Le président Donald Trump a annoncé une taxe de 25 % sur les véhicules produits hors des États-Unis, effective à partir du 3 avril, selon un décret signé le 26 mars.. Cette décision, qui s’inscrit dans la stratégie protectionniste de l’administration Trump, risque de bousculer les chaînes d’approvisionnement mondiales et d’avoir un impact considérable sur les prix des véhicules. Les composants automobiles tels que les moteurs, transmissions et systèmes électriques seront également soumis à cette taxe dès le 3 mai. Il a fièrement baptisé la journée du 3 avril de la journée de la libération.

Exception : Les pièces conformes à l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (USMCA) seront temporairement exemptées, en attendant que le département du Commerce établisse une taxation spécifique sur le contenu non américain.

Des prix en hausse et une industrie en péril ?

Les analystes prédisent une forte augmentation des prix des véhicules en raison de cette nouvelle taxe.

📈 Augmentation estimée : Entre 4 000 $ et 10 000 $ par véhicule, selon Anderson Economic Group.

L’impact pourrait être désastreux pour les ventes de voitures aux États-Unis et provoquer des pertes d’emplois massives dans plusieurs États, notamment le Michigan, l’Ohio, l’Indiana, l’Illinois, le Missouri, le Texas, la Caroline du Sud et l’Alabama, ainsi qu’en Ontario, Canada. Jennifer Safavian, PDG d’Autos Drive America, alerte sur une réduction du choix pour les consommateurs et une augmentation du coût de production. Les constructeurs réagiront en déplaçant leur production pour éviter ces taxes et en répercutant les coûts sur les clients et les concessionnaires.

Une victoire pour les ouvriers américains ?

Le United Auto Workers (UAW), puissant syndicat des travailleurs de l’automobile, salue cette mesure comme une avancée historique. Le syndicat demande cependant que les constructeurs absorbent la hausse des coûts plutôt que de la faire payer aux consommateurs.

Un bouleversement des chaînes d’approvisionnement mondiales

Donald Trump a qualifié les chaînes d’approvisionnement automobiles d’« absurdes », dénonçant le fait que les pièces traversent plusieurs frontières avant d’être assemblées. Donald trump ne comprend pas que cette méthode éprouvée est la plus efficace et la moins dispendieuse. Il le découvrira sans doute au courant du mois d’avril.

Les chiffres de l’importation automobile en 2024 :

  • 220 milliards $ en voitures importées.

  • 474 milliards $ en produits automobiles au total.

  • Principaux fournisseurs : Mexique, Japon, Corée du Sud, Canada, Allemagne.

Fait intéressant : L’Union européenne taxe les importations de voitures américaines à 10 %, contre 2,5 % pour les voitures étrangères aux États-Unis… sauf pour les pickups, qui subissent une taxe de 25 %.

Des représailles à prévoir

Les partenaires commerciaux des États-Unis n’ont pas tardé à réagir.

Mark Carney, Premier ministre du Canada : « Ces tarifs sont une attaque directe contre notre pays. Nous défendrons nos travailleurs et nos entreprises. »

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne : « Ces tarifs nuisent aux entreprises américaines et européennes. Nous examinerons la situation et protégerons nos intérêts économiques. »

Le risque de représailles commerciales se préparent, et les tensions pourraient encore s’intensifier avec d’autres tarifs annoncés pour le 3 avril.

Un pari risqué pour Trump

L’instauration d’une taxe de 25 % sur les importations automobiles vise à relancer la production locale, mais elle pourrait faire exploser les prix, perturber le marché et entraîner des tensions internationales. Avec une possible guerre commerciale en vue et des représailles attendues, la route s’annonce mouvementée pour l’industrie automobile.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Trump impose une taxe de 25 % sur les véhicules et pièces importés provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un nouveau système embarqué arrive sur les modèles 2026 de Porsche : plus puissant, plus intuitif et enrichi d’un centre d’applications. À bord des Cayenne, Panamera, Taycan et 911, les conducteurs bénéficieront d’une interface optimisée, d’Amazon Alexa et d’une expérience audio immersive avec la technologie Dolby Atmos.

Un système multimédia plus performant

L’expérience multimédia est désormais un élément clé dans l’expérience de conduite. Pour répondre aux attentes des conducteurs, Porsche introduit une nouvelle version de son système PCC (Porsche Communication Management).

