Ford a confirmé la suppression de près de 1000 emplois dans son usine de véhicules électriques (VÉ) à Cologne, en Allemagne, en raison d’une demande beaucoup plus faible que prévu en Europe. À compter de janvier 2026, l’usine fonctionnera avec un seul quart de travail, a annoncé le constructeur ce 16 septembre.

Les employés touchés pourront bénéficier de programmes de départ volontaire.

Moins populaires que prévu

À Cologne, Ford assemble deux modèles stratégiques : le VUS Explorer électrique et le multisegment Capri électrique. Tous deux sont bâtis sur la plateforme MEB de Volkswagen, qui sert également aux VW ID.4 et ID.5. Cette usine représentait un investissement de 2 milliards de dollars américains pour Ford, après l’arrêt de la production de la compacte Fiesta.

Une restructuration douloureuse pour Ford en Europe

La réorganisation de Ford en Allemagne ne se limite pas à Cologne. Le constructeur a déjà annoncé des milliers de suppressions de postes et la fermeture prochaine de son usine de Saarlouis. Cette vague de restructurations reflète les difficultés du marché européen du VÉ, où la croissance des ventes s’essouffle malgré les ambitions initiales des constructeurs.

Le Ford Explorer électrique, dans l'usine de Cologne de Ford
Le Ford Explorer électrique, dans l’usine de Cologne de Ford | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Ford supprimera 1000 emplois en Allemagne en raison de la faible demande en VÉ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Pour souligner le 10e anniversaire de la marque « N » de Hyundai, dix « N-thousiastes » chanceux — des propriétaires de modèles N — ont pu essayer la nouvelle Elantra N TCR sur le circuit de Bowmanville, en Ontario, lors d’un événement qui a eu lieu les 12 et 13 août derniers. Cette initiative de Hyundai Canada rappelait du même coup l’arrivée prochaine de ce nouveau bolide coréen sur le marché canadien.

Cet événement a eu lieu au complexe de sport automobile Canadian Tire Motorsport Park de Bowmanville, en Ontario, dans la banlieue est de Toronto, nous apprend un communiqué publié hier par Hyundai Canada.

Il a débuté par un repas thématique réunissant les « N-thousiastes », tous accompagnés d’un invité, de même que des membres des médias et des blogueurs. Le lendemain, ces personnes ont été réunies au circuit pour découvrir les performances et les aptitudes dynamiques de l’Elantra N TCR, et les comparer à celles de l’Elantra N, après avoir suivi une formation de techniques avancées de pilotage animée par Lawrence Howlett de Morrisport Advanced Driving.

Un invité très spécial : Mark Wilkins

Quelques invités spéciaux étaient également présents, notamment le Canadien Mark Wilkins, pilote officiel de l’écurie Bryan Herta Autosport. Wilkins, qui pilote une Elantra N TCR dans le championnat Michelin Pilot Challenge d’IMSA, a partagé des anecdotes sur sa carrière et sur les victoires remportées lors des 24 Heures Rolex de Daytona et les 12 Heures de Sebring.

Deux Hyundai Ioniq 5 N étaient également à la disposition des participants pour effectuer un parcours de slalom aux abords de la piste. Mark Wilkins en a d’ailleurs profité pour faire une démonstration empreinte d’enthousiasme démontrant les capacités d’accélération impressionnantes de ce véhicule électrique de 641 chevaux. En effet, l’Ioniq 5 N peut bondir de 0 à 100 km/h en seulement 3,4 secondes grâce à la fonction N Grin Boost… avec des passagers à bord !

Un choix difficile à faire

Soulignons que la sélection des dix « N-thousiastes » chanceux présents à cet événement a été réalisée par Hyundai Canada en collaboration avec son réseau national de concessionnaires. Ces derniers avaient été invités à soumettre les noms de propriétaires fidèles et passionnés de modèles N (des Veloster N, Kona N, Elantra N et Ioniq 5 N). Parmi ces candidats, Hyundai Canada en a choisi un par province.

Pour y arriver, le constructeur n’a pas eu la tâche facile, nous apprend Frédéric Mercier, porte-parole de Hyundai au Québec. Depuis le lancement du premier modèle « N » au Canada, en 2019, le constructeur a vendu plus de 5 300 exemplaires des quatre modèles différents mentionnés plus haut. Et cette communauté de « N-thousiastes » ne cesse de croître, précise M. Mercier, par le biais de rencontres locales, de journées de conduite sur piste, sans oublier les échanges sur les forums en ligne et les réseaux sociaux. Parions que l’arrivée prochaine de l’Elantra N TCR ne fera qu’alimenter encore davantage l’enthousiasme de ces passionnés.

Un nouveau bolide à quatre portes

De la trempe d’une Honda Civic Type R, la Hyundai Elantra N TCR 2026 est une nouveauté qui rend hommage à la voiture de course du même nom qu’on voit évoluer dans le championnat Michelin Pilot Challenge d’IMSA.

Elle partage le 4-cylindres de 2,0 L à turbocompresseur de l’Elantra N. Ce moteur qui produit 276 ch et 289 lb-pi de couple peut voir sa puissance haussée à 286 ch grâce à la fonction N Grin Shift des versions à boîte automatique à 8 rapports et double embrayage N-DCT. Naturellement, les puristes peuvent aussi opter pour une boîte manuelle à 6 rapports avec fonction de rétrogradation synchronisée… à condition de se contenter des 276 ch !

Dotée, entre autres, de roues forgées noires de 19 po, d’un système de freinage N Performance et d’un aileron à col de cygne en fibre de carbone, l’Elantra N TCR sera offerte à partir de 47 599 $, pour la version à boîte manuelle et de 49 199 $, pour la version à boîte N-DCT.

Disponible sur commande seulement, les acheteurs canadiens auront un choix de quatre teintes : Noir abysse, Blanc atlas, Gris cyber et l’emblématique Bleu performance. Elle fera son entrée chez les concessionnaires de la marque à la fin de 2025 ou au début de 2026.

Photos : Hyundai

Le texte 10 « N-thousiastes » fête les 10 ans de la marque « N » de Hyundai provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après près de 70 ans d’histoire, Ford Motor Company a confirmé que son siège social historique, surnommé la Glass House, sera démoli. Le constructeur y avait établi son quartier général mondial en 1956.

L’entreprise a déjà commencé à transférer ses employés vers son nouveau siège social, situé sur le campus voisin de Dearborn. Ce complexe de 2,1 millions de pieds carrés, soit plus du double de la taille de la Glass House, pourra accueillir jusqu’à deux fois plus d’employés et favoriser davantage la collaboration entre les équipes.

Un nouveau centre névralgique d’ici 2027

Le nouveau bâtiment, qui ne compte que quatre étages mais offre beaucoup plus d’espace, sera pleinement opérationnel en 2027. Dès novembre, tous les employés de Ford auront quitté l’ancienne tour de verre de 12 étages, qui abritait environ 2 000 postes de travail, salles de conférence et un vaste hall d’accueil de 70 000 pieds carrés.

Une démolition progressive et durable

Ford a indiqué que la désaffectation de la Glass House se déroulera sur une période de 18 mois, avant sa démolition complète. L’entreprise affirme vouloir travailler avec la ville de Dearborn afin de définir la future vocation du site.

Une page qui se tourne

La Glass House, construite au 1 American Road, a longtemps été le symbole du pouvoir industriel et de la culture d’entreprise de Ford. Sa disparition marquera une nouvelle étape dans la transformation de la marque, alors que le nouveau siège social regroupera près de 14 000 employés à distance de marche sur le campus.

Avec des renseignements de Car and Driver

Le texte Ford démolira son siège social emblématique à Dearborn provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ram a confirmé qu’il lancera enfin une nouvelle camionnette intermédiaire en 2027, plus d’une décennie après l’arrêt du Dodge Dakota. L’annonce a été faite par le nouveau PDG de Stellantis, Antonio Filosa, qui a précisé avoir déjà vu le modèle en argile dans le centre de design de Détroit.

Une stratégie nord-américaine

Ram propose déjà de petits camions au Mexique et sur d’autres marchés, mais son absence du segment intermédiaire aux États-Unis et au Canada se faisait cruellement sentir. Plusieurs observateurs croyaient que le Ram Rampage serait importé, mais Filosa a confirmé que le futur modèle sera différent et inédit.

Conçu pour être robuste

Selon des indices donnés par le PDG de Ram, Tim Kuniskis, le pickup adoptera une architecture à châssis sur cadre, plus robuste que les camions à structure monocoque comme le Honda Ridgeline ou le Ford Maverick. Cette configuration devrait lui permettre de mieux rivaliser avec les poids lourds du segment, notamment le Toyota Tacoma et le Ford Ranger.

Un contexte stratégique

Le lancement de ce nouveau camion coïncide avec la réorientation de Ram qui a récemment annulé son projet de pickup 100 % électrique Ram 1500 REV, au profit d’une version à prolongateur d’autonomie. La nouvelle camionnette intermédiaire devrait représenter une alternative plus abordable au Ram 1500, particulièrement depuis l’abandon du Ram 1500 Classic après l’année-modèle 2024.

Avec des renseignements d’Autoblog

Le texte Ram confirme le retour d’une camionnette intermédiaire en 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis, propriétaire de Chrysler et d’Alfa Romeo, procédera au rappel de 53 849 véhicules aux États-Unis en raison de pompes à carburant potentiellement défectueuses, a confirmé la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) le 16 septembre.

Giulia et Stelvio dans la ligne de mire

Le rappel vise certains Alfa Romeo Giulia 2017-2018 et Stelvio 2018-2019. Selon le régulateur, ces véhicules sont équipés de pompes dont les composants pourraient être vulnérables à la chaleur, ce qui risque de réduire l’alimentation en carburant, causer une perte soudaine de puissance et augmenter les risques d’accident.

Correctif en développement

La NHTSA précise que la solution technique est encore en cours de développement. Les propriétaires recevront une lettre d’avis d’ici le 29 octobre 2025.

Une série de rappels pour Stellantis

Ce rappel s’ajoute à une série de problèmes récents :

  • Début septembre, 92 000 Jeep Grand Cherokee ont été rappelés pour un bogue logiciel pouvant provoquer une perte de puissance de propulsion.

  • La semaine dernière, une enquête a été ouverte sur environ 287 000 Chrysler Pacifica 2017-2018, en raison de problèmes potentiels avec la direction assistée électrique.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Alfa Romeo rappelle 53 000 unités aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla a retiré de son configurateur américain le Cybertruck Long Range RWD, la version la plus abordable de sa camionnette électrique.

Lancé en avril 2025 à un prix de départ de 72 235 $ US (transport inclus), ce modèle avait été présenté comme une porte d’entrée plus accessible à l’univers du Cybertruck. Il sacrifiait cependant plusieurs éléments clés : la transmission intégrale, la suspension pneumatique, le couvre-caisse motorisé et même la fameuse barre lumineuse arrière.

Depuis le 12 septembre, seules deux versions demeurent offertes : l’AWD et le Cyberbeast.

Une stratégie déjà vue chez Tesla

Ce n’est pas la première fois que Tesla retire une configuration pour éventuellement la réintroduire. Le modèle d’entrée de gamme a toutefois été critiqué par les amateurs eux-mêmes, qui le jugeaient trop cher pour ce qu’il offrait. Sur le forum Cybertruck Owners Club, un utilisateur résumait la situation : « Trop cher compte tenu des options manquantes. Je préfère un AWD usagé. »

Lors de la présentation initiale en 2019, Elon Musk avait pourtant promis un prix d’appel de 39 900 $ US, une version qui n’a jamais été commercialisée.

Tesla retire le Cybertruck de base alors que les ventes de camionnettes électriques stagnent | Auto123.com

Des ventes bien en deçà des attentes

Selon les données de S&P Global Mobility, seulement 15 211 Cybertruck ont été immatriculés aux États-Unis de janvier à juillet 2025, une baisse de 14 % par rapport à la même période en 2024. Le mois de juillet a été particulièrement difficile, avec un recul de 54 % sur un an.

Cette performance contraste avec les ambitions initiales d’Elon Musk, qui prévoyait entre 250 000 et 500 000 ventes annuelles.

Rivian, Ford et Ram aussi touchés

Tesla n’est pas la seule entreprise à souffrir. Le Rivian R1T a vu ses immatriculations chuter de 37 % sur la même période (3 971 unités), tandis que le Ford F-150 Lightning a reculé de 12 % (16 673 immatriculations). Ram, de son côté, a carrément annulé le lancement de sa première camionnette 100 % électrique le 12 septembre, en invoquant la baisse de la demande.

Seul General Motors a tiré son épingle du jeu avec des hausses modestes pour ses modèles Silverado EV, Sierra EV et Hummer EV.

Un segment qui ne décolle pas

Au total, l’ensemble des camionnettes électriques n’a pas franchi le cap des 50 000 unités immatriculées aux États-Unis entre janvier et juillet 2025. Cette performance confirme que, contrairement aux VUS, les camionnettes électriques peinent à séduire le marché nord-américain.

Contenu original de auto123.

Le texte Tesla retire le Cybertruck de base alors que les ventes de camionnettes électriques stagnent provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La dette automobile américaine a atteint un niveau record de 1,66 billion de dollars américains (1660 milliards), selon un rapport publié par la Consumer Federation of America (CFA). L’organisme décrit le marché du financement automobile comme étant « au point de rupture », avec une explosion des retards de paiement, des défauts de crédit et des saisies.

Le document, intitulé « Driven to Default: The Economy-Wide Risks of Rising Auto Loan Delinquencies », compare la situation actuelle à celle qui a précédé la crise financière de 2008. La CFA reproche au Congrès et aux régulateurs fédéraux de fermer les yeux sur des pratiques de concessionnaires jugées abusives, qui aggravent la situation des consommateurs.

Des paiements mensuels insoutenables

Les acheteurs font face à des mensualités record : en moyenne 745 USparmois,et20 US. La flambée des taux d’intérêt alourdit encore la facture, et l’expiration imminente du crédit d’impôt fédéral de 7 500 $ pour les véhicules électriques pourrait accentuer la pression.

Autre signe inquiétant : ce ne sont plus seulement les emprunteurs à risque (subprime) qui sont en difficulté. Même les acheteurs avec de bons dossiers de crédit affichent aujourd’hui deux fois plus de retards qu’avant la pandémie. Selon Cox Automotive, les saisies de véhicules ont bondi de 43 % entre 2022 et 2024, touchant toutes les tranches d’âge.

Crise des prêts automobiles aux États-Unis : les défauts de paiement et les saisies en hausse | Auto123.com

Un risque plus large pour l’économie

La CFA avertit que la crise ne se limite pas aux voitures saisies par les banques. Comme de nombreux Américains priorisent le paiement de leur prêt automobile au détriment d’autres dépenses essentielles, la montée des défauts de paiement pourrait être le symptôme de problèmes économiques beaucoup plus vastes.

« Le moment est venu pour les décideurs politiques de s’attaquer au marché du financement automobile, de dénoncer les pratiques abusives et de forcer les régulateurs fédéraux à agir », plaide l’organisation.

Un débat sur la responsabilité

Reste une question de fond : faut-il blâmer les institutions financières ou les choix individuels des consommateurs? Certains estiment qu’une partie de la solution passe par une prise de conscience personnelle, comme éviter les mensualités démesurées et opter pour une voiture d’occasion bien entretenue, plutôt que de céder à la tentation du neuf à tout prix.

Contenu original de auto123.

Le texte Crise des prêts automobiles aux États-Unis : les défauts de paiement et les saisies en hausse provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une voiture ancienne ne vaut pas nécessairement des millions, même si elle est associée à l’existence d’une personnalité connue. Pour preuve, cette Hudson Wasp 1952 ayant appartenu à la vedette hollywoodienne Steve McQueen, qui sera offerte lors de la vente aux enchères de RM Sotheby’s présentée en Pennsylvanie, le mois prochain, vaudrait entre 55 000 $ et 85 000 $ CAN, selon ses experts.

Cette Hudson Wasp Brougham 1952 que le célèbre acteur surnommait sa « voiture du dimanche pour aller à l’église » sera une des vedettes de la 19e vente annuelle présentée à Hershey, la « ville du chocolat », les 8 et 9 octobre prochains.

McQueen, le légendaire « Roi du cool », a conduit régulièrement cette berline à deux portes à Santa Paula, en Californie, où il a vécu jusqu’au début des années 80. Il s’en servait pour les trajets scolaires et les courses à l’épicerie. Plusieurs photos d’époque le montrent aussi à ses côtés, notamment lorsqu’il était dans son hangar de l’aéroport de Santa Paula, où il entreposait une partie de sa collection et où il a même vécu durant des travaux de rénovation à sa maison.

À peine plus de 100 000 km au cadran

L’odomètre de cette Wasp affiche tout juste 63,537 milles (102 250 km). Elle est animée par un moteur très prisé des collectionneurs. Il s’agit du 6-cylindres en ligne équipé de la culasse Power Dome, du collecteur et des doubles carburateurs Twin-H Power, et d’une transmission Hydra-Matic Drive. Ces équipements optionnels axés sur la performance, combinée au châssis surbaissé et à l’empattement court de cette berline, faisaient de la Wasp une voiture agile et élégante à une époque où Hudson dominait le circuit NASCAR.

En effet, entre 1951 et 1954, Hudson a remporté trois fois consécutives le championnat NASCAR Grand National avec 78 victoires, consolidant ainsi la réputation de performance de ses modèles.

Quatre ans après le décès de McQueen, survenu en 1980, la Wasp a été vendue à une vente aux enchères. Elle a ensuite été acquise par le musée Petersen de Los Angeles, en 2006, où elle est restée pendant près de deux décennies.

Au cours de ces années, d’innombrables adeptes de McQueen l’ont admirée dans les salles du musée et elle a été exposée régulièrement lors d’événements spéciaux, notamment le Steve McQueen Car and Motorcycle Show de 2013, lors du ArtCenter College of Design Street to Screen Car Classic de 2014 et, enfin, le Friends of Steve McQueen Show de 2015.

Rappelons que la marque Hudson a été fondée par Joseph L. Hudson à Détroit, en 1909. En 1954, les dirigeants de cette entreprise ont réalisé une fusion avec Nash-Kelvinator, le fabricant d’une marque jusque-là rivale, afin de former American Motors Corporation (AMC). L’appellation Hudson survivra brièvement à ce changement pour enfin disparaître en 1958.

Photos : RM Sotheby’s et Barbara Minty McQueen

Le texte La Hudson Wasp de Steve McQueen est à vendre, et peut-être à bon prix provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Quand l’Union européenne a annoncé en 2022 qu’à partir de 2035, toutes les nouvelles voitures et fourgonnettes devraient atteindre une réduction de 100 % des émissions de CO₂, l’industrie a interprété cela comme la fin inévitable des moteurs à essence et diesel. Ce règlement a rapidement influencé les plans des constructeurs automobiles non seulement en Europe, mais aussi en Amérique du Nord et en Asie. Les investissements se sont massivement déplacés vers les véhicules électriques, et les fournisseurs ont adapté leur stratégie de développement. La règle est devenue un référentiel mondial, plusieurs marques concevant leurs gammes en fonction des normes européennes.

L’Union européenne revoit son calendrier

Initialement, une révision officielle de cette interdiction était prévue pour 2026. Or, sous la pression de plusieurs États membres et de grands constructeurs, la Commission européenne a décidé d’accélérer l’échéancier. Selon Reuters, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a rencontré la semaine dernière à Bruxelles des dirigeants de l’industrie automobile lors d’un dialogue stratégique. Une nouvelle rencontre est prévue avant décembre. L’évaluation portera sur la faisabilité d’un passage complet au 100 % électrique d’ici 2035, surtout dans un contexte de déploiement lent des bornes de recharge et d’une demande des consommateurs plus faible que prévu dans certaines régions.

Des ajustements possibles au règlement

Plusieurs scénarios sont sur la table :

  • Permettre la vente de nouveaux véhicules à moteurs thermiques s’ils roulent uniquement avec des carburants neutres en carbone (biocarburants ou e-fuels).

  • Réintroduire certains hybrides rechargeables ou véhicules électriques dotés d’un petit prolongateur d’autonomie à essence.

  • Adapter les exigences pour les fourgonnettes, dont les versions électriques ne représentent que 8,5 % des ventes dans l’UE, soit environ la moitié de la part des voitures électriques particulières.

Un débat suivi de près en Amérique du Nord

Cette révision, prévue avant la fin de 2025, aura un impact bien au-delà de l’Europe. Les politiques de Bruxelles influencent directement les choix stratégiques des constructeurs présents au Canada et aux États-Unis, où l’adoption des véhicules électriques demeure inégale selon les marchés. La décision de l’Union européenne pourrait donc redéfinir l’avenir des moteurs thermiques et offrir une nouvelle vie aux carburants synthétiques, à un moment où l’industrie cherche un équilibre entre écologie, innovation et réalités du marché.

Avec des renseignements d’autobloq

Le texte L’Europe pourrait repousser la fin des voitures à essence et diesel provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Selon les enquêtes de fiabilité JD Power compilées de 2016 à 2025, cinq constructeurs se démarquent par leur constance. Voici le top 5 :

  1. Lexus
  2. Buick
  3. Porsche
  4. Toyota
  5. Kia

Fait intéressant, Lexus et Buick sont les deux seules marques présentes chaque année dans le top 5. Toyota se retrouve parmi les meilleures huit fois, tandis que Porsche domine du côté des marques de prestige. Kia, pour sa part, confirme sa montée en puissance en matière de fiabilité.

Les coûts d’entretien moyens par marque

Lexus

  • Coût annuel moyen : 740 $ CAD (source : RepairPal, conversion)
  • Bien en dessous de la moyenne toutes marques confondues (875 $ CAD).
  • Moins de problèmes recensés que Toyota, malgré son positionnement haut de gamme.

Buick

  • Coût annuel moyen : 815 $ CAD.
  • Certaines réparations peuvent toutefois faire grimper la facture :

    • Remplacement du réservoir d’essence sur un Rendezvous : jusqu’à 2 550 $ CAD.
    • Alternateur sur un Encore GX : environ 1 515 $ CAD.

Porsche

  • Coût annuel moyen : 1 600 $ CAD.
  • Plus cher que la moyenne, mais moins de problèmes signalés par 100 véhicules (186 vs 202).
  • La fiabilité mécanique demeure un atout malgré le luxe et les technologies embarquées.

Toyota

  • Coût annuel moyen : 590 $ CAD.
  • La marque la moins coûteuse à entretenir de ce top 5.
  • Les réparations sont simples et abordables, un avantage clé pour les familles et flottes.

Kia

  • Coût annuel moyen : 635 $ CAD.
  • Plus de petits problèmes que certaines marques premium, mais les réparations sont peu coûteuses.
  • À titre comparatif, sa cousine Genesis coûte environ 700 $ CAD par année à entretenir.

Pourquoi ça compte pour les acheteurs

Pour un consommateur nord-américain, ces chiffres montrent que le choix d’une marque ne se limite pas au prix d’achat. Les coûts d’entretien et la fréquence des bris jouent un rôle majeur dans la satisfaction à long terme. En combinant fiabilité et coûts maîtrisés, Lexus et Toyota offrent la meilleure tranquillité d’esprit. Buick impressionne par sa constance, Kia par sa progression, et Porsche par sa rigueur mécanique malgré des frais plus élevés.

Tableau comparatif des 5 marques les plus fiables (2016-2025)

Marque Coût annuel moyen d’entretien (CAD) Problèmes moyens pour 100 véhicules Présence dans le top 5 JD Power (2016-2025)
Lexus 740 $ ~180 (moins que la moyenne de 202) 10/10 années
Buick 815 $ ~195 10/10 années
Porsche 1 600 $ 186 (vs 202 moyenne) 6/10 années
Toyota 590 $ ~200 8/10 années
Kia 635 $ ~205 4/10 années

Avec des renseignements de JD Power et Carbuzz

Le texte Les 5 marques de voitures les plus fiables des dix dernières années provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile