Tout ce qui brille n’est pas or. Cette limousine Cadillac Fleetwood Seventy-Five 1971 l’illustre bien, malgré le fait qu’elle ait appartenu à John Entwistle, le légendaire bassiste du groupe de rock The Who.

Cette voiture ancienne sera offerte à la vente aux enchères présentée par H&H Classics à l’Imperial War Museum de Duxford, en Angleterre, le 9 avril. L’encanteur mise tout naturellement sur la notoriété de son propriétaire initial. Mais à voir les photos du véhicule, qui semble avoir cruellement manqué d’amour au fil des ans, l’argument de la renommée paraît bien mince pour justifier un quelconque intérêt, tout comme le contexte historique entourant ce modèle d’ailleurs.

Un modèle de série, sans plus

Au début des années 70, General Motors est le seul constructeur étatsunien à offrir une limousine assemblée dans ses usines. Bon an, mal an, il produit environ 2 000 exemplaires de ce modèle baptisé Fleetwood Seventy-Five, deux appellations qui rappellent un grand carrossier étatsunien intégré à GM en 1931 (Fleetwood), de même qu’une gamme de limousines et de modèles à empattement long (Seventy-Five) lancée au milieu des années 30. Même GM exploite la corde sensible de la notoriété.

Pour 1971, par ailleurs, la gamme Cadillac bénéficie d’une refonte esthétique substantielle signée Bill Mitchell. Elle donne à ses voitures une apparence plus massive que jamais. Les carrosseries balourdes cachent cependant un moteur bien connu : le V8 de 7,7 L (472 po cu) introduit en 1968. Fort de ses 345 ch et 500 lb-pi de couple, ce moteur conçu pour fonctionner à l’essence sans plomb (une nouveauté à l’époque) est jumelé à une boîte de vitesses automatique Turbo-Hydramatic 400 à trois rapports réputée discrète.

Dotation étoffée… pour l’époque

Dans la brochure des modèles 1971, Cadillac souligne que sa limousine dispose d’une suspension autonivelante pour offrir plus de confort. Elle a aussi des contrôles distincts pour la climatisation automatique dans la partie arrière de l’habitacle, de même que des lève-vitres électriques, un désembueur de glace arrière et six cendriers, plutôt que les quatre qu’on retrouve dans les autres modèles de la marque. C’est sans oublier cette radio AM/FM stéréo (l’expression « chaîne audio » n’est pas encore courante). Elle a des boutons-poussoirs et un lecteur de cassettes audio 8 pistes. Cadillac offre même un bouton au plancher permettant au conducteur de changer la station de radio d’une simple pression de son pied gauche !

Pour assurer plus d’intimité aux passagers, une partition vitrée abaissable sépare l’habitacle en deux. La partie arrière peut être habillée d’un choix de revêtements en tissus texturés appelés Daphne et Dante. De plus, des strapontins permettent d’accueillir jusqu’à trois passagers additionnels lorsque nécessaire. Pour la banquette avant, par contre, on se contente d’une sellerie de cuir noir sans fioritures.

Au Canada, GM propose la Fleetwood Seventy-Five à partir de 14 577 $. Cela représente un maigre supplément de 162 $ comparativement au prix de base de la berline Fleetwood Sixty Special Brougham, dont la longueur culmine à 5,8 m, comparativement aux 6,3 m de la limousine.

Cela dit, c’est tout de même deux fois le prix de la Cadillac la plus abordable, le coupé Calais à 2 portes, qu’on offre à partir de 7 103 $. C’est aussi plus que quatre fois le prix de la grande Chevrolet la moins sophistiquée : la berline Bel Air à moteur 6-cylindres, dont le prix de base est 3 569 $.

Rien d’excitant

Bref, jusque-là, la description n’a rien de bien spectaculaire. Après tout, cette limousine est une voiture d’apparat de grande diffusion, un modèle de série au même titre que la limousine Austin Princess fabriquée par Vanden Plas au Royaume-Uni, de 1947 à 1968. Une sorte de limousine du pauvre, quoi.

Or, les experts de H&H rappellent que GM n’aurait fabriqué que 848 exemplaires de cette limousine en 1971. Il ajoutent que celle de John Entwistle aurait été sa source d’inspiration pour la chanson Big Black Cadillac, de l’album Rigor Mortis Sets In de 1973. Malheureusement, l’état actuel visiblement délabré de cette voiture n’inspirera certes pas un collectionneur sérieux ou un restaurateur en quête d’une bonne affaire. Surtout pas avec sa banquette arrière en cuir noir d’apparence mortuaire — une évocation accidentelle de l’album de 73 ?

Car, si H&H estime la valeur de cette Cadillac entre 15 000 £ et 25 000 £ (ce qui équivaut à environ 28 000 $ à 46 000 $, selon le taux de change au moment d’écrire ces lignes), les estimations publiées par l’assureur Hagerty sont beaucoup moins « enthousiastes ». En dollars canadiens, elles vont de 9 800 $, pour une voiture en état tout juste « correct », à 36 300 $, pour une Fleetwood Seventy-Five digne de voir attribuer 100 points à un concours d’élégance.

À vous de juger.

Photos : H&H

Le texte Cadillac Fleetwood 75 de John Entwistle de « The Who » : tout ce qui brille n’est pas or provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Contre vents et marées, peut-être, Hyundai persiste dans l’électrique et lancera au Canada d’ici quelques semaines le Ioniq 9, le plus gros et le plus familial de ses véhicules électriques. C’est peut-être même une alternative tout à fait naturelle au Palisade, qui est animé par un moteur à essence. Et c’est peut-être, aussi, le début d’une certaine normalisation dans le prix à payer pour un véhicule électrique.

Je dis ça parce que sans l’avoir officiellement annoncé pour le marché nord-américain, le prix du Ioniq 9 a été annoncé en Corée et il est de 60 000 dollars canadiens tout rond. Ça devrait ressembler à ça chez nous aussi si on se fie à la conversion du prix du Ioniq 5 vendu en Corée en dollars canadiens.

Le Ioniq 9 va être présenté comme un VUS, mais c’est surtout un véhicule familial. Ça le situe dans un marché où on trouve le Kia EV9 et le Volkswagen ID Buzz, même si ce dernier coûte plus de 80 000 $. Tous les chiffres ici sont présentés sans aide gouvernementale à l’achat. Dans le cas du Ioniq 9, la surprime sera vraiment facile à absorber, puisqu’elle n’est pas si élevée que ça.

À 60 000 $ dans sa version de base, le Ioniq 9 peut accueillir six ou sept passagers, selon sa configuration. C’est cher, pour un véhicule familial, mais en même temps, pas tellement. C’est 10 000$ de plus que la fourgonnette Kia Carnival hybride de base, par exemple. C’est de 2000 à 5000 $ de plus que le prix d’une Sienna à quatre roues motrices.

Sa batterie fait 110,3 kilowatts-heure. Elle est logée dans la plateforme E-GMP de deuxième génération sur laquelle est assis le véhicule. C’est une version raffinée, qu’on soupçonne moins coûteuse, de la plateforme utilisée par le Kia EV9. Il y a en tout cas de la place pour une batterie un peu plus costaude.

Ça donne au Ioniq 9 une autonomie d’un peu plus de 600 km par charge, selon le cycle d’évaluation WLTP, qu’on sait 20 à 25 % plus généreux que les routes québécoises. Ça donnerait donc quelque chose comme 425 à 475 km par charge chez nous. Avec une recharge rapide qui permet de récupérer les 80% de base de la batterie en 24 minutes, et avec la même pompe chauffante que l’EV9, le Ioniq 9 n’aura aucun complexe sur nos routes, même l’hiver.

Trois mécaniques sont au programme : de base, son moteur fait 215 chevaux et 258 livres-pied. Une version à deux moteurs de 303 ch et 446 lb-pi et à quatre roues motrices sera disponible, en plus d’une version Performance de 442 chevaux et 516 livres-pied.

Son coefficient d’aérodynamisme est relativement faible, à 0.259. Ça lui permet de soutirer quelques kilomètres de plus par charge par rapport à des modèles plus carrés comme l’EV9. Ça explique aussi sa forme étrangement profilée, qui rappelle le dessous d’un petit bateau. C’est voulu. Sur la route, c’est un véhicule qui se distingue clairement.

À bord, c’est plus générique. Le tableau de bord est typique : dépouillé au possible, avec deux écrans. La console entre les deux sièges se déplace vers l’arrière pour un accès facilité à son contenu. C’est une bonne idée.

À l’arrière, les deux sièges du milieu sont assez spacieux pour des enfants ou des adultes, mais ça se gâte sur la troisième rangée. Le dégagement pour les jambes est plutôt juste. C’est probablement le plus gros défaut de ce véhicule, car le rangement, lui, est assez généreux, avec un coffre qui passe de 620 à 1320 litres quand on rabat cette banquette.

Au volant, on remarque surtout le silence environnant. Là aussi, on a fait attention. Hyundai essaie de présenter le Ioniq 9 comme un véhicule qui n’est pas seulement électrique ou bon marché, mais aussi utile et confortable. Là-dessus, il touche la cible. Même son comportement est relativement conservateur, avec une accélération suffisante sans être décapante, et un roulis modéré en virage.

Le Kia EV9 était à mon avis le véhicule de l’année quand il a été lancé chez nous il y a deux ans. Le Ioniq 9 a tout ce qu’il faut pour espérer décrocher ce prix-là cette année.

Le texte Hyundai Ioniq 9 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mazda est un des rares grands constructeurs d’automobiles qui n’ont pas encore développé leur propre architecture de véhicules électriques, mais ce sera bientôt chose du passé. Le constructeur de Hiroshima vient de dévoiler un prototype de plateforme créé à l’interne et qui lui permettra d’assembler ses premiers véhicules tout électriques à partir de 2027.

Pour le moment, le seul moyen de conduire un véhicule Mazda électrifié est d’acheter un CX-70 ou un CX-90, qui ont une motorisation hybride branchable qui est empruntée à Toyota. On peut aussi acheter un MX-30 tout électrique d’occasion, mais ce serait quand même assez risqué, vu la fiche technique décevante de ce modèle. L’ultime option est de déménager en Chine et d’acheter une berline EZ-6, que Mazda vend là-bas et qui est assemblée à partir d’un groupe électrique fourni par le constructeur chinois Changan Automobile.

Parce que les composants chinois ne peuvent être vendus en Amérique du Nord, tout ça pose un problème pour Mazda. D’où l’importance de se doter de sa propre plateforme. Et celle-ci devrait être très polyvalente. Mazda promet qu’elle sera modulaire, pour accueillir des batteries ainsi que des habitacles de différents formats. Les batteries seront de facture japonaise, puisque c’est Panasonic qui les lui fournira.

Elle pourra être améliorée à l’aide de mises à jour logicielles envoyées via les réseaux sans fil.

Sans surprise, le premier véhicule qui va en hériter sera un VUS, qui sera assemblé au Japon puis vendu à l’international. On imagine que le Canada fera partie des premiers marchés ciblés. La rumeur court selon laquelle un hybride branchable doté d’un moteur rotatif pourrait être dérivé de cette plateforme, au besoin.

On verra aussi des véhicules hybrides plus conventionnels s’ajouter au catalogue de Mazda également en 2027. Un CX-50, notamment, est déjà au programme. Il héritera d’un moteur à 4 cylindres appelé Skyactiv-Z et d’un groupe électrique d’appoint créé par Mazda. On verra bien s’il pourra faire mieux que le moteur hybride des CX-70 et CX-90…

Le texte Mazda aura sa propre motorisation électrique en 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nvidia est connue depuis des années dans les technos, mais la marque de puces informatiques se fait un nom partout dans le monde ces jours-ci en raison de son rôle central dans l’émergence de l’intelligence artificielle. Ce n’est donc pas une surprise de voir General Motors renforcer son partenariat avec Nvidia pour accélérer l’automatisation de ses véhicules, aussi bien que de ses usines.

Nvidia va fournir à GM des puces informatiques ainsi que sa plateforme de simulation Omniverse, qui permet de recréer en numérique des systèmes d’opération complexes, comme une chaîne d’assemblage. GM pourra donc moderniser et optimiser ses usines pour produire des véhicules à plus faible coût.

GM va aussi incorporer les puces Drive AGX de Nvidia dans les prochaines générations de son système d’aide avancée à la conduite Super Cruise. On ne sait pas à quel point GM veut se relancer dans le marché encore tout naissant des taxis autonomes, mais les puces de Nvidia sont utilisées ailleurs dans l’industrie exprès pour ce genre d’applications. BYD, Mercedes-Benz, Rivian et Volvo, entre autres, sont des clients de Nvidia dans le marché de l’aide à la conduite.

L’avantage pour GM d’adopter la techologie de Nvidia est aussi commercial : on sait que GM, comme tous les autres grands constructeurs d’automobiles, espèrent générer des revenus de différents services embarqués offerts par abonnement. Nvidia a une technologie que GM pourra utiliser pour centraliser ces services, qu’il s’agisse d’un gain de puissance sur un moteur électrique, de l’ajout d’un service musical ou de la mise à jour de son système Super Cruise.

Le texte GM et Nvidia vont développer des véhicules et des usines autonomes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le verdict tombe sur les abonnements dans le monde automobile ; il s’agit d’un flop retentissant. Une récente étude menée par Smartcar, une entreprise spécialisée dans les plateformes de gestion des voitures connectées, révèle que 76 % des conducteurs n’ont souscrit à aucun service connecté payant proposé par leur constructeur.

Si l’avenir des véhicules passe par la connectivité (96 % des nouveaux modèles devraient être connectés d’ici 2030), les automobilistes, eux, ne semblent pas prêts à payer pour des fonctionnalités autrefois gratuites.

Trop cher, pas assez utile

L’enquête, menée auprès de plus de 1000 conducteurs en Europe et aux États-Unis, met en lumière une tendance claire :

76 % des conducteurs ne paient pas d’abonnement

Parmi ceux qui sont abonnés, 49 % paient un service et 51 % bénéficient d’un accès gratuit

50 % des non-abonnés accepteraient de tester un abonnement… mais seulement si le prix baissait

Le problème est simple : les conducteurs ne voient pas la valeur ajoutée de ces abonnements. Beaucoup d’entre eux estiment que ces fonctionnalités devraient être incluses dans le prix du véhicule, comme c’était le cas auparavant.

Audi SQ5 2025, intérieur
Audi SQ5 2025, intérieur | Auto123.com

Les ratés des constructeurs

Certaines marques ont déjà tenté (et échoué) d’imposer des abonnements pour des fonctions pourtant déjà intégrées aux véhicules. BMW a voulu facturer les sièges chauffants par abonnement… avant de faire marche arrière face au tollé des clients. Audi a supprimé la synchronisation de la climatisation pour la proposer… en option payante.

Mazda a provoqué la colère des forums en rendant le démarrage à distance payant. La division canadienne explique cependant qu’elle a lancé les Services Connectés Mazda avec l’application MyMazda lors d’une mise à jour de mi-cycle pour les CX-5 et CX-9 modèles 2021.5, puis progressivement sur d’autres modèles à partir de 2022. Lors de son introduction, l’application incluait des fonctionnalités comme le démarrage à distance, le verrouillage/déverrouillage des portes et la localisation du véhicule, avec un abonnement d’essai gratuit de deux ans à l’achat. Avant l’introduction des Services Connectés, Mazda offraient des solutions de démarrage à distance d’un tiers parti pour les clients intéressés, mais elle n’avait jamais offert de démarrage à distance d’usine sur clé.

GM, de son côté, parie encore sur les abonnements, convaincu que les clients accepteront de dépenser jusqu’à 135 $/mois pour ses services connectés.

Le Cadillac Optiq 2025
Le Cadillac Optiq 2025 | Auto123.com

Les services qui intéressent vraiment les conducteurs

L’étude montre que les automobilistes ne sont pas totalement fermés aux abonnements, mais qu’ils veulent plus de services pour leur argent :

– 61 % estiment que leur abonnement actuel manque de fonctionnalités.

– 67 % accepteraient de payer plus, mais seulement pour des services réellement utiles.

Les services les plus demandés sont l’assistance d’urgence, l’entretien et le suivi du véhicule et la navigation. Les clés virtuelles ? Un échec, arrivant en dernière place des services appréciés.

Une question de budget et de valeur perçue

L’étude ne distingue pas les résultats selon la gamme du véhicule. Pourtant, il est évident que les propriétaires de produits haut de gamme sont plus enclins à payer pour ces services, contrairement aux acheteurs de modèles économiques.

Prenons l’exemple de la Nissan Versa, l’une des voitures les moins chères du marché. La version SR propose un accès Wi-Fi, mais combien de conducteurs l’utilisent réellement ?

Les automobilistes saturés des abonnements

Après la fatigue des pourboires et la fatigue des écrans, voici venue la fatigue des abonnements. Les consommateurs, déjà confrontés à une inflation galopante, ne veulent plus payer pour des options qu’ils considéraient comme acquises.

Les constructeurs devront réinventer leur modèle économique s’ils veulent que leurs services connectés trouvent enfin preneur.

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Le texte 76 % des automobilistes refusent les abonnements aux services connectés des constructeurs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota est très engagée à nous offrir des sportives via sa division de performance Gazoo Racing (GR). Personne ne s’en plaindra. Cependant, avec l’électrification qui n’est qu’une question de temps, du moins à grande échelle, on est en lieu de se demander ce qui va advenir des modèles GR actuellement proposés et des autres (espérons-le) qui seront introduits au cours des prochaines années.

Et bien, la compagnie a une petite idée là-dessus. En effet, selon le site Autocar, Toyota travaillait sur une nouvelle motorisation hybride pour les futurs modèles GR.

La configuration hybride serait basée sur un nouveau moteur 4-cylindres turbo qui serait actuellement en phase de développement. Toyota a présenté ce groupe motopropulseur avec le concept GR Yaris M qui a été dévoilé en début d’année au Salon de l’auto de Tokyo. Le bloc vient remplacer le 3-cylindres turbo de 1,6 litre de la petite berline par un 4-cylindres turbo de 2,0 litres à configuration centrale.

La Toyota GR Corolla 2025
La Toyota GR Corolla 2025 | Auto123.com

Ce moteur peut être utilisé pour des utilisations hybrides traditionnelles, mais aussi des configurations hybrides rechargeables. Le 4-cylindres est plus petit et plus léger que les moteurs actuels de la gamme de Toyota, entre autres grâce à une conception qui fait que la course des pistons est plus courte. Cela permet de minimiser le gain de poids qui accompagne l’ajout d’un système hybride.

Et pour un modèle dont la mission est la performance, le poids, c’est le nerf de la guerre.

Toyota n’a pas fourni beaucoup d’informations sur ce nouveau moteur. Selon Autocar, le moulin pourrait produire autour de 400 chevaux. À titre de comparaison, rappelons que le 4-cylindres à plat de 2,4 litres de la GR86 développe 228 chevaux, alors que le 3-cylindres turbo de la GR Corolla, malgré sa petitesse, délivre 300 étalons.

Tout cela va aussi servir les véhicules que Toyota prépare pour la compétition motorisée. De même, le concept de GR Yaris à moteur central pourrait donner naissance à la future MR2. Les rumeurs sont nombreuses, mais avec les incertitudes qui planent à travers l’industrie, nous demeurerons prudents.

La bonne nouvelle, c’est que ça bouge chez Toyota et que la compagnie est engagée à proposer des modèles suscitant de l’émotion, un revirement de situation spectaculaire à ce qu’était la philosophie de l’entreprise il y a 10, 15 ou 20 ans.

Le logo GR sur la Toyota GR Supra
Le logo GR sur la Toyota GR Supra | Auto123.com

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Le texte Des sportives GR à moteur hybride bientôt chez Toyota provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Malgré une hausse de ses ventes en 2024, le BMW XM reste le modèle le moins populaire du constructeur.

BMW a conservé son titre de marque de luxe la plus vendue au monde en 2024, malgré une baisse de 2,3 % de ses livraisons, à 2 200 217 véhicules. Surtout, ses rivaux ont connu des chutes encore plus marquées, avec Mercedes en recul de 3 % (1 983 403 unités) et Audi, plongeant de 11,8 % (1 671 218 unités).

Chez BMW, presque tous les modèles ont vu leurs ventes baisser… sauf deux. Ironiquement, l’un d’eux est le controversé XM.

Une progression qui ne suffit pas

Le rapport annuel 2024 de BMW révèle que le XM, un VUS hybride rechargeable au style polarisant, a vu ses ventes bondir de 15,8 % pour atteindre 7813 unités. Malgré cette augmentation, il reste bon dernier dans le classement des ventes de la marque.

À titre comparatif, la sportive Z4, un roadster de niche, a été écoulée à raison de 10 482 exemplaires, soit une baisse de seulement 4,3 % par rapport à 2023.

Le BMW XM 2024, arrière
Le BMW XM 2024, arrière | Auto123.com

Un positionnement discutable

Certains pourraient arguer que comparer le XM et la Z4 n’est pas pertinent, tant leur gamme de prix diffère. Mais depuis quand un cabriolet se vend-il plus qu’un VUS ? L’augmentation des ventes du XM n’est pas si surprenante en soi : il n’était offert qu’à partir du printemps 2023, et 2024 a été sa première année complète sur le marché.

Les États-Unis, premier marché du XM

Sur les 7813 XM vendus en 2024, 1974 ont été achetés aux États-Unis. BMW avait prévu que ce marché représenterait 26 % de la demande mondiale et elle a visé juste ; les Américains ont finalement absorbé 25,27 % des ventes jusqu’à présent. Pourtant, en Amérique du Nord, BMW ne commercialise pas la version plus abordable, dotée d’un moteur 6-cylindres, la version XM 50e.

Un prix exorbitant face à des solutions de rechange plus séduisantes

Aux États-Unis, le XM 2025 est offert à partir de 161 425 $ US ; au Canada on parle d’un prix avoisinant les 250 000 $ CA. En Europe, la version 50e est livrable à partir de 132 400 € (environ 144 300 $ US), un prix qui est en soi élevé. Face à lui, le X5 M Competition semble une solution plus raisonnable, surtout pour ceux qui ne sont pas séduits par le design audacieux — voire discutable — du XM.

Un pari perdu

BMW pensait jouer la sécurité en lançant un VUS supplémentaire. Mais ce choix s’est fait au détriment d’un projet autrement plus excitant : un successeur spirituel à la mythique M1 de 1978. Le constructeur avait pourtant presque finalisé le développement d’une super voiture à moteur central et à moteur 6-cylindres en ligne, avant d’y renoncer pour privilégier le XM.

Un futur toujours incertain

Le choix du XM a été dicté par des considérations comptables : basé sur une plateforme existante et partageant son groupe motopropulseur avec la nouvelle M5, il était bien plus rentable qu’un modèle totalement inédit.

BMW a suivi la même logique avec les 3,0 CSL et Skytop, deux modèles ultra-exclusifs dérivés de véhicules existants (M4 Coupé et M8 Cabriolet). Cette approche permet de réduire les coûts de développement et d’accélérer la mise sur le marché.

Alors, BMW doit-elle définitivement tourner la page sur le XM ? Rien n’est moins sûr. Les passionnés attendent toujours une véritable héritière de la M1. L’histoire n’est peut-être pas terminée…

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Le texte Le XM est le dernier de classe chez BMW provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dans un contexte de tensions commerciales croissantes, Honda prévoit d’acheter ses batteries hybrides auprès de Toyota pour contourner d’éventuelles taxes américaines sur les importations de batteries en provenance de Chine et du Japon.

Selon le média japonais Nikkei, Honda devrait se procurer des batteries fabriquées aux États-Unis dans le nouveau complexe de 13,9 milliards USD que Toyota construit en Caroline du Nord.

Cette stratégie permettrait à Honda de sécuriser l’approvisionnement pour environ 400 000 véhicules hybrides vendus aux États-Unis dès le début de l’exercice 2025, qui commence en avril.

La future usine de batteries de Toyota, en Caroline du Nord
La future usine de batteries de Toyota, en Caroline du Nord | Auto123.com

Toyota : un géant des batteries en pleine expansion

Le complexe de Toyota en Caroline du Nord, d’une superficie de 1800 acres, sera l’un des plus grands centres de production de batteries en Amérique du Nord.

• Capacité de production : 30 GWh

• Achèvement prévu : 2028

• Nombre d’emplois créés : environ 5100

• Nombre de bâtiments : 7, qui seront tous dédiés aux batteries

• Lignes de production : 10 lignes pour les batteries de véhicules électriques et hybrides rechargeables, 4 lignes pour les batteries hybrides classiques

Les premières batteries sortiront des chaînes ce printemps, avec des cellules adoptant deux tailles différentes : une de taille téléphone cellulaire pour les hybrides classiques, et une de taille cassette VHS pour les hybrides rechargeables.

Un porte-parole de Toyota Amérique du Nord n’a pas confirmé l’accord avec Honda, mais a déclaré ceci à Automotive News :

« Nous évaluons en permanence notre compétitivité et prenons des décisions pour soutenir nos opérations nord-américaines, garantissant ainsi la stabilité de l’emploi à long terme. Nous ne commentons pas les transactions individuelles. »

Le logo Honda, lors d'une présentation du prototype 0 SUV
Le logo Honda, lors d’une présentation du prototype 0 SUV | Auto123.com

Honda : une transition stratégique pour éviter la guerre commerciale

Jusqu’à présent, Honda importait ses batteries du Japon et de la Chine pour ses véhicules assemblés aux États-Unis. Mais face à l’incertitude liée aux politiques commerciales de Donald Trump, le constructeur prend les devants.

En plus du partenariat avec Toyota, Honda a récemment déplacé la production de sa Civic hybride de prochaine génération de Mexico vers l’Indiana, toujours pour éviter d’éventuels tarifs douaniers.

Cette décision marque une évolution stratégique pour Honda, qui cherche à s’adapter rapidement aux nouvelles règles du commerce international tout en assurant son approvisionnement local en batteries.

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Le texte Une alliance inattendue entre rivaux pour contrer les tarifs douaniers provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Mazda s’est imposée dans les tests de collision de l’IIHS pour les modèles 2025.

Lorsqu’il est question de sécurité automobile et de tests de collision, la référence en la matière demeure l’IIHS (Insurance Institute for Highway Safety) américaine, qui mène des batteries de tests aussi importants qu’impressionnants. Ses normes sont sévères, ce qui force les constructeurs à constamment améliorer la solidité de leur véhicule.

L’organisme décerne des prix en fonction des notes reçues aux différents tests de collision qu’elle effectue. Lorsqu’un modèle fait très bien partout, il reçoit la plus haute distinction, soit Meilleur Choix Sécurité+ (Top Safety Pick+). S’il fait très bien partout, mais qu’il montre une petite faiblesse à seulement un des critères, il hérite de la mention de Meilleur Choix Sécurité (Top Safety Pick).

Cette année, c’est Mazda qui s’impose avec le plus grand nombre de hautes distinctions. Et c’est d’autant plus notable pour 2025, car les exigences ont été renforcées, ce qui fait qu’il est plus difficile pour un modèle de se retrouver avec les meilleures cotes. Tellement que la liste des véhicules ayant reçu les deux plus hautes distinctions compte 48 noms, comparativement à 71 l’année dernière.

Le président de l’IIHS, David Harkey, a déclaré que le groupe « met les constructeurs automobiles au défi de rendre leurs nouveaux modèles encore plus sécuritaires que ceux qu’ils construisaient il y a un an. Chaque véhicule qui obtient un prix 2025 offre un niveau élevé de sécurité à la fois pour les sièges avant et la deuxième rangée. »

Le Mazda CX-30 2025
Le Mazda CX-30 2025 | Auto123.com

En tout, ce sont huit modèles de Mazda qui ont reçu la mention de Meilleur Choix Sécurité+, dont les VUS CX-30, CX-50, CX-70 et CX-90. La Mazda 3 également reçu la plus haute mention.

Sans vouloir enlever quoi que ce soit à Mazda, il faut comprendre que les huit mentions comprennent les deux versions de la Mazda 3 (berline et hayon), ainsi que les deux types de motorisations des CX-70 et CX-90. On s’entend, ce sont les mêmes modèles. Toutefois, en raison des configurations différentes, ils pourraient réagir différemment aux tests de collision. C’est pourquoi l’IIHS les classe à l’intérieur de différentes catégories.

Hyundai et Honda, ainsi que leurs divisions de luxe Genesis et Acura, ont également bien fait avec plusieurs prix dans les deux catégories. Kia, Toyota et Subaru ont aussi été récompensés.

Ce qui est certain, c’est que ceux qui souhaitent faire l’acquisition d’un véhicule Mazda vont se retrouver à bord d’un modèle qui va bien les protéger en cas d’impact. Voilà un argument de vente qui n’est jamais négligeable pour un constructeur.

Logo Mazda
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• Hyundai doit rappeler son Ioniq 5 N en raison d’un problème avec les freins.

Hyundai a introduit l’année dernière la version N de son VUS électrique Ioniq 5. Cette variante, axée sur la performance, a été encensée par la presse automobile en raison de son niveau de performance très relevé.

Relevé, car hautement sophistiqué. Malheureusement, comme bien des trucs qui s’appuie sur la technologie, les risques de pépins sont plus nombreux et nous en avons un bon exemple avec ce rappel de Hyundai qui concerne l’Ioniq 5 N. En tout, ce sont quelques 2000 unités qui sont rappelés, dont 429 au Canada.

Le problème

Le logiciel qui gère la fonction de freinage avec le pied gauche (principalement pour les séances sur piste ou du moins la conduite très sportive) peut mal fonctionner, réduisant au passage le niveau de performance des freins, ce qui augmente du coup le risque d’accident.

La fonction de freinage avec le pied gauche permet de gérer le transfert de poids tout en réduisant le temps nécessaire pour passer d’une accélération maximale (pied droit) à un freinage maximal (pied gauche). Dans certaines situations, l’erreur logicielle peut déclencher une dépressurisation du système de freinage antiblocage (ABS), ce qui signifie qu’il ne sera pas disponible en cas de besoin.

Un système ABS réduit considérablement les distances de freinage. S’il n’entre pas en action, certains conducteurs habitués aux systèmes moderes, vont trouver le contrôle du véhicule plus périlleux.

Hyundai Ioniq 5 N, de profil
Hyundai Ioniq 5 N, de profil | Auto123.com

Hyundai a déclaré à la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, qu’elle avait connaissance d’un accident lié à ce problème en date du 6 février, le moment où elle a déposé les documents de rappel auprès de l’agence.

Le constructeur a toutefois précisé qu’il n’avait connaissance d’aucun décès ou incendie lié à ce problème.

La solution

Sur le site de Transports Canada, la solution apportées se lit comme suit :

« Pour réduire les risques pour la sécurité, Hyundai recommande de ne pas utiliser la fonction de freinage avec le pied gauche (LFB) jusqu’à ce que les réparations dans le cadre du présent rappel aient été effectuées. Hyundai doit aviser les propriétaires par la poste et envoyer par transmission sans fil à chaque véhicule admissible la mise à jour logicielle du frein électronique intégré et du module de commande du véhicule. Les propriétaires peuvent également prendre un rendez-vous pour faire faire la mise à jour chez un concessionnaire Hyundai. »

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