Les modèles équipés dès 2026 du nouveau système sont les Cayenne, Panamera, Taycan et 911.

Selon Porsche, cette mise à jour propose une puissance de calcul améliorée et une réactivité accrue, rendant le système plus fluide et intuitif.

Porsche promet une expérience plus connectée avec son nouveau système
Porsche promet une expérience plus connectée avec son nouveau système | Auto123.com

Une expérience plus connectée

Le nouveau centre d’applications Porsche, déjà lancé sur le Macan électrique, sera intégré aux futurs modèles. Il permettra de télécharger des applications populaires directement depuis le véhicule, notamment Spotify et YouTube.

En plus du système Porsche Voice Pilot, les conducteurs profiteront désormais d’Amazon Alexa, qui fonctionnera comme sur les appareils Echo. Il suffira de dire « Alexa, joue de la musique country » ou « Alexa, quelle est la météo aujourd’hui ? », pour obtenir une réponse.

Grâce à cette intégration, Alexa pourra également fournir les actualités, gérer la domotique ou répondre à diverses requêtes.

Porsche introduit la technologie Dolby Atmos avec son nouveau système multimédia
Porsche introduit la technologie Dolby Atmos avec son nouveau système multimédia | Auto123.com

Une qualité audio digne d’un studio avec Dolby Atmos

Les audiophiles seront ravis. Porsche introduit la technologie Dolby Atmos pour une expérience sonore immersive. Livrable avec les systèmes audio Bose et Burmester, cette technologie offre un son spatial plus précis et une immersion totale avec une profondeur inégalée, selon Porsche.

Porsche promet ainsi un son plus naturel et une écoute plus riche pour tous les occupants du véhicule.

Porsche Connect : 10 ans d’abonnement inclus

Autre bonne nouvelle pour les clients : l’application Porsche Connect sera désormais offerte pendant 10 ans, contre seulement 3 ans auparavant.

Une souscription annuelle coûtant actuellement 229 $ après la période d’essai, cette extension représente donc un gain de sept ans de connectivité gratuite pour les propriétaires.

Avec ce nouveau système multimédia en 2026, Porsche renforce son positionnement haut de gamme en offrant un système plus rapide, plus connecté et plus immersif.

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Le texte Porsche dévoile son nouveau système multimédia pour 2026, plus rapide et puissant provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Le Salon de l’auto de Vancouver a battu un record d’affluence en 2025.

Pour la deuxième fois en quelques jours, le Salon de Vancouver a fait la manchette à travers le pays.

Après avoir fait parler de lui pour avoir interdit le fabricant Tesla de faire partie de la fête, afin d’éviter les débordements en raison des actes de vandalismes posés ces derniers temps envers les produits de l’entreprise, voici que c’est l’affluence du salon qui fait jaser.

Et pour une très bonne raison. De fait, le Salon international de l’auto de Vancouver de 2025 a établi un nouveau record, et ce, pour la deuxième année consécutive. Selon les organisateurs, l’événement de 2025 a attiré 138 773 visiteurs, alors qu’elle en avait accueilli 129 033 en 2024.

Un autre record a également été fracassé, soit celui du nombre de visiteurs en seule journée, avec 42 761 curieux le 22 mars.

Le Salon de l’auto de Vancouver a battu un record d’affluence en 2025
Le Salon de l’auto de Vancouver a battu un record d’affluence en 2025 | Auto123.com

L’événement, qui s’est déroulé au Centre des congrès de Vancouver, a été tenu sur cinq jours et regroupait plus de 30 marques automobiles. Et un peu comme à Montréal et à Toronto, les essais de véhicules électriques se sont avérés très populaires. Oganisés par CleanBC Go Electric et la RBC, ils ont vu 4424 consommateurs s’installer derrière le volant de l’un des 49 véhicules électriques et hybrides rechargeables appartenant à 16 fabricants.

Les véhicules ont emprunté une piste d’essai intérieure et extérieure qui suivait un itinéraire autour du centre-ville de Vancouver.

La tenue du Salon de Vancouver met fin à la tournée canadienne des trois plus grandes villes par les constructeurs. Le Salon de Vancouver est toujours tenu en mars, alors qu’en janvier et en février, ce sont Montréal et Toronto qui accueillent l’industrie automobile.

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Le texte Record d’affluence pour le Salon de l’auto de Vancouver 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une nouvelle génération de véhicules électrifiés et hybrides est en préparation chez Nissan. Le constructeur a annoncé une ambitieuse offensive de produits pour l’Amérique du Nord entre 2025 et 2027. Parmi les nouveautés, on va retrouver une Nissan LEAF 2026 entièrement repensée, un Rogue hybride rechargeable et une nouvelle Sentra.

Nissan compte également introduire sa technologie e-Power améliorée en Amérique du Nord.

Une stratégie de renouvellement audacieuse

Dans un marché automobile en pleine mutation, Nissan mise sur une diversification des motorisations pour séduire un large public. Parmi les modèles à venir, il y aura des véhicules électriques (VE) de nouvelle génération, des modèles hybrides rechargeables (PHEV) et des solutions à moteurs thermiques avancés.

Guillaume Cartier, directeur de la performance chez Nissan, a souligné que cette nouvelle gamme vise à fidéliser les clients, séduire de nouveaux acheteurs et assurer une croissance durable pour la marque.

Image de la nouvelle Nissan LEAF 2026
Image de la nouvelle Nissan LEAF 2026 | Auto123.com

La Nissan LEAF 2026 : une seconde révolution

Parmi les modèles phares, la Nissan LEAF va profiter d’une refonte majeure pour 2026, avec :

  • – Un design de style VUS familial spacieux et aérodynamique
  • – Des roues en alliage de 19 pouces (une première pour la LEAF)
  • – Un toit panoramique pour plus de luminosité
  • – Un port de charge NACS (North American Charging Standard) pour un accès facilité aux bornes de recharges de Tesla

La LEAF 2026 reposera sur la plateforme CMF-EV, la même que celle du Nissan Ariya, avec une meilleure gestion énergétique et une autonomie améliorée.

Un Nissan Rogue hybride et la troisième génération de la technologie e-Power

Le Nissan Rogue 2026 sera aussi proposé en version hybride rechargeable, une grande première en Amérique du Nord. Il sera également le premier modèle à intégrer la technologie e-Power de nouvelle génération, une innovation permettant une conduite électrique sans recharge externe.

Points forts de la technologie e-Power 3.0 :

– Jusqu’à 15 % de réduction de la consommation sur autoroute

– Émissions réduites et expérience de conduite plus fluide

– Un moteur thermique de 1,5 litre pour une meilleure efficacité énergétique

Les nouveaux modèles prévus pour l'Amérique du Nord par Infiniti
Les nouveaux modèles prévus pour l’Amérique du Nord par Infiniti | Auto123.com

Calendrier des nouveaux produits Nissan et Infiniti destiné au marché nord américain :

2025

  • Nouvelle Sentra compacte
  • Nissan Pathfinder rafraîchi
  • VUS Infiniti QX60 amélioré
  • Version Sport du QX80 pour une allure plus dynamique

2026

  • Rogue de 4e génération avec moteurs thermique et hybride, en plus de la technologie e-Power
  • Nouveau Infiniti QX65

2027-2028

  • Un nouveau VUS électrique Nissan produit aux États-Unis
  • Un VUS électrique de luxe Infiniti basé sur le concept Vision QXe

Nissan accélère sa transition électrique aux États-Unis

Un investissement massif dans les véhicules électriques : Nissan et son partenaire SK On investiront 661 millions pour fabriquer des batteries aux États-Unis, créant au passage 1700 emplois. De plus, Nissan va injecter 500 millions à son usine de Canton au Mississippi pour préparer la production de ses futurs modèles électriques.

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Le texte Nissan prépare une vague de nouveautés jusqu’en 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En janvier dernier, Tesla a déposé 8 669 demandes de subvention totalisant 43,2 millions de dollars dans les trois derniers jours du programme fédéral iZEV pour véhicules électriques. Cet afflux massif a conduit à l’épuisement des fonds gouvernementaux, laissant plus de 200 concessionnaires et constructeurs en attente de plus de 10 millions de dollars de remboursements promis.

Face à cette situation, la ministre des Transports Chrystia Freeland a immédiatement ordonné la suspension de tous les paiements à Tesla, le 25 mars dernier. « Aucun paiement ne sera effectué tant que nous ne serons pas certains que ces réclamations sont valides. » – Chrystia Freeland

Cette annonce, initialement rapportée par le Toronto Star, marque un tournant dans la gestion des incitatifs pour véhicules électriques au Canada.

Tesla sous surveillance : fraude ou opportunisme ?

Si Transport Canada n’a pas encore précisé si les demandes de Tesla contiennent des irrégularités, l’enquête vise à vérifier la légitimité de chaque réclamation. Normalement, les demandes validées sont remboursées en 20 jours ouvrables. Il reste flou combien de ces 8 669 dossiers ont déjà été payés avant la suspension.

Tesla n’a pas commenté l’affaire, laissant planer le doute sur ses pratiques. Pourquoi un tel afflux soudain ? Dès le 10 janvier, Transport Canada avait averti que les fonds du programme iZEV allaient être épuisés avant la date prévue du 31 mars. Résultat : un rush des demandes, Tesla en tête, avec 88,7 % des réclamations entre le 10 et le 12 janvier.

Ce phénomène ne concernait pas seulement Tesla : plus de 1 000 demandes ont été soumises par d’autres concessionnaires durant cette période. Mais le volume astronomique des réclamations de Tesla soulève des interrogations.

« Qu’est-ce que Tesla savait ? Quand l’ont-ils su ? Et comment ont-ils pu agir d’une manière aussi inhabituelle en un seul week-end ? » – Huw Williams, Association des concessionnaires d’automobiles du Canada (CADA)

Une exclusion définitive du programme iZEV ?

Depuis la pause officielle du programme le 13 janvier, plusieurs incertitudes demeurent. Avec les élections fédérales à venir et les tensions commerciales avec les États-Unis, rien ne garantit son retour.

Mais une chose est sûre : Tesla ne pourra plus en bénéficier.

Chrystia Freeland a ordonné l’exclusion de Tesla de toute future version du programme tant que les tarifs américains jugés “illégaux” contre le Canada seront en place.

Une décision symbolique ?

Oui, sauf si le programme est réactivé. Mais cette exclusion s’inscrit dans une série de mesures contre Tesla au Canada :

  • La Colombie-Britannique a supprimé Tesla de son programme d’incitatifs en invoquant les liens d’Elon Musk avec Donald Trump.

  • La Nouvelle-Écosse, le Manitoba et l’Île-du-Prince-Édouard ont suivi le mouvement en retirant Tesla de leurs propres programmes de subventions.

Pour l’instant, Transport Canada n’a pas précisé la durée de son enquête sur les réclamations de Tesla, laissant planer le doute sur l’avenir des remboursements.

Conclusion : un coup dur pour Tesla au Canada

La stratégie agressive de Tesla pour capter un maximum de subventions fédérales en un temps record pourrait bien se retourner contre la marque. Si l’enquête révèle des pratiques douteuses, elle risque non seulement de perdre les 43 millions attendus, mais aussi de ternir son image auprès du gouvernement et des consommateurs.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Le Canada bloque 43 millions de remboursements à Tesla : Enquête sur des demandes de dernière minute provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement du Québec annonce plusieurs changements majeurs concernant les propriétaires de véhicules électriques et hybrides rechargeables. À partir de 2027, ces derniers devront payer un droit d’immatriculation supplémentaire, en plus de perdre la gratuité sur les péages et traversiers.

Hausse des frais d’immatriculation pour les véhicules électriques

Pour compenser la perte de revenus liée à la taxe sur le carburant, Québec introduira dès le 1er janvier 2027 une contribution annuelle pour les véhicules munis d’une plaque d’immatriculation verte :

– 125 $ par année pour les véhicules 100 % électriques
– 62,50 $ par année pour les hybrides rechargeables

🔹 Indexation prévue : Ces montants seront ajustés chaque année en fonction de l’inflation.

💰 Objectif financier : Le gouvernement espère ainsi récolter 380 millions de dollars d’ici 2029-2030 pour financer l’entretien des routes et le transport en commun.

📊 Le contexte : Près d’un tiers des véhicules neufs immatriculés au Québec en 2024 étaient électriques ou hybrides rechargeables. L’État, qui finance les infrastructures routières grâce à la taxe sur le carburant, doit trouver une nouvelle source de revenus pour compenser la baisse de cette taxe.

Fin de la gratuité aux péages et traversiers dès avril 2027

À partir du 1er avril 2027, les propriétaires de véhicules électriques et hybrides ne bénéficieront plus de la gratuité aux péages et sur les traversiers exploités par la Société des traversiers du Québec.

Les infrastructures concernées :

Traversiers : Québec–Lévis, Rivière-du-Loup–Saint-Siméon, Matane–Baie-Comeau–Godbout, Sorel-Tracy–Saint-Ignace-de-Loyola
Ponts à péage : Autoroutes 25 et 30 dans la région de Montréal

Un retour à la normale : Mise en place en 2016 pour encourager l’adoption des véhicules électriques, cette gratuité avait été prolongée jusqu’en 2027. Sa suppression permettra au gouvernement de générer 76 millions de dollars d’ici 2029-2030.

Nouvelle surtaxe sur les véhicules de luxe électriques et hybrides

Autre changement majeur : la surtaxe sur les véhicules de luxe, actuellement applicable aux voitures thermiques de plus de 40 000 $, sera modifiée.

-Dès le 1er janvier 2027, ce seuil passera à 62 500 $, peu importe le type de motorisation.
-Tous les véhicules, électriques ou à essence, de plus de 62 500 $ seront soumis à un droit de 1 % de leur valeur marchande.

-in d’un avantage pour les électriques : Jusqu’ici, les véhicules électriques et hybrides rechargeables entre 40 000 $ et 75 000 $ étaient exemptés de cette surtaxe. Cette exception disparaîtra en 2027.

Impact financier : Cette mesure devrait coûter 98 millions de dollars à l’État d’ici 2029-2030.

Même avec l’ajout des nouveaux frais, les véhicules électriques resteront plus abordables en carburant, mais leur avantage financier se réduit progressivement. Avec ces mesures, Québec cherche un équilibre entre l’électrification du parc automobile et le financement des infrastructures routières. Reste à voir si ces changements influenceront les ventes de véhicules électriques dans la province.

Source: budget du Québec

Le texte Véhicules électriques au Québec : hausse des frais et fin des avantages en 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les tensions entre Elon Musk et les autorités gouvernementales au Canada atteignent un nouveau sommet. La Nouvelle-Écosse, le Manitoba et la Colombie-Britannique ont officiellement retiré les véhicules Tesla de leurs programmes d’incitatifs à l’achat de véhicules électriques (VE).

Une sanction politique contre Musk

La Colombie-Britannique a été la première à exclure Tesla le 13 mars dernier. Son premier ministre, David Eby, a expliqué cette décision sans détour :

« Quand les contribuables apprennent que 10 000 $ vont directement à Elon Musk, ils ont envie de vomir. »

Une déclaration choc qui illustre la montée des tensions entre certains gouvernements et l’entreprise californienne.

La décision de la Nouvelle-Écosse survient après que Musk a affiché son soutien à Donald Trump et adopté des positions controversées sur divers sujets politiques. Face à cela, le gouvernement progressiste-conservateur de la province s’est allié aux partis d’opposition (NPD et libéraux) pour voter l’exclusion de tous les modèles Tesla du programme provincial.

L’impact direct est que les consommateurs résidant dans ces provinces perdent un rabais de 2000 $ à 3000 $, selon le modèle.

Le Tesla Model Y Juniper 2025
Le Tesla Model Y Juniper 2025 | Auto123.com

La situation est similaire au Manitoba, qui a suivi la Colombie-Britannique en retirant les incitatifs pour les véhicules de la marque américaine. Le programme du Manitoba accordait jusqu’à 4000 $ aux acheteurs de VE dont le PDSF ne dépassait pas 70 000 $.

Mais la province a aussi pris une autre mesure ciblée : l’interdiction des subventions pour tous les véhicules électriques assemblés en Chine.

La Saskatchewan double la taxe annuelle sur les véhicules électriques

Pendant ce temps, en Saskatchewan, l’heure est non seulement aux restrictions, mais aussi aux augmentations de frais. Le gouvernement provincial a décidé de doubler les frais annuels d’immatriculation pour les véhicules électriques, qui passeront de 150 $ à 300 $ dès le 1er juin. La raison officielle ? Ces nouvelles recettes serviront à moderniser le réseau routier.

En ce qui concerne Tesla, d’autres provinces pourraient potentiellement emboîter le pas. La question se pose notamment pour le Québec, qui tarde à retirer Tesla de son programme Roulez vert. Le programme québécois accorde jusqu’à 4000 $ en incitatifs aux acheteurs de VÉ admissibles, même s’il a été suspendu temporairement au début de la présente année.

Il est évident que Tesla devient une cible privilégiée des gouvernements canadiens dans le cadre d’un bras de fer plus large entre le Canada et les États-Unis. Reste à voir si d’autres provinces s’aligneront sur cette tendance.

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Le texte Tesla exclue des rabais pour VÉ dans trois provinces canadiennes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• L’importation de la Polestar 2 est suspendue au Canada.

Le 1er octobre 2024, le gouvernement canadien a imposé une taxe de 100 % sur l’importation de véhicules électriques (VE) chinois (et ceux fabriqués en Chine), s’alignant ainsi sur les États-Unis. Cette décision vise officiellement à protéger l’industrie automobile nord-américaine et à empêcher une invasion de modèles chinois à prix plus abordables.

Toutefois, cette mesure ne touche pas que les constructeurs chinois comme BYD, Nio ou XPeng. Des marques établies, dont Volvo et Polestar, se retrouvent également affectées, car plusieurs de leurs modèles destinés au Canada sont fabriqués en Chine.

Polestar 2 bloquée aux frontières

Le cas le plus frappant est celui de la Polestar 2, actuellement assemblée exclusivement en Chine, à l’usine Geely de Luqiao. Conséquence directe des tarifs canadiens, toute nouvelle unité importée est soumise à une surtaxe de 100 %, doublant ainsi son prix.

Les véhicules déjà au Canada continuent d’être vendus, mais aucune nouvelle importation n’aura lieu tant que les tarifs seront en place.

Le Polestar 3
Le Polestar 3 | Auto123.com

Priorité de Polestar

Le constructeur se tourne désormais vers les modèles Polestar 3 et Polestar 4, qui seront assemblés en Caroline du Sud (États-Unis) et à Busan (Corée du Sud) pour éviter les surtaxes.

Volvo et Mini déplacent leur production

D’autres marques ont pris des mesures préventives pour éviter ces tarifs punitifs sur les produits provenant de Chine. Par exemple, initialement produite en Chine, la Volvo EX30 destinée à l’Amérique du Nord est désormais assemblée à l’usine de Gand en Belgique. Au même titre, les premiers exemplaires de la Mini Cooper SE tout électrique sont issus de la Chine, mais la production nord-américaine sera bientôt transférée à l’usine BMW d’Oxford, au Royaume-Uni.

Tesla a anticipé le coup

Avant l’entrée en vigueur des surtaxes canadiennes, les Tesla Model Y et Model 3 fabriqués en Chine ont brièvement été importés au Canada. Aujourd’hui, tous les Tesla vendus au pays sont produits en Amérique du Nord, évitant ainsi les surtaxes.

Les véhicules thermiques aussi concernés ?

Bien que le tarif canadien ne s’applique qu’aux véhicules électriques, la situation est plus complexe aux États-Unis, où tous les véhicules fabriqués en Chine, y compris les modèles à essence, subissent une taxe de 27,5 %.

Et cela aura un impact pour le Canada. Plusieurs constructeurs qui partagent des chaînes de production pour les deux marchés ont relocalisé l’assemblage de certains modèles. Résultat, seuls deux véhicules d’origine chinoise à moteur thermique restent vendus au Canada :

  • — Le Lincoln Nautilus, produit en Chine depuis la fermeture temporaire de l’usine Ford d’Oakville, en Ontario.
  • — Le Buick Envision, fabriqué dans l’usine Dong Yue Motors en Chine.

Le Volvo XC60 PHEV
Le Volvo XC60 PHEV | Auto123.com

Enfin, les versions canadiennes du Volvo XC60 hybride rechargeable ne proviennent plus de Chine, mais désormais de l’usine de Torslanda, en Suède.

Un avenir incertain pour les importations chinoises

Avec ces restrictions, l’importation de véhicules électriques chinois devient quasiment impossible.

Reste à voir si les tarifs seront levés à l’avenir ou s’ils forceront encore plus de constructeurs à revoir leur production pour le marché canadien.

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Le texte Polestar 2 : importations suspendues au Canada en raison des nouveaux tarifs douaniers provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En 2021, Audi promettait un virage électrique complet qui serait entre autres caractérisé par l’arrivée d’un dernier nouveau modèle à essence dans la gamme en 2026.

La semaine dernière, le chef de la direction de l’entreprise, Gernot Döllner, a déclaré que la compagnie réévaluait cet objectif. Il a fait cette déclaration lors de l’assemblée générale annuelle de l’entreprise, où il a également annoncé qu’Audi supprimerait 7500 postes d’ici 2029, principalement en Allemagne.

« Nous gérerons la production de nos derniers véhicules à moteur à combustion en fonction de l’évolution des marchés mondiaux », a-t-il déclaré.

Comme on le mentionnait, le plan initial devait nous faire voir le dernier nouveau modèle à essence un 2026, un produit qui aurait été envoyé à la retraite autour de 2033 sur la plupart des marchés.

On entend ce message de plus en plus à travers l’industrie alors que les fabricants revoient leurs plans en fonction de la demande et des tendances du marché.

Le Audi Q6 e-tron 2025
Le Audi Q6 e-tron 2025 | Auto123.com

Audi n’a pas le choix de revoir ses plans, elle qui a vu les ventes de ses modèles électriques fléchir l’an dernier. Le constructeur allemand a même fermé son usine de Bruxelles, en Belgique, celle qui fabriquait le VUS électrique Q8 e-tron, en raison de ventes trop faibles.

Il faut aussi comprendre qu’en 2024, c’est toute la gamme Audi qui a été en recul, avec des ventes de 1 671 218 unités à travers le monde, une baisse de 11,8 % par rapport à 2023. Ses bénéfices d’exploitation ont pour leur part enregistré un retrait de 38 %.

Audi voit quand même les choses positivement avec l’arrivée de 20 modèles tout neufs ou repensés au cours des deux prochaines années. Du lot, il y aura la nouvelle cuvée de la berline A6 (que nous venons d’aller voir au Portugal ; détails à la mi-avril), ainsi que du VUS Q3. Une variante hybride rechargeable de la A5 est aussi attendue.

La compagnie étudie aussi la possibilité de produire des modèles en Amérique du Nord. Sans le mentionner, les menaces tarifaires de l’administration américaine sont probablement derrière cette réflexion. Présentement, Audi ne fabrique aucun modèle aux États-Unis ni au Canada. Elle assemble toutefois son Q5 au Mexique.

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Le texte Audi revoit ses plans concernant son dernier modèle à essence provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement du Québec déposait aujourd’hui son budget pour la prochaine année. Dans le domaine automobile, ce qui a retenu l’attention, c’est le programme Roulez vert. On se souviendra que ce dernier avant été suspendu de façon inattendue en janvier, jetant ainsi dans l’embarras les concessionnaires, sans compter que le même geste avait été posé au fédéral avec le programme iZVE pour les véhicules « zéro émission. »

De ce côté, il faudra attendre, mais au Québec, c’est le retour aux mesures qui avaient été annoncées l’an dernier pour le calendrier 2025 à 2027.

Ainsi, pour cette année, à compter du 1er avril, c’est un rabais de 4000 $ qui sera offert aux acheteurs d’un véhicule neuf admissibles. Le 1er janvier 2026, l’incitatif sera réduit à 2000 $ et il disparaîtra comme prévu le 1er janvier 2027.

Pour ce qui est des modèles hybrides rechargeables neufs, ainsi que les modèles tout électriques d’occasion, le rabais sera de 2000 $ à compter du 1er avril de cette année, puis de 1000 $ pour l’année 2026. Il disparaîtra aussi en 2027.

Pour les motocyclettes électriques, on parle de 1000 $ cette année et de 500 $ l’année prochaine.

Rappelons que pour être admissible au programme québécois Roulez vert, un véhicule doit s’afficher avec un prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) qui est inférieur à 65 000 $.

Le Chevrolet Equinox EV 2025
Le Chevrolet Equinox EV 2025 | Auto123.com

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Le texte Retour du programme Roulez vert au Québec dès le 1er avril provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile