Tôt ce matin, une caravane de camions s’est immobilisée aux abords du Palais des congrès de Montréal. A priori, cela n’avait rien d’inusité puisque le salon ExpoCam ouvre ses portes aujourd’hui. Mais cette caravane était constituée uniquement de véhicules électriques; des qui avaient sillonné une partie du Québec depuis trois jours. C’était la caravane de la Tournée hivernale des camions électriques de Mobilité électrique Canada (MÉC).

Cette activité de sensibilisation sur l’électrification des camions a été mise sur pied par MÉC, une association industrielle nationale réunissant 200 organisations impliquées dans l’électrification des transports. Elle servait notamment à déboulonner certains mythes entourant les camions électriques, mais aussi à signifier l’importance d’agir dans ce domaine. Car, si l’électrification des véhicules de promenade s’accélère, ça reste plus lent du côté des véhicules commerciaux.

Le secteur des transports routiers est d’ailleurs un important contributeur de gaz à effet de serre (GES). Selon MÉC, entre 1990 et 2022, les émissions de GES produites par les véhicules lourds ont augmenté de 81 %. Or, ces véhicules qui ne représentent que 3,7 % du parc de véhicules au Québec sont néanmoins responsables de près de 30 % des émissions de GES de l’ensemble du secteur des transports routiers.

Une caravane électrifiée

Composée de camionnettes (Chevrolet Silverado EV, Ford F-150 Lightning, GMC Sierra EV, Rivian R1T et Tesla Cybertruck), de fourgons (Chevrolet Brightdrop et Mercedes-Benz e-Sprinter) et d’un camion de classe 6 (Peterbilt), la caravane de MÉQ a quitté la Ville de Québec en après-midi, le 4 février, à destination du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

L’Assemblée nationale du Québec, qui servait de point de départ, était à la fois un lieu symbolique et fonctionnel. Car plus tôt ce jour-là, Daniel Breton, président et directeur général de MÉC, et ancien ministre de l’Environnement du gouvernement de Pauline Marois, et sa collègue Louise Lévesque, directrices des Politiques, prenaient part à une audition sur le projet de loi no 81, qui vise à améliorer les procédures d’évaluation environnementale.

Devant la commission Transport et environnement, tous deux ont formulé diverses recommandations, notamment l’adoption d’une norme zéro émission pour les camions et autobus afin que les ventes de ces véhicules soient constituées à 100 % de modèles électriques d’ici 2040; la recommandation de ne pas exclure les autobus et minibus de la loi zéro émission; enfin, l’offre d’une forme d’aide au financement pour l’achat des véhicules poids moyen et poids lourd grâce à un programme comme « Écocamionage », ou en adoptant un programme « Bonus-Malus » où les véhicules les plus polluants aideraient à financer l’achat de véhicules zéro-émission de manière fiscalement neutre.

Conditions climatiques idéales

Par ailleurs, cette semaine aura été idéale pour effectuer cette démonstration. D’après MÉC, les camions ont été mis à l’épreuve dans un hiver véritable, avec des vents forts et des températures qui, dans les pires moments, ont avoisiné les -40 °C. « Ces conditions extrêmes ont permis de recueillir des données précieuses sur la résilience et l’efficacité des camions électriques, confirmant leur potentiel même dans les climats les plus rudes », écrit l’association dans un communiqué publié aujourd’hui.

« Lorsqu’on est partis de Québec, rappelle Daniel Breton, on a traversé le Parc des Laurentides et, parmi tous les camions, il n’y en a qu’un seul qui a dû arrêter à la halte routière de L’Étape pour recharger ses batteries. Tous les autres se sont rendus directement à Jonquière, premier arrêt de la tournée, sans devoir être rechargés. Et parmi ceux-là, il y avait même deux camionnettes qui tiraient des remorques fermées contenant des motoneiges, des Quad et des côte à côte — tous électriques, évidemment ! C’était une façon de démontrer que ces camions électriques sont capables de faire une tournée pareille même en tirant une lourde charge. »

L’hiver n’est pas un obstacle

Après avoir fait le tour du Lac-Saint-Jean, la caravane s’est dirigée vers la Rive-Sud du fleuve pour atteindre Brossard, puis terminer son périple aux portes d’ExpoCam, au centre-ville de Montréal. Daniel Breton estime que cette tournée d’environ 1 100 kilomètres démontre que « rouler en hiver au Québec avec des camions électriques de travail, même sur de longues distances, c’est faisable. Ce n’est plus un hypothétique avenir lointain, mais une réalité actuelle. Et ça, les visiteurs d’ExpoCam pourront le constater avec nos véhicules, mais aussi avec ceux qui sont sur le plancher d’exposition. »

Dans une allocution prononcée à l’ouverture d’ExpoCam, Melissa Arnott, vice-présidente de la division Expositions de Newcom Media, l’entreprise qui organise ce salon, affirmait d’ailleurs qu’environ 10 000 représentants de l’industrie du camionnage le visiteraient d’ici le 8 février.

Photos : Mobilité électrique Canada

Le texte Une virée hivernale au Québec avec des camions électriques, c’est possible ! provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après avoir présenté son tout premier Jeep Wagoneer S électrique, la marque américaine poursuit sur sa lancée en dévoilant le Wagoneer S Limited 2025. Ce nouveau modèle vient compléter la gamme aux côtés de la version Premium (anciennement Launch Edition). Avec un prix de départ de 85 790 $ CAN (82 995 $ PDSF + frais supplémentaires), le Jeep Wagoneer S Limited se positionne comme un VUS électrique haut de gamme alliant technologie, confort et capacités hors pair.

Caractéristiques du Jeep Wagoneer S Limited 2025

  • Design raffiné : toit noir contrasté, rétroviseurs noirs et nouvelles couleurs Hydro Blue (extérieur) et Arctic Grey (intérieur)
  • Roues en aluminium usiné de 20 pouces
  • Toit panoramique à double vitrage pour une luminosité maximale
  • Sièges avant chauffants à réglage électrique 10 directions
  • Écrans numériques totalisant plus de 110 cm (45 pouces), un record dans la catégorie
  • Plus de 170 fonctionnalités de sécurité, dont l’alerte de somnolence du conducteur
  • Options haut de gamme : écran passager avant exclusif, système audio McIntosh de 920 W, Pack Obsidian (finition noire) et Boost de puissance à 600 ch (disponibilité ultérieure)

Performance et recharge

Le Jeep Wagoneer S Limited conserve l’ADN Jeep avec son système de gestion de traction Selec-Terrain®, qui propose cinq modes de conduite adaptés à toutes les conditions :
✔ Auto
✔ Sport
✔ Neige
✔ Sable
✔ Éco

De plus, chaque acheteur ou locataire du Wagoneer S bénéficiera d’un chargeur domestique de niveau 2 (48 A) ou de crédits de recharge publique via Free2move Charge, l’écosystème de recharge de Stellantis.

Le texte Jeep annonce le Wagoneer S à 85 790 $ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les ventes de Tesla ont plongé de près de 50 % en janvier 2025 en Europe, un phénomène qui se répète dans plusieurs pays du vieux continent.

Cette chute s’explique par deux principaux facteurs :

  1. L’arrivée du nouveau Tesla Model Y, qui freine les achats en attendant la disponibilité du modèle actualisé.
  2. L’image controversée d’Elon Musk, dont les prises de position politiques suscitent une forte désapprobation en Europe.

Selon Reuters, les immatriculations de Tesla en Allemagne ont chuté de 59,5 % en janvier 2025, alors que le marché automobile global n’a baissé que de 2,8 %. Pire encore, le marché des véhicules électriques a progressé de 53,5 %, confirmant que Tesla est en difficulté face à la concurrence.


Ventes de Tesla en Europe : comparaison janvier 2025 vs janvier 2024

Pays Jan-25 Jan-24 Variation annuelle (%)
Allemagne 1 277 3 150 -59,5 %
Royaume-Uni 1 293 1 581 -18,2 %
France 1 141 3 118 -63,4 %
Pays-Bas 926 1 610 -42,5 %
Norvège 663 1 109 -40,2 %
Espagne 269 1 094 -75,4 %
Suède 394 730 -46,0 %
Danemark 451 763 -40,9 %
Portugal 380 551 -31,0 %
Total Europe 6 794 13 706 -50,4 %

Une tendance inquiétante pour Tesla et les véhicules électriques

L’excuse officielle de Tesla sera sans doute la transition vers le nouveau Model Y, un argument qui contient une part de vérité. Cependant, Tesla avait également renouvelé le Model 3 à la même période l’an dernier, avec un impact bien moins marqué.

L’effet Musk semble jouer un rôle dans cette chute des ventes, mais son ampleur est difficile à mesurer. Ce qui est certain, c’est que le sentiment négatif envers Tesla ne faiblit pas, et pourrait même s’intensifier.

Si cette tendance se confirme aux États-Unis, l’impact pourrait être encore plus dramatique pour Tesla, et par extension pour tout le marché des véhicules électriques. En Europe, les consommateurs ont plus d’alternatives, mais la marque devra réagir rapidement si elle veut éviter une perte de parts de marché irrémédiable.

Le texte Un effondrement des ventes de Tesla en Europe provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Si vous vous rappelez du Nissan X-Trail, réjouissez-vous : peut-être que Nissan prépare le retour d’un VUS un peu plus carré, un peu plus dégarni pour un futur proche. Le groupe japonais vient de soumettre une demande au bureau américain des brevets (l’USPTO) pour enregistrer le nom de modèle «E-Trail».

Évidemment, partir de cette information pour conclure au retour en version électrifiée du X-Trail, c’est spéculer un peu. Mais c’est ce que font depuis quelques jours les sites spécialisés en automobile, et ceux spécialisés en électrique, et force est d’admettre que si c’est aussi ce que Nissan espère faire, ce serait une excellente nouvelle. Le X-Trail a très bien fait au Canada durant les quelques années où il a été vendu chez nous, et en fait, un nouveau X-Trail pourrait faire son apparition au Canada en version hybride, puisque ce modèle existe déjà en Europe.

Le X-Trail est animé par le fameux moteur e-4orce de Nissan, qui est hybride qui, en principe à tout le moins, fait partie d’une vaste stratégie d’électrification de la gamme Nissan partout dans le monde, y compris en Amérique du Nord.

Encore là, peut-être aussi que « E-Trail » n’a été enregistré que pour s’ajouter en suffixe au nom d’un autre véhicule, comme le X-Trail, ou le Rogue, ou quoi encore… Après tout, en Europe, on peut acheter un X-Trail e-Power e-4orce, ce qui n’est pas simple à prononcer, ni à écrire par ailleurs, alors de là à imaginer une version branchable de ce véhicule appelé X-Trail E-Trail, on se dit… pourquoi pas.

Quoique ça paraîtrait peut-être mieux sur le hayon d’un Rogue, surtout que ce nouveau modèle vient d’arriver chez nous et qu’il a déjà la faveur des acheteurs canadiens.

Cela dit, Nissan semble nous réserver quelques surprises. Le groupe japonais a aussi renouvelé l’enregistrement du nom Xterra, qui renvoie à un 4×4 qui a connu son heure de gloire avant 2015, et qui pourrait lui aussi revenir en version plus ou moins électrifiée.

À suivre, donc.

Le texte Nissan E-Trail : vers un nouveau VUS électrique abordable? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volkswagen planche sur un nouveau véhicule électrique d’entrée de gamme dont on verra les premières esquisses le mois prochain, mais dont on a déjà une idée du prix de détail : le groupe allemand vise 20 000 euros, soit 30 000 $, pour un modèle qui sera mis en marché en 2027.

Notez que la faiblesse du dollar canadien rend cette nouvelle-là pas mal moins spectaculaire qu’elle l’est, puisqu’on parle aussi d’un véhicule électrique d’entrée de gamme qui serait vendu 20 800 $US aux États-Unis, ce qui est une petite révolution en soi. Dans le marché américain, comme chez nous, les véhicules électriques coûtent cher, soit 55 000 $US et plus, en moyenne, selon les plus récentes statistiques à ce sujet.

Volkswagen prévoit arriver à réduire le prix de ses véhicules électriques de différentes façons. La plus importante : le constructeur va redessiner la plateforme sur laquelle sont fabriqués la plupart de ses petits véhicules électriques, appelée MEB, pour en réduire le coût de production.

On ne sait pas encore tout à fait ce à quoi ressemblera cette future voiture électrique bon marché, mais entre temps, on sait que d’autres modèles relativement abordables verront aussi le jour. Par exemple, on sait que Volkswagen prévoit lancer une citadine électrique qui s’appellerait peut-être ID.2, ou peut-être Polo, quelque part en 2026, et dont le prix de détail serait de 25 000 euros, soit 37 500 $CA.

Volks prévoit aussi décliner ce modèle en une version VUS («crossover») qui coûterait un peu plus cher dans les mois suivant ce lancement. C’est après tout ça, soit d’ici deux ans qu’une électrique à 20 000 euros sera commercialisée. Peut-être que rendu là, Volkswagen pourra rivaliser avec les marques chinoises vendues en Europe!

Le texte Volkswagen présente un nouveau VÉ à 30 000 $ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On la croirait sortie d’un film de science-fiction. Et pourtant, la Polaris Slingshot est bel et bien une voiture de série; une 3-roues biplace qui suscite la curiosité partout où elle passe depuis déjà 10 ans. Sa version 2025 célèbre d’ailleurs le passage de cette décennie avec une partie avant redessinée et une nouvelle chaîne audio plus performante, entre autres nouveautés.

Doublement exaltante

En juillet 2014, au moment de dévoiler la Slingshot (qui allait entrer en production en octobre, la même année), le constructeur la qualifiait de roadster doublement exaltant. « Tout d’abord, il y a l’exaltation qu’on voit, qu’on entend et qu’on ressent en conduisant une Slingshot. Ensuite, il y a l’exaltation qu’on vit lorsque les gens tournent la tête pour admirer son allure unique et exotique », affirmait Mike Jonikas, alors vice-président des divisions Slingshot et Motoneiges de Polaris Industries.

À l’aube de sa nouvelle décennie, cette biplace produit toujours le même effet. « Il y a dix ans, nous avons lancé un véhicule qui ne ressemblait à aucun autre sur la route. Avec ses trois roues et son habitacle découvert, la Slingshot a résisté à l’épreuve du temps et continue de se démarquer avec son style unique », affirme Josh Hermes, actuel vice-président de la division Slingshot, dans un communiqué publié le 30 janvier.

Nouveau museau

On reconnaîtra les modèles 2025 à l’esthétique anguleuse repensée du carénage de sa partie avant; un design qui incorpore toujours les triples phares, dont un central, particularité qui distingue cette 3-roues depuis son lancement.

La gamme proposée aux acheteurs canadiens comporte le même trio de versions qu’en 2024 : la SL d’entrée de gamme, la SLR intermédiaire et la R, la plus cossue du lot.

La Slingshot S, une version bas de gamme, demeure réservée à nos voisins étatsuniens, alors que la version Roush lancée en 2023 a disparu du catalogue des deux côtés de la frontière.

Maigre gain de puissance

Depuis 2020, cette 3-roues est animée par un moteur ProStar de 2,0 L fabriqué par Polaris. Ce 4-cylindres a remplacé l’Ecotec LE9 de 2,4 L de General Motors, qui avait servi aux modèles 2015 à 2019.

Pour 2025, ce moteur qu’on doit nourrir de carburant super (indice d’octane 91 ou plus) livre 180 ch (+2 ch) et 129 lb-pi de couple à la version SL, alors que les versions SLR et R disposent de 204 ch (+1 ch) et 150 lb-pi.

Monté en position longitudinale, il entraîne l’unique roue arrière par le biais d’une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports de série ou une boîte automatique AutoDrive à 5 rapports. Offerte en option, cette dernière ajoute de 2 350 $ à 3 000 $ environ à la facture, selon la version. En outre, la version la plus puissante du ProStar permet aux Slingshot SLR et R munies d’une boîte manuelle d’accélérer de 0 à 100 km/h en 5 s et des poussières.

Nouveaux réglages de suspension

Dans le communiqué publié par le constructeur, on apprend que de nouveaux réglages apportés à la suspension améliorent la maniabilité de cette voiture. De plus, le nouveau design de la partie avant contribuerait à rehausser de 2,5 cm la garde au sol pour améliorer la maniabilité de ces 3-roues.

Malheureusement, ce dernier détail ne peut être confirmé puisque la fiche technique qui apparaît dans le site internet de Polaris affiche la garde au sol des modèles 2024. Serait-ce un oubli dans la mise à jour de cette page du site internet des Slingshot ?

Pour les mélomanes

En 2025, Polaris pense aussi aux mélomanes en proposant pour chacune des trois versions une nouvelle chaîne audio Stage 2 Max de Rockford Fosgate. Selon le constructeur, cet ensemble, qui a des haut-parleurs de huit pouces logés dans les panneaux latéraux intérieurs gauche et droit, offre une qualité de reproduction sonore plus nette et plus de basses, ce qui permettrait de pallier dans une certaine mesure le bruit issu du roulement et du moteur.

En outre, cet ensemble est également offert aux propriétaires des Slingshot 2021 et plus récents, en guise d’accessoire d’après-vente.

Pour faciliter la vie aux usagers d’une Slingshot

Les concepteurs de Polaris ont également porté une attention à certains petits détails qui affectent tous les utilisateurs de cette 3-roues. Voilà pourquoi elle dispose d’un nouveau porte-clés, d’une attache pour bouchon de réservoir et de diverses améliorations en matière de sécurité.

De plus, chaque modèle de la gamme a une finition et un ajustement qualifiés de « plus raffinés ». À cela s’ajoute un nuancier comportant un vaste choix de couleurs et un catalogue d’accessoires très fourni, afin que chaque acheteur trouve le moyen de personnaliser sa Slingshot de manière satisfaisante.

Notons, enfin, que les prix des Slingshot 2025 n’augmentent guère comparativement à ceux des versions 2024. Ainsi, au Canada, la Slingshot SL 2025 est offerte à partir de 39 549 $ (+350 $), la version SLR à partir de 43 699 $ (+500 $) et la version R à partir de 48 549 $ (+350 $). Ces prix comprennent des frais de transport de 1 900 $ et des frais de préparation de 500 $ pour le concessionnaire.

Le bon permis pour conduire la Slingshot

D’après la Société de l’assurance automobile du Québec, à l’instar d’une T-Rex de fabrication québécoise ou d’une Vanderhall Carmel, la conduite d’une Polaris Slingshot n’oblige pas à avoir un permis de conduire pour motocyclettes (classe 6A). Un permis de conduire valide pour automobile (classe 5) suffit.

Par contre, le port d’un casque protecteur conforme aux normes en vigueur avec visière ou lunettes de protection est obligatoire.

Photos : Polaris

Le texte Le Polaris Slingshot célèbre son 10e anniversaire avec un nouveau museau provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Tesla Cybertruck voit son prix chuter de 23 000 $ au Canada, une décision qui contraste avec la récente augmentation des tarifs des autres modèles de la marque.

Une réduction importante pour le Cybertruck

Le Cybertruck à deux moteurs, lancé il y a quelques mois, passe de 137 990 $ à 114 990 $. La version plus performante, Cyberbeast, bénéficie de la même réduction et s’affiche désormais à 142 990 $ au lieu de 165 990 $.

À ce jour, la version à un seul moteur, annoncée par Tesla, n’est pas encore disponible.

Les autres Tesla deviennent plus chères

En revanche, depuis le 1er février 2025, les prix des Model 3 et Model Y ont augmenté, tout comme ceux des plus anciens Model S et Model X au Canada. Cette décision s’inscrit dans un contexte où Tesla fait face à une concurrence accrue et à la suppression de certaines subventions gouvernementales.

Un repositionnement stratégique ?

Avec un prix toujours au-dessus des 100 000 $, le Cybertruck reste un véhicule haut de gamme. Cette première baisse de tarif pourrait indiquer une stratégie visant à stimuler la demande et à rendre le modèle plus attractif sur le marché canadien. Reste à voir si d’autres ajustements suivront dans les mois à venir.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Tesla diminue le prix de son Cybertruck de 23 000 $ au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après une année record en 2024, Ferrari prépare une année 2025 chargée avec six nouveaux modèles, dont son tout premier véhicule électrique. L’information a été révélée dans un document destiné aux investisseurs détaillant les résultats financiers de l’année passée.

Un premier modèle électrique dévoilé en octobre

Le premier Ferrari 100 % électrique sera officiellement dévoilé le 9 octobre lors du Capital Markets Day à Maranello. Son nom reste inconnu, mais la marque italienne semble prête à faire une entrée remarquée dans l’univers de la mobilité électrique.

Quels sont les cinq autres modèles à venir ?

Ferrari reste discret sur les cinq autres nouveautés, mais plusieurs indices laissent entrevoir le retour de modèles iconiques :

  • Un remplaçant de la SF90 Stradale : Ferrari ayant stoppé la production de la SF90, une nouvelle version de cette supercar hybride rechargeable V8 est attendue d’ici fin 2025.
  • Un 296 GTB mis à jour : Une évolution du modèle hybride pourrait être dévoilée, probablement accompagnée de versions Spider.
  • Une nouvelle version du Purosangue ? : L’arrivée d’un V8 hybride rechargeable semble plausible pour étoffer la gamme du SUV Ferrari et répondre aux normes d’émissions de plus en plus strictes.
  • Une édition spéciale de la série Icona ? : Après la Daytona SP3 sortie en 2022 et les Monza SP1/SP2 en 2018, un mystérieux projet baptisé SP4 pourrait voir le jour.

Ferrari et l’électrification : une transition en marche

Bien que Ferrari n’ait pas encore lancé de véhicule 100 % électrique, les modèles hybrides connaissent un succès croissant. En 2024, 51 % des Ferrari livrées étaient électrifiées, contre 49 % pour les modèles thermiques purs.

Si le premier modèle électrique de Ferrari est en préparation, il pourrait ne pas être une supercar traditionnelle. Les images de prototypes d’essai laissent penser à une carrosserie inspirée du Maserati Levante, suggérant une approche plus polyvalente qu’un simple bolide biplace.

Avec ces six nouveaux modèles, Ferrari continue d’innover, jonglant entre performance, tradition et électrification, tout en restant fidèle à son ADN de constructeur d’exception.

Avec des renseignements de Motor1

Le texte Ferrari dévoilera six nouveaux modèles en 2025, incluant son premier véhicule électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan a décidé de mettre fin à son protocole d’accord avec Honda concernant une fusion sous projet commun commun, selon le journal japonais Nikkei. Cette décision met un terme aux discussions amorcées entre les deux constructeurs, qui visaient une intégration progressive avec une finalisation attendue d’ici août 2026.

Un désaccord sur le contrôle de l’entreprise fusionnée

Les discussions ont échoué après que Honda a proposé d’acquérir une participation directe dans Nissan et de transformer l’entreprise en filiale du groupe Honda. Cette proposition, dévoilée par NHK et Nikkei, n’a pas été acceptée par Nissan, qui souhaitait une fusion entre égaux.

Un autre point de blocage concernait la gestion future de l’entreprise commune. Selon l’accord initial, Honda aurait nommé la majorité des administrateurs, internes comme externes, ainsi que le futur PDG ou président de la holding. Nissan, qui traverse une période de restructuration difficile, a refusé ces conditions.

Un processus de fusion désormais incertain

Malgré l’abandon du projet, les discussions entre Honda et Nissan ne sont pas totalement closes. Les deux entreprises pourraient explorer d’autres formes de coopération, notamment dans le développement des véhicules électriques.

Nissan a indiqué que les négociations étaient toujours en cours et qu’une mise à jour serait fournie d’ici la mi-février. Une porte-parole de l’entreprise a précisé que l’article du Nikkei ne reposait pas sur des informations officielles et qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise. De son côté, Honda a confirmé que des discussions étaient en cours et qu’une annonce officielle était prévue dans les prochaines semaines.

Mitsubishi attend des précisions avant de s’engager

Le troisième acteur potentiel de cette fusion, Mitsubishi, n’a pas encore tranché sur sa participation. Son PDG, Takao Kato, a déclaré le 4 février que l’entreprise attendait plus d’informations de la part de Honda et Nissan avant de prendre une décision. Initialement, Mitsubishi devait annoncer sa position fin janvier, mais le manque de détails concrets a retardé son choix à mi-février.

Si Mitsubishi décidait de rejoindre l’alliance, la nouvelle entité deviendrait le troisième plus grand groupe automobile mondial, derrière Toyota et le groupe Volkswagen, avec 8,01 millions de véhicules vendus en 2024, dépassant Hyundai Motor Group.

Un projet ambitieux suspendu

Annoncée en décembre 2023 par les PDG Toshihiro Mibe (Honda) et Makoto Uchida (Nissan), cette fusion visait à créer un « groupe de mobilité de classe mondiale », générant plus de 30 000 milliards de yens (190,5 milliards de dollars) de chiffre d’affaires annuel et 3 000 milliards de yens (19 milliards de dollars) de bénéfices opérationnels.

Le plan initial prévoyait une finalisation de l’accord en juin 2026, suivie de la création de la holding en août 2026, puis d’une entrée en bourse, sous réserve de l’approbation des actionnaires en avril 2026. Nissan et Honda auraient alors été radiés de la Bourse de Tokyo pour devenir des filiales de cette nouvelle entité.

Avec le retrait de Nissan, ce projet ambitieux semble désormais compromis. Reste à voir si les discussions reprendront sous une autre forme ou si chaque constructeur poursuivra sa route séparément.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Nissan se retire du projet de fusion avec Honda provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Lexus LX 700h 2025 arrive sur le marché avec une promesse : allier luxe, robustesse et performances hors route, tout en profitant d’une motorisation hybride plus efficace. Mais si ce mastodonte brille sur les sentiers et par son raffinement intérieur, il laisse sur sa faim lorsqu’il s’agit de dynamisme et d’ergonomie.

Une mécanique plus puissante

Sous le capot, le Lexus LX 700h combine le même V6 turbo 3,4 litres du 600 LX avec l’ajout d’un moteur électrique à l’arrière, produisant une puissance généreuse de 457 chevaux et surtout 583 lb-pi de couple. Cette mécanique permet d’offrir des accélérations franches (un 0-100 km/h en 6,5 secondes), et instantanées. L’efficacité énergétique est améliorée par rapport au V8 d’antan, mais le poids élevé (près de 2 800 kg) du véhicule limite les gains réels en consommation. Sur la route, le LX 700h fait preuve de douceur et d’insonorisation exemplaire, fidèle à l’ADN Lexus. Cependant, son dynamisme fait défaut. La direction est vague et surassistée, le roulis marqué en virage, et la suspension hydraulique, bien qu’idéale pour le confort, ne favorise pas un comportement routier engageant. Sur l’autoroute, le confort est impérial, mais en ville, ses dimensions massives rendent les manœuvres laborieuses. Heureusement, le diamètre de braquage est court. Pour ceux qui veulent vraiment savoir si ce moteur hybride est plus économique, la réponse est noui. En réalité, Lexus n’a jamais eu comme objectif de faire avec le LX ce qui Toyota fait avec la Prius. L’hybridation est ici au service de la performance et non de l’économie. C’est pourquoi à la fin de la journée, vous avez un maigre litre aux 100 km d’économie soit 11,7 contre 12,7 pour la version 600 LX.

Prêt pour l’aventure

Là où le Lexus LX 700h reprend son trône, c’est loin de l’asphalte. Avec sa transmission intégrale avancée, son châssis robuste et ses suspensions ajustables, il survole les terrains difficiles avec une facilité déconcertante. Le système Multi-Terrain Select et le Crawl Control permettent d’affronter boue, sable et roche sans effort. Son débattement de suspension impressionne, tout comme son mode de conduite hors route, qui ajuste automatiquement la gestion du couple et des freins. En clair, le LX 700h demeure un pur-sang en conduite tout-terrain, capable d’aller là où peu d’autres VUS de luxe oseraient s’aventurer. Notre version Overtrail est chaussée de pneus de 33 pouces pensé pour la conduite hors route , une gamme basse avec plusieurs modes de conduite et une suspension hydraulique ajustable qui permet de sortir cette bête de plus de 135 000 $ de situations délicates dans la roue, la roche où la neige la plus profonde.

Technologie : du bon et du moins bon

Lexus a mis le paquet sur la technologie embarquée, avec un écran tactile de 12,3 pouces, une interface Google modernisée et un affichage tête haute clair et lisible. Le système d’infodivertissement est plus réactif que par le passé, mais il manque encore d’intuitivité, notamment avec certaines commandes qui demandent plusieurs manipulations. Côté aides à la conduite, le LX 700h est bien équipé : régulateur de vitesse adaptatif, reconnaissance des panneaux de signalisation, alerte de circulation transversale… tout y est. Mais les aides sont parfois trop intrusives, notamment en ville, ce qui peut devenir agaçant.

Beaucoup d’espace, sauf à l’arrière

Le point fort incontestable du LX 700h, c’est son intérieur. La qualité des matériaux est irréprochable : cuir souple, bois véritable et tressé à la main dans la version Executive VIP, inserts en aluminium… L’habitacle respire le grand luxe et l’attention aux détails.Les sièges avant sont dignes d’un salon roulant, avec chauffage, ventilation et multiples réglages électriques. Les places arrière offrent également un confort royal, en particulier sur les versions à deux rangées avec des sièges capitaine ultra-luxueux et massant. Là où le bât blesse, c’est la troisième rangée de sièges. Peu pratique, elle manque d’espace pour des adultes et gruge un précieux volume de chargement. Un compromis difficile à justifier dans un VUS de ce gabarit. Le Lexus LX 700h 2025 reste une référence pour ceux qui recherchent un VUS ultra-luxueux, fiable et taillé pour l’aventure. Sa motorisation hybride apporte un gain en puissance et en efficacité, tandis que son confort et sa finition intérieure frôlent la perfection.

Mais il n’est pas exempt de défauts. Son prix élevé, son manque de dynamisme sur route et son aménagement intérieur perfectible, notamment avec une troisième rangée inutile, limitent son attrait face à des concurrents plus polyvalents comme le Range Rover ou le Mercedes-Benz GLS. Il faudra débourser plus de 131 000 $ pour une version Overtrail et 171 000 pour la version Executive VIP. À ces prix, il faut ajouter les taxes, le transport et la préparation et la taxe de luxe. Ça commence à faire beaucoup.

À qui s’adresse ce Lexus

Si vous êtes un amateur de Land Rover, mais que vous cette marque trop ostentatoire, le LX 700 H est pour vous. Si vous avez réellement envie d’aller jouer dans la boue et les sentiers difficiles, vous êtes au bon endroit. Si vous insistez pour ne pas aller régulièrement en concession, c’est le seul du segment qui tiendra cette promesse. Toutefois, si vous aimez la dynamique au volant ou que vous avez réellement besoin d’une 3e rangée de sièges, il faudra aller voir ailleurs. Le Lexus LX 700h 2025 reste une bête de luxe et de capacités tout-terrain, mais il lui manque encore ce petit quelque chose pour convaincre totalement sur route.

Forces

Qualité et luxe intérieur
Compétences hors route exceptionnelles
Fiabilité Lexus et moteur hybride performant

Faiblesses

Dynamisme routier limité
Troisième rangée inutile
Prix élevé face à certains rivaux plus modernes

Le texte Lexus LX 700 h 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile