Le constructeur chinois de véhicules électriques, BYD, prévoit d’accroître considérablement sa présence au Mexique. L’entreprise vise la vente de 100 000 véhicules électriques d’ici 2025, soit le double des 50 000 unités prévues pour la fin de l’année 2023. Ce chiffre, annoncé par Jorge Vallejo, directeur de BYD au Mexique, démontre la confiance de la marque envers le marché mexicain en pleine croissance pour les véhicules électriques.

Des ventes en pleine expansion

BYD a commencé à vendre des véhicules électriques importés au Mexique l’année dernière. La demande croissante pour ses modèles a permis à l’entreprise d’atteindre rapidement son objectif initial de 50 000 unités en 2023. Encouragée par ce succès, l’entreprise redouble d’efforts pour atteindre la barre des 100 000 ventes d’ici deux ans.

Une usine locale en préparation

Pour accompagner cette ambition, BYD annoncera d’ici la fin de l’année l’emplacement de sa première usine de fabrication au Mexique. Cette installation jouera un rôle clé dans la stratégie de croissance de l’entreprise sur ce marché. Lors de la première phase, l’usine aura une capacité de production annuelle de 150 000 véhicules, et une deuxième phase permettra de doubler cette capacité à 300 000 unités.

Maintenir une compétitivité tarifaire

L’expansion de BYD au Mexique s’accompagne de négociations pour une prolongation de l’exemption tarifaire sur les véhicules électriques importés, une mesure essentielle pour maintenir des prix compétitifs. Cela a été un facteur clé dans la stratégie de l’entreprise pour s’imposer sur le marché mexicain.

En outre, cette politique facilitera les plans de BYD d’élargir ses activités vers les marchés nord-américains, notamment les États-Unis et le Canada, où l’entreprise ambitionne également de s’implanter.

Avec des renseignements d’Automotive news

Le texte BYD vise 100 000 ventes de véhicules électriques au Mexique d’ici 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une découverte à Metzingen, Allemagne

La semaine dernière, lors d’un programme organisé par Porsche à Stuttgart, j’ai eu l’occasion de visiter l’un des centres Motorworld, un lieu dédié aux événements liés aux véhicules anciens. Au milieu des joyaux automobiles exposés, un fourgon de livraison Mercedes-Benz 170SD de 1954 a particulièrement retenu mon attention.

Un véhicule historique lié à Fangio

Ce qui distingue ce fourgon, à première vue ordinaire, est son passé exceptionnel : il appartenait à une concession Mercedes-Benz jadis détenue par Juan Manuel Fangio, quintuple champion du monde de Formule 1 (1951, 1954, 1955, 1956, 1957). Fangio, une légende argentine, possédait effectivement une concession Mercedes-Benz en Argentine, ce qui explique les inscriptions visibles sur les flancs du véhicule.

Une enquête fascinante

Sur place, il m’a été difficile d’obtenir des informations précises sur l’histoire du modèle. Cependant, après quelques recherches, j’ai découvert que ce fourgon avait été vendu par la firme Bonhams en 2016 pour 36 800 livres sterling (environ 66 200 $ canadiens). Voici un résumé de son parcours.

L’histoire du Mercedes-Benz 170SD

En 1987, Martin Varrone, alors âgé de 17 ans, travaillait dans une usine de boissons gazeuses à Buenos Aires. C’est là qu’il fit la connaissance de Juan Manuel Fangio, qui était l’un de ses clients. En 1993, Varrone lança sa propre entreprise de transport, et Fangio lui prêta de l’argent pour acheter un véhicule chez sa concession Mercedes-Benz.

Au fil des ans, Varrone acquit plusieurs véhicules, et lors de l’une de ses visites à la concession, il repéra un vieux fourgon partiellement démonté, utilisé pour entreposer des pièces. Ce Mercedes-Benz 170SD avait servi à la concession de Fangio pour livrer des pièces et effectuer diverses courses. Après plusieurs tentatives infructueuses, Varrone finit par acquérir le véhicule et le restaura entièrement.

Une restauration minutieuse

Grâce à la famille Fangio, Varrone retrouva Fernando Blumetti, le chauffeur d’origine du fourgon, qui confirma l’authenticité du véhicule. Après avoir été restauré, le fourgon passa un certain temps dans un musée avant d’être vendu à l’encan en 2016. Depuis, il semble avoir fait son chemin jusqu’en Allemagne, où je l’ai découvert chez Motorworld.

À suivre

Mes recherches ne sont pas encore terminées, et je compte bien entrer en contact avec les gens de Motorworld pour en savoir plus sur ce modèle rare et unique, qui porte un lien direct avec l’un des plus grands pilotes de l’histoire de la course automobile.

Conclusion

Le Mercedes-Benz 170SD de 1954 est bien plus qu’un simple fourgon de livraison. Il représente une pièce d’histoire fascinante liée à Juan Manuel Fangio, et sa restauration est une véritable ode à la passion automobile.

Le texte Mercedes-Benz 170SD 1954 : un fourgon de livraison ayant appartenu à Juan Manuel Fangio provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Si vous consultez nos pages de façon régulière, vous savez que ça ne va pas très bien pour Stellantis depuis un certain temps déjà. Et au cours des dernières semaines, un homme en particulier a été pointé du doigt pour les déboires de l’entreprise, soit son grand patron, Carlos Tavares.

On apprenait même récemment qu’on était prêt à le remplacer. La chose avait été démentie, mais voilà qu’elle refait surface. En fait, selon un communiqué émis par Stellantis elle-même, Carlos Tavares va prendre sa retraite à la fin de son mandat comme chef de la direction, soit au début de 2026.

La situation de Stellantis est particulièrement difficile aux États-Unis, au point où le Conseil national des concessionnaires Stellantis du pays a prévenu la compagnie qu’elle était confrontée à un désastre. Des ventes en recul, un pari électrique incertain pour des marques qui ont jusqu’ici vendu de l’émotion à coup de moteurs V8, et des pertes financières importantes.

Carlos Tavares est en place depuis 2021, soit depuis la création de Stellantis. Il a été nommé à ce poste après la fusion du Groupe PSA (Peugeot Société Anonyme) avec FCA (Fiat-Chrysler Automobiles). Son contrat de cinq ans expire au début de l’année 2026.

Carlos Tavares et John Elkann, en 2021
Carlos Tavares et John Elkann, en 2021 | Auto123.com

Et c’est là que la nouvelle que nous rapportions il y a quelques semaines prend tout son sens, à savoir que le processus menant à la nomination d’un remplaçant a déjà commencé. Elle est menée par un comité spécial du conseil d’administration, qui est présidé par John Elkann, qui est également le président de Ferrari.

Stellantis déclare qu’elle va avoir besoin d’une quinzaine de mois (jusqu’à la fin de 2025) pour choisir la bonne personne pour succéder à Carlos Tavares. Ces dernières semaines, le dirigeant a été très vocal à propos de ce qui se passe chez Stellantis, que ce soit le fait que les mauvaises ventes de Maserati soient attribuables à un mauvais marketing, ou encore que l’usine Sterling Heights, au Michigan, devra améliorer sa qualité, car trop de camionnettes Ram 1500 doivent être réparées dès leur sortie de l’usine.

Pour le moment, il est important de le rappeler, aucune des 14 marques de l’empire n’est menacée. En 2021, lors de sa nomination, Carlos Tavares avait mentionné qu’il donnait 10 ans à chacune pour qu’elles fassent leurs preuves. Cet échéancier serait respecté.

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Le texte Carlos Tavares va quitter la tête de Stellantis en 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le marché de la Chine a tellement évolué depuis 10 ans qu’il ne peut plus être ignoré. Jadis, si un constructeur faisait des affaires d’or là-bas, c’était tant mieux. Aujourd’hui, pour plusieurs marques, ce pays est nécessaire à la prospérité. Et encore plus en ces temps où des sommes astronomiques sont investies en électrification. Les profits doivent être au rendez-vous.

Or, pour BMW et Mercedes-Benz, l’année 2024 est inquiétante en ce qui a trait au marché de la Chine. Les ventes du troisième trimestre ont sérieusement reculé en raison d’une demande à la baisse et d’une concurrence féroce en Chine même.

Le secteur automobile allemand est confronté à de multiples défis, que ce soit les coûts élevés de production ou la gestion du passage aux véhicules électriques, ou encore ce que l’on mentionnait, soit la baisse de la demande et la concurrence croissante en provenance des constructeurs chinois.

Les difficultés que vivent certains constructeurs ont récemment été illustrées avec les annonces de réduction de coûts chez le plus grand constructeur automobile européen, soit Volkswagen. Le géant envisage même de fermer, pour la première fois, des usines en Allemagne.

BMW iX M60
BMW iX M60 | Auto123.com

Des chiffres peu reluisants

Pour en revenir à BMW et à Mercedes-Benz, pour le trimestre qui vient de se terminer, soit de juillet à septembre, les ventes à travers la planète ont chuté de 13 % du côté de BMW, alors que le recul a été de 3 % chez Benz.

En Chine, le recul a été de 30 % pour BMW, et de 13 % pour Mercedes-Benz. Et ce sont les modèles les plus haut de gamme qui ont vu leurs ventes fondre le plus, notamment du côté de Mercedes-Benz avec la Classe S.

Comme le précise Reuters, un des médias qui rapporte cette nouvelle, BMW n’a pas apporté de précision concernant la performance de ses modèles de grand luxe en Chine, mais elle a indiqué que les ventes mondiales de ses Rolls-Royce ont chuté de 16 %, tandis que sa marque MINI a subi une baisse de 25 %.

Mercedes note que le marché mondial des véhicules électriques était morose, faisant état d’une baisse de 31 % des ventes. Autre son de cloche chez BMW, alors que les ventes de modèles tout électriques ont augmenté de 10 % au cours du trimestre.

La gamme de modèles de BYD
La gamme de modèles de BYD | Auto123.com

Puis, l’autre élément dont il faut tenir compte, c’est la concurrence commerciale. L’Union européenne a récemment imposé des droits de douane élevés sur les véhicules électriques fabriqués en Chine (à l’instar des États-Unis et du Canada), estimant qu’ils bénéficiaient de subventions publiques injustes. Le gouvernement chinois nie cette affirmation et il a menacé de prendre des mesures de rétorsion.

Voilà qui n’augure rien de bon pour les constructeurs allemands, qui réalisent environ un tiers de leurs profits en Chine. La Chine envisage d’augmenter les droits de douane sur les importations de gros véhicules, ce qui toucherait les constructeurs allemands. Les exportations allemandes de modèles équipés de moteurs de 2,5 litres ou plus vers la Chine ont atteint 1,2 milliard de dollars l’année dernière.

Les actions de BMW et de Mercedes sont restées stables après la publication des données sur les ventes.

Les entreprises ont réduit leurs prévisions annuelles en septembre en citant un marché chinois difficile. Depuis le début de l’année, les actions de BMW et de Mercedes sont en baisse de 23 % et de 9 %, respectivement.

En somme, il faut s’attendre à ce que ça bouge au cours des prochains mois.

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Le texte BMW et Mercedes-Benz voient leurs profits fondre en Chine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La gamme du Lexus LX 2025 va inclure une nouvelle variante hybride.

Le Lexus LX 2025 se décline en cinq versions : Premium, F SPORT, Luxe, Exécutif VIP et, nouveauté pour l’année-modèle 2025, Overtrail +. Le LX est ainsi le seul véhicule de la gamme Lexus à offrir des versions F Sport et Overtrail +.

Taillé pour l’aventure

La version Overtrail + est équipée de caractéristiques et d’équipements supplémentaires pour partir à la découverte de la nature. Elle ajoute également des différentiels verrouillables à l’avant et à l’arrière, un onduleur de 2400 W et des doublures de plancher pour toutes les saisons. Cette version est équipée de pneus tout-terrain de 33 pouces et de jantes de 18 pouces, d’une plaque de protection avant et d’un groupe Apparence qui ajoute une calandre gris mat, des poignées de porte noires, des longerons de toit gris foncé, des pourtours de fenêtres et des pare-chocs chromés foncés, ainsi que des protecteurs d’ailes noirs. La version Overtrail + est livrable avec le LX 700h et en configuration à deux ou trois rangées. Les LX 600 et LX 700h peuvent remorquer jusqu’à 8000 livres.

Lexus LX 700h 2025, écusson
Lexus LX 700h 2025, écusson | Auto123.com

Un premier groupe propulseur hybride pour le LX

Le groupe propulseur hybride du LX 700h développe 457 chevaux et 583 lb-pi de couple (chiffres provisoires). Il est composé d’un puissant moteur électrique et d’une mécanique V6 biturbo de 3,4 litres, qui sont jumelés à une boîte automatique Direct Shift à 10 rapports.

C’est le premier système hybride Lexus qui comprend de série un alternateur et un démarreur. Si jamais le système hybride est inopérant, le démarreur permet l’allumage indépendant du moteur, tandis que l’alternateur alimente la batterie auxiliaire de 12 V, ce qui permet au véhicule de continuer à rouler avec le moteur à essence seul.

Lexus LX 2025, habitacle
Lexus LX 2025, habitacle | Auto123.com

Version Exécutif VIP

La version Exécutif VIP offre quatre places et elle enrichit pour la première fois la gamme LX en accordant une attention particulière à l’espace des passagers arrière et à leur expérience. Les sièges à cet endroit sont dotés d’une fonction de massage, d’appuis-tête, de dossiers et de coussins incurvés exclusifs à la version et qui enveloppent délicatement la tête, les hanches et le bas du corps. Les sièges VIP permettent de compenser les forces G latérales et les surfaces routières irrégulières. La forme des sièges aide à maintenir une posture sûre, tandis que l’utilisation d’uréthane souple doté de capacités supérieures d’absorption des vibrations aide à supprimer les mouvements indésirables, même en conduite hors route.

Des éléments de confort supplémentaires, tels que des écrans pare-soleil aux vitres latérales et les glaces de custode, des liseuses et un écran à l’arrière, sont inclus de série. Un système de climatisation exclusif à la version Exécutif VIP intègre des bouches d’aération uniques au plafond pour offrir une brise confortable sur tout le corps. Pour 2025, un chargeur sans fil est désormais inclus de série à l’avant.

Lexus LX 2025, intérieur
Lexus LX 2025, intérieur | Auto123.com

Système Lexus Interface avec écran tactile de 12,3 po

Un écran tactile haute définition de 12,3 pouces, de série, accompagné d’un écran inférieur de 7,0 pouces, exclusif au LX, propose des commandes faciles à utiliser et des informations claires au conducteur et au passager avant. Leurs écrans en verre sont dotés d’un revêtement antireflet à haute adhérence qui permet d’obtenir un affichage éclatant. Le fonctionnement des menus est similaire à celui des téléphones intelligents et des tablettes. Pour une plus grande facilité d’utilisation par le conducteur et le passager, un bouton central situé sur le bord inférieur de l’écran permet de contrôler la mise en marche/arrêt et le volume.

Les LX 600 et LX 700h 2025 seront assemblés à l’usine Toyota Auto Body de Yoshiwara, au Japon, et seront commercialisés au début de l’année 2025. Les prix seront communiqués à une date ultérieure.

Lexus LX 700h 2025, trois quarts avant
Lexus LX 700h 2025, trois quarts avant | Auto123.com
Lexus LX Luxe 2025, de profil
Lexus LX Luxe 2025, de profil | Auto123.com
Lexus LX 700h 2025, arrière
Lexus LX 700h 2025, arrière | Auto123.com
Lexus LX 600 F SPORT 2025, avant
Lexus LX 600 F SPORT 2025, avant | Auto123.com

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Le texte Lexus LX 2025 : la marque de luxe de Toyota présente la variante 700h provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’homme d’affaires indien Ratan Tata, fondateur de Tata Motors et acquéreur de Jaguar Land Rover, est mort à l’âge de 86 ans.

Lorsque Ratan Tata a pris la décision d’acheter Jaguar Land Rover (JLR) de Ford en 2008, le geste a été perçu comme audacieux, voire imprudent. Pourtant, ce choix s’est avéré déterminant pour l’avenir du constructeur britannique en difficulté.

Une vision qui dépasse les frontières

Ratan Tata, à qui on a réservé des funérailles d’État hier (10 octobre), a transformé le conglomérat Tata en un empire mondial diversifié. Le rachat de Jaguar Land Rover s’est inscrit dans cette stratégie globale.

Face à la concurrence de Mahindra, un autre géant indien, Tata a réussi à acheter JLR pour 2,3 milliards USD, une somme inférieure aux 2,75 milliards que Ford avait payés huit ans plus tôt. À l’époque, JLR était en grande difficulté, et Ford n’arrivait plus à redresser la situation.

Un pari risqué pour Tata Motors

Cette acquisition était particulièrement risquée pour Tata Motors, alors modeste acteur du marché automobile indien. La compagnie tentait de révolutionner la mobilité avec des voitures abordables, comme la Nano, qui était vendue seulement 2500 $, un projet qui tenait à cœur à Ratan Tata, mais qui n’a pas rencontré le succès escompté.

En outre, il existait peu de synergies entre les voitures économiques de Tata et les marques haut de gamme de JLR, ce qui limitait les économies d’échelle.

Le logo Land Rover
Le logo Land Rover | Auto123.com

Des débuts difficiles pour JLR

Malgré les aides financières de Ford pour assurer la survie de JLR après l’acquisition, la première année s’est soldée par une perte de 350 millions de livres sterling ou un peu plus de 700 millions $.

Cependant, Tata avait déjà commencé à structurer un plan solide pour redresser JLR. Il a nommé une direction composée principalement d’anciens cadres de BMW, et ceux-ci ont su exploiter la puissance des marques Land Rover et Range Rover pour pénétrer de nouveaux marchés, notamment en Chine. Dès 2011, JLR affichait un bénéfice de plus de deux milliards de dollars.

Une ambition « sidérante »

Comme le site Automotive News le rapporte, Ratan Tata, fidèle à son style de gestion, gérait à distance en montrant une confiance totale dans les cadres qu’il avait choisis ou hérités. Toutefois, il a souvent exprimé sa perplexité face à l’éthique de travail britannique. Le quotidien Times a rapporté ses propos critiques à l’égard de la réticence des employés de JLR et de Corus (une autre acquisition de Tata) à faire des heures supplémentaires ou à planifier des réunions après 17 heures.

L’héritage de Ratan Tata

En dépit des défis, Ratan Tata a laissé un héritage durable dans l’industrie automobile mondiale. Sa vision et son ambition, bien que jugées téméraires à l’époque, ont permis à JLR de renaître de ses cendres, transformant une marque en difficulté en un acteur mondial prospère.

L’acquisition de Jaguar Land Rover par Ratan Tata n’était pas qu’une simple transaction commerciale. C’était un pari audacieux qui reflétait une vision stratégique à long terme. Malgré les incertitudes et les critiques initiales, Tata a su mener JLR vers le succès, prouvant ainsi que parfois, la prise de risques calculée peut changer le destin d’une entreprise.

Ratan Tata, 1937-2024
Ratan Tata, 1937-2024 | Auto123.com

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Le texte L’homme d’affaires indien Ratan Tata n’est plus provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une vente aux enchères proposant une variété d’automobiles emblématiques aura lieu le 26 octobre prochain à Los Angeles. Les collectionneurs pourront nourrir leur passion avec la Mercedes-Benz 500 K ayant appartenu à Rudolf Caracciola, une paire de SL, deux Miura, des Ferrari et Maserati, une floppée de Porsche 356 et divers autres modèles extrêmement rares, des Maybach, une Iso Grifo et trois Horch notamment. Ces perles rares ont toutefois une caractéristique pour le moins spéciale. La plupart d’entre elles sont des épaves dans un état de décrépitude plus ou moins avancé. Voilà pourquoi cette vente organisée par l’encanteur canadien RM Sotheby’s s’intitule : « The Junkyard ».

Environ 550 lots issus de la collection de Rudi Klein figurent au catalogue de cette vente, qui est réalisée en deux volets simultanés. Le premier réunit plus de 350 lots qui seront offerts en ligne. Ce sont des autos endommagées (certaines lourdement) et des pièces d’automobiles comprenant des moteurs, des panneaux de carrosserie, des boîtes de vitesses, des manuels et plus encore.

Les quelque 200 autres lots sont les « plus désirables », admet l’encanteur. Il s’agit de 68 autos, dont quelques-unes qui sont dans un état très satisfaisant, de même que 138 moteurs et autres composantes mécaniques importantes.

Rudi Klein, de boucher à ferrailleur

Ces lots proviennent d’une collection constituée à partir de 1967 par Rudi Klein, un personnage bien connu dans l’univers des grands collectionneurs bien nantis.

Immigrant allemand, Rudi Klein est arrivé aux États-Unis à la fin des années 50. Il avait 18 ans. Dès lors, il troque sa formation de boucher, acquise dans sa ville natale de Russelsheim, pour travailler dans une station-service. Puis, au fil du temps, il devient ferrailleur.

En 1967, il fonde une entreprise qui sera connue sous le nom de Porche Foreign Auto Wrecking. Établi dans le grand Los Angeles, il se met à récupérer des voitures européennes pour en extirper les pièces qu’il offre ensuite aux automobilistes.

Une spécialité inusitée

Flairant la bonne affaire, Klein développe rapidement une spécialité peu commune. Dès qu’il entend parler d’un accident impliquant un modèle d’auto hors du commun, il la récupère (où du moins, ce qu’il en reste) pour ensuite la disséquer et revendre ses pièces à prix d’or.

Voilà comment, au fil des décennies, son entreprise lui permettra de constituer discrètement une collection aussi importante de voitures au pedigree impressionnant. Une collection qui nourrira moult mythes et spéculations jusqu’à sa mort, survenue en 2001.

Récemment, ses deux fils qui avaient repris le flambeau ont été convaincus par RM Sotheby’s de se départir de ces quelque 550 lots lors d’une vente qui aura lieu le 26 octobre prochain, avec une journée d’exposition la veille. Une vente qui se tiendra d’ailleurs dans un lieu encore inconnu. Un lieu qui sera révélé uniquement aux acheteurs accrédités peu de temps auparavant par téléphone ou par courriel !

Résultats dans les 7 chiffres

Chez RM Sotheby’s, on s’attend à une vente très profitable avec un résultat final dans les sept chiffres. Une issue qui s’avère plausible lorsque l’on considère la valeur estimée (en dollars étatsuniens) de la dizaine de modèles-vedettes inscrits au catalogue :

  • Mercedes-Benz 300 SL 1956, coupé tout aluminium, 4 500 000 $ à 6 000 000 $;
  • Mercedes-Benz 500 K Spécial 1935, coupé carrossé par Sindelfingen ayant appartenu à célèbre pilote Rudolf Caracciola – 4 000 000 $ à 6 000 000 $;
  • Horch 855 Spécial 1939, roadster carrossé par Gläser, 3 000 000 $ à 4 000 000 $;
  • Mercedes-Benz 300 SL 1957, cabriolet, 800 000 $ à 1 000 000 $;
  • Iso Grifo A3/L Spider 1964, prototype de Bertone, 700 000 $ à 1 000 000 $;
  • Lamborghini Miura P400 S 1969, 500 000 $ à 700 000 $;
  • Lamborghini Miura P400 1968, 500 000 $ à 700 000 $;
  • Porsche 356 A Carrera 1500 GS/GT 1959, coupé carrossé par Reutter, 450 000 $ à 600 000 $;
  • Porsche 356 B 1600 1962, cabriolet « Twin-Grille » carrossé par D’Ieteren, 350 000 $ à 550 000 $;
  • Lamborghini Miura P400 1967, 350 000 $ à 450 000 $.

Deux anecdotes intéressantes

Il est amusant de noter qu’au moment de se lancer en affaires pour devenir ferrailleur, Rudi Klein avait nommé son entreprise, située sur le boulevard Artesia à Gardena, Porsche Foreign Auto Wrecking. Peu après, il déménage sur la rue South Alameda, dans un secteur industriel de Los Angeles situé au nord-est de son emplacement initial. Il renomme alors son entreprise Porche Foreign Auto Wrecking (sans le S), le constructeur de Stuttgart, dont il n’était pas un concessionnaire, lui ayant interdit d’utiliser sa marque de commerce !

Par ailleurs, le terme Junkyard (cour de ferraille en anglais) choisi par RM Sotheby’s pour désigner cette vente a également servi au livre Junkyard: Behind the Gates at California’s Secretive European-Car Salvage Yard de Roland Löwisch et son photographe Dieter Rebmann. Publié par Motorbooks en 2020, cet ouvrage, qui exposait l’ampleur de cette impressionnante collection, était l’adaptation anglaise du livre Junk Yard: Traumautos auf dem Edelschrottplatz publié par Heel Verlag en Allemagne, en 2017.

Photos : RM Sotheby’s

Le texte Vente « The Junkyard »: RM Sotheby’s ouvre la caverne d’Ali Baba provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les musées automobiles ferment leurs portes

De plus en plus de musées automobiles, qui abritaient des trésors sur quatre roues, ferment leurs portes. Ces voitures anciennes, une fois dispersées aux quatre coins du monde, font souvent le bonheur de nouveaux propriétaires passionnés. Mais il y a un point commun entre toutes ces voitures de musées : elles sont restées immobiles pendant très longtemps.

Cette immobilité a permis de les conserver dans un état impeccable, protégées des affres du temps. Toutefois, lorsqu’un musée ferme et que ces véhicules se retrouvent sur le marché, ils ne sont pas sans défis pour les acheteurs potentiels.

L’achat d’une voiture de musée : des opportunités, mais attention aux pièges !

Avant de vous ruer sur les annonces, sachez que les voitures de musée présentent souvent des problèmes liés à leur longue période d’inactivité. Voici quelques points à surveiller de près :

1. Les freins

  • Freins mécaniques à câble ou à tige : Peu de soucis ici, mis à part des tringleries qui peuvent coincer.
  • Freins hydrauliques : C’est ici que les problèmes commencent. Les cylindres dans les roues ont tendance à fuir, contaminant les sabots. Le maître-cylindre peut couler ou se coincer après une première utilisation.

2. Le moteur

Un moteur inactif pendant des années peut subir plusieurs désagréments :

  • Joints desséchés : Ils laisseront échapper de l’huile.
  • Segments des pistons : Ils peuvent laisser des marques sur les parois des cylindres, causant une usure prématurée.
  • Accumulation de sédiments : Sans vidange avant l’entreposage, des sédiments s’accumulent dans le carter, rendant la lubrification difficile et risquant d’endommager la pompe à huile.
  • Soupapes bloquées : Certaines soupapes peuvent refuser de se fermer correctement après un long arrêt.

3. Le système de refroidissement

  • Pompe à eau : Elle risque fortement de fuir.
  • Liquide de refroidissement acide : S’il n’a pas été changé, il pourrait corroder les pièces en aluminium, notamment les culasses.

Conclusion

L’achat d’une voiture de musée peut être tentant, mais ces véhicules nécessitent souvent une remise en état importante avant de pouvoir reprendre la route. Entre les freins, le moteur et le système de refroidissement, il est crucial d’inspecter minutieusement chaque composant avant de vous lancer. Alors, avant de plonger dans l’aventure, réfléchissez bien et assurez-vous d’avoir les ressources nécessaires pour redonner vie à ces trésors figés dans le temps.

Le texte Au musée…! Les voitures anciennes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ajoutez le nom de Honda à celui des constructeurs ayant travaillé sur le développement d’une boîte de vitesses manuelle pour véhicules électriques. Le site The Drive rapporte qu’un ingénieur de la compagnie s’est confié à ce sujet lors d’un événement tenu par Honda au Japon, concernant la prochaine vague de véhicules électriques prévus par l’entreprise, des modèles qui vont s’inscrire sous la série 0 (zéro).

La boîte manuelle développée par Honda fonctionne avec un logiciel qui a pour mission de contrôler le groupe motopropulseur électrique pour simuler la sensation d’un changement de vitesse.

La source qui s’est confiée n’a pas précisé s’il était prévu de mettre cette technologie en production. Et c’est là que se trouve la grande question. Les moteurs électriques n’ont pas de transmission à plusieurs rapports. Généralement, on en compte un, et en de rares cas, une deuxième pour les très grandes vitesses. Est-ce que les acheteurs voudront choisir ce genre de boîte ?

La boîte manuelle pour véhicule électrique, bien qu’elle puisse ajouter du plaisir, n’amène rien en matière d’efficacité. Certaines argueront qu’elle vient compliquer l’opération de conduite, qui est plutôt simple avec un véhicule électrique. Et en fait de performance, surtout en ce qui est des accélérations, il n’y aurait pas de gain.

Le concept Honda Saloon
Le concept Honda Saloon | Auto123.com

Ce qui pourrait être intéressant, ce serait d’avoir cette troisième pédale, au besoin, et qu’à la simple pression d’un bouton, le modèle pourrait basculer d’un mode de transmission à un autre. On pourrait alors activer la boîte manuelle sur une belle route sinueuse, par exemple.

Ce n’est que spéculation de notre part, alors que l’on essaie de voir ce qui pourrait rendre cette technologie attrayante.

Toyota a également développé une boîte de vitesses manuelle pour véhicules électriques. La conception du géant japonais simule également les changements de vitesse. Chez Hyundai, le VUS Ioniq 5 N propose des simulations de changements de rapports, mais il n’y a pas de pédale d’embrayage pour faire fonctionner le tout.

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Le texte Une boîte manuelle pour véhicules électriques chez Honda? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla a présenté hier soir un modèle très attendu, soit le robotaxi qu’elle promet depuis un certain temps déjà. Ce dernier va prendre le nom de Cybercab.

La présentation du modèle, qui a eu lieu sur les terrains du studio Warner Bros à Burbank, en Californie, a été accompagnée du dévoilement surprise de la fourgonnette Robovan, qui s’inscrit dans la même philosophie.

Les deux véhicules à conduite autonomes sont dépourvus de volant et de pédales. Le grand patron de Tesla, Elon Musk, a déclaré lors de la présentation que les deux modèles étaient destinés à la production et qu’aucun changement n’était prévu dans leur conception.

Le prototype Tesla Robovan
Le prototype Tesla Robovan | Auto123.com
Tesla Robovan, intérieur
Tesla Robovan, intérieur | Auto123.com

Pour bientôt ?

Reste à voir combien de temps va se dérouler entre l’annonce et l’arrivée des modèles. Historiquement, disons que les choses n’ont jamais été très rapides chez Tesla. Elon Musk a donné peu de détails, mais considérant le Cybercab, il a mentionné qu’il devrait normalement voir sa production être lancée en 2026, et que son prix serait inférieur à 30 000 $ américains.

Il faut aussi faire attention avec les prix lorsqu’il est question d’Elon Musk, comme on a pu le voir avec la camionnette Cybertruck.

Tesla Cybercab, de profil
Tesla Cybercab, de profil | Auto123.com
Tesla Cybercab, de profil, portes ouvertes
Tesla Cybercab, de profil, portes ouvertes | Auto123.com

Pour les parcs… et le public

Le Cybercab s’adresse bien sûr aux parcs et entreprises, mais il sera aussi offert aux particuliers.

Tesla a aussi partagé une vidéo qui montrait les modèles en pleine opération de recharge autonome grâce à l’induction, et même voir leur intérieur se faire nettoyer, toujours de façon autonome par une station dédiée à cette tâche.

Elon Musk a déclaré que la technologie développée pour le robotaxi pouvait être transférée à Optimus, le futur robot humanoïde d’assistance de Tesla. Des prototypes d’Optimus étaient présents lors de l’événement et servaient des consommations aux participants.

Un Uber signé Tesla

Autre élément d’intérêt. Tesla a déjà promis que les propriétaires de véhicules de la marque pourront éventuellement louer leur modèle comme robotaxi, le tout via un service semblable à Uber, mais nommé Tesla Network. Les gens pourront le faire hors de ce service par simple charité avec des amis, mais s’ils souhaitent en profiter financièrement, ça devra se faire via le réseau de Tesla. La compagnie va bien sûr prélever une part des revenus générés. Les chiffres de 25 à 30 % avaient été avancés à l’époque.

Tout ça pour vous mentionner que la compagnie a toujours ses ambitions bien en tête.

Tesla Cybercab, intérieur
Tesla Cybercab, intérieur | Auto123.com
Tesla Cybercab, sièges
Tesla Cybercab, sièges | Auto123.com

La conduite autonome

Évidemment, la grande question, c’est la fiabilité du système de conduite semi-autonome. Si les experts s’entendent sur le fait qu’il s’agit du dispositif le plus complet de l’industrie, il n’est pas parfait. Il n’est, pour le moment, que classé comme système de Niveau 2, ce qui nécessite l’attention constante d’un conducteur. Le niveau 3 est le premier où un véhicule peut fonctionner sans supervision. En ce moment, seul le système Drive Pilot de Mercedes-Benz est classé comme tel, lorsqu’il s’agit de véhicules privés.

Elon Musk espère que dès l’an prochain, le niveau 3 sera possible sur ses véhicules, d’abord au Texas et en Californie.

Il existe des services de robotaxi de niveau 4 actuellement, comme Waymo, mais on parle de modèles qui doivent opérer à l’intérieur d’une zone bien déterminée. L’objectif ultime est le niveau 5, où la machine remplace l’humain.

Tesla Cybercab, trois quarts arrière
Tesla Cybercab, trois quarts arrière | Auto123.com
Tesla Cybercab, de haut
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Tesla Cybercab, de haut, portes ouvertes
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Tesla Cybercab, de profil, portes ouvertes
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