• Toyota a partagé quelques images du RAV4 2026 avant son dévoilement le 20 mai.

Le VUS RAV4 est le pilier de la famille Toyota, on ne vous apprend rien de ce côté. Seulement l’an dernier, c’est autour d’un demi-million d’unités du modèle qui ont été écoulées sur le continent nord-américain.

Pas mal pour un produit qui en est à ses derniers miles sous sa forme actuelle, introduite pour l’année 2019. L’an prochain, une nouvelle génération sera sur nos routes, ce qui représente un moment important pour le constructeur.

Afin de mettre la table pour le dévoilement du modèle, ce qui va se faire le 20 mai prochain, semble-t-il, Toyota a dévoilé aujourd’hui trois images nous montrant… pas grand-chose finalement. En fait, la compagnie n’a même pas mentionné qu’il s’agissait du RAV4, mais ça semble être un secret de polichinelle. Les images semblent bel et bien mettre en vedette un VUS de taille compacte.

Le Toyota RAV4 2026
Le Toyota RAV4 2026 | Auto123.com
Le Toyota RAV4 2026, sur une route enneigée
Le Toyota RAV4 2026, sur une route enneigée | Auto123.com

Les images partagées nous font voir une vue en plongée du VUS, et à l’intérieur de trois paysages et environnements complètement différents ; une route de campagne sinueuse, une rue de banlieue et un chemin enneigé. Il est bien sûr impossible de discerner quoi que ce soit pour ce qui est du style du modèle, mais la partie avant, plutôt carrée, semble en lien avec les photos des versions camouflées qui ont été vues un peu partout sur le Net.

Ces dernières nous avaient fait découvrir un design plus vertical, des phares en forme de C et des passages de roues adoptant la forme d’un trapèze. Sur l’une des photos, le VUS adopte une approche bicolore (toit noir, carrosserie rouge).

Ce à quoi l’on s’attend sous le capot, c’est qu’à l’instar de la Camry, le groupe motopropulseur du modèle soit hybride de bout en bout. Il serait étonnant d’avoir des surprises de ce côté, ce qui signifie que la variante hybride rechargeable, maintenant nommée PHEV (et non plus Prime), sera aussi de la partie. Il faudra voir si elle sera également proposée dès le lancement du modèle, ou un peu plus tard.

Contenu original de auto123.

Le texte Toyota offre un aperçu du RAV4 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Êtes-vous à la recherche d’un véhicule usagé qui a la couenne dure et que vous pourriez conserver longtemps ? Si oui, vous devriez peut-être considérer la Lexus CT 200h, une voiture à hayon hybride que Lexus a proposée le temps d’une génération, soit de 2011 à 2017 sur notre continent.

Ce qui nous amène à vous faire cette suggestion, c’est qu’un propriétaire vient de franchir le million de miles avec son modèle 2014, soit 1,6 million de km. Ce qui est impressionnant, c’est qu’il a fait le tout en seulement 10 ans.

Et de quelle façon ? Nader Assaad est un chauffeur qui effectue quotidiennement de longues distances pour des livraisons. Il parcourt régulièrement 500 km par jour, parfois 800. Il a choisi ce modèle pour son côté pratique, mais aussi en raison de sa configuration hybride, qui réduit la consommation de carburant.

La Lexus CT 200h 2014, de profil
La Lexus CT 200h 2014, de profil | Auto123.com

Il est facile de maintenir une moyenne entre 5,0 et 5,5 litres aux 100 km au volant de ce véhicule.

Ce qui est doublement intéressant avec cet exploit, c’est qu’en raison de son caractère hybride, le moteur coupe et redémarre souvent, ce qui démontre une solide durabilité de ce côté. On dit souvent que la technologie hybride de Toyota est la plus éprouvée sur le marché. En voici une belle preuve.

Nader Assaad a partagé son programme d’entretien et les réparations effectuées sur son Lexus sur un groupe Facebook consacrés aux véhicules dont le kilométrage est supérieur à la normale, comme le sien.

On y apprend qu’il effectue régulièrement la rotation des pneus, les vidanges de liquides et le remplacement du filtre à air, des bougies et des autres fluides aux intervalles recommandés par son concessionnaire, qui est situé à Houston, au Texas.

Et la batterie du système hybride ? Elle a été remplacée une fois, ce qui n’est pas si mal. Deux changements de joints de culasse ont aussi été effectués en 10 ans. La pompe à l’eau, le thermostat, le roulement à billes de la roue avant gauche, le boitier du filtre à l’huile, ainsi que les amortisseurs ont été changés deux fois.

Moteur de la Lexus CT 200h 2014
Moteur de la Lexus CT 200h 2014 | Auto123.com
Le compteur de mileage de la Lexus CT 200h 2014 s’est arrêté à 999 999 miles.
Le compteur de mileage de la Lexus CT 200h 2014 s’est arrêté à 999 999 miles. | Auto123.com

La seule chose qui ne fonctionne plus, c’est le compteur kilométrique, qui s’est arrêté à 999 999 miles. Selon le concessionnaire Lexus qui s’occupe du véhicule, il est défectueux et doit être reprogrammé pour retourner à zéro.

Autrement, on ne sait pas combien de milliers ou de millions de kilomètres Nader Assaad compte parcourir avec sa CT200h, mais au rythme où vont les choses, on pourrait parler d’un modèle de trois millions de kilomètres dans 10 ans.

La Lexus CT 200h 2014, calandre
La Lexus CT 200h 2014, calandre | Auto123.com
La Lexus CT 200h 2014, intérieur
La Lexus CT 200h 2014, intérieur | Auto123.com
La Lexus CT 200h 2014, sièges
La Lexus CT 200h 2014, sièges | Auto123.com
La Lexus CT 200h 2014, deuxième rangée
La Lexus CT 200h 2014, deuxième rangée | Auto123.com
La Lexus CT 200h 2014, arrière
La Lexus CT 200h 2014, arrière | Auto123.com

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Le texte Il parcourt 1,6 million de kilomètres en 10 ans avec sa Lexus CT200h 2014 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Moins de trois mois après avoir annoncé la renaissance de la marque Yugo, lors d’un événement de presse à Kragujevac, en Serbie, pour la première fois on a pu voir à quoi elle ressemblera. Le 6 mai dernier, une maquette à l’échelle 1:5 représentant le futur modèle de série a été dévoilée dans le cadre de l’édition 2025 du Car Design Event (CDE) à Munich, en Allemagne.

Cette maquette illustre l’orientation qu’adoptera Yugo Automobile pour la voiture du même nom qu’entend fabriquer Aleksandar Bjelić, l’homme d’affaires serbe, ingénieur et professeur d’université en économie qui est derrière ce projet.

Propriétaire de Globo Autokosmetik, une entreprise florissante qui fabrique des produits d’esthétique automobile à Gmünd, ville située à 50 kilomètres à l’est de Stuttgart, en Allemagne, Bjelić a obtenu les droits sur la marque Yugo récemment.

Il a alors demandé au designer Darko Marčeta de dessiner les formes sobres et modernes de la voiture qu’il souhaite fabriquer. Des formes qui, selon eux, « capturent l’essence de la Yugo d’antan, tout en l’actualisant pour l’avenir », peut-on lire dans un communiqué préparé pour les membres de la presse qui ont assisté au CDE, un événement qui réunissait plusieurs grands constructeurs comme General Motors, Hyundai, BMW et Pagani.

À la recherche de partenaires

La présence de ces deux Serbes au CDE 2025 s’explique d’ailleurs très simplement, puisqu’ils sont à la recherche de partenaires capables de les aider à mener à terme leur projet. Car pour l’instant, la Yugo ne semble être rien de plus qu’une jolie maquette. Le constructeur en devenir n’a encore rien révélé sur sa conception technique ni sur d’éventuelles installations où cette voiture serait produite.

En attendant de connaître ces partenaires qui animeront la Yugo du 21e siècle, Bjelić la présente comme une sous-compacte destinée à rivaliser avec des modèles comme la Toyota Yaris, la Renault Clio et la Volkswagen Polo, ce qui ne sera pas une mince tâche compte tenu de la popularité de ces voitures sur le Vieux Continent.

Bjelić espère faire de sa Yugo une auto abordable, comme le fut celle d’antan. Le communiqué distribué au CDE nous apprend d’ailleurs que « son design à deux portes ne se limite pas à un simple rappel historique, il souligne le caractère abordable et la sportivité du modèle qui sera commercialisé. »

Il dit aussi de cette nouvelle Yugo répondra aux normes de sécurité actuelles, tout en offrant de l’agrément de conduite, deux qualités qui faisaient cruellement défaut à la Yugo commercialisée au Canada, à la fin des années 80.

Une gamme destinée à prendre de l’ampleur

Avec un lancement prévu pour 2027, la nouvelle Yugo sera d’abord offerte avec des moteurs à combustion interne jumelés à une boîte de vitesses manuelle ou automatique. À cela s’ajouteront, par la suite, des versions électriques, de même que d’autres types des carrosseries, affirme l’homme d’affaires.

De plus, selon le communiqué, la présentation de cette maquette à Munich sera suivie par un second événement organisé dans le cadre de l’événement CDE Classic, qui sera présenté dans la même ville le 15 septembre prochain. On découvrira alors une variante sportive de la voiture, en plus d’apprendre certains détails techniques.

Puis, le constructeur entend dévoiler un prototype grandeur nature et fonctionnel dans le cadre de l’Expo 2027, l’exposition universelle qui ouvrira ses portes à Belgrade, capitale de la Serbie, le 15 mai 2027.

Une ancêtre à la notoriété discutable

Cette nouvelle Yugo mise sur la notoriété d’une petite voiture du même nom qui n’a pourtant pas eu la meilleure réputation.

La Yugo originale a été fabriquée par la société Zavodi Crevna Zastava de Kragujevac, ville autrefois yougoslave qui fait partie de l’actuelle Serbie. Conçue initialement pour remplacer la Fiat 127, c’est finalement ce constructeur yougoslave qui la produit à partir de 1980 dans le cadre d’un échange de technologie conclu avec le constructeur italien.

Très tôt, la Yugo a été exportée à l’Europe où elle s’est acquis une réputation de voiture bon marché. En 1984, par exemple, elle était moins chère qu’une Citroën 2CV ou une Renault 4 sur le marché français. Dans l’Hexagone, la Yugo 45 était offerte à partir de 27 500 francs comparativement à 28 280 francs pour la 2CV 6 Spécial et 29 800 francs pour une R4 de base.

Cette puce à quatre roues s’est également imposée brièvement en Amérique du Nord lorsque, en 1986, le tonitruant Malcolm Bricklin a trouvé le moyen de l’offrir à partir de 3 990 $US aux consommateurs étatsuniens, à une époque où le prix de base de la Chevrolet Chevette était 6 225 $US.

Chez nous, Yugo Cars of Canada l’a commercialisé du milieu de 1987 à janvier 1989 à des prix alléchants. En 1988, par exemple, la Yugo a d’abord été offerte à partir de 6 295 $, pour voir ensuite son prix de base chuter à 5 998 $. Un prix qui incluait une garantie de cinq ans contre la corrosion et de trois ans pour la mécanique, précisons-le. Cela faisait de la Yugo l’auto la moins chère au pays, mais la faillite de son importateur en janvier 1989 en a fait un feu de paille !

Photos : CDE et Archives La Tribune

Le texte Voici à quoi ressemblera la nouvelle Yugo provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une plainte officielle des Carabinieri déclenche une riposte musclée du constructeur italien

La collaboration entre Alfa Romeo et les forces de l’ordre italiennes tourne au vinaigre. Le constructeur automobile menace de poursuivre en justice un syndicat de police italien qui a vivement critiqué la tenue de route de son VUS Tonale, utilisé comme véhicule de patrouille. Selon les policiers, ces véhicules mettraient en danger la sécurité des agents et compromettraient leur efficacité en intervention.

Le Tonale trop instable selon les forces de l’ordre

Le 29 avril dernier, l’Association syndicale des Carabinieri a déposé une plainte auprès du Parquet de Rome, affirmant que les Tonale fournis aux unités mobiles étaient inadaptés aux exigences opérationnelles. Le syndicat évoque de nombreux signalements d’agents sur le terrain qui dénoncent des problèmes graves de tenue de route, notamment à haute vitesse ou sur des surfaces dégradées — des conditions fréquentes dans les interventions d’urgence. La plainte souligne également une inquiétude grandissante pour la sécurité des opérateurs, contraints d’utiliser un véhicule qui pourrait compromettre leur efficacité et leur intégrité physique.

Alfa Romeo se défend bec et ongles

La réplique d’Alfa Romeo ne s’est pas fait attendre. Le constructeur affirme que ses véhicules respectent les normes de sécurité les plus strictes, et qu’ils sont testés rigoureusement, y compris par les forces de l’ordre elles-mêmes. Dans une déclaration relayée par Quotazioni, un porte-parole d’Alfa Romeo défend la fiabilité du Tonale, vantant ses technologies de sécurité et sa popularité auprès de plus de 100 000 clients à travers le monde. Le ton monte alors que la marque déclare se réserver le droit de protéger son image par des moyens légaux, tout en se disant ouverte à un dialogue constructif avec les autorités compétentes.

Un VUS modifié, loin de la version civile

Il est important de noter que les Tonale utilisés par les Carabinieri diffèrent des versions civiles. Les unités concernées disposent d’un moteur de 163 chevaux et sont équipées d’un blindage partiel, ce qui alourdit considérablement le véhicule. À titre de comparaison, les modèles hybrides rechargeables vendus en Amérique du Nord développent jusqu’à 285 chevaux, sans blindage, et les versions non hybrides offrent 268 chevaux.

Un débat qui frôle l’absurde

S’il est difficile de juger du bien-fondé des plaintes sans avoir mis les mains sur le volant d’un Tonale de police, le spectacle qui s’annonce en cour promet d’être savoureux. Dans un contexte où la moindre controverse automobile devient une affaire d’État, cette affaire apporte une touche de drame à faible enjeu, presque rafraîchissante. Et pour ceux qui s’interrogent sur la nécessité pour la police italienne de rouler à haute vitesse, souvenez-vous qu’il en va peut-être de la préservation des traditions culinaires. Imaginez un instant qu’un cuisinier amateur mette de la crème dans une Alfredo ou du bacon américain dans une carbonara… Le chaos. L’effondrement de la société. La fin de l’Italie telle qu’on la connaît.

Avec des renseignements de Jaloopnik

Le texte Alfa Romeo menace de poursuivre un syndicat de police italien provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’ambiance se tend sérieusement chez Tesla, alors qu’un groupe d’employés – actuels et anciens – a décidé de briser le silence pour dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une crise de la demande sans précédent, causée en grande partie par Elon Musk lui-même. Une lettre ouverte rendue publique affirme que la marque est en déclin, et demande que Musk cède sa place à la tête de l’entreprise. L’un des employés à l’origine de la lettre a depuis été licencié.

Une scission interne sur fond de politisation extrême

Si une partie du personnel continue de soutenir Elon Musk, que ce soit par adhésion à sa vision ou par affinités idéologiques, d’autres employés jugent que son comportement nuit gravement à l’image de Tesla. Selon eux, ses prises de position polarisantes et son omniprésence dans les controverses détournent l’entreprise de sa mission initiale : accélérer l’électrification du transport.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Au premier trimestre de 2025, les ventes de Tesla ont chuté de 9 % aux États-Unis, alors que le marché global des véhicules électriques progressait de 10 %. Le constructeur a tenté de justifier cette baisse par le changement de génération du Model Y, mais les employés affirment que cette explication ne tient plus : des milliers de Model Y de nouvelle génération seraient invendus, entreposés dans les cours de distribution. La production fonctionne mieux que jamais. La qualité est là. Les processus sont solides. Ce qui ne fonctionne pas, c’est la demande. Ce n’est pas un problème de produit, c’est un problème de leadership.

Un appel au conseil d’administration, resté sans réponse

Le groupe demande officiellement que Tesla poursuive sa route sans Musk à la barre. Pour eux, la survie de l’entreprise passe par un changement de direction clair. Mais le conseil d’administration, jusque-là silencieux, n’a pris aucune mesure. Matthew LaBrot, un vétéran de Tesla qui œuvrait depuis cinq ans dans les programmes de formation pour les ventes et les livraisons, a été remercié après avoir été identifié comme l’un des auteurs de la lettre. Il affirme que son congédiement est directement lié à sa prise de position. Le compte X (anciennement Twitter) associé à la lettre a également été suspendu, bien que la plateforme soit dirigée par un Musk qui se dit « absolutiste de la liberté d’expression ».

Une entreprise à la croisée des chemins

Tesla a récemment demandé à ses employés des chaînes de production du Cybertruck et du Model Y à l’usine du Texas de prendre une semaine de congé, faute de demande. Pour plusieurs analystes, cette accumulation de signaux devrait alerter les dirigeants : la marque est à un tournant stratégique majeur, et pourrait perdre ses meilleurs talents, qui iront renforcer la concurrence.

Un géant fragilisé par son patron

L’époque où Tesla incarnait le futur de l’auto semble bien loin. Pour plusieurs employés, ignorer les signaux d’alarme au nom de promesses floues sur la conduite autonome ne suffit plus. L’entreprise aurait besoin de lucidité, de leadership rassembleur… et peut-être d’un nouveau visage à sa tête.

Avec des renseignements d’Electrek

Le texte Des employés de Tesla demandent la démission d’Elon Musk provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford a discrètement mis fin à l’un de ses projets les plus ambitieux des dernières années : le développement d’une plateforme de véhicule défini par logiciel (FNV4). Ce programme, qui visait à révolutionner l’architecture électronique de ses véhicules électriques, aurait entraîné des pertes financières majeures pour le constructeur américain.

Mené depuis la Californie par Doug Field, ancien cadre chez Apple et Tesla, le projet devait faire entrer Ford dans l’ère des véhicules entièrement définis par logiciel, à l’image de ce que proposent Tesla, Rivian ou même certains constructeurs chinois. Après quatre ans d’efforts, Ford change de cap et opte pour une version plus modeste : la plateforme FNV3.X, une évolution plus conservatrice de son architecture actuelle.

Une transition vers l’architecture logicielle freinée par la réalité du portefeuille produit

Contrairement aux véhicules 100 % électriques qui adoptent plus facilement une architecture zonale, Ford demeure un constructeur à gamme mixte : essence, hybride et électrique. Cette diversité complique l’intégration d’un système universel de gestion logicielle. Plutôt que de continuer à investir massivement dans une solution qui ne serait compatible qu’avec une partie de ses modèles, Ford choisit une approche plus pragmatique.

Selon Doug Field, FNV3.X permettra des mises à jour logicielles plus rapides par voie aérienne (OTA), une meilleure sécurité, une modernisation de l’infodivertissement et un accès élargi à la technologie BlueCruise. Mais ces promesses restent loin de la révolution initialement annoncée avec FNV4.

Des ambitions réduites, mais mieux alignées avec les besoins des clients

Ford justifie ce revirement en invoquant la diversité de ses clients : du conducteur de Mustang décapotable au gestionnaire d’une flotte de Transit, en passant par une famille en Lincoln Navigator. « Un modèle unique pour tous » n’était sans doute pas la meilleure solution dans un contexte aussi varié. Le constructeur mise désormais sur des avancées progressives, mieux intégrées à son offre actuelle, plutôt qu’un changement radical.

Conclusion : un virage technologique reporté, mais pas abandonné

Ford ne renonce pas à l’innovation logicielle, mais choisit un rythme plus mesuré, mieux adapté à sa réalité commerciale nord-américaine. Si l’étiquette de « véhicule défini par logiciel » reste séduisante, son implantation dans une gamme aussi éclectique que celle de Ford représente un défi que même des milliards de dollars n’ont pas pu résoudre… pour l’instant.

Avec des renseignements d’Autoblog

Le texte Ford abandonne discrètement son projet de véhicule défini par logiciel provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur automobile japonais Nissan s’apprête à supprimer plus de 10 000 emplois supplémentaires à l’échelle mondiale, selon la chaîne publique japonaise NHK. En incluant les compressions annoncées en 2024, cela représente environ 20 000 postes abolis, soit près de 15 % de sa main-d’œuvre globale. Cette décision survient alors que Nissan tente de redresser ses finances après des performances décevantes sur ses deux plus grands marchés : les États-Unis et la Chine.

Un virage raté vers l’électrification en Amérique du Nord

Malgré une avance initiale dans le domaine des véhicules électriques grâce à la Leaf, Nissan a raté le virage des hybrides, qui dominent actuellement les ventes aux États-Unis. Pendant ce temps, les rivaux comme Toyota et Honda ont capté une part de marché croissante avec leurs modèles hybrides et PHEV. Le manque d’adaptabilité du portefeuille de produits de Nissan l’a forcé à réviser ses prévisions de bénéfices à la baisse à quatre reprises au cours de la dernière année financière, qui s’est terminée en mars. Le constructeur prévoit une perte nette record de 700 à 750 milliards de yens (environ 4,74 à 5,08 milliards $ US).

Chute libre en Chine, mais espoir de rebond

En Chine, le plus grand marché automobile mondial, Nissan a vu ses ventes chuter en raison de la féroce concurrence des marques locales et de son catalogue vieillissant. En réponse, la direction prévoit le lancement d’une dizaine de nouveaux modèles dans les prochaines années pour tenter d’inverser la tendance. Le nouveau PDG Ivan Espinosa, en poste depuis avril, mène une révision stratégique globale, avec des mesures supplémentaires envisagées pour redynamiser les opérations.

Des fermetures d’usines et des projets annulés

Déjà en novembre dernier, Nissan avait annoncé l’élimination de 9 000 postes et la réduction de 20 % de sa capacité de production mondiale. Ces dernières compressions s’inscrivent dans cette stratégie d’austérité. L’entreprise prévoit fermer une usine en Thaïlande d’ici juin et deux autres installations encore non identifiées. Le coup de grâce est venu vendredi dernier, alors que Nissan a annoncé l’abandon d’un projet de 1,1 milliard $ US pour la construction d’une usine de batteries pour véhicules électriques sur l’île de Kyushu, au Japon, malgré l’aide gouvernementale promise.

Un constructeur à la croisée des chemins

Avec plus de 133 000 employés dans le monde en mars 2024, Nissan traverse une crise existentielle. Jadis pionnier de l’électrification, il semble désormais distancé par ses concurrents sur les marchés les plus stratégiques. Espinosa devra manœuvrer habilement pour ramener la marque dans la course sans sacrifier son ADN ni ses ambitions globales.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Nissan coupe 20 000 emplois pour relancer ses activités mondiales provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

  • Rivian promet un prix de 45 000 $ US pour son R2

Le fabricant américain de véhicules électrique Rivian propose actuellement deux produits aux consommateurs, soit la camionnette R1T, ainsi que le VUS R1S. Les deux modèles exigent des déboursés importants, ce qui est attendu avec les premières créations d’une jeune pousse de la sorte.

Ce que la compagnie promet depuis un certain temps, c’est un modèle d’entrée de gamme plus abordable. On sait que le premier véhicule plus accessible sera le R2, avant que deux variantes d’un nouveau RS3 soient aussi ajoutées au menu en 2027.

Cette semaine, dans le cadre d’une conférence téléphonique sur les résultats de l’entreprise, le grand patron de la boîte, R.J. Scaringe, a précisé que le développement du R2 allait bon train et que l’objectif de lancer la production lors de la première moitié de 2026 était toujours tenable.

Le dirigeant en a aussi profité pour confirmer que le prix de base du modèle serait maintenu à 45 000 $ US, malgré les tarifs automobiles qui seront imposés sur certaines des pièces qui vont composer le véhicule. En effet, même si le Rivian R2 sera assemblé aux États-Unis, il ne sera pas exempt de certains tarifs. La compagnie a aussi du temps devant elle pour trouver tous les moyens possibles de réduire l’impact des tarifs, ce qui lui permet de promettre le prix à 45 000 $ US. La compagnie prévoit notamment, à partir de 2022, de s’approvisionner en batterie auprès d’un fournisseur de l’Arizona, plutôt que de la Corée, ce qui va réduire l’impact des droits de douane.

Ce qui va également contribuer à garder les coûts de production plus faibles, c’est le fait que Rivian va commencer à assembler son modèle dans son usine déjà existante, celle de Normal, en Illinois. La deuxième usine que prévoit l’entreprise serait prête à produire des modèles en 2028, selon ce qui est rapporté.

Chose certaine, Rivian a besoin d’un produit plus abordable et d’un volume de vente qui va lui assurer la rentabilité. Les prévisions tournent autour de 50 000 unités annuellement, et l’on aimerait bien faire gonfler ce chiffre. Le constructeur prévoit toujours des pertes de 1,7 à 1,9 milliard USD cette année, mais croit fermement que le R2 est le modèle qui va lui permettre d’atteindre la rentabilité.

Rivian R2 - Vue 3/4 arrière
Rivian R2 – Vue 3/4 arrière | Auto123.com
Rivian R2 - Vue intérieure
Rivian R2 – Vue intérieure | Auto123.com

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Le texte Rivian promet un prix de 45 000 $ US pour son R2 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les concessionnaires Suzuki ont beau avoir disparu de notre paysage automobile avec le retrait de la marque, en 2017, l’histoire de ce nom ne s’est pas arrêtée là pour autant. Ailleurs dans le monde, au Japon, en Europe, mais aussi en Asie, le succès commercial de Suzuki, spécialiste des petits véhicules, perdure. Voilà pourquoi cette année, le constructeur est fier de souligner le 70e anniversaire de sa première automobile : la Suzulight.

Car c’est en automne 1955 que Michio Suzuki (1887-1982) a livré personnellement une Suzulight, sa première voiture de série, à une jeune médecin de sa localité qui effectuait auparavant ses visites à domicile à vélo. Mais à ses débuts, rien ne laissait entrevoir un avenir lié aux transports motorisés.

De charpentier à industriel

Ce charpentier devenu entrepreneur a d’abord fondé la Suzuki Loom Works à Hamamatsu. Dans cette ville située au sud-ouest de Tokyo, son entreprise produisait des métiers à tisser. De conception originale, ces métiers ont été parmi les plus populaires, du moins jusqu’à la fin des 40, époque tourmentée par la Seconde Guerre et suivie d’un important déclin dans l’industrie cotonnière mondiale.

Clairvoyant, Suzuki décide de diversifier les activités de son entreprise. Il se lance d’abord dans la fabrication de petits moteurs à essence, puis de véhicules légers motorisés.

Un moteur, une moto, puis une auto

En juin 1952, il lance le Power Free. Ce premier moteur de Suzuki, un monocylindre de 36 cc à deux temps, est conçu pour s’arrimer aux vélos. Pour répondre à une demande croissante des usagers de vélos, l’année suivante, il lance le Diamond Free de 60 cc. Ce moteur sera si populaire que le constructeur en produit bientôt 6 000 par mois.

L’entreprise est renommée Suzuki Motor Company en juin 1954, alors que le développement d’une première motocyclette va bon train. Puis, en mars 1955, elle fait son apparition sur le marché nippon. C’est la ColledaCOX, une moto animée par un moteur de 125 cc à quatre temps. Mais ce n’est pas la seule nouveauté que prépare Michio Suzuki.

Un projet mûri depuis les années 30

Déjà dans les années 30, Michio Suzuki entrevoyait le potentiel de fabriquer des automobiles. En 1938, il avait d’ailleurs fait quelques expérimentations avec une Austin Seven, un modèle européen qui avait joui d’une grande popularité. Mais le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale va mettre ces projets en veilleuse.

Puis, au début des années 50, il relance le développement d’une automobile avec une petite équipe d’ingénieurs, la plupart dans la vingtaine. Ces créateurs se penchent alors sur quatre modèles européens de conception récente : la Volkswagen Coccinelle et la Lloyd LP-400 d’Allemagne, de même que la Citroën 2CV et la Renault 4CV de France. Démontées et étudiées sous toutes leurs coutures, ces petites voitures seront à l’origine de la création de la Suzulight, à commencer par la Lloyd, comme en témoignent les similitudes esthétiques et techniques avec la Suzuki en devenir.

En septembre 1954 , six mois après le début des travaux de développement, deux prototypes à conduite à gauche inspirés de la petite allemande sont prêts pour des essais dynamiques. Comme le suggère la carrosserie longue de 2 990 mm, cette voiture va cibler le créneau des « voitures légères », celles qu’on appelle keijidōsha au Japon (les « kei cars »). La Suzulight demeure cependant plus courte que la Lloyd (3 200 mm) qui va largement inspirer sa conception.

Leur bicylindre de 240 cc à deux temps se révèle sous-performant pour une voiture de 510 kg. Il sera donc remplacé par un moteur de 359 cc développant 15 ch. La Suzulight sera d’ailleurs la première automobile nipponne dotée d’un moteur deux temps monté en position transversale, mais aussi la première à avoir un moteur avant qui entraîne les roues avant, comme la Lloyd.

De plus, pour l’époque, la suspension indépendante à ressorts hélicoïdaux des prototypes et leur direction à crémaillère font de cette voiture un modèle novateur au sein de l’industrie nipponne d’alors.

1955, l’année du début

La commercialisation de la Suzulight commence en octobre 1955. À cette époque, le constructeur produit à peine 3 à 4 voitures par mois, mais au début de l’année suivante, le rythme de la production atteint une trentaine d’unités par mois.

À ses débuts, le constructeur offre trois variantes : la berline à trois volumes (appelée SS à l’interne), une version commerciale à trois portes (d’abord appelée SL, puis SF) et une minuscule camionnette (SP).

Le succès mitigé de la berline et de la camionnette entraînera leur retrait de la gamme dès 1958. Dès lors, seule la version commerciale, plus pratique avec sa carrosserie plus spacieuse et la grande porte arrière qui donne à l’aire à bagages sera produite jusqu’en juillet 1959.

Cette variante sera d’ailleurs la plus populaire des trois avec 940 exemplaires produits jusqu’à l’arrêt de la production. Pour ce qui est de la berline, tout juste 43 exemplaires seront construits, alors que les historiens de la marque estiment que 30 à 50 camionnettes ont été fabriquées.

Une seconde génération de Suzulight, de conception et d’allure plus moderne, lui succédera en 1959 et obtiendra plus de succès, si bien qu’elle sera commercialisée durant presque dix ans.

Intronisée au Temple de la renommée

La première Suzulight occupe donc une place importante dans l’histoire de la marque et de l’industrie automobile japonaise. Voilà pourquoi, en 2008, le Temple de la renommée de l’automobile du Japon (JAHFA) lui a attribué le titre de « Voiture historique », les responsables de cette institution estimant que sa création « laissait entrevoir l’avenir des véhicules légers dans ce pays ».

Et cet avenir a bel et bien pris forme. Suzuki l’a rappelé en mars dernier, en annonçant qu’en soixante-neuf années et six mois d’activités dans le secteur automobile, ce constructeur a vendu 30 millions de véhicules au Japon seulement, dont environ 27,1 millions de kei cars. De plus, à l’échelle mondiale, ses ventes totalisaient environ 84,7 millions d’unités, l’Inde étant son deuxième marché en importance après le Japon avec environ 28,7 millions d’unités vendues. Et ce portrait ne se limite qu’aux activités du secteur automobile. Car Suzuki produit également des motos et une foule d’autres appareils motorisés.

Photos : Suzuki et Borgward/Archives Luc Gagné

Le texte La Suzulight, première automobile de Suzuki, a 70 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Bien sûr en lisant ce titre vous aurez saisi, le temps pour une voiture ancienne est important.

Je vous invite à aller au-delà de ce que vous vous imaginez. La valeur du temps pour une voiture ancienne va bien au-delà du temps qu’elle a passé sur terre depuis sa fabrication. Ce temps accumulé, comme les miles ou kilomètres au compteur sont une forme de preuve que le temps n’a pas su, pour elle du moins, l’affecter au point de la faire disparaître.

Il n’y a pas que cette valeur de temps pour une voiture ancienne. Si la voiture ancienne existe encore aujourd’hui, c’est que bien du monde s’en sont soucié, s’en même que vous vous en rendiez compte.

Vous lavez votre voiture ancienne avec quoi? Comme nos vidéos en direct le montre, vous ne lavez plus avec du savon vaisselle, ni essuyez avec un chamois, vous utilisez des produits spécialisés et nouvelles méthodes. Des gens ont passé du temps pour améliorer les produits existant. De cette façon votre voiture reste belle plus longtemps. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière les produits spécialisés.

Vous aimez passer à la télé? Beaucoup de gens regardent les émissions de voitures anciennes, mais avez-vous pensé combien de gens ont travaillés derrière chaque émission disponible? Ceux qui cherchent, ceux qui appellent, et se font dire non plus souvent qu’autrement, ceux qui organisent et gèrent l’arrivée et départ des voitures anciennes. Ces gens ont passé du temps pour rendre l’émission de télé intéressante. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière les caméras.

Vous aimez lire votre magasine du VAQ ou une autre parution? Beaucoup de gens sont abonnés au VAQ ou autre Club. Savez-vous que beaucoup de gens travaillent en coulisse pour vous offrir une parution mensuelle de qualité? Plusieurs articles différents, commanditaires, gestionnaires de contenues, gestionnaires des expositions, bénévoles, avec toujours pour thème, la voiture ancienne. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière votre Club.

Vous n’aimeriez pas qu’il arrive quelques choses de graves à vous ou votre voiture ancienne? Des gens y ont pensés, et vous offre une assurance pour couvrir un sinistre que personne ne souhaite vivre avec sa voiture ancienne. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière une assurance.

Vous aimez les pneus à flanc blanc large, radial ou nylon, reproduisant la même apparence que celle des années 50-60? Plusieurs spécialistes du domaine se sont penchés sur le dossier de l’apparence des voitures anciennes, particulièrement l’apparence des pneus d’époque. Et c’est une réussite. Ces pneus sont très beaux et performants. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière les pneus d’époque de reproduction.

Vous aimez une belle peinture ou une belle réparation de carrosserie sur une voiture ancienne? Il reste peu d’atelier de carrosserie qui aime travailler dans la rouille ou dans de gros travaux qui durent longtemps. Pour ceux qui restent, il faut saluer leur bon travail. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière une peinture rutilante.

Vous aimez que votre voiture ancienne fonctionne bien quand vous souhaitez vous en servir? Là aussi il y a bien peu d’atelier spécialisé en entretien et réparation professionnel pour la voiture ancienne d’origine. Ces mécaniciens compétents ont su garder les méthodes de travail et le savoir qui va avec. Ils connaissent les pointes, les voitures 6 volts etc. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière une bonne réparation ou entretien d’une voiture ancienne.

Il y a bien d’autres volets à la voiture ancienne, je pense aux pièces aussi, mais si toutes ces personnes mentionnées ci-haut ne faisaient rien pour la voiture ancienne, existerait-elle comme nous la connaissons aujourd’hui? Je ne crois pas. Certaines personnes n’hésitent pas à aller à l’autre bout du Canada ou des USA avec leur ancienne grâce à tous ces gens du domaine. Respect pour tous ces gens qui gravitent de près ou de loin autour de cette voiture ancienne que nous aimons tant. Ils le font par passion pour la très grande majorité, incluant ceux qui y gagnent leur vie. Bien sûr il y a un coût pour faire vivre une voiture ancienne, c’est comme toute autre passion. Malgré le coût, il y a les rencontres que la vie met sur notre chemin avec d’autres passionnés. Ces rencontres ont une plus grande valeur que le coût de possession de notre ancienne, vous ne trouvez pas?

Le texte LA VALEUR DU TEMPS POUR LES VOITURES ANCIENNES provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile