et éviter un affrontement public avec les États progressistes. »

Trump attaque sur plusieurs fronts

Le président Trump ne s’arrête pas là. Il a aussi éliminé les amendes prévues pour les constructeurs qui échouent à atteindre la norme moyenne de consommation (CAFE) de la NHTSA. Pire encore, son administration a lancé un processus pour abroger la “déclaration de danger” scientifique qui sert de fondement aux réglementations sur les GES de l’EPA.

Si ce processus aboutit, cela pourrait éliminer toutes les normes fédérales sur les émissions de véhicules à l’avenir. À ce moment-là, les ententes californiennes seraient les dernières protections environnementales encore debout. « Le prochain enjeu, c’est de voir si Trump décide de s’attaquer directement à ces ententes », explique Sam Fiorani, vice-président chez AutoForecast Solutions.

Avec des renseignements d’Automotive News

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L’année 2025 devait être la dernière du Cadillac XT5. La marque de luxe de General Motors (GM) a déjà annoncé que ses modèles XT4 et XT6 allaient également quitter le marché à la fin de cette année, alors que la division passe au tout électrique.

Une nouvelle génération, finalement
Hier, la compagnie a confirmé qu’elle allait continuer de construire ce modèle à l’usine GM de Spring Hill, au Tennessee, jusqu’à la fin de 2026. Elle a ensuite annoncé qu’une nouvelle génération du VUS est planifiée pour l’année-modèle 2027.

« Nous sommes ravis de voir l’héritage du XT5 se poursuivre avec une toute nouvelle génération en approche. Cela reflète l’engagement de Cadillac à placer les clients au premier plan – en offrant des options de VÉ et de véhicules à essence afin que les Canadiens puissent choisir le luxe qui correspond à leur style de vie. »

– Mike Speranzini, directeur général de Cadillac Canada

En fait, une nouvelle génération du modèle a été présentée, en Chine, où elle a reçu des éloges. On ne sait pas pour le moment si le prochain XT5 nord-américain sera basé sur ce modèle ou non.

Cadillac va poursuivre la production de son XT5 | Auto123.com

On s’ajuste aux demandes du marché
Considérant que la transition électrique ne va pas au rythme prévu pour tous les constructeurs, même si Cadillac connaît des moments très forts au Canada dans ce domaine, on peut comprendre la compagnie de vouloir conserver le modèle au catalogue plus longuement. Elle fait d’ailleurs la même chose avec l’Escalade.

« Au fur et à mesure que Cadillac évolue, nous continuerons à apporter les ajustements nécessaires à notre portfolio pour répondre à la demande des clients », a déclaré un porte-parole de Cadillac.

GM fabrique également deux modèles électriques, le Lyriq et le Vistiq, à Spring Hill.

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Constructeurs automobiles mondiaux du Canada, une association qui regroupe 16 des constructeurs les plus reconnus mondialement, représentant plus de 26 marques sur le marché canadien, y est allée d’une déclaration assez claire vendredi dernier concernant la situation des tarifs américains sur l’automobile, qui n’a toujours pas été réglée malgré un échéancier qui avait été fixé au 1er août.

David Adams, le président-directeur général de Constructeurs automobiles mondiaux du Canada, a déclaré qu’il était « regrettable qu’aucun accord n’ait encore été conclu et qu’ainsi, la situation demeure inchangée pour le secteur automobile canadien. »

Le dirigeant ajoute que « le poids des tarifs douaniers imposés plus tôt cette année continue de peser sur notre industrie. Peu importe leur portée, qu’ils soient généraux ou ciblés, les tarifs douaniers touchent directement ou indirectement un demi-million d’emplois en plus de plomber l’avenir du secteur automobile canadien, la deuxième plus grande industrie au pays en matière d’exportations. Non seulement les tarifs douaniers nuisent à la compétitivité de l’industrie manufacturière canadienne vis-à-vis des États-Unis, ils entraînent également beaucoup d’incertitude pour les entreprises qui investissent ici. »

Ainsi, il somme le gouvernement d’en arriver à une entente :

« Les parties doivent poursuivre les négociations. Il ne suffit pas de simplement parvenir à un accord. Celui-ci doit également être bon pour le Canada, pour les constructeurs automobiles et pour les emplois que porte le secteur des deux côtés de la frontière. Les États-Unis et le Canada sont le plus important partenaire commercial l’un de l’autre, mais ce n’est pas tout : les deux pays fabriquent des produits ensemble, et non seulement l’un pour l’autre. Rien ne le démontre mieux que le secteur de l’automobile, où nos deux pays profitent du libre-échange sectoriel depuis 1965.

Nos membres croient au Canada. Ils représentent 70 % de la production et des exportations de véhicules de notre pays. Ils opèrent ici depuis plus de 40 ans sans avoir procédé au moindre licenciement. Ils veulent être ici, mais les tarifs douaniers compliquent les affaires au Canada. »

– David Adams, président-directeur général du CAMC

On a commencé à voir les impacts des tarifs sur le prix des modèles et sur l’industrie en général. Si les tarifs restent en place, la situation ne va que s’empirer lors de la deuxième moitié de l’année.

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Lorsqu’un constructeur de luxe présente une édition limitée, il est pratiquement assuré de passer à la caisse. En fait, qu’importe le prix demandé, son modèle va trouver preneur.

Ainsi est la réalité dans l’univers des collectionneurs d’automobiles ou simplement celui des amateurs qui ont les poches pleines.

La BMW Speetop, une création unique basée sur la Série 8, est l’un de ces produits. Dévoilée au Concours d’élégance de la Villa D’Este, en Italie, en mai dernier, la voiture a déjà séduit suffisamment d’acheteurs pour que BMW annonce que les 70 exemplaires qu’elle compte construire sont déjà réservés. La nouvelle a été confirmée par Oliver Zipse, le grand patron de BMW.

Concrètement, lors d’une conférence téléphonique concernant les résultats de la première moitié de l’année 2025, le dirigeant a déclaré que la Speedtop avait été « immédiatement vendue » après sa présentation au lac de Côme. Rien n’a été confirmé en ce qui a trait au prix, mais le site BMW Blog, citant des sources anonymes, estime ce dernier à environ 500 000 $ USD.

BMW Speedtop : les 70 exemplaires sont déjà vendus | Auto123.com

Construit à partir de la version coupée de la Série 8, le modèle possède ses propres panneaux de carrosserie, un toit allongé qui lui donne des airs de familiale, avec une partie arrière composée d’un hayon.

Sous le capot, BMW va boulonner le plus puissant moteur V8 qu’elle propose actuellement, soit un V8 biturbo de 4,4 litres. Si l’on se fie aux chiffres de puissance des véhicules à travers la gamme, cela signifie que l’on devrait retrouver 617 chevaux au service du conducteur. Cette puissance serait relayée aux quatre roues via le travail d’une boîte de vitesse automatique à quatre rapports.

On se souviendra que l’an dernier, BMW avait dévoilé le coupé Skytop, qui doit être construit à raison de 50 exemplaires. BMW aurait d’autres idées du genre derrière la tête pour des éditions spéciales.

BMW Speedtop : les 70 exemplaires sont déjà vendus | Auto123.com
BMW Speedtop : les 70 exemplaires sont déjà vendus | Auto123.com
BMW Speedtop : les 70 exemplaires sont déjà vendus | Auto123.com

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• Mercedes-Benz a dévoilé la nouvelle signature qu’elle compte adopter avec ses nouveaux modèles au cours des prochaines années.

En lançant sa gamme de véhicules électriques sous l’effigie EQ, Mercedes-Benz a voulu réinventer son image pour l’ère électrique. Le problème, c’est que lesdits produits électriques de la marque ne se vendent pas au même rythme que prévu.

Une des raisons est bien simple ; les clients ne reconnaissent pas les véhicules de la compagnie comme des Mercedes-Benz, en raison justement du langage stylistique des modèles électriques EQ.

La compagnie en est consciente depuis quelques années. Lors d’un détour effectué à Stuttgart, en Allemagne, il y a deux semaines, on nous a confié que dans l’ombre, on travaille sur la chose depuis quatre ans.

Mercedes-Benz dévoile une nouvelle grille signature | Auto123.com

La nouvelle grille dont on vient de nous donner un aperçu, elle va faire ses débuts avec le GLC électrique, que nous sommes allés voir de plus près en Allemagne. Nous pourrons tout vous dire à propos de ce dernier le 7 septembre prochain, alors qu’il sera sous les feux de la rampe au Salon de l’auto de Munich. Au moins, vous pouvez maintenant voir à quoi va ressembler sa grille.

Si vous êtes un habitué des produits plus classiques de la marque, vous aurez remarqué la référence au passé. Dès 1902, Mercedes-Benz introduisait une grille de radiateur montrant une foule de petites ouvertures carrées, une signature qui a été reprise pendant des décennies, jusque dans les années 1990, en fait.

Avec la nouvelle version, les carrés ont en fait une autre fonction, soit de proposer une signature et une animation lumineuse. En tout, la grille du GLC électrique compte 942 de ces carrés individuels. Le logo étoilé de Mercedes-Benz s’illumine également, avec un pourtour qui peut aussi être éclairé.

Cette grille va aussi faire son chemin à travers la gamme. Nous avons eu l’occasion de voir certaines des choses sur lesquelles la compagnie travaille pour les prochaines années, disons.

Ce qui frappe, c’est que la confusion ne sera plus possible. Les clients de la marque vont reconnaître la grille de Mercedes-Benz sur les véhicules qui vont la porter, ce qui devrait permettre à la compagnie de donner un nouvel élan à sa gamme de produits tout électriques.

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