Hyundai Motor et TVS Motor étudient la possibilité d’investir le créneau de la micro-mobilité en Inde dans le cadre d’un partenariat. Cette annonce a été faite dans le cadre du Bharat Mobility Global Expo, un salon de l’auto et de la moto qui se tenait à New Delhi, du 17 au 22 janvier derniers.

TVS Motor est une multinationale indienne qui fabrique des motos et des tuk-tuk. Troisième constructeur du genre en Inde, cette entreprise a son siège social à Chennai, métropole autrefois appelée Madras qui se trouve dans l’État du Tamil Nadu, au sud du pays.

Durant la conférence de presse où cette annonce a été faite, le vice-président exécutif et directeur de Hyundai-Genesis Global Design chez Hyundai Motor, SangYup Lee, a déclaré que Hyundai Motor étudie la possibilité de concevoir ce type de mini véhicule qui sont adaptés à l’environnement routier de l’Inde. Le constructeur affirme vouloir réinventer l’emblématique ‘‘tuk-tuk’’ à trois roues pour améliorer l’expérience de mobilité.

« En collaborant avec TVS Motor, nous visons à produire localement le véhicule à trois-roues tout en explorant les opportunités mondiales pour un véhicule à quatre roues », a-t-il ajouté.

Deux concepts dévoilés à Delhi

Ce projet paraît d’ailleurs plus avancé qu’on ne le dit, puisque deux véhicules-concepts électriques réalisés par Hyundai ont été dévoilés lors de cette conférence de presse : l’E3W à trois roues et l’E4W, une variante à quatre roues qui n’est pas plus grosse qu’une Tata Nano.

Dans ce projet, dont l’accord final reste à entériner, Hyundai fournirait des services de conception et d’ingénierie, de même que de la technologie, alors que TVS serait responsable de la fabrication et de la commercialisation, en plus de participer au développement des véhicules.

Le communiqué nous apprend également que le tuk-tuk électrique présenté à ce salon pourrait servir non seulement au transport de personnes, mais aussi pour le transport de marchandises et même comme véhicule d’intervention rapide pour les services d’urgence.

En outre, le prototype montré à Delhi dispose d’un siège escamotable permettant à des personnes en fauteuil roulant de monter à bord. Ses dimensions sont adaptées aux rues étroites et sa garde au sol réglable lui permettrait de circuler même par fortes pluies durant la mousson.

Hyundai étudie également l’utilisation d’une peinture noire brillante réduisant la chaleur issue du pavillon pour diminuer la conductivité thermique dans l’habitacle, ainsi que l’utilisation de matériaux résistants à l’eau pour les surfaces intérieures. « Ces efforts soulignent l’importance accordée par Hyundai au développement de véhicules adaptés aux températures élevées et aux fortes pluies qui prévalent en Inde », affirme le constructeur.

Photos : Hyundai

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Un Jeep Cherokee redessiné arrive en 2026, avec un design plus imposant et une motorisation hybride selon les dernières informations. Après son retrait en 2023, ce SUV emblématique s’apprête à revenir sur le marché avec une nouvelle génération plus moderne.

Un prototype qui annonce un design plus musclé

Récemment, un prototype lourdement camouflé a été aperçu, confirmant l’arrivée du sixième Jeep Cherokee. Malgré le camouflage, certains éléments clés du design Jeep restent visibles, notamment les arches de roue trapézoïdales et la calandre à sept fentes.

Une analyse plus poussée laisse entrevoir une forte ressemblance avec le Jeep Wagoneer S 2024, suggérant que le Cherokee pourrait être basé sur la plateforme STLA Large de Stellantis. Le profil entre les montants A et C semble proche du Wagoneer S, mais avec une section arrière plus haute, améliorant ainsi le volume du coffre, au détriment de l’aérodynamisme.

Stellantis avait d’ailleurs présenté en 2021 une silhouette de SUV électrique très similaire à ce prototype lors d’une conférence avec ses investisseurs.

Une motorisation hybride confirmée

Lors du Salon de l’auto de Los Angeles 2024, l’ex-PDG de Jeep, Antonio Filosa, avait annoncé l’arrivée d’un nouveau crossover compact en 2025 pour remplacer le Cherokee. Sans le nommer officiellement, il avait précisé que ce modèle disposerait d’une motorisation hybride.

Cependant, il n’avait pas précisé si Jeep opterait pour une hybridation classique ou un système hybride rechargeable de type 4xe. Selon Automotive News, un hybride non rechargeable semble être l’option la plus probable.

La plateforme STLA Large permet d’accueillir des motorisations essence, hybrides et électriques, ce qui laisse supposer que le nouveau Cherokee pourrait proposer plusieurs configurations. Le prototype récemment observé était équipé d’un moteur thermique, identifiable par son échappement, bien qu’il soit difficile de savoir s’il était accompagné d’un système hybride.

Un renouvellement complet de la gamme Jeep

Le Cherokee 2026 ne sera pas le seul nouveau modèle Jeep à débarquer prochainement. Parmi les autres nouveautés attendues :

  • Jeep Recon, un tout-terrain 100 % électrique prévu pour cette année
  • Jeep Compass redessiné en 2026
  • Renegade électrique, avec un prix de départ estimé sous les 25 000 $

Le nouveau Jeep Cherokee pourrait donc marquer une étape clé dans l’électrification progressive de la gamme, tout en conservant son ADN de VUS polyvalent et robuste. Plus de détails sont attendus dans les prochains mois.

Avec des renseignements de Motor Authority

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Le président américain Donald Trump a annoncé, le 3 février, avoir conclu des accords avec le Mexique et le Canada visant à suspendre, pour un mois, l’application des tarifs douaniers américains. En échange, les deux pays s’engagent à renforcer la sécurité aux frontières. Ces discussions s’inscrivent dans un effort de coopération visant à prévenir la réimposition de ces tarifs dans le futur.

10 000 soldats mexicains à la frontière

L’accord avec le Mexique a été le premier à être annoncé, alors que les tarifs devaient entrer en vigueur dès le 4 février.

« Je viens de parler avec la présidente Claudia Sheinbaum du Mexique. Ce fut une conversation très amicale au cours de laquelle elle a accepté de déployer immédiatement 10 000 soldats mexicains à la frontière séparant le Mexique des États-Unis », a déclaré Trump sur son réseau social Truth Social.

Selon Trump, ces troupes auront pour mission spécifique d’endiguer le flux de fentanyl et d’immigrants illégaux. En contrepartie, la Maison-Blanche suspendra l’application d’une taxe de 25 % sur l’ensemble des marchandises mexicaines pour une durée d’un mois.

Le Canada investit 1,3 milliard pour renforcer la frontière

Quelques heures plus tard, le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé une entente similaire avec Washington.

« Je viens d’avoir un bon appel avec le président Trump », a déclaré Trudeau sur la plateforme X. « Le Canada met en œuvre son plan frontalier de 1,3 milliard de dollars : renforcement de la frontière avec de nouveaux hélicoptères, technologies avancées et personnel supplémentaire. Nous augmentons également nos ressources pour lutter contre le flux de fentanyl. Près de 10 000 agents de première ligne seront mobilisés pour protéger la frontière. »

Selon Trudeau, cette initiative permet de suspendre les tarifs douaniers envisagés par Washington pendant au moins 30 jours, le temps que les deux pays finalisent leurs négociations.

Une coopération entre Washington et Mexico

Du côté mexicain, Trump a précisé que les négociations futures seront menées par les secrétaires d’État, du Trésor et du Commerce des États-Unis.

Toutefois, si Trump a insisté sur l’utilisation des troupes mexicaines pour freiner l’immigration clandestine, Sheinbaum a, dans sa communication officielle, mis l’accent uniquement sur la lutte contre le trafic de stupéfiants, notamment le fentanyl.

« Nous avons eu une bonne conversation avec le président Trump dans un esprit de respect mutuel et de souveraineté », a déclaré Sheinbaum dans un message publié le 3 février sur X.

Elle a confirmé le déploiement immédiat de 10 000 membres de la Garde nationale mexicaine pour renforcer la frontière nord et prévenir le trafic de drogues vers les États-Unis. En contrepartie, Washington s’est engagé à lutter contre la contrebande d’armes à feu vers le Mexique.

« Nos équipes commenceront à travailler dès aujourd’hui sur deux fronts : la sécurité et le commerce », a conclu Sheinbaum.

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Cinq mois après son entrée en poste comme grand patron d’Aston Martin, Adrian Hallmark a détaillé les nouvelles orientations de la marque. Le résultat ? Un ralentissement de l’électrification, le maintien des moteurs thermiques aussi longtemps que possible et l’abandon de la renaissance de la marque Lagonda. Voici ce qu’il faut retenir.

Un virage plus lent vers l’électrique

Si Aston Martin prévoit toujours de lancer son premier modèle 100 % électrique d’ici cinq ans, l’entreprise a réduit son programme de véhicules électriques (VE). Après 2030, d’autres modèles pourraient voir le jour, mais la marque privilégie une approche progressive plutôt qu’un passage brutal au tout électrique.

Adrian Hallmark estime que 85 % des ventes d’Aston Martin en 2030 seront encore constituées de modèles à moteur thermique ou hybride rechargeable. L’objectif est de limiter le risque commercial lié à l’abandon des moteurs à combustion, qui font partie de l’ADN de la marque britannique.

Partenariats maintenus avec Lucid et Mercedes-Benz

Le premier VE d’Aston Martin bénéficiera du partenariat avec Lucid, annoncé en 2023. La marque utilisera ainsi les batteries, les groupes motopropulseurs et les systèmes de gestion développés par le constructeur américain.

Par ailleurs, Aston Martin continuera de s’approvisionner en moteurs thermiques chez Mercedes-Benz, mais développera en interne son système hybride rechargeable, afin de mieux maîtriser l’architecture et la taille des batteries.

Les moteurs V8 et V12 resteront en production aussi longtemps que possible

Adrian Hallmark a confirmé que les moteurs V8 et V12 resteront en production aussi longtemps que la réglementation le permettra. Le V12 pourrait survivre jusqu’en 2030, mais à plus faible volume, tandis que le V8 devrait être proposé jusqu’en 2035.

Les réglementations européennes visant à interdire la vente de voitures thermiques neuves en 2035 compliqueront cette ambition, mais Aston Martin pourrait exploiter des exemptions pour les véhicules de niche et produire quelques centaines d’unités par année.

Concernant les carburants synthétiques (e-fuels), Hallmark reconnaît leur potentiel, mais doute qu’ils puissent être produits en quantité suffisante pour remplacer totalement les carburants fossiles.

L'Aston Martin DBX 2024
L’Aston Martin DBX 2024 | Auto123.com

Le DBX reste l’unique VUS d’Aston Martin

Malgré la popularité croissante des VUS, Aston Martin n’a pas l’intention d’en produire un deuxième. Le DBX, lancé en 2021 et récemment mis à jour pour 2025, restera le seul utilitaire de la gamme. L’entreprise préfère perfectionner son modèle existant plutôt que d’explorer des segments plus robustes ou compacts.

Adrian Hallmark a également écarté l’idée d’un rival du Mercedes Classe G ou d’un VUS plus petit. L’orientation reste résolument axée sur les voitures de sport et de luxe.

Aucun retour de la marque Lagonda

Le projet de relancer la marque Lagonda est définitivement enterré. Malgré des rumeurs persistantes, Hallmark a confirmé que gérer une seule marque est déjà suffisamment complexe. La marque pourrait éventuellement ressurgir sous une forme plus exclusive et limitée, mais elle ne deviendra pas une entité à part entière.

Plus de modèles dérivés et de personnalisation

L’un des axes de développement d’Aston Martin est l’expansion de sa gamme via des éditions spéciales et des variantes inédites. À l’instar de Porsche et de sa 911, chaque modèle aura droit à plusieurs déclinaisons pour séduire différents types de clients.

Adrian Hallmark envisage aussi d’introduire plus d’options de personnalisation, via le programme Q by Aston Martin. L’objectif est d’offrir des matériaux exclusifs, des finitions uniques et des équipements premium comme des jantes en fibre de carbone ou des échappements en titane.

Une évolution mesurée

Aston Martin adopte une approche prudente face aux mutations du marché automobile. L’électrification est toujours au programme, mais à un rythme plus modéré. Pendant ce temps, la marque capitalise sur son héritage avec ses moteurs thermiques et hybrides, tout en améliorant sa personnalisation et en développant des variantes plus exclusives de ses modèles phares.

Contenu original de auto123.

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Alors que la guerre commerciale occupe le devant de la scène, une autre décision importante est passée sous silence ces derniers jours. Depuis samedi, les véhicules électriques vendus au Québec ne sont plus admissibles aux subventions gouvernementales, peu importe leur provenance. Face à cette nouvelle donne, les constructeurs doivent réagir. Plusieurs marques, dont Nissan, Volkswagen et Hyundai, ont déjà pris des mesures pour compenser ces pertes d’incitatifs.

Nissan offre 5 000 $ sur l’Ariya en février, mais pas sur la Leaf

La réponse de Nissan ne s’est pas fait attendre. La marque japonaise maintient une remise de 5 000 $ sur son VUS électrique Ariya à travers tout le réseau canadien pour le mois de février.

Ce rabais ne s’applique toutefois pas à la Nissan Leaf, un modèle plus abordable et vieillissant, qui n’offre pas le même attrait que l’Ariya, un véhicule au design proche d’un Infiniti.

Rappelons que Nissan traverse actuellement une période de restructuration majeure, ce qui l’incite à réagir rapidement aux fluctuations du marché. Cette remise de 5 000 $ suit la même logique que celles récemment annoncées par Volkswagen et Hyundai, après la suppression du programme fédéral iZEV.

Le rabais du Québec de retour en avril ?

L’arrêt du programme provincial pourrait toutefois être temporaire. Selon les dernières informations, le gouvernement québécois envisage de rétablir les subventions dès avril 2025.

La grande question reste donc de savoir si Nissan maintiendra son rabais une fois que l’aide gouvernementale sera réactivée et il faut aussi se demander si le gouvernement va remettre de l’argent dans Roulez Vert. Il sera intéressant de voir si le marché québécois, historiquement favorable aux véhicules électriques grâce aux incitatifs, retrouvera son dynamisme dans les mois à venir.

L’Ariya épargné par les surtaxes canadiennes

En parallèle, le Nissan Ariya échappe aux contre-tarifs imposés par le Canada en réponse aux politiques protectionnistes de Donald Trump. En effet, le VUS électrique est assemblé au Japon, un pays qui n’est pas ciblé par les surtaxes de 25 % mises en place récemment. Cela pourrait lui conférer un avantage sur certains rivaux nord-américains, qui, eux, seront touchés par ces nouvelles mesures tarifaires.

Conclusion

Le marché des véhicules électriques traverse une période d’incertitude au Québec, mais Nissan tente de garder le cap en offrant un rabais de 5 000 $ sur l’Ariya. Avec un retour possible des subventions provinciales en avril, les acheteurs pourraient bientôt retrouver un environnement plus favorable à l’électrification. D’ici là, ceux qui souhaitent profiter d’un rabais immédiat peuvent se tourner vers l’offre de Nissan, qui reste une des rares alternatives en ce début d’année 2025.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

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Le constructeur américain Tesla subit un revers important en Californie, son plus grand marché aux États-Unis. En 2024, ses ventes ont chuté de 11,6 %, soit près de 27 000 véhicules de moins livrés par rapport à l’année précédente.

Alors que Tesla détenait 60 % du marché californien des véhicules électriques en 2023, cette part est tombée à 52,5 % en 2024. Malgré ce recul, Tesla reste leader, mais son hégémonie est de plus en plus contestée.

Pendant ce temps, le marché global des véhicules électriques en Californie a continué de croître, avec une augmentation de 1,2 %. Si l’on exclut Tesla, la croissance atteint même 20 %, preuve que les autres constructeurs gagnent du terrain.

Les véhicules électriques représentent désormais 22 % des nouvelles immatriculations dans l’État, confirmant l’adoption croissante de l’électromobilité.

Cinq trimestres consécutifs de baisse pour Tesla

Les chiffres de Tesla en Californie sont en chute libre : le quatrième trimestre 2024 a marqué une cinquième baisse consécutive des immatriculations, avec un recul de 7,8 %. Sa part de marché globale dans l’État est également en baisse, passant de 13 % en 2023 à 11,6 % en 2024.

Pire encore, Tesla a enregistré son premier déclin annuel des livraisons en une décennie.

La même tendance en Europe

Le recul de Tesla ne se limite pas aux États-Unis. En Europe, la marque voit aussi ses parts de marché s’éroder sous la pression de la concurrence croissante de constructeurs locaux comme Volkswagen, BMW et Renault, mais aussi des marques chinoises comme BYD et MG.

Selon les chiffres de l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles), Tesla a vu ses ventes stagner voire reculer dans plusieurs marchés clés comme l’Allemagne et la France. En 2024, sa croissance en Europe a été bien inférieure aux années précédentes, et la marque a perdu des parts de marché face à des modèles plus abordables et mieux adaptés aux réglementations locales.

Des défis à venir pour Tesla

Avec la montée en puissance des véhicules électriques concurrents, Tesla devra redéfinir sa stratégie pour éviter une chute plus importante en 2025.

En Californie, l’un des principaux risques pour la marque est la suppression potentielle des crédits d’impôt fédéraux. L’État a promis de compenser cette éventuelle suppression avec ses propres incitations, mais rien ne garantit que cela suffira à stopper l’érosion des ventes de Tesla.

D’autant plus que l’image d’Elon Musk continue de se dégrader, notamment après l’investiture de Donald Trump. Un phénomène qui pourrait encore pénaliser Tesla sur des marchés clés comme la Californie et l’Europe.

Avec des renseignements d’Electrek


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Introduite en 2023, la stratégie de nomenclature d’Audi visait à différencier plus distinctement ses véhicules thermiques et électriques. Selon cette logique, les modèles à moteur à combustion (y compris hybrides) devaient porter des nombres impairs, tandis que les véhicules 100 % électriques utilisaient des nombres pairs.

Cependant, ce lundi, Audi a annoncé l’abandon de cette stratégie face aux réactions négatives de sa clientèle et de son réseau de concessionnaires. L’entreprise allemande revient à son ancienne approche, où le numéro d’un modèle indique uniquement sa taille et sa position dans la gamme.

Une nomenclature plus intuitive

« Cette décision est le fruit de discussions intensives et répond aux attentes de nos clients ainsi qu’aux retours de nos concessionnaires internationaux », a déclaré Marco Schubert, directeur des ventes et du marketing chez Audi. « Nous choisissons les noms de nos modèles de manière à révéler immédiatement leur taille et leur positionnement ».

Ainsi, certains modèles électriques partageront leur nom avec leurs homologues thermiques. Pour éviter toute confusion, Audi continuera d’utiliser des appellations existantes comme « E-Tron » pour les véhicules électriques et « TDI » pour les diesel. Par exemple, le Q8 à moteur à combustion coexistera avec le Q8 E-Tron 100 % électrique.

Un changement appliqué dès mars 2025

Ce retour à l’ancienne nomenclature aura un impact direct sur les futurs modèles. Ainsi, Audi présentera le 4 mars prochain une nouvelle version du A6 à moteur thermique, initialement prévue sous l’appellation A7. Cette berline viendra distinguer le A6 thermique du A6 E-Tron déjà annoncé pour l’année-modèle 2025, disponible en version liftback (Sportback selon Audi).

Audi continuera également de proposer des variantes Avant pour ces modèles, selon les marchés. Avec cette décision, la marque cherche à simplifier son offre et à rendre son catalogue plus compréhensible pour ses clients.

Avec des renseignements de Motor authority

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Les tarifs douaniers de 25 % sur presque tous les produits importés des Canada et du Mexique pourraient stopper net la production automobile en moins d’une semaine. Avec des marges déjà serrées, ni les constructeurs ni les fournisseurs ne pourront absorber ces coûts, mettant en péril des milliers d’emplois.

Annoncées le 1er février par Donald Trump, ces mesures entreront en vigueur le 4 février, mettant fin à des décennies de libre-échange en Amérique du Nord.

Flavio Volpe, PDG de l’Automotive Parts Manufacturers’ Association, souligne que ces tarifs frappent directement des États-clés de l’industrie automobile, de Michigan à la Californie.

“Aucun constructeur ne peut supporter une taxe 15 % plus élevée que sa marge bénéficiaire. Les usines vont être mises à l’arrêt.”

Des usines menacées de fermeture en quelques jours

Selon David Adams, PDG de Global Automakers of Canada, les constructeurs pourraient être contraints d’arrêter leurs chaînes de production dans un délai d’une semaine.

La PDG de Linamar Corp., Linda Hasenfratz, a déclaré que l’arrêt pourrait survenir en quelques jours après l’entrée en vigueur des taxes. Plus de 100 000 emplois sont menacés au Canada et près d’un million aux États-Unis et au Mexique.

Déjà en janvier, Ford, GM, Honda, Stellantis et Toyota, qui assemblent leurs véhicules en Ontario, tentaient d’anticiper la crise en exportant un maximum de véhicules finis vers les États-Unis.

Réactions politiques : une guerre commerciale en vue

Face à cette offensive économique, le Canada et l’Ontario ont immédiatement annoncé des mesures de rétorsion.

🔹 Le Canada riposte avec des tarifs de 25 % sur 30 milliards $ d’importations américaines dès le 4 février, puis 125 milliards $ supplémentaires dans trois semaines.
🔹 Le premier ministre Justin Trudeau dénonce une violation de l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC) et une menace pour les usines américaines elles-mêmes.
🔹 Le premier ministre ontarien Doug Ford soutient la riposte et prévient que les semaines à venir seront particulièrement difficiles pour l’industrie.

“Il n’y a pas de demi-mesure. Les commandes vont ralentir, les usines devront réduire leurs quarts de travail, et des travailleurs perdront leur emploi.”

Un impact immédiat sur les prix et la production

Brian Kingston, PDG de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules, alerte sur les conséquences immédiates :

Baisse de la production
Hausse des prix des véhicules jusqu’à 3 000 $ USD par véhicule
Fermetures d’usines et pertes d’emplois

L’union syndicale Unifor, représentant les ouvriers des Detroit Three au Canada, parle d’un véritable “acte de guerre commerciale” de la part de Donald Trump.

“Cette attaque contre le plus grand partenaire commercial des États-Unis va détruire des milliers d’emplois des deux côtés de la frontière.”

Avec ces mesures protectionnistes, Trump risque un retour de flamme : les politiciens américains, les syndicats et les gouverneurs des États impactés pourraient rapidement faire pression pour annuler ces sanctions.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

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Lors du Salon de la NADA à La Nouvelle-Orléans, Stellantis a confirmé sa stratégie de renouvellement de la gamme Jeep, avec trois nouveaux modèles inédits et trois motorisations :
– Moteurs thermiques (ICE)
– Hybrides
– 100 % électriques

La marque n’a pas précisé si ces nouveaux modèles s’ajoutent aux véhicules déjà en développement ou s’ils font partie de cette offensive.

Recon, Wagoneer S et un futur Jeep électrique à 25 000 $

Dans le cadre de son électrification, Jeep continue de travailler sur le Recon, son deuxième SUV 100 % électrique après le Wagoneer S. Initialement prévu pour 2024, son arrivée reste floue.

De plus, un Jeep électrique abordable à 25 000 $ est attendu aux États-Unis, selon l’ex-PDG de Stellantis, Carlos Tavares. Ce modèle pourrait reprendre l’appellation Renegade, comme l’a suggéré une récente présentation aux investisseurs.

Une refonte complète de la gamme Jeep

Antonio Filosa, actuel PDG de Jeep, a également confirmé que le remplaçant du Cherokee arrivera cette année avec une motorisation hybride. Cependant, l’incertitude plane quant à son nom et son type d’hybridation (classique ou plug-in hybride 4xe).

D’autres restylages majeurs sont prévus dans les prochaines années :
– Jeep Compass : nouvelle génération en 2026
– Jeep Grand Cherokee : mise à jour en 2026
– Wagoneer hybride rechargeable

Avec ces nouveautés, Jeep renforce son électrification tout en maintenant des options thermiques et hybrides pour répondre aux différentes attentes du marché.

Avec des renseignements de Motor Authority

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Le président Donald Trump a signé des décrets instaurant des tarifs douaniers de 25 % sur les véhicules, pièces détachées et autres marchandises importées du Canada et du Mexique. Cette décision pourrait désorganiser la chaîne d’approvisionnement automobile nord-américaine, provoquer une guerre commerciale régionale et faire grimper les coûts pour les consommateurs et les constructeurs.

Un tarif additionnel de 10 % a également été appliqué aux importations chinoises. En réponse, les pays touchés ont déjà annoncé des représailles, ce qui pourrait entraîner de nouveaux conflits commerciaux.

Trump justifie ces mesures par sa volonté de réduire les flux migratoires, le trafic de fentanyl, le déficit commercial et d’inciter les constructeurs à relocaliser leur production aux États-Unis.

Un impact direct sur les prix et l’emploi

Les tarifs entreront en vigueur le 4 février, sans exemption pour l’industrie automobile. Les experts estiment que cette taxe sera répercutée sur les consommateurs, ajoutant plusieurs milliers de dollars au prix moyen d’un véhicule neuf.

Les fournisseurs de pièces, déjà soumis à des marges serrées, pourraient ne pas absorber ces coûts, entraînant des pénuries et l’arrêt temporaire d’usines, y compris aux États-Unis.

Parmi les modèles touchés par ces tarifs :
– Pickups pleine grandeur : Chevrolet Silverado, GMC Sierra, Ram 1500
– VUS populaires : Toyota RAV4, Honda CR-V, Hyundai Tucson, Audi Q5
– Modèles produits au Canada et au Mexique : Ford Mustang Mach-E, Bronco Sport, Chevrolet Equinox, Honda Civic

L’industrie appelle à l’annulation des tarifs

Les associations du secteur, comme MEMA et Autos Drive America, dénoncent ces mesures qui risquent de :
– Réduire l’investissement dans l’automobile aux États-Unis
– Mettre en péril des milliers d’emplois dans le secteur
– Accroître la dépendance à la Chine, en ralentissant les innovations locales

Jennifer Safavian, PDG d’Autos Drive America, plaide pour une résolution rapide afin de garantir la stabilité du secteur.

Une mise en place accélérée

L’administration Trump accélère l’application des tarifs. Selon Evercore, il faut en général une semaine pour que la douane américaine ajuste la réglementation.

Les observateurs du marché surveillent de près l’évolution de cette politique, qui pourrait redéfinir le commerce automobile nord-américain.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Donald Trump impose des tarifs de 25 % sur les importations canadiennes et mexicaines provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile