Depuis le 9 avril à 00 h 01, une nouvelle surtaxe canadienne frappe la majorité des véhicules fabriqués aux États-Unis et exportés vers le Canada. Cette contre-mesure tarifaire directe vise à répondre à la décision de l’administration Trump d’imposer, une semaine plus tôt, une taxe de 25 % sur les véhicules canadiens et ceux d’autres partenaires commerciaux. « Le gouvernement est fermement engagé à faire lever ces tarifs injustifiés, et continuera de défendre les travailleurs, entreprises et industries canadiennes », a déclaré le ministre des Finances, François-Philippe Champagne.

Un tarif basé sur le contenu non canadien

Comme les États-Unis, le Canada cible uniquement les véhicules complets non conformes à l’accord AEUMC (USMCA). Cela signifie que :

  • Les véhicules américains respectant l’AEUMC — soit plus de 90 % des exportations vers le Canada — seront imposés sur leur contenu non canadien et non mexicain.

  • Ottawa estime que 15 % du contenu d’un véhicule américain est canadien ou mexicain. Donc, 85 % de la valeur est sujette à la taxe.

  • Résultat : une surtaxe par défaut de 21,25 % sur ces véhicules. Sur un véhicule de 50 000 $, cela représente 10 625 $ de surtaxe.

Les importateurs pourront toutefois faire valoir une proportion plus élevée de contenu nord-américain pour alléger la facture, mais ces déclarations seront vérifiées par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

Une taxe qui évite les pièces détachées, mais pas les hausses de prix

Contrairement à Washington, la surtaxe canadienne n’inclut pas les pièces détachées destinées à l’assemblage au Canada. Toutefois, l’impact reste majeur. Cette mesure devrait :

  • Augmenter les coûts pour les constructeurs.

  • Se traduire par des hausses de prix pour les consommateurs canadiens.

Un marché stratégique en jeu

Le commerce automobile entre le Canada et les États-Unis est colossal. Selon le Conseil canadien des partenariats de l’automobile, en 2024 :

  • Les véhicules assemblés aux États-Unis représentaient 40 % des ventes de véhicules neufs au Canada (en volume).

  • En valeur, cela équivaut à plus de 30 milliards $ CA et environ 750 000 véhicules par an.

Le Canada demeure le plus grand marché d’exportation de l’industrie automobile américaine.

Objectif : pression politique et soutien local

Le Premier ministre Mark Carney a affirmé que l’intégralité des recettes tirées de ces surtaxes — estimées à 8 milliards $ par an — sera dirigée vers le soutien des travailleurs et entreprises du secteur automobile canadien touchés par les mesures américaines.

En parallèle, Ottawa prépare un cadre de remise tarifaire pour stimuler la production locale. Les détails restent à venir, mais l’intention est claire : attirer les investissements et renforcer la chaîne d’approvisionnement canadienne.

Un bras de fer commercial qui risque de durer

Cette riposte tarifaire est la troisième en date du Canada, après deux premières vagues ayant visé environ 60 milliards $ de biens américains, notamment dans le secteur de l’acier et de l’aluminium. L’enjeu dépasse l’automobile : il s’agit d’un message politique fort, signalant que le Canada ne cédera pas face aux mesures protectionnistes américaines.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Une surtaxe canadienne de 21,25 % sur les véhicules américains importés provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Amazon, par le biais de son grand patron, Jeff Bezos, n’est pas étrangère au virage électrique, elle qui a investi massivement (plus d’un milliard USD) dans Rivian pour le développement de fourgons tout électrique, des modèles qu’on peut déjà voir sur les routes.

Et bien, le géant de la distribution en ligne aurait d’autres visées. Selon une information publiée par le site TechCrunch, Jeff Bezos a financé une compagnie naissante basée au Michigan, une firme nommée Slate Auto. Cette dernière aurait comme ambition de produire une camionnette électrique à deux places pour l’offrir à un prix de 25 000 $ US.

Cette entreprise aurait été fondée en 2022, grâce à un autre financement indirect de Jeff Bezos. Elle œuvre de façon discrète, mais selon ce qui est rapporté, elle a déjà embauché des centaines d’employés dans la région de Détroit. Plusieurs proviendraient des grands constructeurs américains qui bossent dans le coin, soit ceux de Stellantis, General Motors et Ford.

Évidemment, les détails sur le modèle prévu sont pratiquement inexistants. Les gens au fait du dossier mentionnent que l’inspiration pour le véhicule prévu est la Ford Model T et la Volkswagen Beetle. Un véhicule électrique pour le peuple finalement.

Slate Auto aurait déjà amassé suffisamment d’investissements, dont 111 millions USD lors d’un financement de Série A, ce qui représente la première grande collecte en capital de risque pour les jeunes pousses. Du financement de Série B (qui permet de poursuivre le développement, après avoir prouvé la viabilité de l’entreprise) aurait été obtenu à la fin de 2024 à la hauteur de 500 millions USD.

Ça semble donc sérieux. Et là où ça devient intéressant, c’est que TechCrunch mentionne que la production du modèle serait lancée avant la fin de l’année dans une usine qui serait située près d’Indianapolis, en Indiana.

Le fourgon électrique développé par Amazon et Rivian | Auto123.com

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Le texte Une camionnette électrique à 25 000 $ US grâce à Amazon ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cadillac, la division de luxe de General Motors (GM), cessera la production du VUS XT6 à essence, et ce, à la fin de l’année 2025. Ce modèle est présentement assemblé à l’usine GM de Spring Hill, au Tennessee, là où l’on construit également le plus compact XT5, qui survivra pour au moins une année de plus.

Spring Hill : pivot entre thermique et électrique

L’usine de Spring Hill prend de plus en plus un virage électrique, puisqu’elle assemble également les VUS Cadillac Lyriq et le tout nouveau Vistiq, deux modèles 100 % électriques.

Le XT5 continuera d’y être fabriqué jusqu’à la fin de 2026, marquant une transition progressive du moteur thermique vers l’électrique.

Une stratégie assumée de Cadillac

Cadillac a tenu à préciser que cette décision n’a aucun lien avec les récentes hausses tarifaires américaines sur les véhicules importés. Il s’agit plutôt d’une stratégie planifiée pour aligner la marque sur ses ambitions électriques.

« Cadillac a lancé six nouveaux produits en moins d’un an qui incarnent l’avenir de la marque. Nous allons continuer d’ajuster notre gamme pour assurer une croissance dans les segments clés du luxe », a déclaré le constructeur via un communiqué.

Le Cadillac Lyriq, assemblé dans l’usine de Spring Hill de Cadillac, au Tennessee | Auto123.com

Après le XT4, c’est au tour du XT6

Le XT6 n’est pas le premier modèle thermique à disparaître du catalogue de Cadillac. Le VUS compact XT4 a été retiré plus tôt cette année, illustrant une volonté claire de faire place à une gamme de véhicules électriques.

GM ajuste ses priorités

En parallèle, General Motors augmente la production de ses camionnettes pleine grandeur à son usine de l’Indiana. Ces véhicules sont également produits au Mexique et au Canada.

Cela montre que, même si la division Cadillac vise l’électrification, GM continue de miser sur les segments populaires à moteurs thermiques — comme les camionnettes — pour d’autres marques du groupe.

Cadillac regarde vers l’avant

La fin du Cadillac XT6 à essence confirme que l’ère du VUS thermique de luxe tire à sa fin chez Cadillac. Le constructeur mise désormais sur des modèles comme le Lyriq, l’Optiq et le Vistiq pour séduire une clientèle haut de gamme tournée vers la mobilité électrique.

Si vous aviez un œil sur le XT6, vous avez jusqu’à la fin 2025 pour en faire l’acquisition.

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Le texte Cadillac met fin au XT6 à essence dès 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis 30 ans, l’utilitaire compact CR-V répond à une foule de besoins des automobilistes. Pour souligner ses trois décennies d’existence et mettre en valeur son côté indéniablement polyvalent, le 8 avril dernier, la filiale européenne de Honda a présenté un véhicule-concept permettant pour faire du camping et rêver sous les étoiles sans chichi.

Inspiré des hôtels capsules japonais, en raison de la taille compacte de son habitacle, il a été baptisé Dream Pod (capsule de rêve en anglais).

Chambre pour deux

Au premier coup d’oeil, on croirait voir un CR-V de série (une version européenne). Mais en le dotant d’équipements de camping spécialisés et d’accessoires d’origine Honda, le constructeur estime avoir créé un espace de couchage convenant à deux personnes de taille moyenne, qui souhaite « partir à la découverte des grands espaces sans renoncer à un certain confort. »

Pour donner plus de latitude à l’utilisateur du Dream Pod, il a été conçu à partir d’un CR-V e:PHEV 2025. Cette variante à deux roues motrices est animée par une motorisation hybride branchable de 189 ch absente de la gamme nord-américaine. Elle a été lancée en Europe en septembre 2023.

Grâce à cette motorisation mixte, qui procure une autonomie de 79 kilomètres en mode électrique, le concept peut se faire discret tout en n’émettant aucune émission polluante, souligne le constructeur.

Collaboration d’Egoé

Pour faire du CR-V un Dream Pod, Honda a opté pour le module Nestboard 650 fabriqué par Egoé. Cet équipementier tchèque offre une grande variété de modules du genre plus ou moins étoffés pour une vaste gamme de véhicules. Il a d’ailleurs signé l’aménagement intérieur du véhicule-concept Adventure 1 présenté par l’entreprise néo-brunswickoise Potential Motors dévoilé en 2022.

Le module du CR-V s’adapte parfaitement à son habitacle et recouvre les sièges arrière, une fois les dossiers rabattus, et l’aire à bagages. De plus, il nécessite peu d’assemblage.

Sa base intègre un tiroir coulissant dans lequel se trouvent une plaque de cuisson, un petit évier pliable et un grand espace de rangement pour les accessoires de cuisine.

L’intérieur du Dream Pod comprend aussi d’autres équipements conçus sur mesure pour optimiser le confort et l’agrément, notamment des modules avec liseuses à DEL, des tables d’appoint amovibles et des prises de recharge USB. De plus, des toiles taillées sur mesure occultant les vitres arrière et un store rétractable placé derrière les sièges avant garantissent une intimité aux occupants au moment de rejoindre Morphée.

Rêver avec les étoiles

L’astrophotographe de renom Benjamin Barakat a été un des premiers utilisateurs du Dream Pod. Il s’est rendu dans les Alpes italiennes pour réaliser des images extraordinaires du ciel nocturne et la vidéo ci-dessous.

Après avoir trouvé l’endroit idéal, il a installé son campement et ses appareils de photographie avec lesquels, grâce à des techniques de photographie accélérée, il a réalisé de magnifiques clichés de la nébuleuse d’Orion, dans la Voie lactée, mais aussi de l’amas des Pléiades, qui compte plus de 1 000 étoiles.

CR­-V : trois décennies liées au plein air

L’idée de lier le CR-V aux amateurs de plein air avec le Dream Pod est un concept récurrent dans l’histoire de ce modèle. On peut même dire que Honda sortait des sentiers battus en lançant ce modèle au Salon de l’auto de Tokyo, en octobre 1995. Après tout, c’était le premier véhicule du genre conçu par ce constructeur.

Loin de jouer au Jeep pur et dur, l’approche adoptée par Honda avec le CR-V était sans équivoque, comme le suggère son vocable qui signifie Comfortable Runabout Vehicle (véhicule de plaisance confortable). Ce modèle ciblait une cohorte grandissante d’acheteurs désireux de troquer leur automobile pour un utilitaire. Des automobilistes charmés, à l’époque comme aujourd’hui, par l’image idyllique d’un véhicule donnant accès à des activités en plein air.

Puis, en février 1996, le CR-V a été présenté en première nord-américaine au Salon de Chicago. Sa commercialisation a commencé au Canada en janvier 1997. Il était offert à partir de 26 800 $.

Photos : Honda et Egoé

Le texte Honda CR-V Dream Pod, la solution pour rêver sous les étoiles provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que l’industrie automobile semble obsédée par les écrans tactiles géants à la Tesla, Hyundai prépare discrètement une contre-offensive. Luc Donckerwolke, chef du design du groupe Hyundai, a confié lors du Seoul Mobility Show que les interfaces analogiques feront bientôt leur retour dans les habitacles. « Nous verrons revenir l’analogique et une réduction de la taille des écrans. Mais cela prendra une ou deux générations de modèles. Simplement parce que les gens ont déjà tout dans leur téléphone », explique le designer belge.

Les voitures saturées d’écrans ? Pas pour longtemps

Hyundai a récemment dévoilé une interface multimédia surdimensionnée, typiquement digitale. Pourtant, Donckerwolke insiste sur l’importance de l’équilibre entre le numérique et le tactile classique : « Depuis que Steve Jobs a changé nos vies avec l’iPhone, tout est devenu écran. Mais les gens aiment encore interagir de façon analogique. La clé, c’est l’équilibre. » Selon lui, les écrans ne doivent jamais forcer le conducteur à quitter la route des yeux pour plonger dans des sous-menus inutiles. La sécurité reste prioritaire : “les mains sur le volant, les yeux sur la route.”

Les limites du tout-écran

L’anecdote du Mercedes-Benz CLE300, dont les écrans ont planté, laissant le véhicule pratiquement inutilisable, illustre bien les risques du « tout numérique ». En cherchant à imiter les smartphones, les constructeurs se retrouvent à dupliquer des fonctions que les téléphones exécutent déjà mieux. Chez Hyundai et Genesis, certains modèles électriques récents parviennent à mieux marier analogique et numérique. Un équilibre que Donckerwolke connaît bien, lui qui a dessiné des icônes comme la Lamborghini Murciélago, l’Audi R8 Le Mans ou encore la Bentley Flying Spur.

L’avenir dépendra du type de véhicule

Tous les véhicules ne bénéficieront pas du même traitement, prévient-il :« Les modèles de grande série utiliseront encore des écrans pendant quelques générations. Les voitures d’entrée de gamme adopteront un concept bring your own device, où l’utilisateur connecte son téléphone. Quant aux modèles de luxe, ils combineront écrans et commandes vocales. » Les grands écrans impliquent aussi des contraintes techniques et de cybersécurité. Les mises à jour logicielles sont coûteuses, et l’industrie automobile n’est pas encore au niveau des géants du numérique.

Vers une voiture plus intuitive, plus sécuritaire

La déclaration de Donckerwolke sonne comme un appel à revenir à une interface plus humaine, où l’ergonomie ne se résume pas à une dalle tactile. Un retour aux fondamentaux, qui devrait rassurer les puristes… et simplifier la vie des conducteurs.

Avec des renseignements de The Drive

Le texte Hyundai croit au retour des intérieur analogues provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les nouvelles politiques tarifaires américaines bouleversent la chaîne d’approvisionnement automobile nord-américaine. Un simple piston, issu d’aluminium québécois, illustre bien comment un composant peut accumuler des taxes à chaque passage de frontière entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Résultat : un effet domino sur les coûts de production des véhicules… et leur prix en concession.

Une mécanique tarifaire complexe : l’exemple du piston pour un Ford F-150 assemblé au Mexique

Étape Lieu Action Tarif appliqué
1 Québec 🇨🇦 Extraction de l’aluminium brut Aucun
2 Toronto 🇨🇦 Fonte et moulage du piston Aucun
3 Detroit 🇺🇸 Usinage et finition +25 % (au 3 mai)
4 Windsor 🇨🇦 Installation dans le moteur Aucun (exemption canadienne)
5 Transit vers le Mexique 🇲🇽 via les É.-U. Moteur installé dans le pick-up Aucun (libre-échange USMCA)
6 Passage du Mexique aux É.-U. 🇺🇸 Véhicule livré au concessionnaire +25 % sur le contenu non-américain


Même pièce, autre scénario : Ford F-150 assemblé et vendu aux États-Unis

Étape Lieu Action Tarif appliqué
1 Québec 🇨🇦 Extraction de l’aluminium Aucun
2 Toronto 🇨🇦 Moulage du piston Aucun
3 Detroit 🇺🇸 Finition du piston +25 % (au 3 mai)
4 Windsor 🇨🇦 Installation dans le moteur Aucun
5 Retour aux É.-U. 🇺🇸 Intégration du moteur au véhicule +25 % (pièce motrice désignée)
6 Assemblage du véhicule Aux É.-U. 🇺🇸 Pas de tarif final, mais composants déjà tarifés plusieurs fois

Une chaîne de production devenue un piège tarifaire

Cette trajectoire tarifaire illustre les effets pervers des droits de douane de 25 % imposés par l’administration Trump à partir d’avril 2025. Les véhicules assemblés au Mexique ou au Canada, bien que partenaires sous l’accord USMCA, se retrouvent pénalisés si leurs composants traversent la frontière américaine plus d’une fois.

Résultat : le prix final d’un véhicule peut grimper de plusieurs milliers de dollars, sans que le consommateur en comprenne les raisons. Et les répercussions s’étendent aussi aux assurances, aux pièces de rechange et aux délais de livraison.

Un impact concret sur les constructeurs et les consommateurs

Les chaînes logistiques nord-américaines, jadis fluides, sont aujourd’hui freinées par des barrières douanières multiples. Pour les constructeurs, cela complique la planification industrielle et pourrait entraîner une relocalisation partielle ou une baisse de la compétitivité. Pour le client final, c’est une hausse inévitable des prix, des retards de livraison et moins de choix sur le marché.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Des tarifs en cascade : comment un piston devient une bombe tarifaire en Amérique du Nord provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’an dernier, Kia a présenté un modèle qui va devenir sa première camionnette, un produit nommé Tasman. Au départ, certaines rumeurs le destinaient à nos marchés, mais ce ne sera pas le cas. Ce véhicule sera commercialisé en Europe et en Australie, notamment.

Cependant, cela ne signifie pas que Kia ne songe pas à lancer une camionnette sur le marché nord-américain.

Même que la compagnie étudierait sérieusement la chose, selon ce qu’a déclaré son chef de la direction, Ho Sung Song, lors d’une entrevue accordée au site Automotive News dans le cadre du Salon de la mobilité de Séoul, qui s’est tenu la semaine dernière.

« Nous aurons plus de détails la semaine prochaine sur la camionnette pour les États-Unis. Mais d’une manière générale, nous sommes en train d’étudier la question », a-t-il précisé.

Le Kia Tasman, camionnette vendue sur d’autres marchés globaux | Auto123.com

Ho Sung Song a précisé que Kia ne se contenterait pas de prendre le Tasman et de le vendre simplement sur le marché américain. Ce véhicule n’a pas été développé en fonction de nos marchés et il aurait besoin d’être retouché pour être adapté à nos routes et aussi aux réglementations en vigueur de ce côté-ci de l’Atlantique.

Plutôt, Kia souhaiterait un modèle capable de concurrencer les Chevrolet Colorado, Toyota Tacoma et Ford Ranger de ce monde.

On sait que la compagnie a des accords avec General Motors pour le développement de produits conjoints. Il faudra voir si cette avenue est explorée.

Le 9 avril prochain (mercredi), Ho Sung Song ira d’une annonce officielle lors de la journée des investisseurs de Kia.

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Le texte Kia songerait sérieusement à une camionnette pour l’Amérique du Nord provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Corporation des Associations de Détaillants d’Automobile, la CADA (Canadian Automobile Dealers Association) tire la sonnette d’alarme : la guerre commerciale relancée par les États-Unis pourrait entraîner une chute de 25 % des ventes de véhicules neufs au Canada d’ici la fin de 2025.

« Dans le meilleur des cas, on reste sur un marché plat à environ 1,85 million d’unités. Avant la mise en place des nouveaux tarifs douaniers, les prévisions tablaient plutôt sur 1,95 million de ventes, un chiffre désormais caduc. C’était il y a deux semaines, avant que toute cette folie commence. »

– Tim Reuss, président de la CADA

Des scénarios inquiétants pour le marché

Selon Reuss, le pire scénario verrait le marché chuter à 1,5 million d’unités. Une baisse brutale qui plongerait les concessionnaires, les constructeurs et les fournisseurs dans une crise sans précédent. « Tout le monde tente de comprendre où on en est, des manufacturiers aux sous-traitants », souligne-t-il.

Une escalade tarifaire à double tranchant

Le 3 avril, l’administration Trump a imposé des tarifs de 25 % sur les véhicules étrangers ne respectant pas les règles de l’accord ACEUM (Accord Canada-États-Unis-Mexique). Même les véhicules conformes sont frappés d’une taxe sur leurs composantes non américaines.

Le Canada a immédiatement réagi avec des mesures de rétorsion sur les véhicules américains, tout en épargnant les pièces destinées aux chaînes d’assemblage canadiennes. Un geste mesuré, mais qui n’empêche pas les tensions de monter.

Dans l’usine de Windsor de Stellantis | Auto123.com

Production en pause et emplois en jeu

La réaction des constructeurs ne s’est pas fait attendre. Stellantis a annoncé une suspension de deux semaines de la production à son usine de Windsor, en Ontario, à partir du 7 avril, affectant environ 4500 travailleurs, sans compter 1500 employés de fournisseurs. D’autres arrêts ont également été confirmés au site de Toluca, au Mexique, ainsi que dans plusieurs usines de pièces aux États-Unis.

L’industrie continentale menacée

La CADA rejoint les nombreux experts qui dénoncent une politique destructrice : augmentation des prix, chaînes d’approvisionnement paralysées, mise à pied massive et risque élevé de récession. Pire encore, cette instabilité menace la coopération industrielle nord-américaine bâtie sur des décennies.

Même si le Canada a évité les « tarifs réciproques » annoncés contre d’autres pays, il reste pénalisé par les taxes sur l’acier et l’aluminium exportés vers les États-Unis.

L’incertitude : l’ennemi numéro un du marché

« Le vrai problème, c’est l’incertitude. Pas seulement pour nos membres, mais surtout pour le marché », déplore Tim Reuss. « Des consommateurs inquiets de l’avenir vont repousser leur achat. Et c’est exactement ce qu’on veut éviter. »

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Le texte Tarifs : les ventes de voitures neuves pourraient diminuer de 25 % au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford doit procéder au rappel de plus de 100 000 VUS Expedition et Navigator du côté de Lincoln en raison d’un problème avec les ceintures de sécurité. En fait, ces dernières peuvent se coincer et ne pas se rétracter ou ne pas se déployer en cas d’accident.

Les modèles visés appartiennent aux années 2018 à 2020.

Il s’agit de la deuxième fois que Ford y va d’un rappel pour ce problème.

Le problème

Selon l’avis de rappel, la source du problème serait un prétendeur défectueux, un dispositif de sécurité important qui utilise une charge explosive contrôlée pour créer la tension nécessaire avec la ceinture au début d’un accident, afin d’éviter les blessures.

Si ce mécanisme se déploie alors qu’il n’est pas censé le faire, cela peut surprendre le conducteur et entraîner une fausse manœuvre, pouvant mener à un accident.

Les propriétaires pourraient voir le témoin des coussins gonflables s’allumer au tableau de bord, indiquant un problème.

L’habitable du Lincoln Navigator 2019 | Auto123.com

Sur le site de Transports Canada, la problématique est décrite comme suit :

« Sur certains véhicules, il pourrait y avoir un problème avec le(s) prétendeur(s) des ceintures de sécurité du conducteur et du passager avant. Par conséquent, le voyant d’avertissement des coussins gonflables pourrait s’allumer et les prétendeurs des ceintures de sécurité pourraient se déployer sans qu’il y ait de collision. »

La solution

Pour régler le problème, les propriétaires devront se rendre à l’atelier pour faire inspecter, et au besoin faire remplacer les prétendeurs à l’avant.

Dans les documents fournis par Ford à la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, la compagnie mentionne qu’elle n’a pas connaissance d’accidents ou de blessures liés à ce problème, mais qu’il y a eu 17 situations signalées à des concessionnaires.

Lors du premier rappel à propos de ce problème, on parlait de 11 blessures.

Ford croyait au départ qu’une fuite d’eau provenant du système de climatisation pouvait être la cause du problème, mais en bout de piste, il se pourrait que ce soit les prétendeurs eux-mêmes qui soient défectueux.

L'habitacle du Ford Expedition 2018
L’habitacle du Ford Expedition 2018 | Auto123.com

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Le texte Ford rappelle plus de 100 000 Expedition et Lincoln Navigator provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mercedes-Benz ne va pas augmenter les prix de ses modèles 2025 en sol américain, malgré l’imposition de tarifs de 25 % décrétés par l’administration Trump sur les véhicules importés aux États-Unis. La compagnie en a fait l’annonce lundi.

« Nous continuons à suivre la situation de près, nous évaluons toutes les options et nous nous adapterons à l’évolution des conditions du marché et du paysage concurrentiel si nécessaire. »

– Michael Minielly, porte-parole de Mercedes-Benz

Ce que l’on devine, c’est que Mercedes-Benz se donne un certain temps afin de voir de quelle façon les choses vont évoluer. Pour les concessionnaires, c’est un soulagement qui va leur permettre de demeurer concurrentiels.

Dans l’usine Sindelfingen de Mercedes-Benz, en Allemagne | Auto123.com

Les constructeurs sont placés devant une situation difficile. S’ils décident massivement de refiler le coût des tarifs aux consommateurs, la situation ne sera pas soutenable et cela pourrait à terme faire plier l’administration américaine. En revanche, si plusieurs se mettent à absorber les tarifs, cela pourrait avoir l’effet inverse. Il ne faut pas oublier que les constructeurs sont d’abord des rivaux et que leur objectif est de vendre un maximum de véhicules afin de réaliser des profits et aussi soutenir les concessionnaires.

Pour Mercedes-Benz, les importations de véhicules aux États-Unis ont été responsables de 35 % des ventes de la marque en sol américain en 2024.

Mercedes-Benz fabrique des modèles aux États-Unis, plus précisément à son usine de Tuscaloosa, en Alabama. On parle des VUS GLE et GLS, ainsi que des véhicules électriques EQE et EQS.

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Le texte Mercedes-Benz va temporairement absorber les tarifs sur ses modèles 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile