Un problème majeur pour Toyota et Lexus

Toyota procède au rappel de 70 480 véhicules au Canada et de plus de 591 000 aux États-Unis, en raison d’un problème lié à l’écran numérique du tableau de bord de 12,3 pouces.

Dans certains cas, l’affichage peut rester noir au démarrage ou s’éteindre pendant la conduite, privant le conducteur d’informations essentielles comme la vitesse, le niveau de carburant ou les voyants d’alerte. Ce défaut concerne les modèles des années 2023 à 2025.

Risque accru et modèles concernés

Selon Toyota, la disparition de l’affichage augmente les risques d’accident, car le conducteur n’a plus accès à des données critiques.

Parmi les modèles touchés, on retrouve :

  • Lexus LS (2024-2025)
  • Lexus RX 500h (2025)
  • Lexus TX (2024)
  • Toyota Camry (2025)
  • Toyota Crown (2023-2025)
  • Toyota Crown Signia (2025)
  • Toyota GR Corolla (2023-2024)
  • Toyota Grand Highlander (2024-2025)
  • Toyota Highlander (2023-2024)
  • Toyota RAV4 (2023-2025)
  • Toyota RAV4 Prime (2023-2024)
  • Toyota Tacoma (2024)
  • Toyota Venza (2023-2024)

Il est à noter que tous les véhicules de ces modèles ne sont pas concernés. Par exemple, aux États-Unis, 113 286 RAV4 figurent sur la liste, mais seulement 10 Lexus RX sont touchés.

Correctifs et vérifications pour les propriétaires

Toyota enverra un avis postal aux propriétaires concernés. Selon la gravité du défaut, un simple correctif logiciel sera appliqué, ou le tableau de bord complet sera remplacé, sans frais.

Les automobilistes peuvent vérifier si leur véhicule est visé en consultant le site de Transports Canada avec leur numéro de série (VIN). Le numéro de rappel attribué par Ottawa est 2025-469, et celui du constructeur est SRC RK3 / SRC RK4.

Contenu original de auto123.

Le texte Rappel Toyota : plus de 70 000 véhicules touchés au Canada par une défaillance d’affichage provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Moins de 20 000 exemplaires vendus en Amérique du Nord

Honda a confirmé la fin abrupte de l’Acura ZDX, son multisegment électrique de taille intermédiaire assemblé par General Motors (GM) au Tennessee. Lancé en 2024, le modèle n’aura connu qu’une seule année de production, avec moins de 20 000 unités écoulées en Amérique du Nord.

Un mémo interne de l’usine GM de Spring Hill, obtenu par Automotive News le 23 septembre, a révélé que Honda « a décidé d’annuler toute future production du ZDX », alors que le modèle devait justement entrer en production ce mois-ci.

Une stratégie revue chez Acura

Un porte-parole d’Acura a confirmé la décision, expliquant qu’il fallait « mieux aligner notre portefeuille de produits avec les besoins des clients, les conditions du marché et nos objectifs stratégiques à long terme ». Les propriétaires actuels continueront de bénéficier de l’entretien, des pièces et de la garantie dans le réseau de concessionnaires Acura.

GM, de son côté, n’a pas commenté la nouvelle, mais a assuré que cette décision n’avait rien à voir avec les capacités de l’usine ni avec sa main-d’œuvre. La production du Cadillac XT5 s’y poursuit, et le Chevrolet Blazer à essence y sera assemblé dès 2027.

L’abandon rapide du ZDX reflète une tendance plus large dans l’industrie, marquée par un ralentissement des ventes de véhicules électriques, notamment avec la fin prévue des crédits fédéraux américains le 30 septembre.

L’avenir d’Acura : RSX et hybrides

Malgré l’échec du ZDX, Acura voit l’expérience comme une étape d’apprentissage vers l’avenir. La marque prépare l’Acura RSX, son premier modèle reposant sur la nouvelle plateforme électrique interne de Honda. Attendu pour la deuxième moitié de 2026, il sera assemblé à Marysville, en Ohio.

Quant au Honda Prologue, un autre VÉ développé avec GM et assemblé au Mexique, Honda a précisé que son annulation n’était pas affectée par la décision concernant le ZDX. Toutefois, l’analyste Fiorani estime que le Prologue pourrait lui aussi disparaître d’ici le printemps 2026.

En parallèle, Honda mise aussi sur une gamme élargie d’hybrides pour répondre à la demande toujours forte pour cette technologie de transition.

Contenu original de auto123.

Le texte Honda annule l’Acura ZDX après seulement un an de production provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Nissan Sentra fait peau neuve. Pour 2026, cette sous-compacte populaire propose une dotation plus étoffée comprenant, entre autres, un écran tactile de 12,3 po de série et un système de conduite semi-autonome ProPilot Assist pour la version la plus cossue de la gamme, le tout proposé dans un enrobage modernisé.

À l’instar de la Corolla pour Toyota, la Sentra est un modèle Nissan qui bénéficie d’une grande notoriété. Présente sur le marché automobile canadien depuis le début des années 80, au fil des ans, elle est devenue un modèle important de cette marque. En 2024, elle a été son troisième modèle le plus vendu au pays, en étant le choix d’un peu plus de 10 % des acheteurs de la marque. Chez nos voisins du sud, c’est la seconde marche du podium du palmarès des ventes qu’elle a occupé, en générant près de 20 % des ventes à elle seule.

Le fait de la remettre au goût du jour était d’autant plus important qu’elle sera bientôt l’unique automobile à jouer le rôle de modèle d’entrée de gamme, la Versa, une sous-compacte plus abordable encore, devant tirer sa révérence d’ici la fin de l’année.

Pour maintenir l’attrait de ce modèle, le constructeur a donc créé une robe plus moderne pour cette neuvième génération de Sentra. Les formes en « V » radicales de sa calandre et les nouveaux blocs optiques à feux diurnes minces et projecteurs à DEL la distingueront à coup sûr de sa devancière.

Cela dit, cette nouvelle silhouette cache habilement une carrosserie et un châssis dont les dimensions et l’empattement restent inchangés par rapport au modèle 2025, tout comme les cotes d’habitabilité et le volume utile du coffre d’ailleurs.

La silhouette modernisée de la Nissan Sentra 2026 (image du haut) cache habilement une carrosserie et un châssis dont les dimensions et l’empattement restent inchangés par rapport au modèle 2025 (image du bas), tout comme les cotes d’habitabilité et le volume utile du coffre d’ailleurs.

La conduite avec grand écran

L’intérieur paraîtra néanmoins très nouveau pour l’habitué de la Sentra lorsqu’il apercevra les deux écrans numériques de 12,3 po qui occupent côte à côte les deux tiers de la nouvelle planche de bord des Sentra SV Premium et SR Premium, les versions les plus cossues. Au centre, il s’agit d’un écran tactile qui incorpore les systèmes d’infodivertissement CarPlay d’Apple et Android Auto, et les services en ligne NissanConnect, alors que l’autre, derrière le volant, regroupe les cadrans destinés au conducteur. Pour sa part, la Sentra S, la version d’entrée de gamme, ne partage que l’écran tactile central.

La dotation de série de cette sous-compacte comprendra, entre autres, un régulateur de vitesse adaptatif faisant partie d’une batterie de dispositifs d’aides à la conduite, des sièges chauffants à l’avant, trois prises USB-C dans l’habitacle, une prise de courant 12 v, des lève-vitres électriques, de même qu’un volant inclinable et télescopique. En outre, la banquette arrière aura des dossiers rabattables asymétriques (60/40) permettant d’accroître la surface utile du coffre au besoin.

Les acheteurs des versions SV Premium et SR Premium bénéficieront, pour leur part, d’équipements plus sophistiqués, comme, par exemple, un chargeur de téléphone sans fil (une première pour la Sentra), des rétroviseurs chauffants avec clignotants à DEL et un volant chauffant. La SR Premium, enfin, aura l’exclusivité d’un dispositif de conduite semi-autonome ProPilot Assist, en plus d’avoir un capteur d’obstacle arrière avec système de freinage automatique, un dispositif de suivi de travée avec détection de cycliste et un écran de visualisation du périmètre Around View.

Moteur bien connu

La nouvelle Sentra sera animée par le moteur MR20DD de sa devancière. Ce 4-cylindres de 2,0 L produit 149 ch et 146 lb-pi, et, comme pour le modèle 2025, il sera jumelé à une boîte de vitesses automatique à variation continue Xtronic. Le constructeur affirme avoir modifié les réglages de cette boîte automatique pour rendre la sensation d’accélération plus naturelle. Par ailleurs, la boîte de vitesses manuelle offerte pour les versions S et SR en 2025 ne sera plus offerte.

La Sentra S sera livrée avec des roues d’acier de 16 po, alors que les deux autres versions auront des roues en alliage d’aluminium de 18 po. Par contre, désormais, toutes les versions auront des freins à disque aux quatre roues.

Soulignons, en outre, que la servodirection de la nouvelle Sentra aura un diamètre de braquage moins grand. En passant de 11,6 à 10,6 m, il devrait améliorer la manœuvrabilité de cette petite berline en ville.

Le nuancier de la carrosserie cinq couleurs : Bronze impérial, Gris Atlantique métallisé, Super noir, Ambre écarlate et Poudre fraîche. À cela s’ajouteront quatre agencements à deux tons alliant un pavillon Super noir avec, au choix, Blanc tremble, Perle Bluestone, Gris Atlantique et Ambre énergique.

La Sentra 2026 fera son entrée dans les salles d’exposition des concessionnaires canadiens plus tard cette année. Les prix des trois versions constituant la gamme seront annoncés peu de temps auparavant.

Photos : Nissan

Le texte Premier coup d’oeil sur la Nissan Sentra 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Selon un rapport de Ford Authority, Ford développe actuellement une version hybride de sa légendaire Mustang. Bien qu’aucun calendrier officiel n’ait été annoncé, le projet aurait suffisamment progressé pour que des prototypes — surnommés mules de test — soient déjà sur la route.

La Mustang S650E en développement

La version en cours de développement reposerait sur l’actuelle génération S650, et porterait en interne le nom de code S650E. On ignore encore la nature exacte de la motorisation hybride (hybride léger, hybride complet ou rechargeable). Un porte-parole de Ford a déclaré au magazine Car and Driver : « Nous avons affirmé en 2024 que d’ici la fin de la décennie, toute la gamme Ford Blue en Amérique du Nord offrirait des motorisations hybrides. Au-delà de ça, nous ne commentons pas les spéculations sur nos futurs produits. »

Une promesse vieille de plusieurs années

L’idée d’une Mustang hybride circule depuis longtemps. Dès 2017, l’ancien PDG Mark Fields avait annoncé un tel projet, qui n’a finalement jamais vu le jour. En 2023, l’actuel PDG Jim Farley avait relancé la discussion, avant de réitérer l’intention en 2024.

Une ouverture pour la décennie 2030

Lancée en 2022, la génération actuelle de Mustang approche déjà son rafraîchissement de mi-cycle. Ford a récemment confirmé que la version à moteur thermique vivrait jusque dans les années 2030, ce qui laisse la porte ouverte à une déclinaison hybride en complément.

Même si la demande pour une muscle car électrifiée reste incertaine, Ford semble vouloir se donner les moyens de répondre aux futures attentes, alors que les consommateurs adaptent rapidement leurs préférences.

Avec des renseignements de Car and Driver

Le texte Ford préparerait une Mustang hybride : des prototypes déjà en essai provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le ralentissement des ventes mène à des fermetures temporaires

Le constructeur automobile Stellantis, propriétaire de marques comme Jeep, Peugeot et Fiat, prévoit d’interrompre temporairement sa production dans six usines européennes. Selon le quotidien français Les Échos, ces fermetures toucheront des sites en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Pologne.

Des arrêts confirmés en France et en Italie
En France, Stellantis a confirmé que son usine située près de Paris fermera pendant deux semaines. En Italie, la production de la Fiat Panda sera suspendue pendant une semaine à l’usine de Pomigliano, près de Naples. Les deux filiales évoquent des conditions de marché “difficiles” et la nécessité de “rééquilibrer les stocks”.

La situation dans les autres pays européens
En Pologne, un porte-parole a indiqué que l’usine de Tychy, dans le sud du pays, observera une pause de neuf jours en octobre. En Allemagne, l’usine d’Eisenach doit fermer pour cinq jours, tandis qu’en Espagne, les sites de Zaragoza et de Madrid seront à l’arrêt, respectivement sept et quatorze jours.

Inquiétudes syndicales et pression concurrentielle
Les syndicats craignent que ces interruptions ne soient qu’un avant-goût de fermetures plus durables. Quatrième constructeur mondial, Stellantis fait face à une demande en baisse en Europe, à de nouveaux tarifs douaniers américains et à une concurrence féroce des constructeurs chinois.

La situation n’est pas unique à Stellantis. Volkswagen a également signalé des difficultés en réduisant ses prévisions pour 2025 et en annonçant un plan de 35 000 suppressions d’emplois en Allemagne, un signe supplémentaire des difficultés de l’industrie automobile européenne.

Contenu original de auto123.

Le texte Stellantis suspend sa production dans six usines européennes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un concept surprenant pour une meilleure sécurité

Le constructeur Stellantis, par sa filiale européenne Opel, vient de dévoiler une innovation surprenante dans le monde de l’automobile : un prototype de VUS sans l’emblème métallique qui trône habituellement au sommet de la calandre. L’idée, ce n’est pas d’offrir un style plus moderne et épuré mais plutôt de renforcer la sécurité pour les piétons, un enjeu de plus en plus important en ville, où les VUS sont souvent perçus comme des éléments da danger.

L’idée derrière ce prototype est simple. Prenons un exemple concret : Jaguar, qui a modifié son logo de jaguar qui s’envole pour un logo plat. Ce n’était pas qu’un simple caprice puisqu’un emblème en relief placé à l’avant d’une voiture peut devenir un point de choc dangereux lors d’une collision. La surface rigide, et parfois tranchante ou fortement effilée, de l’emblème accroît le risque de blessures graves en cas d’impact direct sur un piéton. Pour limiter ce danger, Stellantis propose une calandre lisse. On ajoute cependant un élément supplémentaire : un panneau lumineux intelligent.

Ce dispositif ne sert pas simplement à identifier la marque. En fait, il constitue un outil de communication entre le véhicule et son environnement. Le panneau peut afficher différentes couleurs et symboles selon la situation, comme une icône indiquant que la voiture s’arrête ou roule en mode autonome. En jetant un simple regard à la calandre, les piétons pourront alors mieux percevoir ses intentions. Une notion qui devient de plus en plus importante avec l’arrivée de véhicules électriques et autonomes qui roulent en silence, ou presque.

Un langage visuel inédit

Pour éviter toute confusion avec la signalisation routière classique, Stellantis utilise des couleurs inédites, telles que le cyan et le magenta, au lieu des traditionnels vert, rouge et jaune. Ces choix permettent de créer un langage visuel unique compris rapidement par tous, peu importe l’âge du piéton.

Ce nouveau système d’affichage pourrait, à terme, faire partie intégrante de la prochaine génération de VUS chez Stellantis, avant d’être élargi à d’autres modèles. De plus en plus, les véhicules sont appelés à communiquer davantage avec leur environnement. Les véhicules autonomes seront capables de communiquer avec les panneaux de signalisation ou les feux de circulation, diminuant ainsi la congestion.

Mais en matière de sécurité, le danger en zone urbaine touche surtout les piétons. L’initiative, présentée sur un concept Opel, pourrait être étendue aussi à d’autres types de véhicules, notamment les autobus.

Pour l’instant, ce projet n’en est qu’au stade du prototype et aucune date de commercialisation n’a encore été annoncée. Si le système voit le jour, cela changera le visage des VUS qui sillonnent nos routes.

Contenu original de auto123.

Le texte Stellantis propose un logo qui améliore la sécurité des piétons provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Des objectifs jugés irréalistes par les grands noms de l’industrie

Un regroupement qui représente la quasi-totalité des grands constructeurs automobiles, dont General Motors, Toyota, Volkswagen et Hyundai, demande à l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) de revoir à la baisse ses normes sur les émissions des véhicules. Ces règles, finalisées sous l’administration Biden, visent à accélérer la transition vers les véhicules électriques (VÉ). Selon l’Alliance for Automotive Innovation, elles ne sont plus applicables dans le contexte actuel.

L’EPA exige une réduction de près de 50 % des émissions moyennes des véhicules passagers d’ici 2032. Pour y parvenir, elle estime que la part des VÉ devrait atteindre entre 35 % et 56 % des ventes de véhicules neufs entre 2030 et 2032. L’industrie soutient que les réalités du marché, la lenteur du déploiement des bornes de recharge et la fragilité de la chaîne d’approvisionnement rendent ces objectifs inatteignables.

« Les normes prévues pour 2027 et au-delà sont tout simplement irréalisables compte tenu des défis du marché et des récents changements de politiques », affirme le regroupement.

La fin des incitatifs fiscaux fragilise la filière

À compter du 30 septembre, le crédit fédéral de 7 500 $ US pour l’achat d’un VÉ expirera. De plus, une partie des constructeurs risque de perdre l’accès à un crédit d’impôt lié à la production de batteries, d’une valeur d’environ 3 000 $ US par véhicule dès 2026.

L’industrie estime que cette situation menace des investissements de plusieurs centaines de millions de dollars dans l’électrification, ainsi que toute la chaîne d’approvisionnement.

Un bras de fer politique autour de l’EPA

En juillet, l’EPA a même proposé d’annuler sa conclusion de longue date selon laquelle les gaz à effet de serre mettent en danger la santé humaine. Une telle décision retirerait la base légale de toutes les réglementations américaines sur les émissions de GES.

Les démocrates au Congrès et plusieurs groupes environnementaux dénoncent cette orientation et demandent à l’EPA de conserver les règles actuelles. De leur côté, les constructeurs estiment qu’un compromis est nécessaire. Ils appellent l’EPA à réécrire les normes de l’ère Biden pour les rendre « réalistes et prévisibles », tout en prévoyant un plan de secours au cas où les standards seraient maintenus ou rétablis.

Contenu original de auto123.

Le texte Les constructeurs automobiles réclament un assouplissement des normes de l’EPA provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après avoir longtemps répété que les prochaines Porsche 718 Boxster et Cayman seraient exclusivement électriques, le constructeur a surpris en annonçant que les versions « haut de gamme » conserveront des moteurs à essence. Dans un contexte où plusieurs passionnés de véhicules électriques pourraient y voir un recul, la décision apparaît plutôt comme un choix stratégique pour préserver la clientèle de la marque.

Les voitures sport : une question d’émotion

Contrairement aux utilitaires et berlines, les voitures sport ne répondent pas à un besoin rationnel. Elles sont achetées par passion, souvent après des décennies de rêves. L’âge moyen d’un acheteur de Porsche est de 52 ans, et beaucoup d’entre eux veulent toujours vivre l’expérience sensorielle unique d’un moteur à essence. Même si les véhicules électriques modernes sont plus efficaces, silencieux et confortables, ils peinent encore à offrir la même intensité émotionnelle qu’un moteur à plat Porsche.

Une transition électrique qui prendra plus de temps

La technologie des voitures sport électriques n’est pas encore totalement aboutie. Les modèles existants sont souvent lourds et coûteux, loin d’un équivalent accessible comme une Mazda Miata. Cela dit, Porsche poursuit son développement dans l’électrique : la marque a prouvé sa capacité à produire des VÉ performants, rapides à recharger et excitants à conduire. Mais en attendant que la formule soit affinée, proposer une option essence permet de maintenir l’intérêt des acheteurs.

Un impact environnemental limité

Contrairement aux VUS ou aux voitures familiales, les voitures sport représentent une niche de marché et roulent beaucoup moins chaque année. Une étude de iSeeCars révèle par exemple qu’une Mazda Miata parcourt en moyenne 5 073 miles par an, bien en dessous de la moyenne nationale. Même une Chevrolet Corvette V8 affiche une consommation respectable sur autoroute, ce qui rend l’impact environnemental de ce segment moins préoccupant que celui des véhicules de masse.

Un compromis pour préparer l’avenir

En gardant une offre essence, Porsche s’assure de fidéliser sa clientèle actuelle, tout en continuant à développer des modèles 100 % électriques. Lorsqu’un acheteur de Cayman 2027 voudra remplacer son véhicule, il est probable que la version électrique aura atteint un niveau de performance et d’émotion capable de rivaliser avec l’essence. En somme, Porsche joue la carte du réalisme : garder ses passionnés engagés aujourd’hui, tout en se préparant à un futur électrique inévitable.

Avec des renseignements d’inside EV’s

Le texte Porsche garde une version à essence pour la prochaine Boxster 718 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Loblaw Cos. Ltd. annonce qu’elle portera sa flotte de camions autonomes en Ontario de 6 à 50 véhicules d’ici la fin de 2026. Cette décision marque une étape importante dans son partenariat avec la société technologique Gatik AI Inc. L’initiative est rendue possible grâce aux nouvelles réglementations provinciales en vigueur depuis août, qui autorisent l’exploitation de véhicules autonomes de moyenne capacité sur toutes les routes et autoroutes de l’Ontario.

Plus de livraisons et un service accru

Selon Rob Wiebe, chef de l’exploitation de Loblaw, cette expansion permettra de multiplier la fréquence des livraisons vers les plus de 300 magasins Loblaw de la province.

Pour Gautam Narang, PDG de Gatik, il s’agit d’une première mondiale : jamais un grand détaillant n’était passé d’un projet pilote à une mise en service commerciale à grande échelle avec des camions autonomes.

Une entente initiale dès 2022

Le partenariat entre Loblaw et Gatik ne date pas d’hier. En 2022, les deux entreprises ont lancé un projet pilote avec seulement quelques camions autonomes.
En parallèle, Loblaw a aussi investi directement dans Gatik, consolidant la relation stratégique entre le détaillant et la jeune pousse technologique. Cette première phase a permis de tester la fiabilité et la sécurité des véhicules avant le passage au déploiement massif.

Une première nord-américaine qui fait école

Avec 50 camions autonomes appelés à circuler d’ici l’an prochain, Loblaw se positionne comme chef de file nord-américain dans l’adoption de la logistique sans conducteur.Cette évolution illustre la volonté des grands détaillants de réduire leurs coûts opérationnels, accélérer les livraisons et tester de nouvelles technologies à fort potentiel commercial.

Avec des renseignements du Toronto Star

Le texte Loblaw élargit sa flotte de camions autonomes à 50 véhicules grâce à Gatik provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une alliance stratégique pour l’avenir

Hyundai Motor Co. et General Motors (GM) ont annoncé un partenariat majeur visant à co-développer cinq nouveaux véhicules pour les marchés des Amériques à partir de 2028. L’objectif : accélérer la croissance, réduire les coûts et s’adapter aux nouvelles réalités du marché, notamment l’électrification et des réglementations plus strictes.

Hyundai estime que cette collaboration pourrait générer jusqu’à 800 000 ventes annuelles une fois pleinement déployée, avec environ 100 000 unités dès les premières étapes.

Une gamme diversifiée et adaptée aux régions

Le projet prévoit la production de cinq modèles :

  • Un fourgon commercial électrique pour l’Amérique du Nord
  • Un multisegment compact
  • Une berline
  • Deux camionnettes (un pick-up compact et un pick-up intermédiaire) pour l’Amérique centrale et du Sud

Hyundai pilotera le développement du fourgon électrique et des véhicules compacts, tandis que GM prendra les commandes pour le pick-up intermédiaire.

Au-delà du produit : une approche “donneur-récepteur”

Selon José Muñoz, chaque modèle aura un chef de file (donneur) et un partenaire (récepteur) qui exploitera la plateforme.

Le partenariat va au-delà du simple développement de produits. Les deux entreprises explorent d’autres synergies, notamment en matière de logistique, d’approvisionnement en acier, de chaînes d’approvisionnement en batteries et de technologies de pile à hydrogène. La filiale de Hyundai, Glovis, assure déjà une partie de la logistique pour GM en transportant des véhicules d’Asie vers les États-Unis.

Le succès de cette collaboration repose également sur une forte coopération entre les dirigeants, à savoir Euisun Chung (président exécutif de Hyundai) et Mary Barra (PDG de GM). Les deux chefs d’entreprise considèrent cette alliance comme un levier essentiel pour rester compétitifs dans un marché en pleine transformation.

Contenu original de auto123.

Le texte Hyundai et GM s’allient pour développer cinq véhicules dans les Amériques dès 2028 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile