La ville italienne de Turin, berceau de la plus ancienne usine automobile d’Europe, incarne le déclin industriel auquel une partie du continent fait face. Ses constructeurs automobiles peinent à s’adapter aux coûts de l’électrification, à la faible demande et à la concurrence chinoise.

Turin : là où tout a commencé pour Fiat

Située au pied des Alpes, dans le nord-ouest de l’Italie, Turin est la ville où Fiat, aujourd’hui intégrée au groupe Stellantis, a été cofondée par la famille Agnelli il y a 125 ans. Aujourd’hui, la ville lutte pour maintenir son industrie autrefois florissante, illustrée par l’état de l’emblématique usine de Mirafiori. Cette usine produit la Fiat 500 électrique et deux voitures sport Maserati, mais la demande étant faible, la production a été suspendue pendant une grande partie de l’année, laissant 2 800 travailleurs en chômage technique avec des salaires réduits. Giacomo Zulianello, employé de l’usine et responsable syndical de FIOM Cgil, confie : « Mirafiori est déjà fermée. Elle ne rouvre que de temps en temps ».

La perte de l’identité italienne

Pour survivre, Fiat a dilué son identité italienne, prenant le contrôle de Chrysler en 2014, puis fusionnant avec le Groupe PSA pour créer Stellantis en 2021. Pendant ce temps, Turin a perdu quatre de ses usines automobiles au cours des quarante dernières années, dont Lingotto en 1982 — célèbre pour sa piste d’essai sur le toit, immortalisée dans le film « The Italian Job » — et Grugliasco, fermée l’an dernier. Autrefois symbole de la puissance de Fiat, employant jusqu’à 60 000 personnes et produisant un million de voitures par an dans les années 1960, Mirafiori n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Une ville en pleine transformation

Avec environ 2,2 millions d’habitants dans la région, Turin tente de se réinventer en se tournant vers le tourisme, avec son centre élégant, ses musées renommés, sa gastronomie et sa proximité avec les Alpes. Elle s’affirme également comme un pôle de savoir, abritant plus d’une douzaine d’universités et d’académies, sans oublier une industrie aérospatiale dynamique et la Juventus, le club de football le plus titré d’Italie. Cependant, avec entre 50 000 et 60 000 emplois encore liés à l’industrie automobile, l’ambiance reste morose alors que les travailleurs de Stellantis se préparent pour une grève nationale et une marche à Rome, le 18 octobre, afin de demander au gouvernement et à l’entreprise de protéger les emplois.

Dernier bastion de l’automobile à Turin

Stellantis prévoit une chute de sa production italienne en dessous de 500 000 véhicules cette année, un niveau jamais vu depuis 1958, selon le syndicat FIM Cisl. Mirafiori est désormais la dernière usine automobile encore debout à Turin, avec une main-d’œuvre en grande partie inactive et vieillissante. L’âge moyen des employés est de 57-58 ans, et les jeunes générations ne sont plus attirées par ce secteur.

La fin d’une ère?

Selon Francesco Zirpoli, professeur de gestion à l’université Ca’ Foscari de Venise, la baisse de la production automobile italienne est due au manque d’investissements de Stellantis dans de nouveaux modèles, notamment pour ses usines italiennes. Il souligne que Fiat n’est plus le centre névralgique du développement technique de Stellantis, avec des modèles produits à l’étranger et des moteurs principalement dérivés des technologies françaises.

Quel avenir pour Mirafiori?

L’usine de Mirafiori, surnommée « la ville dans la ville », s’étend sur plus de 2 millions de mètres carrés. Mais aujourd’hui, les employés comme Zulianello parcourent 15 minutes à pied à travers des espaces abandonnés pour atteindre la ligne d’assemblage.

Malgré tout, Stellantis assure que Mirafiori a un avenir. L’usine fabrique des boîtes de vitesses pour véhicules électriques et hybrides, héberge un centre de recyclage de pièces automobiles et un laboratoire de technologies des batteries. Elle commencera à produire une nouvelle version hybride de la Fiat 500 fin 2025. De plus, Turin pourrait bénéficier si un autre constructeur automobile, comme le chinois Dongfeng ou Chery, s’installait en Italie, mettant fin au monopole de Stellantis comme seul grand fabricant automobile national.

Conclusion

Alors que Turin tente de se réinventer au milieu de la transition de l’industrie automobile, l’avenir semble incertain pour ses travailleurs. La ville fait face à un défi existentiel, cherchant à préserver ses racines tout en s’adaptant à un monde en mutation rapide.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Le déclin de Fiat inquiète l’Italie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La deuxième édition du Salon du véhicule et loisir électrique de Lanaudière a ouvert ses portes hier à Terrebonne. Présenté jusqu’au 20 octobre, cet événement permet aux visiteurs de découvrir une centaine de véhicules électrifiés (électriques ou hybrides) d’une vingtaine de grandes marques. Des essais routiers sont également proposés.

Les organisateurs de ce salon peuvent d’ailleurs s’enorgueillir d’avoir réuni sous un même toit un éventail de véhicules incluant des Tesla (y compris un Cybertruck), les Rivian R1T et R1S, de même qu’un fourgon BrightDrop de General Motors et un camion de classe 3 Vicinity VMC 1200 de fabrication canadienne.

Conçu pour informer les consommateurs sur tout ce qui entoure l’électrification des transports, cet événement propose également une variété d’articles de loisirs alimentés à l’électricité, depuis les vélos et trottinettes jusqu’aux motos et scooters. Santafe Concept, une entreprise de Saint-Tite, présente même un prototype électrique de la Tinger Dog, une motoneige de conception inusitée.

À tout cela s’ajoutent des exposants offrant des produits et services liés à l’utilisation de tous ces VÉ, à commencer par les bornes de recharge. Pour en savoir davantage sur leur achat, l’installation et l’utilisation, les visiteurs peuvent venir consulter ces exposants. Ils peuvent aussi assister aux nombreuses conférences inscrites au programme, dont l’horaire apparaît sur le site de cet événement présenté par le Groupe SVE : groupesve.com/lanaudiere.

Photos : Luc Gagné

Le texte Terrebonne vit à l’heure de l’auto électrique cette fin de semaine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Hyundai Mobis s’associe avec Zeiss, spécialiste en optique, pour transformer le pare-brise en un écran vidéo tête haute de nouvelle génération.

Un écran panoramique pour l’avant du véhicule

Hyundai Mobis, le géant des pièces détachées pour Hyundai, Kia et Genesis, prévoit d’intégrer un écran tête haute qui couvre l’entièreté du pare-brise. Cette technologie permettra aux passagers de visionner des films, participer à des appels vidéo ou jouer à des jeux, tandis que les informations importantes seront projetées dans le champ de vision du conducteur, a déclaré la société sud-coréenne. Ce pare-brise holographique est développé en collaboration avec la société allemande Zeiss. Ce dispositif novateur transforme tout le pare-brise en un écran d’infodivertissement transparent, tout en affichant des données essentielles de conduite pour le conducteur. Une évolution radicale par rapport aux affichages tête haute actuels, selon Hyundai Mobis.

La technologie derrière le pare-brise holographique

Ce progrès repose sur une combinaison d’un film ultra-fin pour pare-brise, conçu par Zeiss, et d’un système de projection miniaturisé de Hyundai Mobis. Grâce à ces innovations, des images holographiques peuvent être projetées directement sur le verre avant. Ce film unique permet d’éliminer les volumineux systèmes de lentilles et de miroirs utilisés dans les affichages traditionnels. Les partenaires prévoient de lancer la production de masse dès 2027, selon Jung Soo-kyung, vice-président exécutif de Hyundai Mobis, lors d’une entrevue avec Automotive News le 17 octobre dernier. Jung précise que cette technologie offre des avantages en termes de sécurité, de design et de commodité par rapport aux systèmes actuels.

Sécurité et innovation au service du conducteur

Le gigantesque écran holographique, qui s’étend du côté conducteur jusqu’au côté passager, améliore la sécurité en permettant au conducteur de consulter toutes les informations essentielles sans détourner les yeux de la route. De plus, les vidéos projetées du côté passager ne sont pas visibles pour le conducteur, ce qui évite toute distraction. Les images projetées atteignent une transparence de 90 %, presque totalement invisible lorsque non utilisées. Cela permet également une conception de cockpit plus créative, en supprimant le besoin d’installer des compteurs ou des jauges sur le tableau de bord, car ceux-ci peuvent désormais être projetés directement dans le champ de vision du conducteur.

Un gain d’espace précieux

Un autre avantage est le gain d’espace : les systèmes actuels, qui nécessitent des lentilles et des miroirs encombrants, occupent jusqu’à 15 litres dans le tableau de bord. Le nouveau système compact de Hyundai Mobis n’utilise que 7 litres. Ce système combine les technologies micro-optiques et holographiques de Zeiss avec l’électronique automobile de Hyundai Mobis.

Des applications multiples

En plus du pare-brise, cette technologie pourrait également projeter des images sur les fenêtres latérales, les toits ouvrants et même les feux arrière. Zeiss a présenté ses innovations au CES de Las Vegas en janvier dernier, avec notamment des interrupteurs flottants qui apparaissent sur une surface transparente uniquement lorsqu’ils sont nécessaires, activables par commande vocale ou par geste.

Une technologie d’abord pour les véhicules haut de gamme

Selon Hyundai Mobis, le marché mondial des affichages tête haute holographiques pourrait atteindre 7 millions d’unités d’ici 2030. Avec des ventes mondiales estimées à 36,96 milliards de dollars en 2023, Hyundai Mobis se classe au 6e rang des plus grands fournisseurs mondiaux de pièces détachées automobiles, selon la liste des 100 premiers de Automotive News.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Un pare-brise entier transformé en écran holographique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Au moment d’écrire ces lignes, Nissan ne propose aucun modèle hybride au Canada ou aux États-Unis. Elle en commercialise deux tout électriques (LEAF et Ariya), mais pour ce qui est de l’hybridité, zéro. Cela va changer l’an prochain, car Nissan a confirmé qu’un Rogue PHEV (hybride rechargeable) est attendue, en 2025, et qu’il s’agirait d’une première pour la marque aux États-Unis et au Canada.

Des éléments du Outlander PHEV

Et sans surprise, le Rogue hybride rechargeable va partager des composantes avec le Mitsubishi Outlander PHEV, le modèle cousin né du partenariat entre les fabricants. On peut donc s’attendre à retrouver sous le capot le 4-cylindres de 2,4 litres du Mitsubishi, avec deux moteurs électriques.

Reste à voir si le rouage intégral de Mitsubishi fera le saut chez Nissan. Ça, c’est moins sûr. La puissance pourrait être différente, aussi. Elle est à 248 chevaux et 332 lb-pi de couple avec l’Outlander PHEV, qui est un véhicule un peu plus massif et plus lourd.

L’autonomie de la variante PHEV du Outlander est de 61 km. Elle pourrait être légèrement supérieure chez Nissan, en raison du poids un tantinet moindre.

L'écusson e-Power sur le Nissan X-Trail, modèle hybride européen
L’écusson e-Power sur le Nissan X-Trail, modèle hybride européen | Auto123.com

e-Power

Dans un autre ordre d’idée, comme le rapporte le site Car and Driver, Nissan compte aussi lancer sa technologie hybride de la série e-Power en sol américain en 2026. On parle d’un type de transmission qui est déjà utilisé par Nissan avec certains modèles ailleurs sur la planète. Le système alimente les roues à l’aide de moteurs électriques, tout en utilisant le moteur à essence comme générateur pour recharger la batterie.

Les rumeurs parlent d’une utilisation avec le nouveau Murano 2025 qui a été présenté hier. Les Kicks et Murano suivraient. Encore là, la prudence est de mise ; il faudra attendre les confirmations.

Il n’y a pas de fumée sans feu, toutefois, et il semble que Nissan prépare une stratégie d’électrification pour l’Amérique du Nord.

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Le texte Un Nissan Rogue PHEV pour 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Infiniti vient à peine de renouveler et lancer son VUS phare, le QX80, et ce dernier est rappelé par la compagnie. Ce n’est évidemment jamais souhaitable, mais tristement de nos jours, c’est attendu avec tout nouveau modèle tellement la technologie embarquée est nombreuse et plus complexe que jamais.

Ainsi, sans surprise, le problème qui force le rappel du modèle est relié à la technologie, plus précisément au système de caméra de recul. La compagnie est même allée jusqu’à immobiliser les véhicules au port, le temps de trouver une solution, nous apprend le site Carscoops.

Le problème survient après un démarrage à froid sur certains QX80, dit-on. Normalement, le passage en marche arrière devrait faire en sorte que l’image captée par la caméra de recul s’affiche à l’écran principal, mais plutôt, ce dernier fige. Après quelques secondes, il devient noir. Puis, un message s’affiche : « L’assistance au stationnement n’est pas disponible ».

Infiniti QX80 2025, image de caméra de recul
Infiniti QX80 2025, image de caméra de recul | Auto123.com

Évidemment, les normes gouvernementales exigent que les véhicules neufs soient tous équipés de caméras de reculs fonctionnelles en tout temps. Infiniti doit donc trouver une solution au problème. La compagnie affirme qu’une simple mise à jour logicielle du système de moniteur à vue périphérique devrait faire l’affaire. Le tout devrait prendre environ 30 minutes.

Depuis le 20 septembre, Infiniti a mis en attente tous les QX80 de 2025 qui arrivaient aux États-Unis.

Le problème a été découvert en août lors d’une évaluation de routine. Il s’est produit une fois seulement, mais deux jours plus tard, une plainte venant d’un client faisait état d’un problème similaire.

À la fin du mois de septembre, la compagnie a découvert un problème logiciel qui pourrait être à l’origine du problème. Ledit logiciel est présent dans 3320 exemplaires du QX80.

Les propriétaires vont recevoir une lettre d’Infiniti à partir du 21 novembre 2024 avec la procédure à suivre pour que la réparation soit effectuée.

Et le Rogue

Sur le site de Transports Canada, le problème est signalé, et il est mentionné que le Nissan Rogue des années 2024 et 2025 est aussi visé. En tout, 6957 véhicules au Canada sont concernés.

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Le texte Un premier rappel pour l’Infiniti QX80 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Onze ans après la Ferrari LaFerrari, voici la Ferrari F80. Comme sa prédécesseure, elle accumule tout le savoir-faire de la marque en matière de sport automobile et de Formule 1 (F1). Ce modèle de référence porte bien son nom, revenant à la tradition entamée avec la Ferrari F40 en 1987. Elle célébrera les 80 ans de Ferrari en 2027.

La Ferrari F80, de haut
La Ferrari F80, de haut | Auto123.com

Moteur inspiré des 24 heures du Mans

Selon Ferrari, le groupe motopropulseur de la F80 s’inspire directement du prototype Ferrari 499P, double vainqueur des 24 Heures du Mans. Il s’agit d’un V6 biturbo de 3,0 litres, disposé à 120 degrés, et assisté par trois moteurs électriques. Deux d’entre eux se trouvent sur l’essieu avant, tandis que le troisième, le MGU-K (un terme familier pour les amateurs de F1), est situé entre le V6 et la boîte à double embrayage à huit rapports. Ce système gère le démarrage, la récupération d’énergie et l’apport de couple supplémentaire.

Le V6 fournit 900 chevaux et 627 lb-pi de couple, avec une limite à 9200 tr/min, tandis que les moteurs électriques ajoutent 300 chevaux, permettant une vectorisation du couple à l’avant. La F80 passe de 0 à 100 km/h en 2,1 secondes, avec une vitesse maximale limitée électroniquement à 350 km/h.

La Ferrari F80, trois quarts arrière
La Ferrari F80, trois quarts arrière | Auto123.com

Seulement un V6

Certains seront peut-être déçus de voir un V6 à la place du V12 de la LaFerrari. Cependant, la technologie hybride a fait des pas de géant, et ce V6 partage son ADN avec les programmes de course d’endurance et de F1 de Ferrari.

La puissance n’est qu’une partie de l’équation : la F80 pèse 1525 kg, mais génère une impressionnante force d’appui de 1050 kg, notamment grâce à un aileron arrière actif et un dispositif aérodynamique baptisé « S-Duct », qui canalise l’air sous le nez et le projette au-dessus de la voiture.

La Ferrari F80, intérieur
La Ferrari F80, intérieur | Auto123.com
La Ferrari F80, sièges
La Ferrari F80, sièges | Auto123.com

Un habitacle minimaliste

L’intérieur de la F80 rend hommage à la F40 avec un design minimaliste. Le siège du conducteur est rouge, tandis que le siège passager est légèrement reculé et entièrement noir, se fondant dans l’habitacle. Les commandes sont disposées sur un panneau central solide, combinant boutons et fonctions tactiles. L’écran derrière le volant est le seul affichage du véhicule, soulignant l’accent mis sur le conducteur. Même les poignées de porte rappellent la F40.

La Ferrari F80, trois quarts avant
La Ferrari F80, trois quarts avant | Auto123.com

Pour les quelques chanceux … et fortunés

Ferrari prévoit de produire 799 exemplaires de la F80, livrables au début de 2026, avec un prix d’environ 3,9 millions de dollars. Cela place la McLaren W1 de 1275 chevaux à 2,1 millions de dollars presque dans la catégorie des bonnes affaires. Mais la véritable comparaison se fera sur piste, où nous sommes impatients de voir ces deux machines s’affronter.

La Ferrari F80 2026 est bien plus qu’une super voiture. C’est une symbiose parfaite entre l’héritage des courses d’endurance de Ferrari et les technologies de pointe de la F1, le tout enveloppé dans un design sophistiqué et axé sur la performance. Ce modèle incarne l’avenir du luxe et de la vitesse pour les passionnés de Ferrari.

La Ferrari F80, avant
La Ferrari F80, avant | Auto123.com
La Ferrari F80, portes ouvertes
La Ferrari F80, portes ouvertes | Auto123.com
La Ferrari F80, de profil, portes ouvertes
La Ferrari F80, de profil, portes ouvertes | Auto123.com
La Ferrari F80, de profil
La Ferrari F80, de profil | Auto123.com
La Ferrari F80, arrière
La Ferrari F80, arrière | Auto123.com

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Le texte La prochaine voiture d’exception de Ferrari : la F80 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Porsche célèbre le 25e anniversaire de sa 911 GT3 en dévoilant une nouvelle génération encore plus performante et raffinée. La 911 GT3 2025, basée sur la version 992 du modèle, se décline en deux variantes, répondant ainsi aux attentes des puristes de la conduite sur circuit et de ceux qui privilégient une utilisation routière.

La Porsche 911 GT3 2025 – quoi de neuf ?

La 911 GT3 2025 profite d’améliorations aérodynamiques, d’une direction plus précise et d’un châssis optimisé. Les nouvelles jantes en aluminium contribuent à réduire le poids, tandis que la disposition de la batterie lithium-ion de 40 Ah améliore la répartition des masses.

Porsche 911 GT3 2025, de profil
Porsche 911 GT3 2025, de profil | Auto123.com

Un choix entre performance pure et grand tourisme

La première version est résolument axée sur la performance, avec un aileron arrière imposant optimisant l’appui aérodynamique. La seconde, baptisée Touring, adopte une esthétique plus discrète, privilégiant l’élégance et le confort pour une utilisation quotidienne.

L’ensemble Weissach, destiné à un usage intensif sur circuit, intègre des éléments en fibre de carbone permettant de réduire le poids et d’améliorer l’aérodynamique. L’ensemble léger, proposé sur la version Touring, inclut des jantes en magnésium forgé et des panneaux de porte allégés.

Porsche 911 GT3 2025, avant
Porsche 911 GT3 2025, avant | Auto123.com

Motorisation de la Porsche 911 GT3 2025

Sous le capot, on retrouve le moteur 6-cylindres à plat atmosphérique de 4,0 litres développant 502 chevaux et 347 lb-pi de couple. Les deux versions proposent au choix une boîte manuelle à six rapports ou la boîte automatique PDK à sept vitesses.

Porsche 911 GT3 2025, intérieur
Porsche 911 GT3 2025, intérieur | Auto123.com

Un habitacle sportif et fonctionnel

L’intérieur de la 911 GT3 2025 est un mélange de sportivité et de raffinement, avec des sièges baquets en fibre de carbone et un volant sport. La version Touring propose une sellerie cuir et une ambiance plus classique.

Les prix canadiens de la Porsche 911 GT3 2025

Les commandes pour la Porsche 911 GT3 et la Porsche 911 GT3 Touring ouvriront à la fin de l’année. Les premières livraisons sont attendues pour l’été 2025. Le prix d’appel a été fixé à 245 300 $.

Porsche 911 GT3 2025, arrière
Porsche 911 GT3 2025, arrière | Auto123.com
Porsche 911 GT3 2025, capot
Porsche 911 GT3 2025, capot | Auto123.com
Porsche 911 GT3 2025, roue
Porsche 911 GT3 2025, roue | Auto123.com
Porsche 911 GT3 2025, diffuseur
Porsche 911 GT3 2025, diffuseur | Auto123.com
Porsche 911 GT3 2025, levier de changement de vitesse
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Porsche 911 GT3 2025, cadrans
Porsche 911 GT3 2025, cadrans | Auto123.com
Porsche 911 GT3 2025, trois quarts avant
Porsche 911 GT3 2025, trois quarts avant | Auto123.com
Porsche 911 GT3 2025, écusson GT3
Porsche 911 GT3 2025, écusson GT3 | Auto123.com

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Le texte Porsche 911 GT3 2025 : double personnalité pour la sportive de Stuttgart provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Au moment d’écrire ces lignes, Nissan ne propose aucun modèle hybride au Canada ou aux États-Unis. Elle en commercialise deux tout électriques (LEAF et Ariya), mais pour ce qui est de l’hybridité, zéro. Cela va changer l’an prochain, car Nissan a confirmé qu’un Rogue PHEV (hybride rechargeable) serait commercialisé en 2025 et qu’il s’agirait d’une première pour la marque aux États-Unis.

Notez que rien n’a été confirmé du côté canadien, mais il serait renversant de ne pas voir cette version chez nous, alors qu’elle circulerait au sud du 49e parallèle. L’annonce viendra, assurément.

Des éléments du Outlander PHEV

Et sans surprise, le Rogue hybride rechargeable va partager des composantes avec le Mitsubishi Outlander PHEV, le modèle cousin né du partenariat entre les fabricants. On peut donc s’attendre à retrouver sous le capot le 4-cylindres de 2,4 litres du Mitsubishi, avec deux moteurs électriques.

Reste à voir si le rouage intégral de Mitsubishi fera le saut chez Nissan. Ça, c’est moins sûr. La puissance pourrait être différente, aussi. Elle est à 248 chevaux et 332 lb-pi de couple avec l’Outlander PHEV, qui est un véhicule un peu plus massif et plus lourd.

L’autonomie de la variante PHEV du Outlander est de 61 km. Elle pourrait être légèrement supérieure chez Nissan, en raison du poids un tantinet moindre.

L'écusson e-Power sur le Nissan X-Trail, modèle hybride européen
L’écusson e-Power sur le Nissan X-Trail, modèle hybride européen | Auto123.com

e-Power

Dans un autre ordre d’idée, comme le rapporte le site Car and Driver, Nissan compte aussi lancer sa technologie hybride de la série e-Power en sol américain en 2026. On parle d’un type de transmission qui est déjà utilisé par Nissan avec certains modèles ailleurs sur la planète. Le système alimente les roues à l’aide de moteurs électriques, tout en utilisant le moteur à essence comme générateur pour recharger la batterie.

Les rumeurs parlent d’une utilisation avec le nouveau Murano 2025 qui a été présenté hier. Les Kicks et Murano suivraient. Encore là, la prudence est de mise ; il faudra attendre les confirmations.

Il n’y a pas de fumée sans feu, toutefois, et il semble que Nissan prépare une stratégie d’électrification pour l’Amérique du Nord.

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Le texte Un Nissan Rogue hybride rechargeable dès 2026 ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Audi tient promesse et ajoute une carrosserie Sportback à son modèle Q6 e-tron pour 2025.

La mode des VUS au style coupé date d’environ 20 ans, mais depuis 10 ans, on dirait que tous les constructeurs veulent se prêter au jeu, si bien que ce qui était original jadis ne l’est plus vraiment. Les exercices sont parfois réussis sur le plan stylistique, parfois complètement raté.

À son tour, Audi réserve à son nouveau Q6 e-tron le traitement de type Fastback. Ce n’est pas une surprise, car Audi commercialise déjà des versions au style coupé de ses deux autres VUS tout électriques, soit le Q4 e-tron, ou encore le Q8 e-tron.

Le Q6 Sportback e-tron devrait nous arriver dans le courant de l’année prochaine.

Audi SQ6 Sportback e-tron 2025
Audi SQ6 Sportback e-tron 2025 | Auto123.com

Design du Audi Q6 Sportback e-tron 2025

Évidemment, le style demeure le même à l’avant, alors que la partie arrière prend une tout autre allure, même si la signature Audi est bien reconnaissable. Concrètement, le toit s’abaisse de 1,4 pouce en plongeant vers le hayon. Là, il rencontre un petit aileron qui intègre le troisième feu, qui est obligatoire à l’arrière de tout véhicule depuis 1986, rappelons-le.

La partie arrière demeure identique à celle du Q6 e-tron que l’on a déjà essayé, avec une bande lumineuse qui relie les feux, et un pare-chocs imposant.

Audi SQ6 Sportback e-tron 2025, intérieur
Audi SQ6 Sportback e-tron 2025, intérieur | Auto123.com

L’intérieur

À bord, ne cherchez pas de changements. La seule différence, sans surprise, c’est que l’espace de chargement est un tantinet amputé. La planche de bord compte toujours deux écrans de 11,9 et 14,5 pouces (bloc d’instruments et système multimédia, dans l’ordre), ainsi qu’une surface de 10,9 pouces devant le passager, une des options proposées.

Concernant la structure du véhicule, le Q6 e-tron Sportback repose évidemment sur la plateforme PPE (Premium Plateform Electric) du groupe Volkswagen, qui sert également le Macan électrique chez Porsche. La batterie de 94,4 kWh du modèle devrait offrir sensiblement le même genre d’autonomie, soit autour de 500 kilomètres. L’architecture de 800 volts va autoriser une recharge maximale à 270 kW sur une borne rapide de niveau 3. Et pour faire passer la réserve d’énergie de la batterie de 10 % à 80 %, il faut compter 21 minutes.

Audi Q6 Sportback e-tron 2025, de profil
Audi Q6 Sportback e-tron 2025, de profil | Auto123.com

Au Canada, aucun Q6 e-tron n’est proposé avec une configuration à propulsion, comme c’est le cas ailleurs. Avec le modèle Sportback, c’est le rouage intégral partout, ce qui fait qu’on va nager en terrain connu de ce côté-ci de la frontière.

Le groupe motopropulseur à deux moteurs de la version Sportback va proposer jusqu’à 456 chevaux. La variante SQ6 e-tron Sportback va aussi profiter de deux moteurs électriques, mais sa puissance maximale sera de 509 chevaux.

D’autres détails suivront concernant l’arrivée de ces variantes sur le marché, ainsi que leurs prix.

Audi Q6 Sportback e-tron 2025, sur la route
Audi Q6 Sportback e-tron 2025, sur la route | Auto123.com
Audi SQ6 Sportback e-tron 2025, de profil
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Audi SQ6 Sportback e-tron 2025, avant
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Audi Q6 Sportback e-tron 2025, arrière
Audi Q6 Sportback e-tron 2025, arrière | Auto123.com

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Le texte Audi ajoute des versions Sportback à son Q6 e-tron pour 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le chef de la direction de BMW, Oliver Zipse, souhaite que l’Union européenne revienne sur sa décision d’interdire la vente de véhicules neufs à essence.

Le contexte

Au tournant de l’année 2023, l’Union européenne votait de strictes réglementations en matière d’émissions, dont l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules équipés de moteurs à combustion.

Il faut se rappeler qu’à ce moment, le développement de modèles électriques battait son plein, et les acheteurs se ruaient pour se procurer les nouveaux modèles offerts sur le marché. Toutes les indications montraient une demande en pleine croissance.

Les choses ont bien changé depuis. Il appert que ceux qui avaient à faire la transition l’ont fait, et que les autres consommateurs sont moins prêts à faire le saut. Certains le font tranquillement, mais le tout ne se déroule pas au rythme anticipé. Et pour certains, c’est une question de prix, alors que les prix de plusieurs modèles électriques demeurent élevés.

Les constructeurs inquiets

Depuis 18 mois, plusieurs constructeurs se montrent inquiets. Des sommes astronomiques ont été investies pour la transition. Cette dernière va se faire ; ce n’est pas ce qui est remis en cause. Plutôt, c’est la vitesse à laquelle le changement doit s’opérer qui est sur toutes les lèvres.

Le BMW iX 2024
Le BMW iX 2024 | Auto123.com

Chez BMW, une voix s’élève. Le chef de la direction de la compagnie, Oliver Zipse, a déclaré au Salon de l’auto de Paris qu’il était inquiet de la suite des choses pour la viabilité des constructeurs si l’interdiction des moteurs à essence était maintenue.

Comme le rapporte le site Motor 1, il a souligné la position de la Chine en tant que fournisseur majeur de batteries, ce qui nécessite une coopération considérable à un moment où les relations entre le gouvernement chinois et les pays occidentaux ne sont pas idéales. Il a également parlé du pessimisme qui règne en Europe en ce qui concerne les véhicules électriques. Les marques qui enregistrent des baisses sont nombreuses, et plusieurs sont inquiètes.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que si les compagnies ne peuvent plus vendre de modèles à essence, avec lesquels ils engrangent des profits plus importants, ils ne pourront plus investir au même rythme dans l’électrification. C’est l’ironie de la chose.

La BMW i4 2024
La BMW i4 2024 | Auto123.com

En Amérique du Nord, des marques comme Chevrolet et Ford font des profits mirobolants avec la vente de leurs camionnettes. Sans elles, il est permis de se demander si les investissements en matière d’électrification auraient été aussi importants.

Oliver Zipse avait ceci d’intéressant à mentionner :

« Une correction de l’objectif de 100 % de véhicules électriques pour 2035 dans le cadre d’un paquet global de réduction des émissions de CO2 permettrait également aux équipementiers européens d’être moins dépendants de la Chine pour les batteries. Pour maintenir l’objectif vers le succès, il est essentiel de suivre une voie strictement agnostique sur le plan technologique dans le cadre politique. »

Le dirigeant de BMW n’est pas le seul à s’inquiéter d’un avenir entièrement électrique en 2035. Avant même que l’encre de la proposition de l’Union européenne pour 2023 ne soit sèche, le gouvernement allemand prenait la tête d’une alliance de sept pays s’opposant à l’interdiction. L’Allemagne et l’Union européenne ont finalement trouvé un compromis en prévoyant une exception pour les véhicules utilisant des carburants synthétiques ou carboneutres.

Et d’autres voies se sont élevées. En janvier 2024, le directeur financier de Porsche, Lutz Meschke, a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’interdiction soit retardée ou qu’elle prenne fin purement et simplement. BMW et Volkswagen ont poursuivi le développement de nouveaux moteurs à combustion, à l’instar de nombreux autres constructeurs.

En Italie, le ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, a récemment déclaré que l’interdiction « devait être modifiée ».

Volvo, quant à elle, reste totalement favorable à cette mesure, elle qui est engagée à fond envers l’électrification de sa gamme.

Enfin, c’est important de le répéter, les constructeurs ne reculent pas sur leurs intentions d’effectuer un virage électrique. Chez BMW, on s’apprête à lancer les premiers véhicules de la Neue Klasse, une série de modèles électriques de nouvelle génération.

La cohabitation

Ce qui semble se dessiner de plus en plus, c’est une cohabitation qui sera plus longue entre les modèles tout électriques et ceux à essence.

Et tout cela peut changer rapidement. Le jour où les modèles électriques seront moins chers et où l’autonomie sera à plus de 1000 km, vous allez voir les gens se tourner massivement vers les électrons. Les consommateurs vont toujours penser à leur portefeuille en premier, ce qui est tout à fait compréhensible.

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Le texte BMW souhaite que l’Union européenne annule l’interdiction des véhicules à essence provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile