On sait depuis un certain temps déjà que les choses ne tournent pas rondement chez Stellantis. Le chef de la direction, Carlos Tavares, sera remplacé à la fin de son mandat au début de 2026, les profits sont à la baisse, certaines marques en arrachent, la fiabilité n’est pas optimale et la qualité de construction de certains modèles laisse à désirer.

Et certains produits commencent à peiner à se trouver des acheteurs. Bref, des changements seront nécessaires au sein de l’empire de Stellantis. D’ici là, la compagnie devra manœuvrer avec un budget plus serré, et des coupures seront à l’honneur.

Dans cet élan, on apprenait que la compagnie a licencié quelque 1100 travailleurs à son usine de Warren, située au Michigan. Cela se produit alors que le modèle Ram Classic en arrive à la fin de son cycle de production. Incroyablement, on doit parler d’une bonne nouvelle, car en août dernier, on anticipait jusqu’à 2450 pertes d’emplois. L’usine va continuer à fabriquer les VUS Wagoneer et Grand Wagoneer.

Un Jeep Wagoneer à l'assemblage à Warren
Un Jeep Wagoneer à l’assemblage à Warren | Auto123.com

L’autre nouvelle moins réjouissante concerne la fermeture d’un centre d’essai. Ces derniers sont nécessaires aux constructeurs pour l’évaluation des nouveaux modèles et le développement, mais ils sont dispendieux à maintenir opérationnels. Conséquemment, Stellantis a annoncé la fermeture de son centre situé en Arizona, justement pour réduire ses dépenses.

« Avec l’introduction du nouveau Ram 1500 Tradesman 2025, la production du Ram Classic a pris fin à l’usine d’assemblage de camions de Warren le 4 octobre », a déclaré l’entreprise via un communiqué. « En conséquence, les licenciements pour une durée indéterminée ont commencé le 12 octobre pour environ 1100 employés, soit beaucoup moins que le nombre total de salariés. »

Ces licenciements sont les derniers d’une série de réductions d’effectifs qui ont touché les employés dans le cadre d’un effort global de réduction des coûts.

Ces décisions n’ont pas fait le bonheur de la partie syndicale. Le 18 octobre dernier, l’UAW (United Auto Workers) a publié une vidéo où il était possible de voir le président Shawn Fain critiquer le chef de la direction de Stellantis, Carlos Tavares, et exhorter les travailleurs à autoriser une grève contre le constructeur. Selon le syndicat, ce dernier revient sur les engagements qu’il a pris dans le cadre du contrat de travail signé l’année dernière.

Stellantis poursuit l’UAW et de nombreuses sections locales pour ces menaces de grève.

Un Jeep Wrangler au centre d'essai à Yucca, en Arizona
Un Jeep Wrangler au centre d’essai à Yucca, en Arizona | Auto123.com

Quant au centre d’essai de Yucca, en Arizona, la fermeture aura lieu à la fin de l’année.

Et les perspectives ne sont pas bonnes. En effet, Stellantis a l’intention de vendre le site de 4000 acres, qui emploie 69 personnes. Le centre d’essais, qui fonctionne à l’année, avait été acheté à Ford en 2007 au coût de 35 millions.

Le site CNBC, qui a été le premier à rapporter la nouvelle, a déclaré que Stellantis prévoyait d’utiliser les terrains d’essai de Toyota en Arizona à partir de l’année prochaine.

« Stellantis continue de rechercher des façons d’améliorer son efficacité et optimiser son empreinte afin d’assurer sa compétitivité future sur un marché mondial en constante évolution », a déclaré l’entreprise dans un communiqué.

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Le texte Suppression d’emplois et fermeture d’un centre d’essai pour Stellantis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Volkswagen ID. Buzz a été présenté la semaine dernière et nous en avons fait l’essai routier. Ne nous reste qu’à attendre l’arrivée du modèle en concession, ce qui va se produire au cours des prochaines semaines.

Avec tout nouveau véhicule, spécialement tout électrique, la question qui se pose a trait à la quantité qui sera accessible. Est-ce que tous les acheteurs pourront mettre la main sur un exemplaire ?

On pourrait répondre de deux façons à cette chose. Avec la facture exigée, la compagnie s’est assurée de ne pas être débordée de demandes. Cependant, elle affirme qu’il y aura assez de modèles pour fournir la planète. Disons qu’elle a prévu le coup, et que la production sera conséquente.

Pablo Di Si, le grand patron de Volkswagen pour l’Amérique, estime que l’offre sera abondante. En fait, l’usine d’assemblage de Hanovre, en Allemagne, qui sera responsable de la production du modèle, a été agrandie pour être en mesure de fabriquer entre 120 000 et 150 000 unités sur une base annuelle.

Le Volkswagen ID. Buzz, à l'usine
Le Volkswagen ID. Buzz, à l’usine | Auto123.com

Le dirigeant n’a pas offert de prévision pour l’Amérique du Nord, mais il a répété ce qui avait été affirmé récemment concernant la distribution des modèles, soit selon les ventes du VUS ID.4.

Aux États-Unis, les dirigeants de la compagnie craignent que certains concessionnaires gonflent les prix et créent une surenchère, ce qui n’est pas permis au Canada.

Fait intéressant, il a été mentionné que le nombre de véhicules produits dépendra de la complexité des véhicules commandés. En ce qui concerne la demande, Pablo Di Si s’attend à ce qu’elle soit très forte aux États-Unis.

« Il y aura une forte demande au cours des 18 à 24 premiers mois », a-t-il déclaré lors d’une entrevue accordée à la baladodiffusion Daily Drive. Au fil du temps, il a ajouté que des éditions spéciales, telles qu’une version pour le camping avec un toit relevable, pourraient aider à maintenir le modèle au goût du jour.

Au Canada, rappelons que l’ID. Buzz est offert à partir de 77 495 $ en configuration à deux roues motrices (propulsion), alors que la version à rouage intégral (4Motion) est proposée à 82 995 $.

La chose sera intéressante à surveiller.

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Le texte Volkswagen affirme qu’elle aura suffisamment d’ID. Buzz pour la planète provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Un dirigeant de Nissan est catégorique : la Nissan Z est là pour demeurer.

Nissan n’est pas la compagnie qui a les reins les plus solides à travers l’industrie. Certains diront qu’elle traîne de la patte, mais d’autres argueront qu’elle fait des miracles avec les moyens qu’elle a.

La sportive Z en est un bel exemple. Lors de son renouvellement, elle aurait pu faire l’objet d’une modernisation plus poussée, mais la compagnie est demeurée à l’intérieur de ses moyens. Le modèle n’est pas parfait, mais il respecte l’esprit de ce qu’a toujours été la Z.

Et avec l’électrification qui est inévitable et avec la popularité des sportives qui est à la baisse, plusieurs ont affirmé que la Z était menacée chez Nissan. Ce serait loin d’être le cas.

En fait, lors d’une séance de questions organisée à l’occasion de l’événement Fast Forward tenu récemment par la compagnie, le directeur de la planification, Ponz Pandikuthira, a déclaré aux journalistes que la Z était là pour demeurer. Les sportives resteront, a-t-il dit, même si elles se vendent moins et qu’elles sont rarement suffisamment rentables pour justifier leur maintien au catalogue.

La Nissan Z
La Nissan Z | Auto123.com

La Nissan Z devra cependant s’adapter aux réglementations plus strictes en matière d’émissions polluantes et d’économie de carburant. La meilleure façon d’y parvenir, a-t-il suggéré, est de passer à une configuration hybride, et pas nécessairement tout électrique pour le moment.

« La Z a besoin d’un groupe motopropulseur adapté lorsqu’elle sera électrifiée », a déclaré Ponz Pandikuthira. Elle doit rester légère et agile, et les groupes motopropulseurs des véhicules électriques n’en sont pas encore là. Les batteries sont lourdes, et même si celles à l’état solide qui sont prévues par Nissan devraient réduire le poids, il pense que la compagnie n’est pas sur le point de proposer une sportive tout électrique.

S’il n’a pas voulu confirmer que la Z deviendrait un jour hybride ni quand cela pouvait se produire, il a suggéré que c’était « probablement » la meilleure solution pour la voiture de conserver son caractère. Étant donné que la génération actuelle n’est vieille que d’une année, ce n’est pas demain la veille qu’on verra un changement, mais Nissan pourrait nous surprendre.

En revanche, la Z pourrait être le dernier produit de Nissan à passer à l’hybridité. Même la GT-R, la sportive par excellence de la marque, pourrait être électrifiée avant la Z. La compagnie a déjà affirmé qu’elle ne développerait pas de nouveau moteur à essence pour ce modèle. Il pourrait cependant recevoir de l’aide électrique.

Tout cela sera intéressant à surveiller, et pour tout amateur de performance, la chose est d’intérêt, car il est important que certains modèles à vocation sportive demeurent au menu, ne serait-ce que pour faire rêver les amateurs et permettre aux constructeurs de nous montrer leur savoir-faire.

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Le texte La Nissan Z est là pour demeurer et pourrait devenir hybride provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ram a réajusté les prix de sa gamme Ram 1500 pour l’année modèle 2025, en réduisant les prix de 4000 $ sur tous les modèles, à l’exception de la version RHO.

Le Ram 1500 Tradesman, la proposition d’entrée de gamme, sera maintenant vendu à partir de 58 740 $ (incluant les frais de préparation et la taxe sur la climatisation), offrant un rapport qualité-prix exceptionnel.

Le Ram 1500 Rebel X 2025
Le Ram 1500 Rebel X 2025 | Auto123.com

Motorisation du Ram 1500 2025 : trois moteurs puissants au choix

Le Ram 1500 2025 propose trois options de moteurs, dont les nouveaux 6-cylindres en ligne turbo de 3,0 litres Hurricane et Hurricane High Output (SST) issus de la famille Stellantis Hurricane Twin-turbo, les plus puissants de leur catégorie. Aussi, l’incontournable V6 de 3,6 litres Pentastar eTorque, primé à plusieurs reprises, est également livrable.

Un repositionnement stratégique pour le marché canadien

Ram a repositionné les prix de la gamme Ram 1500 pour 2025, offrant ainsi aux consommateurs canadiens une meilleure valeur de ses modèles, que ce soit ceux pensés pour les travaux lourds ou pour les besoins familiaux. Le Ram 1500 Tradesman s’affiche désormais à partir de 58 740 $ (56 445 $ PDSF, plus frais additionnels), une offre accessible pour un véhicule de cette gamme.

Ram 1500 RHO 2025
Ram 1500 RHO 2025 | Auto123.com

Prix canadiens du Ram 1500 2025

Ces prix incluent des frais de transport et de préparation de 2195 $, ainsi qu’une une taxe fédérale de 100 $ pour la climatisation :

Empattement court (swb) et empattement long (lwb)

  • – Ram 1500 Tradesman à cabine double – 58 740 $
  • – Ram 1500 Big horn à cabine double – 62 240 $
  • – Ram 1500 Tradesman à cabine d’équipe (swb) – 60 240 $
  • – Ram 1500 Tradesman à cabine d’équipe (lwb) – 65 535 $
  • – Ram 1500 Big Horn à cabine d’équipe (swb) – 63 740 $
  • – Ram 1500 Big Horn à cabine d’équipe (lwb) – 69 035 $
  • – Ram 1500 Sport à cabine d’équipe (swb) – 74 240 $
  • – Ram 1500 Sport à cabine d’équipe (lwb) – 75 740 $
  • – Ram 1500 Rebel à cabine d’équipe (swb) – 76 240 $
  • – Ram 1500 Laramie à cabine d’équipe (swb) – 80 740 $
  • – Ram 1500 Laramie à cabine d’équipe (lwb) – 82 240 $
  • – Ram 1500 Limited à cabine d’équipe (swb) – 93 240 $
  • – Ram 1500 Limited à cabine d’équipe (lwb) – 94 740 $
  • – Ram 1500 Tungsten à cabine d’équipe (swb) – 106 240 $

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Le texte Les Ram 1500 2025 coûteront moins chers que les 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La crise de l’accessibilité des véhicules neufs pourrait causer des dommages durables à l’industrie automobile nord-américaine, forçant même certains consommateurs frustrés à se tourner vers les véhicules chinois si les constructeurs ne répondent pas à la demande pour des modèles abordables.

Une analyse préoccupante des ventes

L’Industrie automobile fait un retour en arrière de 100 ans en ce moment et revient à l’époque où seulement les gens bien nantis avaient les moyens de faire l’achat d’un véhicule. Des organismes aussi importants que J.D. Power pense que l’industrie automobile a franchi un point de non-retour et qu’il faut voir la réalité actuelle comme le nouveau paradigme. Les voitures abordables vont venir d’ailleurs, et plus précisément de la Chine.

Un marché fondamentalement réduit

Les constructeurs automobiles ont accumulé des profits records au cours de la dernière décennie, augmentant les prix et éliminant les modèles d’entrée de gamme plus abordables, ils ont peut-être irrémédiablement réduit le marché de 1 à 2 millions de véhicules neufs par année chez nos voisins du sud et sont tiré dans le pied par la même occasion en voulant être trop gourmand. Ces ventes perdues se sont probablement redirigées vers des véhicules d’occasion ou d’autres options de transport.

Des pressions économiques et politiques

En ignorant le bas de gamme depuis si longtemps, les constructeurs traditionnels risquent de créer des pressions sociales et politiques qui pourraient un jour ouvrir le marché canadien aux véhicules chinois, nettement plus abordables. Les concessionnaires rapportent que la demande pour les rares véhicules d’entrée de gamme disponibles, tels que le Chevrolet Trax, la Toyota Corolla, la Volkswagen Jetta et le Ford Maverick, dépasse largement l’offre des manufacturiers. Pourtant, même ces véhicules, qui débutent souvent à près de 30 000 $, pourraient être considérablement plus chers que les modèles potentiels des fabricants chinois si ces derniers réussissaient à percer le marché nord-américain. Pendant ce temps, des véhicules plus coûteux demeurent sur les lots des concessionnaires pendant des mois, augmentant les coûts liés à leur financement.

Une patience limitée chez les consommateurs

Bien que nous ne préconisions pas de rechercher le volume à tout prix, il y a une limite à la patience des consommateurs nord-américains face aux lois protectionnistes empêchant l’accès à des véhicules abordables, tels que la BYD Seagull, une voiture électrique vendue à l’étranger pour environ 11 500 $. Si ces véhicules permettent aux consommateurs d’économiser de l’argent, la pression pour ouvrir les frontières pourrait devenir insoutenable.

L’incapacité à concurrencer les prix chinois ?

Les constructeurs traditionnels en Amérique du Nord ne seront peut-être jamais capables de rivaliser avec les prix des concurrents chinois, mais cela ne signifie pas qu’ils ne devraient pas essayer. L’industrie automobile a investi des milliards au cours de la dernière décennie dans la conduite autonome et l’électrification, deux objectifs certes louables, mais très dispendieux. Toutefois, ces investissements risquent d’être vains si le manque de véhicules abordables et la frustration des consommateurs permettent à de nouveaux concurrents chinois de prendre pied dans le marché.

Conclusion

La Chine a déjà fait son nid en Europe et en Australie. Des constructeurs comme BYD vont bientôt s’installer au Mexique pour venir vendre des véhicules chez nous. IL ne faut pas se faire de fausse illusion, la Chine viendra plutôt que tard sur nos routes, ce que fair le Canada et les États-Unis avec la taxe de 100 % ne fait que retarder l’inévitable.

Le texte Un marché qui tend la main aux véhicules chinois provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Kapuskasing, situé à environ 800 kilomètres au nord de Toronto, était jusqu’à tout récemment le terrain de jeu de General Motors pour tester ses véhicules dans des conditions hivernales extrêmes. Mais après 50 ans de service, GM ferme les portes de son Centre de Développement en Conditions Hivernales, estimant que le travail effectué dans ces installations est devenu « redondant ».

« Grâce à l’amélioration continue de nos capacités de tests hivernaux, nous sommes désormais capables de résoudre les problèmes dès les phases de développement et chez les fournisseurs », a déclaré GM Canada. « De ce fait, les essais sur des véhicules complets sur place ne sont plus nécessaires. »

Un site emblématique pour GM

Le centre de Kapuskasing, seul site au Canada dédié aux tests de durabilité par temps froid, testait les véhicules, notamment électriques, jusqu’à cinq à sept ans avant leur production. Des véhicules notables comme le GMC Hummer EV et le Cadillac Lyriq ont subi ces tests rigoureux dans le froid ontarien, où les températures hivernales avoisinent les -30°C. GM a commencé à tester des véhicules à cet emplacement en 1941, à l’origine pour des véhicules militaires du gouvernement canadien, avant de se concentrer sur les véhicules de tourisme à partir du 14 février 1973. Avec le temps, le site est passé de 9 hectares avec 20 poteaux électriques à 110 hectares, abritant une piste d’essai de 3,6 kilomètres, 13 garages, 30 cellules frigorifiques, et des infrastructures avancées pour tester la performance des batteries à des températures sous zéro.

Transition vers l’ère électrique

Depuis 2015, GM a investi plus de 16 millions de dollars pour adapter le site à la transition vers l’électrique. Malgré cela, la compagnie estime que ses besoins en tests hivernaux sont maintenant bien couverts ailleurs, grâce à des technologies modernes et à des équipements spécialisés qui permettent de reproduire ces conditions en laboratoire.

L’impact local : des emplois et une communauté en difficulté

La fermeture de ce centre représente un coup dur pour la communauté de Kapuskasing. Dave Plourde, maire de la ville, a exprimé son choc face à la décision officielle annoncée le 18 octobre dernier. Le centre employait une vingtaine d’employés à temps plein et un certain nombre de saisonniers. Mais l’impact va bien au-delà des emplois directs. Les hôtels, motels et restaurants locaux dépendent de l’afflux d’ingénieurs et de techniciens en période de tests hivernaux.

Changements climatiques et méthodes de test modernes

Les tests hivernaux sur les routes de Kapuskasing ont considérablement diminué au fil des ans, certains ne prenant que quelques semaines à présent. L’introduction de cellules frigorifiques avancées, capables de maintenir des températures aussi basses que -45°C, permet désormais de reproduire des conditions stables sans dépendre de la météo extérieure. Plourde a également souligné l’impact des changements climatiques sur la région. « Les hivers sont de plus en plus imprévisibles. Il n’y a même pas eu cette odeur typique d’automne cette année », a-t-il ajouté, indiquant que le réchauffement climatique pourrait bien être un facteur contributif à la fermeture du centre.

En fin de compte, malgré les contributions historiques et significatives du Centre de Développement en Conditions Hivernales de GM, la technologie et la nature changeante de l’hiver canadien ont rendu le site obsolète aux yeux du constructeur.

Conclusion : Une ère se termine

La fermeture de ce centre marque la fin d’une époque pour GM à Kapuskasing, mais elle symbolise également l’évolution de l’industrie automobile vers des méthodes plus modernes et efficaces, tout en reflétant les défis posés par les changements climatiques.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte GM ferme son centre de Kapuskasing provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Hyundai n’a plus du tout peur de prendre des risques en matière de design. Le nouveau Santa Fe le prouve de plein de façons. Il a abandonné les lignes arrondies de son prédécesseur, et ce nouveau modèle arbore une silhouette carrée et robuste qui ne passe pas inaperçue. Avec ses airs de Land Rover Defender, mais à un prix beaucoup plus accessible, le Santa Fe XRT se positionne comme un choix intéressant pour les familles aventurières.

On dit « prix plus accessible », mais gardons à l’esprit qu’on le compare à un Land Rover et que le XRT coûte, quand même, 50 716$. Ajoutons à ça qu’il n’est pas offert en version hybride, et donc qu’il consomme environ 11 à 12 litres aux 100 kilomètres en moyenne.

Le Santa Fe XRT est propulsé par un moteur 4 cylindres turbo de 2,5 litres qui développe une puissance 281 chevaux et un couple de 311 livres-pied. C’est puissance tout à fait suffisante pour les besoins de ce VUS, sa boîte de vitesses automatique à huit rapports et à double embrayage ne plaira pas à tout le monde. Elle a souvent de la misère à aller chercher le «oumph» supplémentaire produit par le turbo, surtout en situation de conduite en ville.

Cela dit, le Santa Fe XRT ne manque pas de personnalité. Cette variante pèse fort sur le crayon et exagère les traits déjà assez anguleux de ce VUS intermédiaire. Ses passages de roues sont élargis et ses pneus tout-terrain lui donnent une allure plus fonctionnelle, plus fonceur. À l’arrière, on retrouve ses feux en position basse. À l’avant, sa signature lumineuse en forme de “H” et ses lignes géométriques sont mises en valeur.

Malgré sa volonté d’être plus audacieux, le Santa Fe XRT privilégie le confort. La suspension est souple, les sièges sont moelleux et l’habitacle est bien insonorisé. Les passagers des deux premières rangées bénéficient d’un espace généreux, tandis que la troisième rangée est plus étroite. Elle dépanne ou c’est pour les enfants.

Lorsque cette troisième rangée de sièges est rabattue, l’espace de chargement est très correct. Mais ça devient très intéressant lorsque la deuxième rangée est également repliée. Le Santa Fe a toujours été très populaire au Québec et ce modèle va prolonger sa série de succès.

L’habitacle du XRT est dominé par un large écran incurvé qui regroupe l’instrumentation et le système multimédia. L’ergonomie est bonne, mais la navigation dans les menus et sur les surfaces tactiles devient vite complexe. Des chercheurs ont récemment trouvé une corrélation entre l’émergence des surfaces tactiles en voiture et une hausse des accidents de la route.

Coïncidence? Je ne pense pas.

Évidemment, le Santa Fe XRT est équipé d’une flopée de systèmes d’aide à la conduite, comme l’assistance au maintien de voie, le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte de collision frontale avec détection des piétons et des cyclistes, et l’alerte de trafic transversal arrière.

Le Hyundai Santa Fe XRT 2025 est un VUS familial polyvalent, qui a une liste d’équipement complète et qui va faire bien des heureux. Les acheteurs soucieux de leur portefeuille vont lui préférer l’hybride, 5000$ moins cher et 40% moins énergivore. Ça va aussi faire disparaître les défauts de conduite du XRT, le déséquilibre entre le moteur et sa boîte de rapports…

Mais pour tout le reste, on peut arguer que le XRT est le plus joli des Santa Fe.

Le texte Hyundai Santa Fe XRT : terra incognita provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Subaru a finalement décidé d’offrir une version hybride de son populaire VUS Forester pour le marché nord-américain. Après des années d’attente, les amateurs de la marque pourront enfin profiter d’une option électrifiée pour ce modèle qui a plein d’autres qualités, et qui est d’ailleurs reconnu pour sa fiabilité et ses capacités tout-terrain.

Un prototype de ce Forester hybride a été aperçu dernièrement par des photographes-espions. Cela confirme les rumeurs qui circulaient depuis le lancement de la sixième génération du modèle l’an dernier. La commercialisation de cette nouvelle version est prévue pour la fin de l’année prochaine, en tant que modèle 2026.

Sous le capot, on retrouvera vraisemblablement un nouveau groupe propulseur hybride développé en collaboration avec Toyota, et auquel Mazda a également participé. Baptisé « Strong Hybrid » par Subaru, ce système combine un moteur 4 cylindres à plat de 2,5 litres optimisé pour l’hybridation, avec un moteur électrique et une batterie fournis par Toyota.

Ce nouveau système hybride promet d’être plus performant que les précédents systèmes de Subaru. Le moteur électrique, plus puissant, permettra au Forester de rouler en mode électrique seulement sur certaines distances et laissera le moteur à essence fonctionner plus souvent dans sa zone d’efficacité optimale. La transmission intégrale symétrique de Subaru sera toujours de la partie, assurant une motricité optimale en toutes conditions.

Subaru n’a pas encore dévoilé tous les détails techniques, mais en se basant sur les données du Crosstrek hybride lancé récemment au Japon, qui utilise le même système « Strong Hybrid », le Forester hybride pourrait consommer de 20% çà 25% moins d’essence que son homologue à essence, tout en offrant des accélérations plus vives. On parle d’une consommation moyenne qui oscillerait autour des 6 à 7 litres aux 100 kilomètres.

Le coach du Canadien de Montréal Martin Saint-Louis pourrait dire qu’avec le Forester hybride, Subaru joue sa game, dans la game du virage électrique. Voilà.

À l’autre bout du spectre, Subaru prévoit également lancer une version Wilderness du Forester pour 2026. Comme la précédente génération du Forester Wilderness, cette nouvelle version devrait offrir une garde au sol accrue, des pneus tout-terrain et des éléments de design distinctifs pour les amateurs d’aventure.

Le texte Le Subaru Forester aura (enfin!) une version hybride provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que la transition vers les véhicules électriques s’accélère, certains experts prédisent la disparition du moteur à combustion interne d’ici la fin du siècle. Ce ne sera pas tout à fait le cas si on se fie à des données qui ont été partagées la semaine dernière durant de la North American International Propulsion Conference de la SAE.

En fait, il existe deux raisons pour lesquelles on peut prédire avec une certaine assurance qu’il y aura encore des autos à essence sur la route en 2101.

La première est purement scientifique : on ne peut jamais prouver un négatif. Il est impossible de prédire hors de tout doute qu’on ne construira plus d’autos à essence, un jour (à moins bien sûr d’une espèce de catastrophe qui mettrait fait à toute forme d’industrialisation.

La seconde est d’ordre économique. Elle est fournie par la SAE, la société des ingénieurs américains de l’automobile, qui prêchent un peu pour leur paroisse, il faut le dire.

Selon la SAE, donc, malgré l’engouement pour les véhicules électriques, il leur reste plusieurs défis à relever. Le coût des systèmes de propulsion électrique est encore significativement plus élevé que celui des groupes motopropulseurs à combustion interne. Le coût moyen est d’environ 13 500 $US pour un groupe électrique contre 7100 $US pour un groupe à essence. De plus, aux États-Unis, on pense que le déploiement des infrastructures de recharge, malgré une accélération récente, reste insuffisant pour répondre à la demande croissante.

Alors que les ventes mondiales de moteurs à essence devaient initialement diminuer de 6 à 8 % par an, elles diminuent en réalité à un rythme deux fois moins rapide. Dans les pays en développement, notamment pour certains segments comme le transport routier longue distance, le moteur à essence devrait rester dominant pour le reste du 21e siècle, dit la SAE.

Les lobbys aident. L’industrie automobile américaine a récemment bénéficié d’un répit avec la révision des normes d’émissions de l’EPA pour 2032. Les nouvelles règles sont plus souples et permettent une combinaison de véhicules électriques, de véhicules hybrides rechargeables et de véhicules hybrides, ce qui rend ces objectifs plus réalistes.

Cela dit, les constructeurs automobiles devront s’ajuster plus tôt que tard. Selon la SAE, ils devront réduire leurs coûts de R&D et d’investissement, ainsi que l’amélioration de l’efficacité de leurs processus d’approvisionnement. S’ils n’agissent pas rapidement, ils risquent de voir leurs bénéfices s’effondrer d’ici 2030.

Le texte Il y aura encore des autos à essence au 22e siècle provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La chute des ventes : un déclin inquiétant

Après des années de domination, les constructeurs automobiles allemands connaissent une baisse marquée en Chine. Autrefois maîtres incontestés du marché, Volkswagen, Porsche, BMW et Mercedes voient leurs parts de marché fondre rapidement face à la concurrence locale.

Au troisième trimestre, ces géants de l’automobile ont tous enregistré des baisses de ventes significatives en Chine. Volkswagen a vu ses ventes chuter de 15 %, Porsche de 19 %, BMW de 30 %, et Mercedes a enregistré une baisse de 13 %. Ce n’est pas que les consommateurs chinois aient cessé d’acheter des voitures. Ils se détournent simplement des marques allemandes, préférant des alternatives locales, souvent plus abordables et technologiquement plus avancées.

Une transition vers les véhicules chinois

Pendant des années, les constructeurs allemands ont compté sur le succès en Chine pour réaliser d’importants bénéfices. Mais cette ère semble révolue. Désormais, les marques emblématiques luttent pour maintenir l’intérêt des consommateurs face à des prévisions de ventes peu reluisantes et une érosion continue de leur part de marché.

Autrefois maîtres de 25 % du marché chinois avant la pandémie, les constructeurs allemands n’en détiennent aujourd’hui plus que 15 %, selon Bloomberg. En ce qui concerne les véhicules électriques (VE), un secteur bien plus développé en Chine qu’en Amérique ou en Europe, les constructeurs comme Volkswagen, Porsche, BMW et Mercedes sont encore plus à la traîne. Même s’ils offrent des modèles électriques, ceux-ci ne représentent que 10 % du marché chinois.

Pourquoi cette baisse ?

Les acheteurs chinois qui ont délaissé les marques allemandes affirment que les voitures locales sont mieux construites et offrent plus de fonctionnalités. De plus, elles sont nettement moins chères tout en proposant des performances similaires, voire parfois supérieures, à celles des modèles européens. Une situation que même les meilleures campagnes marketing ne peuvent corriger.

Modèle Autonomie Écran 0-100 km/h Prix (Yuan) Prix (CAD)
Marché de masse
BYD Dolphin 420 km 10,1 po 7,3 sec 99 800 19 216 $
VW ID.3 450 km 12,9 po 7,6 sec 129 900 25 020 $
Gamme intermédiaire
Xpeng G6 580 km 15 po 6,6 sec 199 900 38 580 $
BMW iX1 510 km 10,7 po 8,6 sec 299 900 57 840 $
Haut de gamme
Nio ES6 100 kWh 625 km 12,8 po 4,5 sec 396 000 76 896 $
Mercedes EQE SUV 609 km 12,8 po 5,1 sec 510 000 99 880 $

Les constructeurs allemands peuvent-ils rebondir ?

La concurrence avec des marques comme BYD, Xpeng et Nio semble insurmontable. Pourtant, les marques allemandes n’ont pas d’autre choix, selon Bloomberg. Les marchés européens et américains n’offrent plus de potentiel de croissance. De plus, les investissements massifs dans des infrastructures en Chine, souvent sur des terrains appartenant à l’État, rendent un retrait difficile, voire impossible.

Alors, quelle est la stratégie ? Les constructeurs allemands misent sur des collaborations avec des entreprises chinoises pour améliorer leurs véhicules électriques. Ils développent également des produits exclusifs pour le marché chinois, moins coûteux à produire et à acheter.

Avec des renseignements de Bloomberg

Le texte Les véhicules électriques allemands ne se vendent plus en Chine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile