L’ambitieux partenariat entre Amazon et Stellantis visant à transformer l’expérience à bord des véhicules grâce à une plateforme logicielle connectée est en train de s’éteindre tranquillement, ont confirmé les deux entreprises au site Reuters.

Le projet SmartCockpit, lancé en 2022, promettait de faire de l’habitacle une véritable extension de la maison, avec la détection du conducteur, la personnalisation du système de climatisation, des réglages de navigation, et même le contrôle de la domotique. Mais comme plusieurs initiatives technologiques des constructeurs traditionnels, le projet cale devant la complexité du développement logiciel automobile.

Un rêve de cockpit connecté qui s’estompe

Lors de son lancement, Carlos Tavares, alors PDG de Stellantis, voyait dans le SmartCockpit un outil pour faire de ses véhicules l’endroit « le plus convoité, même à l’arrêt ». Amazon y voyait un tremplin vers d’autres partenariats automobiles.

Mais depuis le départ de Carlos Tavares, et avec la nomination cette semaine d’Antonio Filosa à la tête du groupe, les priorités semblent avoir changé, d’autant plus que le titre de Stellantis a chuté de 40 % en 2024, plombé par des ventes nord-américaines anémiques.

Le projet de cockpit intelligent entre Amazon et Stellantis prend fin | Auto123.com

L’impasse des vieux constructeurs face au logiciel

L’expérience démontre une fois de plus que les constructeurs traditionnels peinent à intégrer des systèmes numériques de nouvelle génération. Tandis que des firmes plus modernes comme Tesla et BYD innovent à vitesse grand V, Stellantis doit composer avec des dizaines de modèles répartis sur 14 marques, une chaîne d’approvisionnement complexe et une architecture logicielle peu uniforme.

Même Ford a récemment mis fin à son architecture électrique de nouvelle génération, évoquant des coûts excessifs. De leur côté, GM et Volkswagen tentent de recruter des talents au sein de la Silicon Valley pour rattraper leur retard.

Une fin prévisible, mais sans fracas

Aucune raison précise n’a été donnée pour justifier la fin du projet SmartCockpit, si ce n’est une volonté mutuelle de se concentrer sur des solutions plus alignées avec les nouvelles stratégies de chaque entreprise. Le lien entre Amazon et Stellantis demeure toutefois actif avec d’autres initiatives.

La voiture du futur devra peut-être attendre encore un peu avant de devenir aussi intelligente qu’on l’espérait.

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Le texte Le projet de cockpit intelligent entre Amazon et Stellantis prend fin provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les hausses de prix en milieu d’année n’étaient pas une pratique courante il y a quelques années, mais on voit de plus en plus de fabricants y aller de réajustements à l’arrivée de l’été.

Ajoutez Subaru à cette liste du côté des États-Unis.

Évidemment, avec le contexte actuel, marqué par les tarifs douaniers de Donald Trump, il est difficile de ne pas établir de liens entre les hausses annoncées et la réalité sur le terrain. Subaru est prudente avec ces propos. Un porte-parole de la marque mentionne que les ajustements sont le reflet des « conditions actuelles du marché ».

On vous laisse tirer vos propres conclusions, mais en voyant la hausse des prix avec certains modèles, il est difficile de ne pas lier les deux réalités. Concrètement, les produits américains de Subaru vont voir leur prix grimper de 750 $ à 2055 $, selon le modèle.

Un réajustement de 2000 $ en milieu d’année, ce n’est pas habituel.

Nous avons contacté Subaru Canada afin de savoir si des hausses peuvent être attendues au pays. Nous mettrons cette nouvelle à jour lorsque nous aurons eu une réponse de la compagnie.

Le Subaru Forester e-Boxer, au Salon de Chicago 2025
Le Subaru Forester e-Boxer, au Salon de Chicago 2025 | Auto123.com

Au site Car and Driver, la compagnie a mentionné ceci concernant les hausses de prix : « Les changements ont été effectués pour compenser l’augmentation des coûts tout en maintenant une proposition qui est solide pour le client en fait de valeur. Les prix Subaru ne sont pas basés sur le pays d’origine de ses produits. »

Concernant les augmentations, certaines sont modestes, d’autres moins, et seul le modèle tout électrique Solterra est épargné. Voici le détail :

  • – Crosstrek / Impreza – 750 $ US
  • – Ascent – 2055 $ US
  • – BRZ / WRX – 2000 $ US
  • – Outback – 1715 $ à 1820 $ US
  • – Forester – 1075 $ à 1600 $ US

Il est intéressant de noter que Ford a aussi augmenté les prix de trois de ses modèles au début du mois. C’était cependant très clair que c’était en raison des tarifs douaniers imposés par Donald Trump.

En bout de piste, qu’importe la raison, c’est le consommateur qui devra payer plus.

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Le texte Subaru augmente le prix de presque tous ses modèles aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota, longtemps champion incontesté des motorisations hybrides, s’est retrouvé en retrait dans la course aux véhicules 100 % électriques. Après le lancement pour le moins tiède du bZ4X, plombé par une autonomie moyenne et une recharge capricieuse par temps froid. Le constructeur japonais revient avec une version profondément remaniée. Rebaptisé simplement Toyota bZ 2026, ce nouveau modèle veut effacer les erreurs du passé en proposant un VUS électrique bien plus convaincant, moderne et adapté aux réalités climatiques canadiennes. Toyota passe en mode « rattrapage » avec le bZ 2026, une refonte majeure de son VUS électrique après le faux départ du bZ4X. Nouveau nom plus digeste, autonomie en hausse, recharge rapide, compatibilité NACS (merci Elon), préchauffage de batterie, et jusqu’à 338 chevaux en version AWD. Bref, ce n’est pas un simple lifting : c’est un reboot complet.

Un style revu

La première chose qui frappe, c’est son design revu en profondeur. Le bZ 2026 arbore une nouvelle silhouette plus affirmée, avec une calandre en forme de museau de requin-marteau qui donne au véhicule un air déterminé, sans verser dans l’exagération. Les ailes avant redessinées, les nouveaux phares à DEL et les proportions équilibrées contribuent à une signature visuelle distincte, moderne et élégante, à mi-chemin entre le concept urbain et le véhicule d’aventure.

Un habitacle plus zen

À l’intérieur, le bZ 2026 marque des points avec un habitacle épuré mais richement équipé, dominé par un écran central de 14 pouces qui sert de cerveau numérique à bord. L’ambiance est personnalisable grâce à un éclairage d’ambiance 64 couleurs, et les finitions, bien que discrètes, témoignent d’un souci de confort et de raffinement. Les occupants bénéficient d’un espace généreux à l’avant comme à l’arrière, avec une panoplie d’éléments de confort allant des sièges chauffants et ventilés au volant chauffant, en passant par un chauffage radiant aux pieds pratique pour nos hivers. L’option JBL avec ses 9 haut-parleurs, un amplificateur HiD de 800 watts et un caisson de basse de 9 pouces ajoute une touche de prestige pour les audiophiles.

Tout ce qu’il faut pour rester branché

Côté technologie, le Toyota bZ 2026 est à la hauteur des attentes les plus modernes. Commandes vocales via l’assistant « Bonjour Toyota », compatibilité sans fil avec Apple CarPlay et Android Auto, navigation infonuagique basée sur les données Google, et gestion complète du véhicule via une application mobile qui fait office de clé numérique : l’environnement numérique est fluide, intuitif et omniprésent. Les services connectés tels que Safety Connect et Remote Connect permettent de surveiller, gérer et même partager l’accès au véhicule à distance, une fonctionnalité idéale pour les familles ou les flottes.

Deux options de puissance

Sous le capot, ou plutôt sous le plancher, la motorisation a été repensée pour répondre à une clientèle plus exigeante. La version à traction offre 168 chevaux, suffisants pour une conduite urbaine apaisée. Mais c’est la déclinaison à rouage intégral qui fait tourner les têtes avec une cavalerie de 338 chevaux, propulsant le bZ de 0 à 100 km/h en 5,1 secondes. Cette montée en puissance s’accompagne d’une meilleure efficacité grâce à de nouveaux eAxle, à l’introduction de semiconducteurs en carbure de silicium et à un système de gestion thermique plus avancé, incluant un échangeur de chaleur eau-eau et une pompe à chaleur. Côté autonomie, Toyota propose deux batteries : une de 57,7 kWh pour environ 378 km et une de 77 kWh permettant jusqu’à 460 km en version AWD XLE. Le passage à un chargeur embarqué de 11 kW accélère la recharge domestique, tandis que le port NACS et une capacité de recharge rapide jusqu’à 150 kW permettent de passer de 10 à 80 % en 30 minutes dans des conditions idéales. Le préconditionnement automatique de la batterie, essentiel pour les hivers québécois, est désormais intégré de série.

Silencieux et confortable

La tenue de route s’en trouve nettement améliorée, notamment grâce à la rigidité accrue de la plateforme e-TNGA et à un centre de gravité abaissé. Le système X-MODE optimise la traction dans des conditions difficiles, tandis que la conduite à une pédale, rendue possible par un freinage régénératif ajustable au volant, renforce le plaisir de conduite au quotidien. Le confort n’est pas en reste, avec une insonorisation soignée et une suspension bien calibrée qui absorbe efficacement les imperfections de la route.

Conclusion

En conclusion, le Toyota bZ 2026 n’est pas une simple mise à jour : c’est un virage clair vers un futur électrique plus sérieux et plus crédible. Toyota a écouté ses clients, corrigé les lacunes de la première génération et propose maintenant un VUS électrique compétitif, adapté au marché nord-américain. Le design est plus convaincant, la technologie est enfin à jour, la motorisation AWD procure de vraies sensations, et les améliorations en recharge et autonomie rendent le modèle pertinent pour un usage quotidien, même par temps froid. Cela dit, tout n’est pas parfait. L’interface multimédia peut demander une période d’adaptation, la version à traction demeure peu enthousiasmante, et l’absence d’un coffre avant est une occasion manquée. Mais globalement, Toyota mérite qu’on lui accorde cette deuxième chance, et cette fois, l’offre est suffisamment solide pour convaincre les sceptiques.

Forces

Autonomie jusqu’à 460 km en AWD
Recharge rapide (150 kW) + port NACS
Intérieur spacieux, bien équipé
Design plus affirmé
Technologie à jour et intuitive
Puissance convaincante en version intégrale

Faiblesses

Interface multimédia un peu complexe au départ
Pas de coffre avant (frunk), dommage

Le texte Toyota bZ 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

James Dean était un acteur anticonformiste promis à un brillant avenir. Son regard mélancolique et ses manières rudes constituaient sa marque de commerce. Mais à l’automne 1955, alors qu’il conduisait sa petite Porsche, un destin funeste attendait cette icône de Hollywood.

Cet acteur de 24 ans aimait les Porsche. Leur silhouette élégante, leur conception pragmatique, leurs performances, tout correspondait au nouveau style de vie que son statut de star hollywoodienne nouvellement acquis lui permettait désormais d’adopter. Car quelques années plus tôt, pour lui, c’était la disette.

Mais voilà qu’au milieu des années 50, les choses ont changé, tout particulièrement à cause de quelques films qui l’ont élevé au rang de célébrité. Un statut engendré par ses rôles marquants dans les films À l’est d’Eden (1955), La fureur de vivre (1955) et Géant (1956).

Ses biographes le décrivent comme un personnage obstiné qui voulait vivre intensément. Écarté des sports extrêmes par ses producteurs, James Dean s’est alors tourné vers la course automobile. Il prend part à des épreuves, parfois avec succès, avec une Porsche 356 Speedster 1500 Super achetée en mars 1955. Elle remplace une MG TD 1953, une voiture d’occasion achetée un peu plus tôt.

Mais dans cette histoire, l’action se déroule vite. En quête d’un peu plus de puissance (et sans doute de griserie), alors qu’il vient de terminer le tournage du film Géant, le 21 septembre 1955, il échange sa Speedster contre une Porsche 550 Spyder. Plus performante, il baptise cette sportive sans compromis Little Bastard (petite bâtarde).

Accro des courses, activité qu’il a dû mettre sur pause durant ce tournage, il souhaite maintenant aller s’éclater un peu en participant à des épreuves organisées à Salinas, les 1er et 2 octobre.

Alors, le 30 septembre 1955, James Dean quitte Hollywood pour s’y rendre. À ses côtés, l’Allemand Rolf Wütherich, son mécanicien, profite du vent qui caresse leur visage. Rolf qui lui avait recommandé de roder sa Spyder avant la course admet que les quelque 500 kilomètres séparant Hollywood de Salinas, plus au nord, conviendront parfaitement.

Avec sa petite biplace à moteur central, qui arbore déjà le numéro 130 sur sa carrosserie argentée, Dean emprunte la route 46, dans la vallée de Cholame Creek. Ce chemin qui serpente à souhait est peu fréquenté. C’est le scénario idéal pour s’amuser avec cette puce musclée. Après tout, son 4-cylindres Boxer qui produit 110 ch permet à cette poids plume (550 kg) d’atteindre 230 km/h, le pied au plancher !

Mais le duo n’atteindra jamais Salinas.

Un peu avant 18 heures, alors que la 550 Spyder approche d’un carrefour, où l’autoroute 41 bifurque vers Fresno, un jeune universitaire de 23 ans nommé Donald Turnupseed leur coupe la route avec la grosse berline Ford 1950 qu’il conduit. La collision est inévitable.

Le jeune acteur rebelle meurt en route pour l’hôpital, alors que son passager qui a subi de graves blessures survivra.

Soixante-dix ans plus tard, la légende de cette vedette perdure grâce, entre autres, à une affiche routière désignant le « Carrefour mémorial James Dean », là où les routes 46 et 41 se croisent. À quelques kilomètres de là, un autre mémorial érigé à Cholame en bordure la route offre un lieu plus substantiel pour s’arrêter quelques instants.

Par ailleurs, après l’accident, certaines anecdotes alimenteront une rumeur qui subsiste à l’effet que la petite Porsche était… maudite ! D’abord, après l’accident, un dénommé William Eschrich achète les restes de la voiture et donne certains éléments de suspension à un pilote amateur, Troy McHenry, qui va mourir peu après dans un accident. Par la suite, George Barris, carrossier bien connu des producteurs de films à Hollywood, achète à son tour des pièces de cette Porsche. Toutefois, elles vont disparaître sans laisser de traces !

Photos : Porsche

Le texte La passion de James Dean pour les Porsche, une histoire qui a 70 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ram prépare quelque chose de gros et bruyant pour le 8 juin 2025, et les rumeurs les plus folles circulent. Tout porte à croire que le constructeur veut ramener le V8 Hemi dans sa gamme, après un virage électrifié qui a laissé bien des amateurs sur leur faim. Le teaser vidéo publié récemment ne dit pas grand-chose, mais il suffit à enflammer les spéculations : le TRX renaîtrait pour 2026.

Un teaser mystérieux… et évocateur

Dans une courte vidéo diffusée en ligne, Ram affiche : « Faites rugir les moteurs — De grandes choses s’en viennent. 06.08.25 ». On y voit Tim Kuniskis, PDG fraîchement réinstallé chez Ram, en discussion avec Dave Sparks, vedette de l’émission Diesel Brothers. Un personnage en combinaison de pilote de chasse interrompt leur conversation pour prendre un biscuit… étrange, mais intrigant.

Aucun détail technique, aucun visuel de véhicule. Juste une ambiance chargée de tension. Et quand on sait que Ram prévoit de lancer 25 nouveaux modèles ou versions d’ici 18 mois, il y a de quoi s’attendre à quelque chose de majeur.

Le TRX avec V8 Hemi de 5,7 L en route ?

Selon plusieurs sources industrielles, dont des fuites relayées par le YouTuber ButtaDaInsider, un nouveau TRX avec moteur V8 Hemi de 5,7 litres serait déjà en développement pour l’année-modèle 2026. Un retour aux sources qui plairait aux amateurs de performance et de sonorité musclée. On évoque également la possibilité d’un gros diesel haute performance, peut-être avec un nom « préhistorique » dans la lignée du TRX (T-Rex ?).

Ram redonne la parole aux passionnés

Après avoir tenté de tourner la page sur les V8, Ram semble avoir entendu les critiques. Le constructeur pourrait chercher à récupérer sa clientèle de puristes, avec des camions puissants et bruyants — exactement ce que ce teaser semble promettre. Réponse le 8 juin prochain, mais une chose est sûre : quelque chose de sauvage se prépare chez Ram.

Avec des renseignements de carscoops

Le texte Ram prépare ule retour du TRX V8 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après deux tentatives ratées, Nissan revient à la charge avec une nouvelle version de sa technologie hybride e-Power, cette fois intégrée au Rogue, son véhicule le plus vendu en Amérique du Nord.

Présenté le 26 mai dernier au Japon, le système de 3e génération promet un rendement plus silencieux et une meilleure adéquation avec les attentes des conducteurs nord-américains.

Un Rogue hybride attendu d’ici 2027

Le Rogue e-Power arrivera chez nous dans le cadre de la refonte de la quatrième génération du VUS compact, prévue pour l’exercice fiscal se terminant en mars 2027. Avant cela, l’Europe goûtera dès septembre à cette technologie via le populaire Qashqai, suivi du Japon en 2026 avec la fourgonnette Elgrand.

Un moteur thermique… pour alimenter l’électrique

À la différence des hybrides conventionnels, la technologie e-Power utilise un moteur thermique uniquement pour générer de l’électricité, comme on l’a déjà vu avec la Chevrolet Volt. Celle-ci alimente ensuite une batterie lithium-ion qui fait tourner un moteur électrique. C’est donc un véhicule électrique… alimenté par essence.

Écusson e-Power
Écusson e-Power | Auto123.com

Introduite en 2016 au Japon, la technologie a séduit le marché local, mais son arrivée chez nous a été reportée à cause d’un rendement trop faible sur autoroute. Avec cette nouvelle mouture, Nissan promet 15 % d’amélioration sur route et 9 % en ville.

Un groupe motopropulseur repensé pour l’Amérique

Le cœur du progrès repose sur un moteur 3-cylindres turbo de 1,5 litre qui a été optimisé pour générer de l’électricité. Exit la technologie de compression variable. Nissan mise plutôt sur le moteur électrique pour la puissance à bas régime, et sur un moteur thermique plus efficace à haute vitesse. Le résultat ? Moins de pièces, moins de poids, moins de bruit.

Une technologie compacte et modulaire

Autre innovation majeure : l’intégration en un seul module compact de cinq composants essentiels (moteur, onduleur, générateur, réducteur, multiplicateur). Ce système, fourni par Jatco, réduit le poids, le bruit et le coût de fabrication.

Sur la route, les ingénieurs affirment que la différence est marquante. Le silence à l’accélération, combiné au couple électrique immédiat, devrait séduire les automobilistes habitués à la conduite des véhicules électriques… mais allergiques à l’anxiété reliée à l’autonomie.

Une stratégie de reconquête

Avec le Rogue e-Power, Nissan espère enfin combler son retard face à Toyota et à Honda sur le marché des hybrides. Le défi reste toutefois économique : malgré une baisse de 10 % des coûts de production, le prix final pourrait encore dépasser celui d’un modèle à essence.

Mais pour Nissan, l’enjeu est de taille : le Rogue a été le neuvième véhicule le plus vendu aux États-Unis en 2024. Miser sur ce cheval de bataille pour une offensive hybride est donc stratégique.

Le mot de la fin

Nissan revient dans la course hybride avec un produit mûri, raffiné et mieux adapté à notre réalité nord-américaine. Reste à voir si le public suivra. La promesse d’un véhicule électrique sans ses contraintes est alléchante.

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Le texte Nissan tente à nouveau une percée avec sa technologie e-Power en Amérique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan Canada doit procéder au rappel d’un peu plus de 13 500 véhicules au pays en raison d’un problème avec la caméra de recul. Le rappel touche les versions de l’année 2025 du VUS Kicks et de la camionnette Frontier.

Le problème

Comme le rapporte Transports Canada, « sur certains véhicules, un problème de logiciel pourrait faire en sorte que l’image de la caméra de recul ne s’affiche pas lorsque la boîte de vitesse est réglée au rapport de marche arrière. »

Évidemment, cela représente un risque pour la sécurité, puisque la visibilité arrière a tellement été réduite avec les années et les designs des véhicules d’aujourd’hui. La caméra de recul est devenue un outil indispensable pour s’assurer de ne pas frapper d’humains ou des objets situés derrière le véhicule que l’on conduit.

La solution

Heureusement, la réparation est simple. Nissan va communiquer par courrier avec les propriétaires pour les inviter à l’atelier, où le logiciel qui gère le tout puisse être mis à jour.

Si jamais votre véhicule est déjà aux prises avec ce problème, essayez d’éviter de le garer de façon à minimiser les manœuvres en marche arrière, ou avoir quelqu’un pour vous guider.

Le Nissan Frontier 2025
Le Nissan Frontier 2025 | Auto123.com

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Le texte Nissan Canada rappelle 13 547 véhicules pour un problème de caméra de recul provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dix ans après l’éclatement du scandale Diesel de Volkswagen (Dieselgate), quatre anciens hauts responsables de la compagnie ont été condamnés à la prison en Allemagne. Ce scandale mondial a éclaboussé l’industrie automobile et coûté plus de 33 milliards d’euros à Volkswagen.

Les anciens dirigeants sont reconnus coupables d’avoir fraudé les consommateurs en autorisant l’installation de logiciels truqués sur des millions de véhicules à moteur Diesel.

Des peines allant jusqu’à quatre ans et demi de prison

Le tribunal régional de Brunswick, en Basse-Saxe, a infligé une peine de quatre ans et demi de prison à Jens Hadler, ancien responsable du développement des moteurs Diesel de 2007 à 2011. Il est tenu responsable de la vente de plus de deux millions de véhicules équipés de logiciels de triche.

Hanno Jelden, ex-ingénieur de haut rang, écope de 2 ans et 7 mois pour fraude aggravée liée à la vente de près de trois millions de véhicules. Heinz-Jakob Neusser, ex-patron du développement moteur, reçoit une peine avec sursis de 1 an et 3 mois, tandis qu’un cadre de niveau intermédiaire identifié comme Thorsten D., obtient 1 an et 10 mois avec sursis. Ce dernier avait été le premier à collaborer avec les autorités américaines.

Quatre ex-dirigeants de Volkswagen condamnés à des peines de prison pour le scandale du diesel | Auto123.com

Une fraude organisée dès 2006

Selon le juge Christian Schütz, la décision de truquer les tests d’émissions aurait été prise en 2006, lors d’une réunion clé à laquelle participait notamment Jelden. Le logiciel incriminé, connu sous le nom de « defeat device », permettait aux véhicules de respecter les normes d’émissions en laboratoire, tout en rejetant beaucoup plus de NOx sur la route.

Des responsabilités partagées, mais des rôles majeurs

Le tribunal a précisé que plusieurs autres employés de Volkswagen ont participé à la fraude, mais que les quatre accusés occupaient des postes de direction et avaient le pouvoir d’y mettre fin. Hadler, en tant que chef du développement Diesel, aurait pu arrêter le stratagème : « Sa parole comptait au sein de Volkswagen », a souligné le juge.

Quant à Neusser, il n’aurait découvert la manipulation qu’en 2013, ce qui justifie sa peine moins sévère, bien que le préjudice qu’il aurait causé s’élèverait à près de 27 millions d’euros.

Un procès marathon et des suites juridiques toujours en cours

Le procès s’est étalé sur 175 jours d’audience après avoir été retardé par la pandémie. Il n’a porté que sur une fraction des neuf millions de véhicules initialement visés. D’autres poursuites sont à venir ; 31 personnes sont toujours inculpées à Brunswick, avec le prochain procès prévu en novembre.

Aux États-Unis, les sanctions ont été plus rapides, plusieurs dirigeants de Volkswagen ayant été condamnés dès 2017. Toutefois, l’Allemagne refuse d’extrader ses citoyens, ce qui protège des figures comme Neusser d’une éventuelle poursuite américaine.

Encore des milliards en jeu

Outre les peines de prison, Volkswagen fait toujours face à un recours collectif de neuf milliards d’euros intenté par des investisseurs en Allemagne. Le scandale, qui a éclaté en 2015, a aussi entraîné le départ du grand patron de l’époque, Martin Winterkorn, dont le procès a été repoussé à plusieurs reprises en raison de son état de santé précaire.

Une page se tourne, mais le dossier reste ouvert

Le jugement rendu à Brunswick marque une étape importante dans la reddition de comptes. Cependant, les répercussions judiciaires, économiques et éthiques de cette fraude systémique continuent de se faire sentir au sein de l’industrie automobile mondiale.

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Lorsqu’on pense au modèle XC70 chez Volvo, c’est l’image d’une voiture familiale qui nous vient en tête. Depuis quelques années cependant, aucun véhicule portant ce nom ne figure au menu chez Volvo, mais ça va bientôt changer. En effet, plus tard cette année, la firme suédoise va officiellement dévoiler un utilitaire qui va porter l’appellation XC70.

Vous remarquerez qu’on ne mentionne pas qu’elle va présenter une nouvelle génération du XC70. C’est que la vocation de ce dernier change. Ce qu’on peut voir, c’est un VUS. Et si l’on peut voir le modèle avant sa présentation, on le doit une fois de plus à la façon de faire en Chine, qui oblige un constructeur à enregistrer son véhicule auprès du ministère chinois de l’Industrie et des technologies de l’information. Le site de ce dernier a publié des informations et les premières images du modèle, ce qui nous permet de savoir à quoi s’attendre avec ce nouveau XC70.

Vous le voyez, on a clairement droit à un petit EX90. Pour les mécaniques, on aura droit à un compromis, alors que le modèle profitera d’une configuration hybride rechargeable qu’on dit à autonomie étendue. Pour ce qui est de ses dimensions, il est plus petit que le nouveau EX90. Son format le rapproche davantage du Hyundai Santa Fe.

Volvo XC70 2026 (Chine), arrière
Volvo XC70 2026 (Chine), arrière | Auto123.com

Deux options de batterie

Pour les batteries, deux options seront au menu, ce qui est inusité pour un véhicule hybride rechargeable. Notez que les informations concernent le marché chinois ; il faudra voir pour notre continent. N’empêche, il est intéressant de savoir que la taille de la plus petite batterie sera de 21,2 kWh, alors que la plus grosse sera de 39,6 kWh.

Sur le cycle chinois CLTC (China Light-Duty Vehicle Test Cycle), on parle d’autonomies de 100 km et de 180 km, respectivement. La différence avec le cycle utilisé chez nous, celui de l’EPA (Enrivonmental Protection Agency), est d’environ 30 % à 35 %. Cela signifie que sur notre marché, le modèle pourrait offrir des autonomies de 65-70 km ou de 110-120 km.

Un véhicule hybride rechargeable qui offrirait plus de 110 km d’autonomie, voilà qui changerait la donne.

Hakan Samuelsson, le grand patron de Volvo, a déjà déclaré ceci concernant ce nouveau modèle :

« Le XC70 marque notre entrée dans le segment des véhicules hybrides rechargeables à autonomie étendue, une passerelle parfaite vers l’électrification complète. Il nous permet de maintenir et de développer un portefeuille de produits équilibré, tout en offrant une solution de rechange très attrayante aux consommateurs qui ne sont pas encore prêts pour les véhicules entièrement électriques. »

Le XC70 sera le premier véhicule PHEV à autonomie étendue de Volvo. Cette approche est considérée comme la solution pour répondre à la demande des consommateurs qui souhaitent rouler un modèle électrique, mais avoir l’assurance d’un moteur à essence comme plan B.

Pour le reste, attendons la présentation officielle du modèle plus tard cette année, ainsi que les détails concernant les versions qui seront réservées à notre marché.

Volvo XC70 2026 (Chine)
Volvo XC70 2026 (Chine) | Auto123.com

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Le texte Premières images du prochain Volvo XC70 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Silver Fox d’OSI montre à quel point les concepteurs d’une automobile de compétition peuvent sortir des sentiers battus pour tenter d’atteindre leurs objectifs. Cette curieuse voiture biplace a fait une rare apparition au prestigieux concours d’élégance de la Villa d’Este qui surplombe le lac de Côme, en Italie, la fin de semaine dernière. Elle a même remporté l’Auto Trophy & Design, le prix décerné par le jury pour le design le plus excitant.

Cette curieuse voiture a suscité beaucoup d’intérêt lors de ce concours d’élégance, tout autant qu’en 1967, lorsqu’elle a été dévoilée au Salon de l’auto de Turin. Sa conception hors du commun est issue de l’Officine Stampaggi Industriali S.p.A. (OSI), un carrossier turinois qui a eu une existence de courte durée (1960-1967). La Silver Fox a d’ailleurs été la dernière réalisation majeure de cette entreprise.

Les formes radicales et futuristes de cette voiture ont été inspirées d’un concept que mûrissait Piero Taruffi (1906-1988), un pilote qui a excellé dans la course automobile du début des années 30 à la fin des années 50.

Début 1966, il expose ses idées aux concepteurs d’OSI, que dirige l’ingénieur et designer italien Sergio Sartorelli. Taruffi a même trouvé un nom pour cette voiture : Silver Fox (Renard argenté), son propre surnom ! Ce champion à la chevelure grise, qui a été le dernier pilote à remporter les Mille Miglia, en 1957, était connu pour être rusé au volant.

Il croyait que le design inhabituel de la Silver Fox lui permettrait de renouer avec la victoire sur les circuits. Pour ce faire, Taruffi avait imaginé une carrosserie composée de deux cellules élancées parallèles reliées par trois structures aérodynamiques en forme d’aile; une architecture rappelant celle d’un catamaran.

Ces trois ailes aérodynamiques, qui devaient améliorer l’appui et la stabilité à haute vitesse, donnaient une allure hors du commun à la voiture. L’aileron avant ne pouvait être réglé qu’à la main, lorsque la voiture était à l’arrêt. Par contre, la position du grand aileron central pouvait être ajustée par le pilote en roulant, pour en tirer l’effet voulu au moment opportun, le but étant d’adapter le profil aérodynamique à la vitesse et au style de conduite. Derrière, enfin, un troisième aileron, fixe, complétait le design.

La Silver Fox était animée par un 4-cylindres de 1,0 L du constructeur dieppois Alpine, d’où l’écusson de la marque qui ornait les flancs de la carrosserie. Compact et puissant, ce moteur était monté en position oblique derrière le siège du conducteur et, malgré sa faible cylindrée, le poids réduit de cette voiture et ses qualités aérodynamiques devaient lui permettre d’atteindre une vitesse de pointe supérieure à 170 km/h.

Initialement, la Silver Fox devait participer à des compétitions de Groupe B6, une catégorie créée par la FIA en 1966 pour des Prototypes-Sports et des voitures biplaces. On espérait même l’inscrire aux 24 Heures du Mans de 1968, en plus de l’utiliser pour tenter d’établir de nouveaux records de vitesse pure. Mais, la faillite de la société OSI à la fin de 1967 allait reléguer tous ces projets aux oubliettes.

Les rêves entourant ce « catamaran de la route » tombèrent dans l’oubli, jusqu’à ce que le collectionneur français Paul-Emile Bessade en fasse l’acquisition. Le prototype était alors dépourvu de son moteur et de sa boîte de vitesses, mais les plans originaux d’OSI faisaient partie du lot. Pendant dix ans, Bessade a en quelque sorte poursuivi son développement en restant fidèle au design d’origine, jusqu’à ce que tous les systèmes, y compris ses éléments aérodynamiques, soient pleinement opérationnels, comme prévu initialement.

Photos : BMW Classic

Le texte La Silver Fox d’OSI sort de son terrier pour faire une apparition à Villa d’Este provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile