Une alliance stratégique pour l’avenir

Hyundai Motor Co. et General Motors (GM) ont annoncé un partenariat majeur visant à co-développer cinq nouveaux véhicules pour les marchés des Amériques à partir de 2028. L’objectif : accélérer la croissance, réduire les coûts et s’adapter aux nouvelles réalités du marché, notamment l’électrification et des réglementations plus strictes.

Hyundai estime que cette collaboration pourrait générer jusqu’à 800 000 ventes annuelles une fois pleinement déployée, avec environ 100 000 unités dès les premières étapes.

Une gamme diversifiée et adaptée aux régions

Le projet prévoit la production de cinq modèles :

  • Un fourgon commercial électrique pour l’Amérique du Nord
  • Un multisegment compact
  • Une berline
  • Deux camionnettes (un pick-up compact et un pick-up intermédiaire) pour l’Amérique centrale et du Sud

Hyundai pilotera le développement du fourgon électrique et des véhicules compacts, tandis que GM prendra les commandes pour le pick-up intermédiaire.

Au-delà du produit : une approche “donneur-récepteur”

Selon José Muñoz, chaque modèle aura un chef de file (donneur) et un partenaire (récepteur) qui exploitera la plateforme.

Le partenariat va au-delà du simple développement de produits. Les deux entreprises explorent d’autres synergies, notamment en matière de logistique, d’approvisionnement en acier, de chaînes d’approvisionnement en batteries et de technologies de pile à hydrogène. La filiale de Hyundai, Glovis, assure déjà une partie de la logistique pour GM en transportant des véhicules d’Asie vers les États-Unis.

Le succès de cette collaboration repose également sur une forte coopération entre les dirigeants, à savoir Euisun Chung (président exécutif de Hyundai) et Mary Barra (PDG de GM). Les deux chefs d’entreprise considèrent cette alliance comme un levier essentiel pour rester compétitifs dans un marché en pleine transformation.

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Le texte Hyundai et GM s’allient pour développer cinq véhicules dans les Amériques dès 2028 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une figure marquante du design automobile

Tsutomu « Tom » Matano, designer de renom derrière des modèles emblématiques de Mazda comme la Miata et la RX-7 FD, est décédé le 20 septembre à l’âge de 76 ans. Surnommé par les passionnés le « père de la Miata », il a marqué l’histoire de l’automobile avec son approche unique et humaine du design.

Un parcours international exceptionnel

Originaire du Japon, Matano a obtenu son diplôme en ingénierie à l’Université Seikei de Tokyo en 1969, avant de poursuivre ses études de design en Californie à l’Art Center College of Design de Pasadena. Sa carrière l’a ensuite mené chez General Motors en 1974, puis chez Holden en Australie, où il a travaillé sur les livrées des voitures de course de la marque. Il a également rejoint BMW à Munich, où il a contribué au développement de la Série 3 E36.

L’empreinte indélébile chez Mazda

C’est toutefois chez Mazda que Tom Matano s’est véritablement imposé. Entré en 1983 comme directeur du design pour Mazda Amérique du Nord, il a rapidement gravi les échelons jusqu’à diriger l’équipe mondiale de design. Sous sa direction, Mazda a lancé plusieurs de ses modèles les plus iconiques : les Miata NA et NB ainsi que la RX-7 FD. Son influence s’est prolongée jusqu’en 2002, année où il a quitté l’entreprise pour devenir directeur exécutif de l’École de design industriel de l’Académie des arts de San Francisco.

Un héritage intemporel

Au-delà de ses créations, Matano restera dans les mémoires pour son implication auprès des passionnés et des étudiants. Présent dans de nombreux événements automobiles, il prenait plaisir à échanger avec les amateurs de Miata et à inspirer la relève du design automobile.

Dans une entrevue en 2023 au magazine Auto & Design, Tom Matano résumait sa philosophie ainsi : « Le design doit partir de l’humain et répondre à ses véritables besoins, avec chaleur et empathie. […] Quand j’ai dessiné la RX-7 FD, je voulais une carrosserie athlétique mais douce, qui inspire de l’affection. C’est ça, l’intention du design : ne jamais perdre ce lien. »

Tom Matano laisse derrière lui un héritage indélébile, celui d’avoir conçu non seulement des voitures iconiques, mais surtout des expériences de conduite qui suscitent émotion et passion.

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Le texte Décès de Tom Matano, le « père » de la Mazda Miata, à 76 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une usine américaine au cœur de la stratégie

Un nouveau véhicule hybride, conçu pour le marché nord-américain et fabriqué aux États-Unis, fera son apparition dans le catalogue de Volvo d’ici 2030. Ce nouveau modèle, dont les détails sont pour l’instant inconnus, sera assemblé aux installations de Ridgeville, en Caroline du Sud.

Cette usine est un pilier de la stratégie nord-américaine de Volvo. Elle sert déjà de centre de fabrication pour plusieurs modèles populaires, notamment les Polestar 3 destinées au marché américain, ce qui permet de limiter l’impact des tarifs douaniers. Le tout nouveau EX90, un grand VUS totalement électrique, y est aussi assemblé. Finalement, c’est dans cette usine que sera produit le XC60 remodelé, bien que sa production ne débute que dans quelques mois.

Une production encore limitée

Depuis son ouverture, Volvo a investi plus de 1,5 milliard de dollars dans cette usine américaine. Toutefois, la production reste encore limitée. Selon le bilan de l’exercice 2024-2025, seulement 20 000 véhicules sont sortis des lignes de montage, ce qui représente environ 13 % de la capacité de fabrication.

La capacité théorique de l’usine de Caroline du Sud est de 150 000 véhicules par an. L’entreprise espère donc que l’arrivée du XC60 et de ce nouveau modèle hybride permettra d’optimiser la production.

Un hybride à venir et des ventes en hausse

Peu de détails ont été divulgués sur ce futur hybride, que Volvo décrit simplement comme un « modèle hybride de nouvelle génération » conçu spécialement pour les États-Unis. Les analystes estiment qu’il s’agira probablement d’un VUS, car Volvo a récemment cessé la production des berlines S60 et S90 et a réduit son offre de familiales.

Ce choix serait logique, étant donné le succès du XC60 aux États-Unis, dont les ventes ont connu un regain de popularité. Le VUS intermédiaire s’est écoulé à 21 907 unités au cours du premier semestre de 2025, en faisant le véhicule le plus vendu de la gamme. Au Québec, le XC60 a également connu une hausse de popularité, avec 621 unités écoulées au cours des deux premiers trimestres de l’année, soit une augmentation de près de 17 % par rapport à la même période en 2024.

Pour l’instant, il n’est pas question pour Volvo de rapatrier la fabrication d’autres modèles en Caroline du Sud, comme le EX30 qui continue d’être assemblé en Belgique pour le marché canadien.

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Le texte Volvo lancera un nouvel hybride « made in USA » provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis le temps qu’on l’attendait, on est maintenant en plein dedans : la mise en marché de toutes les variantes de véhicules électriques promise par la plateforme Ultium de General Motors. Ça touche toutes ses marques, y compris GMC, qui compte sur trois camions électrifiés, le plus attrayant étant la camionnette Sierra EV.

Les deux autres sont des Hummer, qui viennent avec leur réputation de véhicules démesurés et probablement même décadents. La Sierra EV, elle, cible une tout autre clientèle, même si, à 83 000 $, elle souffre du même gros handicap qui ralentit le virage électrique au Canada en ce moment : elle coûte cher.

Au moins, pour le prix, on a toute une machine. La Sierra EV hérite d’un groupe électrique gigantesque, d’une puissance équivalent à 760 chevaux et d’un couple de 785 livres-pied, qui lui permet de remorquer à peu près n’importe quoi, jusqu’à une capacité maximale de 12 500 livres, si c’est ce que vous recherchez.

Son autonomie est de 760 kilomètres. C’est beaucoup. C’est peut-être trop. Mais sur une camionnette qu’on utilise pour le travail, c’est rassurant. Vous pouvez remorquer, aller dans le bois ou sur le chantier, en revenir, sans vous soucier de manquer de jus. La seule chose, il faut un chargeur rapide. Une borne de niveau 2 va prendre une éternité à recharger sa pile.

Sinon, sa boîte est de dimensions assez régulière, à l’arrière, mais en plus, vu l’absence d’une grosse cylindrée, elle a un coffre sous son capot, à l’avant. On peut y déposer des sacs d’assez bon volume, une épicerie ou des bagages, sans encombrer la boîte ou, en fait, sans craindre que les sacs soient exposés.

Évidemment, ça laisse tout plein d’espace dans l’habitacle, qui entre dans la catégorie des grands espaces. On peut asseoir trois grandes personnes à l’arrière sans aucune peine. Il y a aussi énormément de place pour les deux occupants à l’avant, même s’il y a une console centrale elle-même très imposante.

La Sierra EV est une camionnette pleine grandeur, une grosse camionnette, érigée sur une plateforme déjà très verticale. On est assis très haut. Son design est très carré, et quand on conduit, on a une mauvaise idée de ses dimensions. Surtout que les rétroviseurs et les caméras sont malcommodes pour bien voir les angles morts. Il faut conduire prudemment, c’est drôlement irritant, surtout qu’on n’a pas eu le même problème de visibilité au volant de la Chevrolet Silverado EV, une camionnette construite sur la même plateforme.

Le modèle qu’on a essayé était le Denali. Il vient équipé avec l’aide à la conduite Super Cruise de GM, qui est un des plus avancés sur la route. Il fonctionne en mode mains libres, sur de longues distances. Il change de voie tout seul, sur l’autoroute. Il se débrouille étonnamment bien, en fait, tellement qu’on a le goût de l’activer le plus souvent possible. C’est reposant dans la circulation dense, c’est agréable de jour comme de soir de laisser le véhicule enfiler les kilomètres sans tenir le volant.

Il faut quand même garder les yeux sur la route.

Longue histoire courte, la Sierra EV est une superbe camionnette. Elle fait mentir quiconque prétend que l’électrique n’est pas utile dans un tel véhicule. La Sierra est un peu plus huppée que la Silverado, et elle coûte cher. On aimerait voir un modèle plus compact et plus abordable, comme ce que Ford promet pour dans trois ans.

Mais une camionnette électrique est un véhicule utilitaire qu’il est difficile de ne pas aimer.

Le texte GMC Sierra EV provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le ralentissement de la transition électrique chez Porsche coûtera cher à Volkswagen. Le constructeur a annoncé que les retards dans le lancement de plusieurs modèles 100 % électriques entraîneront une baisse de profits de plus de 6 milliards $ US cette année.

L’extension de la production de modèles thermiques et hybrides, combinée à une demande plus faible que prévu pour les VÉ de luxe en Chine et aux États-Unis, ainsi qu’à la hausse des tarifs et des coûts de production, fragilise la rentabilité du groupe. Volkswagen prévoit désormais un rendement opérationnel de seulement 2 à 3 % pour 2025, contre une cible précédente de 4 à 5 %.

Porsche, pour sa part, pourrait voir ses marges diminuer fortement, absorbant jusqu’à 1,8 milliard € de profits perdus.

Pourquoi Porsche freine sa stratégie électrique

La demande pour les VÉ de luxe ralentit, particulièrement dans les marchés où les rabais importants sur des modèles concurrents brouillent le jeu, ou encore là où les tarifs douaniers freinent l’importation. Aux États-Unis, l’expiration imminente du crédit fédéral de 7 500 $ sur plusieurs modèles pousse les concessionnaires à écouler rapidement leur inventaire.

Plutôt que d’imposer une stratégie « tout électrique », Porsche choisit de miser sur ses forces en prolongeant la production des Macan et Cayenne à motorisation essence ou hybride, en s’engagement à développer des versions 100 % électriques des Boxster et Cayman et en maintenant la passion pour les puristes avec davantage de 911 à boîte manuelle.

Rééquilibrage stratégique et innovations

Ce virage reflète un enjeu de rentabilité autant que de technologie. Les coûts élevés de développement et les hausses tarifaires rendent difficile la rentabilité des VÉ haut de gamme. Pour compenser, Porsche mise aussi sur l’innovation. Le futur Cayenne électrique devrait introduire la recharge sans fil, une technologie que la marque considère comme une alternative pratique au branchement traditionnel.

Volkswagen suit ainsi une tendance observée chez ses rivaux allemands comme Mercedes-Benz et BMW, qui privilégient une approche flexible en combinant hybrides, thermiques et électriques au lieu de parier uniquement sur le « tout électrique ».

Un signal inquiétant pour l’industrie

Ce recul stratégique de Porsche met en lumière une réalité : même les constructeurs les plus avancés en électrification rencontrent un mur. Si le succès du Taycan avait démontré qu’un VÉ de luxe pouvait être rentable, la pause actuelle soulève des doutes sur la vitesse à laquelle ce segment peut croître.

Pour les investisseurs, les inquiétudes grandissent quant au plan de Volkswagen en matière de VÉ. Pour les régulateurs, notamment en Europe où l’interdiction des moteurs thermiques est prévue pour 2035, cette décision pourrait relancer le débat sur la faisabilité des délais imposés.

Avec des renseignements d’Auto Blog

Le texte Porsche encaisse une perte de 6 milliards USD avec ses véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un bond spectaculaire des droits de douane

Les exportations canadiennes de véhicules et de pièces d’auto ont été frappées par plus de 524,5 millions $ de tarifs en juillet, selon un rapport d’Anderson Economic Group. Cette hausse soudaine survient après l’entrée en vigueur de nouvelles politiques tarifaires aux États-Unis.

Au total, 1,5 milliard $ de droits de douane ont été imposés en juillet sur les véhicules assemblés provenant du Canada et du Mexique. Pour les seules voitures canadiennes, le montant s’élève à 429 millions $, ce qui représente environ 26 % de la valeur imposable des exportations. Les pièces d’auto canadiennes n’ont pas été épargnées, avec près de 100 millions $ en tarifs, soit 36 % de leur valeur imposable.

Un tournant pour l’industrie nord-américaine
Selon l’analyse, près de 1,93 milliard $ de droits de douane ont frappé les constructeurs et leurs fournisseurs pour les véhicules et pièces provenant du Canada et du Mexique en juillet.

La fin des exemptions sous l’ACEUM
Jusqu’à récemment, les exportations canadiennes bénéficiaient largement d’exemptions dans le cadre de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). En juillet, la part des véhicules exemptés a toutefois chuté de 99 % à seulement 36 %, signe d’un virage net dans la politique commerciale américaine. Les experts parlent d’un “point tournant” pour les constructeurs nord-américains, qui devront désormais composer avec une hausse durable des coûts à travers la chaîne d’approvisionnement.

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Le texte Les tarifs américains sur les véhicules canadiens bondissent à 524,5 M$ en juillet provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une alliance stratégique pour l’avenir

Hyundai Motor Co. et General Motors (GM) ont annoncé un partenariat majeur visant à co-développer cinq nouveaux véhicules pour les marchés des Amériques à partir de 2028. L’objectif : accélérer la croissance, réduire les coûts et s’adapter aux nouvelles réalités du marché, notamment l’électrification et des réglementations plus strictes.

Hyundai estime que cette collaboration pourrait générer jusqu’à 800 000 ventes annuelles une fois pleinement déployée, avec environ 100 000 unités dès les premières étapes.

Une gamme diversifiée et adaptée aux régions
Le projet prévoit la production de cinq modèles :

  • Un fourgon commercial électrique pour l’Amérique du Nord
  • Un multisegment compact
  • Une berline
  • Deux camionnettes (un pick-up compact et un pick-up intermédiaire) pour l’Amérique centrale et du Sud

Hyundai pilotera le développement du fourgon électrique et des véhicules compacts, tandis que GM prendra les commandes pour le pick-up intermédiaire.

Au-delà du produit : une approche “donneur-récepteur”
Selon José Muñoz, chaque modèle aura un chef de file (donneur) et un partenaire (récepteur) qui exploitera la plateforme.

Le partenariat va au-delà du simple développement de produits. Les deux entreprises explorent d’autres synergies, notamment en matière de logistique, d’approvisionnement en acier, de chaînes d’approvisionnement en batteries et de technologies de pile à hydrogène. La filiale de Hyundai, Glovis, assure déjà une partie de la logistique pour GM en transportant des véhicules d’Asie vers les États-Unis.

Le succès de cette collaboration repose également sur une forte coopération entre les dirigeants, à savoir Euisun Chung (président exécutif de Hyundai) et Mary Barra (PDG de GM). Les deux chefs d’entreprise considèrent cette alliance comme un levier essentiel pour rester compétitifs dans un marché en pleine transformation.

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Le texte Hyundai et GM s’allient pour développer cinq véhicules pour l’Amérique dès 2028 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan vise l’autonomie en ville d’ici 2027 pour concurrencer Tesla

On le sait, Nissan traverse une période exigeante. Confronté à des résultats financiers peu convaincants et à une concurrence mondiale grandissante, le constructeur japonais mise aujourd’hui sur une nouvelle génération de technologies de conduite autonome pour reprendre de la vitesse et concurrencer les ténors de la catégorie, notamment Tesla.

L’entreprise, qui a déjà été un leader dans le domaine de l’électrification avec la Leaf et l’Ariya, veut désormais démontrer qu’elle peut aussi s’imposer comme un joueur de premier trio dans le domaine des véhicules intelligents.

Lors d’une récente présentation à Tokyo, un prototype de Nissan Ariya a permis de constater les efforts de NIssan. Équipé de onze caméras, de cinq radars et d’un capteur LiDAR de dernière génération, le véhicule a réussi à se frayer un chemin dans le centre-ville, réputé pour sa densité et son trafic chaotique (sachez que Montréal, Toronto et Vancouver n’ont rien de comparable).

L’exercice a permis d’illustrer la capacité du système à réagir en temps réel : arrêt complet à un feu rouge, détection de piétons traversant à la dernière seconde, ou encore anticipation des mouvements de voitures aux intersections. Ce sont normalement des situations qui ne sont pas encore gérées par les technologies actuelles mais que Nissan a réussi à maitriser grâce à ce nouveau système.

C’est d’ailleurs là que se situe la nouveauté. Alors que la majorité des constructeurs concentrent leurs efforts sur la conduite assistée dans des environnements prévisibles, Nissan veut franchir l’étape suivante : rendre l’autonomie efficace en ville. L’enjeu est énorme, car les centres urbains représentent un le meilleur milieu pour tester la fiabilité de ces systèmes.

Le potentiel financier est gigantesque. Selon plusieurs prévisions, le marché mondial des véhicules autonomes pourrait valoir près de 2 000 milliards de dollars d’ici 2030. Un chiffre qui explique la ruée de tous les constructeurs l’automobile et des compagnies de technologie vers ce secteur. Toyota, rival naturel de Nissan, a déjà choisi de collaborer avec Waymo, la filiale de Google dédiée à la mobilité autonome. Honda, General Motors et Mercedes-Benz avancent eux aussi rapidement, tandis qu’Amazon mise sur sa propre filiale Zoox pour trouver sa niche.

Pour Nissan, cette offensive technologique ne survient pas par hasard. Ces dernières années, la marque a connu des difficultés importantes.

La hausse des droits de douane, jumelée à un recul de la demande internationale – le marché canadien se porte plutôt bien – a obligé le constructeur à revoir sa stratégie et à réduire ses effectifs.

C’est dans ce contexte que Nissan mise sur l’innovation et sur la conduite autonome pour se préparer à l’avenir, mais aussi restaurer la confiance des investisseurs et des consommateurs. Si tout se déroule comme prévu, c’est à la fin de 2027 que les systèmes autonomes de Nissan seront offerts sur les différents marchés.

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Le texte Nissan veut concurrencer Tesla et sa conduite autonome provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Pour le plus grand plaisir des amateurs de conduite pure et simple, Honda fait renaître la Prelude, un modèle qui avait disparu de son catalogue depuis une vingtaine d’années. Millésimée 2026, cette nouveauté fera son entrée dans les salles d’exposition des concessionnaires canadiens en fin d’année. Elle inaugurera alors la sixième génération d’un véhicule que près d’un million d’automobilistes nord-américains se sont offerts entre 1979 et le début des années 2000. Pour remettre cette 2+2 au goût du jour, le constructeur a choisi de l’électrifier.

Pour ce faire, elle partage la motorisation hybride non branchable déjà offerte pour les Civic, Accord et CR-V. Il s’agit d’un 4-cylindres de 2,0 L à cycle Atkinson jumelé à deux moteurs électriques alimentés par une batterie au lithium-ion de 1,1 kWh logée sous la banquette arrière. Pour la sportive, cette motorisation livre une puissance nette de 200 ch et 232 lb-pi de couple.

Cette motorisation que Honda appelle « groupe motopropulseur hybride électrique à deux moteurs » est donc constituée d’un premier moteur électrique servant de démarreur-générateur, alors que l’autre entraîne les roues motrices avant. Quant au moteur à essence, il joue le rôle d’une génératrice pour la batterie, en plus de parfois transmettre sa puissance directement au moteur électrique d’entraînement (par exemple, à vitesse constante sur une autoroute). Une motorisation réputée pour la fluidité des transitions entre ses différents modes d’entraînement.

Similitudes anecdotiques

On est loin, donc, du 4-cylindres à essence de 2,2 L de la Prelude 1997, le modèle qui a lancé la cinquième génération. Lui aussi produisait 200 ch, mais seulement 156 lb-pi de couple. Malgré l’écart de temps qui sépare ces deux coupés 2+2, il est intéressant de souligner que la version 2026 a un gabarit proche de sa devancière. Sa carrosserie élancée est plus longue de 10 mm, plus large de 127 mm et plus haute de 40 mm, alors que son empattement a 20 mm de plus. Des broutilles, quoi !

Pour relancer ce modèle, Honda mise visiblement sur ces dimensions qui l’assimilent au modèle antérieur. Par contre, en dotant la Prelude 2026 d’une motorisation hybride, le constructeur réaffirme son intention d’électrifier sa gamme et de produire 2 millions de VÉ annuellement d’ici 2030.

Son couple accru (+76 lb-pi) et des moteurs électriques très réactifs devraient aussi électriser le conducteur avec des performances satisfaisantes, souligne Charles Wong, le planificateur de produits de Honda Canada qui nous a présenté la Prelude du nouveau millénaire lors d’une rencontre au siège social régional de Honda à Boucherville, il y a quelques jours.

Les temps changent

Évidemment, certains puristes ont subi un choc en apprenant que cette Prelude n’aurait pas de boîte de vitesses manuelle. Ça grommelle fort dans certains réseaux sociaux. Pourtant, la diminution de la demande pour ce type de mécanisme est de notoriété publique. Un rapport de l’EPA publié en novembre 2024 nous l’a rappelé. L’organisme étatsunien nous apprend que, depuis 2021, moins de 1 % des véhicules vendus en Amérique du Nord sont dotés de ce type de boîte de vitesses.

Néanmoins, les gens de Honda ont trouvé une forme de compromis pour les puristes ayant un esprit ouvert. Ils ont incorporé à cette motorisation hybride un système permettant de faire des changements de rapports simulés. Appelé « S+ Shift » (pour « sport plus »), ce système s’actionne à l’aide d’un bouton noir portant le symbole « S+ », sur la console centrale. Il permet au conducteur d’effectuer des rétrogradations à l’aide de palettes en aluminium fixées au volant pour exploiter plus finement la horde de chevaux logée sous le capot. Les rétrogradations s’adaptent au régime du moteur et, en prime, ce système modifie la sonorité du moteur pour « amplifier le sentiment de sportivité et augmenter la connexion du conducteur avec son véhicule », explique le constructeur.

La Prelude est aussi le premier modèle hybride de Honda à reprendre certaines composantes de la Civic Type R, notamment sa suspension avant à jambes de force à double axe avec système d’amortissement adaptatif, de même que ses freins à disque de grand diamètre. Ces éléments techniques visent à rendre cette 2+2 confortable, mais aussi très engageante à conduire.

Pour le plaisir de conduire

L’agrément de conduite est visiblement au cœur de la conception de la nouvelle Prelude, comme il l’avait été pour les cinq générations antérieures. Cinq générations qui ont en commun une sportivité honnête assurant un plaisir de conduire pur et simple. Des attributs qui ont poussé près d’un million d’automobilistes nord-américains à choisir ce modèle au fil des ans : 108 328 au Canada et 832 549 aux États-Unis, selon des chiffres fournis par Honda Motors.

Aujourd’hui encore, des automobilistes recherchent des véhicules qui procurent un agrément de cette nature. Ils comblent ce besoin avec une Subaru BRZ ou sa jumelle, la Toyota GR 86, ou encore avec une Mazda MX-5, tout particulièrement sa version RF à toit rigide escamotable. Voilà la clientèle que Honda espère séduire avec son nouveau coupé, affirme Charles Wong.

M. Wong regroupe les acheteurs ciblés en deux catégories principales. Il y a d’abord les jeunes couples sans enfant. « Ces consommateurs veulent une voiture agréable à utiliser lors d’escapades de fin de semaine. Un rôle taillé sur mesure pour la nouvelle Prelude grâce, notamment, à son coffre volumineux et polyvalent », dit-il.

L’autre catégorie regroupe des couples plus vieux dont les enfants ont quitté le nid familial. Selon M. Wong, eux aussi recherchent de l’agrément de conduite, un coffre facilitant « les emplettes et les voyages, et une banquette arrière permettant de se déplacer avec leurs petits-enfants. »

Évidemment, on parle ici d’enfants jeunes et petits, pas des ados en pleine croissance. Car la Prelude 2026 est bel et bien une 2+2 au pur sens du terme. C’est une sportive sans prétention conçue avant tout pour les deux occupants des places avant. Pour eux, il y a des sièges baquets enveloppants bénéficiant de bourrelets latéraux prononcés (plus encore sur le siège du conducteur) parfaits pour les chemins tortueux de l’arrière-pays. Et derrière, il y a cette banquette… symbolique.

Un coupé qui a du coffre

L’aspect pratique de cette voiture s’exprime bien plus, à notre avis, par sa carrosserie à hayon qui donne un accès généreux au coffre. Le design bicorps s’avère tellement plus pratique que celui d’un coupé à trois volumes, comme la Prelude 1997, qui a un coffre avec une ouverture contraignante.

Dans la nouvelle Prelude, ce problème n’existe pas. On abaisse les dossiers asymétriques (60/40) de la banquette arrière, et hop ! Le coffre avale sans difficulté deux gros sacs de golf ou même un vélo, duquel on aura préalablement retiré la roue avant. On peut même y déposer quelques gros bacs de rangement, du genre Rubbermaid Roughneck de 68 L ! Cela dit, puisque le coffre est bordé d’un seuil large et haut, il faudra prendre garde de ne pas se blesser au dos. Rien n’est parfait…

Du bleu… électrique

Le design de la carrosserie est inspiré de la forme des planeurs, nous apprend M. Wong. Sa silhouette semble tracée d’un trait, sans rupture, et les surfaces sont épurées, entre autres, par des poignées de portières affleurantes à commande électrique et l’absence d’une antenne en forme d’aileron de requin (l’antenne est intégrée à la lunette du hayon).

On cherche aussi des références écrites annonçant la motorisation électrifiée, mais sans succès. Le mot Hybrid n’apparaît nulle part. On ne le trouve ni sur la carrosserie ni sur la planche de bord. Pour évoquer l’électrification, les designers de Honda ont plutôt choisi d’orner cette Prelude de touches décoratives discrètes d’un bleu électrique ! Baptisée Bleu Prelude, cette teinte apparaît sur la bande verticale étroite qui sépare le déflecteur avant, sous le pare-chocs, et dans les surpiqûres décorant la planche de bord et la console centrale. Mais les étriers de freins Brembo des roues avant, qui adoptent cette teinte, rendent ce clin d’œil à la fée électrique encore plus évident.

Assemblée au Japon, cette Prelude a un nuancier on ne peut plus simple : Rouge rallye, Noir cristal nacré et Blanc hiver nacré sont les couleurs offertes au Canada. Cette nuance de blanc appelée Moonlit White Pearl dans d’autres pays est d’ailleurs la seule offerte avec un intérieur bleu et blanc ou noir, au choix de l’acheteur. Les deux autres couleurs seront assorties de l’intérieur noir. En outre, ce coupé a des roues en alliage de 19 po Noir berlina.

Reste à savoir quel sera son prix. Entre les branches, on entend parler d’un prix de base situé entre 45 000 $ et 55 000 $ environ. Ce n’est que quelques semaines avant l’arrivée des premières Prelude chez les concessionnaires qu’on connaîtra ce chiffre.

Photos : Luc Gagné

Le texte La Honda Prelude 2026 arrive en fin d’année provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis a dévoilé un prototype de batterie qui pourrait transformer son architecture électrique : l’Intelligent Battery Integrated System (IBIS). Cette technologie intègre directement les fonctions de l’onduleur et du chargeur dans les modules de batterie, éliminant ainsi le besoin d’un matériel séparé qui ajoute poids et complexité.

Grâce à ce système, les véhicules bénéficient de 88 livres de moins en moyenne, 15 % de réduction du temps de recharge et 10 % d’efficacité énergétique supplémentaire avec une batterie de même capacité. Chaque module de batterie fonctionne de manière indépendante grâce à un logiciel sophistiqué, permettant une gestion plus flexible et réactive de l’énergie.

Des avantages concrets pour Jeep, Dodge et Ram

Cette avancée pourrait avoir un impact direct sur plusieurs marques du groupe :

  • Jeep Grand Cherokee 4xe : +2,6 milles d’autonomie électrique (actuellement 26 milles)

  • Jeep Wrangler 4xe : +2 milles d’autonomie (actuellement 21 milles)

  • Dodge Charger EV : jusqu’à +30 milles de portée supplémentaire et un gain d’espace

  • Ram EV (projet suspendu) : aurait pu profiter d’une recharge plus rapide et d’une architecture simplifiée

Même de modestes gains d’autonomie représentent des réductions significatives de la consommation d’essence, un argument clé dans l’adoption des VÉ.

Simplification et compétitivité

Contrairement aux VÉ traditionnels qui utilisent des chargeurs et onduleurs séparés, l’intégration IBIS simplifie l’assemblage, réduit les coûts de fabrication et améliore la fiabilité. Cette technologie donne aussi à Stellantis un levier pour mieux rivaliser avec Tesla et Ford, dans un marché où l’efficacité et la vitesse de recharge sont des préoccupations majeures pour les consommateurs.

Stellantis affirme que l’IBIS pourrait arriver en production avant 2030. Reste à voir si cette innovation ne viendra pas trop tard face à une concurrence qui avance rapidement.

Avec des renseignements d’autoblog

Le texte Stellantis révolutionne ses batteries avec la technologie IBIS provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile