Suzuki prépare peut-être un retour en sol nord-américain, mais pas nécessairement avec des autos et des utilitaires lilliputiens comme il offrait autrefois. Cette grande marque nipponne, qui a abandonné notre marché quelques années avant le tournant du 21e siècle, sera présente pour la première fois au Consumer Electronics Show (CES) présenté à Las Vegas du 7 au 10 janvier prochains. Ce constructeur montrera des concepts novateurs répondant à des préoccupations environnementales et sociales nouvelles.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le constructeur annonce qu’il mettra en valeur l’impact que peut avoir l’adoption de petits véhicules dans un environnement donné avec son kiosque aménagé sur le thème Impact of the Small: creating the small for big change — l’impact du petit, en traduction libre.

Cette initiative vise à développer une communauté en accord avec la philosophie qui guide Suzuki depuis sa création et qui s’exprime par l’expression japonaise Sho-Sho-Kei-Tan-Bi, qui se traduit par « réduire, économiser, alléger, raccourcir et rationaliser ».

Les visiteurs qui arpenteront le kiosque de Suzuki au CES pourront d’abord visionner un film expliquant cette philosophie avec, tout près d’eux, une petite camionnette Suzuki Super Carry, un modèle emblématique de la gamme japonaise qui illustre parfaitement cette philosophie.

Projets conjoints

L’exposition du constructeur mettra également en valeur plusieurs projets de Suzuki, dont certains qui sont développés en collaboration avec des spécialistes de la mobilité électrifiée ou autonome.

On pense notamment au concept e-Mobility conçu par Suzuki et qui prend la forme d’une mini plateforme robotisée tout-terrain à quatre roues directrices. Elle partage une technologie mise au point par le constructeur pour son Senior Car, un déambulateur électrique monoplace.

Il y aura aussi le concept Blanc Robot de sixième génération que développent conjointement l’entreprise australienne Applied EV et Suzuki depuis 2022. Conçue en différents formats, cette plateforme autonome électrique est destinée principalement à des activités commerciales et industrielles.

La collaboration entamée en mai 2024 avec la société étatsunienne Glydways sera également exposée au public par le biais d’une navette. Suzuki Motor Corporation a choisi d’investir dans cette jeune pousse californienne pour contribuer au développement de son système intégré de transports de personnes sur demande, qui utilisera ces véhicules électriques autonomes compacts circulant sur des voies réservées, une solution censée réduire les coûts d’infrastructures par rapport aux services publics de transports traditionnels.

On verra également les réalisations de deux partenaires japonais de Suzuki : le petit véhicule de livraison robotisé LM-A de Lomby et le drone de déneigement V3 d’Everblue Technologies, deux concepts électriques en cours de développement.

Peu de constructeurs au CES cette année encore

De nouveau cette année, on trouvera peu de grands constructeurs au CES. Seulement cinq ont confirmé leur présence : Volkswagen, BMW, Honda, Mitsubishi et Suzuki.

Bien que ce soit le même nombre de constructeurs qu’il y avait en 2024, cette apparente stabilité cache une réalité influencée par la période trouble entourant la production et la commercialisation des véhicules électrifiés.

L’approche de ces cinq constructeurs présents sera différente aussi. Par exemple, ils occuperont des kiosques moins grands et emploieront des espaces de réunion plus humbles pour présenter leurs nouvelles technologies.

Par ailleurs, Hyundai et Kia brilleront par leur absence cette année, tout comme les constructeurs américains General Motors, Ford et Stellantis. Pour sa part, Toyota sera présent avec Akio Toyoda. L’ancien PDG fera le point sur la progression des travaux entourant Woven City, cette ville révolutionnaire aux écosystèmes interconnectés qui revalorise l’ancien site de production de Higashi-Fuji, au Japon.

Enfin, la marque Mercedes-Benz participera aussi à l’édition 2025 du CES, mais par l’intermédiaire de sa filiale étatsunienne, ce qui représente un pas en arrière par rapport aux années antérieures où la maison-mère dévoilait ses créations les plus spectaculaires dans le cadre de présentations pharaoniques.

Photos : Suzuki

Le texte Suzuki participera au salon CES de Las Vegas pour la première fois en 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement du Québec a créé la surprise en annonçant une pause temporaire dans les versements des subventions du programme Roulez vert à partir de février 2025. Cette suspension survient dans un contexte d’insuffisance budgétaire, malgré le succès notable des véhicules électriques au Québec.

Une annonce discrète en fin de communiqué

L’information a été partagée en toute discrétion dans un communiqué gouvernemental détaillant les ajustements du programme pour l’année 2025. Bien que les premières lignes vantent la proportion croissante de véhicules électriques (VÉ) sur les routes québécoises, il faut se rendre à la toute fin pour découvrir que les subventions seront suspendues dès février prochain.

« Le programme Roulez vert a été victime de son succès. Nous devons ajuster nos finances pour assurer sa viabilité à long terme », a expliqué un porte-parole du ministère de l’Environnement.

Un programme en manque de fonds

Jusqu’à la fin de 2024, les consommateurs peuvent encore profiter d’une subvention allant jusqu’à 7 000 $ à l’achat d’un véhicule électrique neuf. Cependant, à compter du 1er janvier 2025, cette aide sera réduite à 4 000 $, comme prévu initialement.

Ce qui surprend, c’est que cette subvention de 4 000 $ ne sera offerte que pour une courte période, soit durant le mois de janvier 2025 uniquement. Par la suite, le programme sera mis sur pause pour une durée indéterminée.

« Nous comprenons l’importance du programme Roulez vert pour les consommateurs et l’électrification des transports, mais une pause temporaire est nécessaire pour rétablir l’équilibre budgétaire », a ajouté le ministère.

Pourquoi une telle suspension?

La principale raison derrière cette suspension temporaire réside dans le nombre élevé de demandes pour la subvention maximale de 7 000 $ au cours des derniers mois. Le gouvernement se retrouve donc avec des caisses vidées, ne pouvant plus soutenir l’offre pour l’instant.

Il est important de noter que le plan initial du gouvernement prévoyait une réduction progressive des subventions :

  • 4 000 $ en 2025
  • 2 000 $ en 2026

Le ministère assure cependant que le programme Roulez vert pourrait reprendre au printemps 2025 si les finances le permettent.

Une décision controversée

La suspension du programme a suscité de vives réactions au sein des associations environnementales et des consommateurs. Plusieurs experts s’inquiètent de l’impact sur les ventes de véhicules électriques, alors que le Québec vise à devenir un leader en matière d’électrification des transports.

« Cette mesure temporaire pourrait freiner l’élan des consommateurs vers les véhicules électriques. Il faudra s’assurer d’une relance rapide du programme », affirme un représentant d’Équiterre.

Quelles alternatives pour les consommateurs?

Malgré cette suspension, les consommateurs peuvent toujours profiter des programmes fédéraux, comme l’incitatif à l’achat d’un véhicule électrique, qui offre une aide pouvant atteindre 5 000 $.

Le texte Le gouvernement du Québec suspend le programme Roulez vert provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après avoir offert un soutien financier massif à la campagne présidentielle de Donald Trump, Elon Musk devient le premier à voir sa fortune personnelle franchir le cap des 400 milliards. Parallèlement, les actions de Tesla atteignent un sommet historique, ajoutant 556 milliards à sa capitalisation boursière, une augmentation de 69 %.

Un appui stratégique, pour des retombées lucratives

Elon Musk aurait investi 277 millions dans la campagne de Donald Trump, selon des documents de la Federal Election Commission. Bien que le président élu ait longtemps critiqué les véhicules électriques, son alliance avec Elon Musk pourrait transformer le paysage réglementaire. Certains investisseurs voient cette collaboration comme une chance de réduire les réglementations et de stimuler les affaires.

Les actions de Tesla en plein essor après l’élection

À la suite de la victoire de Donald Trump, les actions de Tesla ont grimpé jusqu’à 429 $, avant de stabiliser à 419,80 $, marquant une hausse spectaculaire de 69 % depuis l’élection. Ce rebond a propulsé Tesla à des niveaux inédits depuis la fin de 2021.

Des firmes majeures, comme Goldman Sachs, Bank of America et Morgan Stanley, ont revu à la hausse leurs objectifs de prix pour Tesla. Selon Craig Irwin, analyste chez Roth MKM, « Le soutien authentique de Musk à Trump a probablement doublé la base d’enthousiastes pour Tesla et renforcé la crédibilité d’une nouvelle demande. »

Le robotaxi de Tesla
Le robotaxi de Tesla | Auto123.com

Une influence grandissante dans le gouvernement

En contrepartie de son soutien, Elon Musk codirigera le nouveau Département de l’Efficacité gouvernementale, aux côtés de Vivek Ramaswamy. Ce dernier conseille le président élu sur les agences à rationaliser et les règles à éliminer, des changements qui pourraient directement bénéficier à ses entreprises.

Elon Musk milite aussi pour un processus fédéral d’approbation des véhicules à conduite autonome, actuellement géré au niveau des États. Cette réforme pourrait accélérer l’arrivée de son projet phare, le robotaxi Cybercab.

Un avenir modelé par des politiques favorables

Avec son influence croissante sur les décisions fédérales, Elon Musk se positionne pour remodeler le marché des véhicules électriques et des technologies autonomes. Son alliance avec le président élu pourrait signaler une nouvelle ère, autant pour Tesla que pour l’industrie automobile.

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Le texte Les actions de Tesla et la fortune d’Elon Musk explosent provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Mercedes-Benz partage une image d’une fourgonnette électrique en préparation.

Mercedes-Benz, on ne vous apprend rien, est un joueur majeur dans le segment des véhicules commerciaux… en Europe. Chez nous, on a bien droit au Sprinter, et l’on a aussi vu passer le Metris pendant un certain temps, mais la marque est moins connue pour son savoir-faire dans ce domaine.

Elle souhaite peut-être changer les choses, cependant. En fait, Mercedes-Benz développe une nouvelle génération de fourgonnette électrique. On savait que ça s’en venait pour l’Europe, mais plusieurs interrogations demeuraient pour notre marché. Aujourd’hui, la marque a publié une image qui donne un aperçu d’une version plus luxueuse du modèle qui sera proposée en Amérique du Nord.

Le véhicule doit faire ses débuts au printemps de 2025.

Dans le cadre de son virage électrique, Mercedes-Benz a développé différentes plateformes, dont une qui sera consacrée aux fourgons, la VAN.EA. Elle va permettre à la marque de proposer plusieurs longueurs d’empattement et différentes tailles de batteries, en plus de pouvoir offrir des configurations à traction ou à rouage intégral.

Le futur fourgon électrique de Mercedes-Benz, feux
Le futur fourgon électrique de Mercedes-Benz, feux | Auto123.com

Ce que l’on sait du futur fourgon de Mercedes

Le format de modèle destiné à notre marché sera de type intermédiaire et il sera conçu pour un usage personnel, avec différentes possibilités d’aménagement intérieur. Peut-on imaginer une rivale au Volkswagen ID. Buzz ? Ce sera à voir.

On peut aussi anticiper une configuration à trois rangées pour servir les familles nord-américaines. On peut aussi deviner que ce genre de modèle pourrait être transformé en navette, ou encore être modifié pour devenir un véhicule récréatif.

Le futur fourgon électrique de Mercedes-Benz
Le futur fourgon électrique de Mercedes-Benz | Auto123.com

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Les amateurs de karaoké et les cinéphiles pourront satisfaire leurs passions respectives lorsqu’ils voyageront à bord d’une Afeela. Des communiqués publiés ce mois-ci nous apprennent, en effet, que la berline électrique de taille moyenne conçue par Sony Honda Mobility (SHM) offrira les deux services de divertissement embarqués Stingray Karaoke et Ridevu de Sony Pictures Entertainment.

La marque Afeela a été créée par Sony et Honda en septembre 2022 et, dès janvier 2023, le prototype initial de la berline qui portera ce nom était dévoilé au salon CES de Las Vegas.

Un deuxième prototype

En janvier dernier, Afeela a récidivé en présentant un second prototype plus abouti au CES 2024. Dès lors, pour préparer le terrain à l’arrivée des premiers modèles de série, promis pour 2026, les gens de SHM s’activent à faire connaître cette nouveauté qu’on verra d’abord aux États-Unis et par la suite au Japon. Pour ce qui est du Canada, le constructeur n’a jusqu’ici rien annoncé.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les gens de SHM n’ont pas chômé. Depuis son dévoilement, le second prototype sert de manière intensive à une tournée promotionnelle concentrée en Californie. En juillet, le constructeur s’est même offert un spectacle d’ouverture lors d’un match de baseball opposant les Dodgers aux Red Sox de Boston au Dodger Stadium. L’Afeela s’est alors retrouvée au centre du terrain aux côtés de Creepy Nuts, un duo japonais de hip-hop réunissant le rappeur R-Shitei et le platiniste Matsunaga.

Une anti-Tesla

Il est évident que SHM cible la Tesla Modèle S avec sa nouveauté. L’Afeela est plus courte qu’une S (4 915 mm contre 5 021) et son empattement de 3,0 mètres est 40 mm supérieur. Des broutilles, quoi.

De plus, ses deux moteurs électriques de 180 kW entraînent les quatre roues grâce à une batterie au lithium-ion de 91 kWh. On ignore l’autonomie qu’elle procure, mais le constructeur a révélé que cette voiture a une capacité de recharge de 150 kW avec des bornes à haut débit.

Très spacieuse, l’Afeela se distingue également par sa planche de bord numérique qui s’étend sur toute la largeur de l’habitacle. De plus, en plus des services connectés Stingray Karaoke du Groupe Stingray et Ridevu de Sony Pictures Entertainment, en novembre, SHM a annoncé que le système d’infodivertissement de l’Afeela incorporera aussi Zoom Meetings, une application de vidéoconférence.

Afeela au CES 2025

La marque Afeela sera de nouveau présente au CES, qui ouvre ses portes le 7 janvier prochain. On y apprendra combien coûtera cette berline (le périodique étatsunien Car and Driver a évoqué un prix de base de 45 000 $ US). On connaîtra peut-être aussi le vocable qui la désignera ? Et puis, on risque d’en apprendre davantage sur l’ouverture du carnet de commandes en 2025, la date du début de la production qui se fera dans une usine Honda d’Ohio et, enfin, sur les premières livraisons qu’on nous promet toujours en 2026.

Qui sait, les dirigeants de SHM divulgueront peut-être même quelques bribes d’informations sur les autres modèles qui composeront la gamme de cette marque au cours des prochaines années. Des rumeurs laissent entendre qu’il y aurait un utilitaire de taille moyenne et un modèle compact qualifié d’abordable…

Photos : Sony Honda Mobility

Le texte L’Afeela, l’auto conçue pour les amateurs karaoké et les cinéphiles provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La future administration de Donald Trump prévoit de revoir en profondeur les politiques de Joe Biden sur les véhicules électriques (VE) et les émissions polluantes. Selon un document obtenu par Reuters, ces propositions incluent la suppression des subventions pour les VE, l’imposition de droits de douane sur les matériaux de batteries et un retour aux normes d’émissions de 2019.

Ces changements visent à réduire la dépendance des États-Unis à l’égard de la chaîne d’approvisionnement chinoise pour les batteries et les matériaux critiques. Ils reflètent également un recentrage sur les intérêts de défense nationale, au détriment des infrastructures et des incitations pour les VE.

Réduction des Subventions et Tarifs Douaniers sur les Matériaux de Batteries

La transition Trump propose de mettre fin au crédit d’impôt de 7 500 $ pour les acheteurs de VE et de récupérer les fonds restants du plan de 7,5 milliards $ de Biden destiné à construire des bornes de recharge. Ces fonds seraient redirigés vers le traitement des minéraux pour les batteries et les infrastructures critiques de défense nationale.

En parallèle, des droits de douane mondiaux sur les matériaux de batteries seraient instaurés pour stimuler la production nationale. Des exemptions pourraient être négociées avec certains alliés.

Retour aux véhicules combustion et émissions plus flexibles

La nouvelle administration envisage également de rouvrir la porte aux véhicules à moteur thermique en assouplissant les normes d’émissions et de consommation de carburant. Les recommandations proposent :

  • Un retour aux normes de 2019, augmentant de 25 % les émissions autorisées par mile et abaissant de 15 % les exigences d’efficacité énergétique.
  • Bloquer la Californie dans sa tentative de fixer des normes d’émissions plus strictes, une initiative annulée par Trump lors de son premier mandat mais rétablie par Biden.

Priorité à la défense et à l’industrie Américaine

Les batteries et minéraux critiques sont considérés comme essentiels pour la défense nationale. La transition Trump recommande de :

  • Accélérer les projets fédéraux liés à la fabrication et au recyclage des batteries.
  • Étendre les restrictions à l’exportation de technologies de batteries vers des nations adversaires.
  • Soutenir l’exportation des batteries fabriquées aux États-Unis via la Banque d’Export-Import.

Impact sur l’industrie automobile et les VÉS

Ces propositions pourraient freiner l’adoption des VE aux États-Unis et nuire aux ventes d’acteurs majeurs comme Tesla, même si Elon Musk a déclaré que la suppression des subventions affecterait davantage ses concurrents.
Les constructeurs mondiaux, comme General Motors et Hyundai, qui ont récemment élargi leurs gammes de VE, pourraient également être impactés.

Un Retrait des Véhicules Électriques Militaires

La transition Trump envisage également de mettre fin aux programmes visant à développer des véhicules militaires électriques, une priorité de l’administration Biden.

Un grand pas en arrière pour la transition électrique

Alors que de nombreux pays accélèrent leur adoption des VE pour réduire les émissions, ces propositions marquent un net recul pour les États-Unis. La transition Trump privilégie la production nationale et les intérêts de défense au détriment de l’écologie, risquant d’isoler davantage les États-Unis sur le plan environnemental et industriel.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Donald Trump se prépare à abolir toutes les réformes électriques de Joe Biden provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla a pris une décision surprenante en retirant les badges exclusifs des Cybertrucks Foundation Series pour les vendre comme des Cybertrucks standards. Ces modifications visent à surmonter des problèmes de demande aux États-Unis, où ces modèles peinent à trouver preneur. Les Foundation Series étaient les premiers Cybertrucks produits, destinés initialement aux détenteurs de réservations. Tesla les avait majorés de 20 000 $ avec des équipements et accessoires premium, ainsi que des badges gravés au laser pour l’extérieur et le tableau de bord. Mais face à des stocks importants, Tesla a décidé d’éliminer ces caractéristiques pour les vendre à un prix inférieur.

Homologation Canadienne : Une Nouvelle Stratégie

Tesla ne se limite pas à modifier les véhicules pour le marché américain. Le constructeur prévoit également de transformer plus de 800 Cybertrucks pour le marché canadien, où la demande semble plus prometteuse. Ces véhicules seront homologués pour répondre aux normes canadiennes et expédiés au nord de la frontière.

Signes de Difficulté pour le Cybertruck

Plusieurs indices laissent penser que Tesla a épuisé l’énorme liste de réservations pour le Cybertruck. En moins d’un an, le constructeur a livré seulement 40 000 à 50 000 unités, malgré plus d’un million de réservations initiales.

  • Tesla a demandé à ses employés travaillant sur la chaîne de production du Cybertruck au Gigafactory Texas de prendre quelques jours de repos.
  • Le prix de la location a été réduit, et Tesla propose désormais des Cybertrucks via son programme de parrainage, offrant des rabais directs.
  • De nombreux Cybertrucks, y compris des Foundation Series, sont désormais disponibles en inventaire pour livraison immédiate.

Pression sur les Centres de Service Tesla

Les efforts pour modifier les véhicules ont un coût : ils augmentent la charge de travail des centres de service et de collision de Tesla, ce qui allonge les délais pour les propriétaires actuels.

Un succès nuancer

Malgré son statut de pickup électrique le plus vendu aux États-Unis, le Cybertruck fait face à des défis. Son succès initial s’explique par une forte demande accumulée sur plusieurs années et un engouement autour de son design. Toutefois, la rapidité avec laquelle Tesla a épuisé son carnet de réservations soulève des questions sur la durabilité de la demande pour ce véhicule atypique.

Avec des renseignements d’Electrek

Le texte Tesla Transforme ses Cybertrucks Foundation series pour le Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Franklin, Tennessee- Le Nissan Armada a fait ses débuts au Canada en 2004 basé sur la plateforme du Nissan Titan. Le modèle original, connu sous le nom de Nissan Pathfinder Armada, était fabriqué à Canton, au Mississippi. Il s’agissait d’une réponse directe aux Chevrolet Tahoe, Ford Expedition et Toyota Sequoia, qui dominaient ce segment. En 2005, le nom a été raccourci à Nissan Armada, reflétant son positionnement autonome dans la gamme. Une deuxième génération est arrivée en 2017 et 2025 représente la 3e génération du plus imposant véhicule de la famille Nissan.

Un design qui commande l’attention

Sa calandre massive et ses lignes angulaires ne laissent aucun doute sur son intention : affirmer une autorité visuelle. Les phares à DEL, semblables à des projecteurs de scène, illuminent chaque trajet avec précision. Certes, ses dimensions gigantesques (5,3 m de long) exigent de l’audace en milieu urbain. Les jantes de base sont à 20 pouces avec des modèles 22 pouces sur les versions haut de gamme.

Un palais roulant

Dès que l’on grimpe à bord, l’Armada 2025 enveloppe ses passagers dans un cocon de raffinement. Les sièges sont habillés de cuir matelassé, tandis que des inserts en bois véritable ajoutent une touche artisanale. Avec trois rangées de sièges, même la troisième rangée accueille les adultes sans compromis. Les versions haut de gamme flirtent avec l’opulence : sièges massant, éclairage d’ambiance à 64 couleurs et système d’infodivertissement double écran de 14,3 pouces. La connectivité est à l’honneur avec Google intégré, Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Chaque passager profite de ports USB et d’une climatisation à quatre zones. On regrette cependant que certains boutons soient mal positionnés, une petite ombre au tableau.

Des entrailles modernisées

Sous son capot, l’Armada 2025 dit adieu au V8 de l’époque pour accueillir un V6 biturbo de 3,5 litres. Avec 425 chevaux et 516 lb-pi de couple, il délivre une puissance ébouriffante tout en améliorant son efficacité énergétique. Associé à une boîte automatique à neuf rapports, il assure une conduite fluide et une capacité de remorquage de 3 855 kg, idéale pour les escapades avec une roulotte ou un bateau. Notre journée de conduite s’est soldée par une consommation moyenne de 14,6 litres aux 100 km. C’est vrai que c’est un peu mieux que l’ancien V8, mais c’est encore élevé.

Entre puissance et douceur

Sur l’asphalte, l’Armada offre un confort royal. Sa suspension adaptative et sa structure renforcée absorbent les irrégularités comme un nuage en plein vol. En ville, cependant, sa taille et sa direction un peu lourde rappellent que ce titan est conçu pour les grands espaces. Sur autoroute, il brille par son silence et sa stabilité.

Le nouveau Pro 4X

Pour ceux qui aiment l’aventure, l’Armada vient pour la première fois en version Pro 4X. Avec ses pneus tout-terrain de 20 pouces, des plaques de protection métalliques, une suspension adaptative et pneumatique, un différentiel autobloquant le Pro 4X est prêt pour l’aventure. Grâce à sa garde au sol de 244 mm, un angle d’attaque de 33,9° et un angle de franchissement de 25,3°, cet Armada peu s’attaquent à des terres inhospitalières. Ses huit modes de conduite (y compris Roche, Boue et Sable) et son différentiel arrière à verrouillage électronique le rendent aussi agile qu’un félin dans les terrains les plus difficiles.

Technologie et sécurité : un assistant sur roues

Avec ProPILOT Assist 2.1, l’Armada 2025 offre une conduite semi-autonome idéale pour les longs trajets. Les outils comme l’Invisible Hood View et la caméra 360° 3D facilitent la navigation, même dans des espaces restreints. Le Nissan Safety Shield complète l’arsenal avec des systèmes comme le freinage d’urgence, la détection des piétons et l’alerte de trafic transversal.

Versions et tarifs

Le Nissan Armada 2025 est disponible en cinq versions :

  • SL : à partir de 85 000 $
  • Platinum : à partir de 94 000 $
  • Pro-4X : à partir de 95 000 $
  • Platinum Reserve : à partir de 105 000 $
  • Platinum Reserve (sièges capitaine) 106 000 $

Les frais de transport et de préparation s’élèvent à 2 950 $.

Conclusion

Avec son design imposant, son confort princier et ses performances modernisées, le Nissan Armada 2025 ne se contente pas d’être un simple véhicule. Il est une expérience à part entière, prête à affronter toutes les routes et à répondre aux besoins des familles comme des aventuriers. Un véritable titan des temps modernes, fait pour dévorer les kilomètres et conquérir les cœurs.

Forces

  • Capacités tout-terrain exceptionnelles.
  • Moteur puissant et boîte automatique fluide.
  • Luxe et technologies embarquées impressionnants.

Faiblesses

  • Taille imposante peu adaptée aux espaces restreints.
  • Consommation élevée en conduite dynamique.
  • Direction un peu lourde

Le texte Nissan Armada 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis doit procéder au rappel de 339 749 camionnettes Ram HD au Canada et aux États-Unis en raison d’un problème avec l’unité de contrôle hydraulique des freins. Cette dernière peut mal fonctionner ou carrément tomber en panne. Le cas échéant, cela affecterait directement le système de freinage antiblocage et l’antipatinage, ce qui aurait pour effet d’augmenter le risque d’accident.

Au total, 317 630 unités se trouvent en sol américain, ce qui en laisse 22 119 au Canada.

Le rappel concerne les Ram 2500, 3500 et 4500/5500 des années 2017 et 2018. Selon les documents de la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, tous les véhicules concernés présentent le défaut.

La compagnie a reçu quantité d’appel et de rapports concernant le pépin. Comme le rapporte Automotive News, il y a eu 53 448 demandes relatives à la garantie et 1460 incidents rapportés sur le terrain, le tout entre novembre 2016 et mars 2024.

Ram 2500 Power Wagon 2017
Ram 2500 Power Wagon 2017 | Auto123.com

La NHTSA est au courant de la chose depuis longtemps, elle qui a lancé une enquête le 28 novembre 2022 concernant des problèmes de freinage avec des Ram 2500 et 3500 des années 2017 et 2018.

Stellantis collabore avec la NHTSA. Après avoir examiné les données techniques et testé les pièces défectueuses, le constructeur a lancé un rappel volontaire pour remédier au défaut de l’unité de commande.

En date du 18 novembre 2024, Stellantis déclarait qu’elle n’avait pas connaissance d’accidents ou de blessures liés à ce défaut.

Selon les documents de la NHTSA, les unités de contrôle hydraulique défectueuses ont été fabriquées par la division nord-américaine de l’équipementier automobile allemand ZF.

Pour régler le problème, il suffira de remplacer les unités de contrôle par une unité améliorée avec un nouveau matériau de brosse pour le moteur de la pompe.

Il est conseillé aux propriétaires de surveiller le témoin de dysfonctionnement, qui signale que le moteur du système de freinage antiblocage ne fonctionne pas.

Les concessionnaires ont été informés du problème le 5 décembre dernier. Les propriétaires seront informés entre le 9 et le 17 janvier 2025.

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En début de semaine, nous vous rapportions la nouvelle concernant l’exploit réalisé par Ford avec sa Mustang GTD au circuit du Nürburgring, en Allemagne. La voiture bouclait un tour sous la mythique barre des sept minutes sur le célèbre tracé.

Aujourd’hui, Ford a publié une vidéo montrant le pilote Dirk Müller en train de réaliser l’exploit au volant de la Mustang GTD. Elle vaut vraiment le coup d’œil, d’abord pour entendre la voiture, mais aussi pour se rappeler à quel point ce circuit est techniquement complexe, et qu’il exige une concentration de tous les instants. Disons qu’il n’est pas iconique pour rien.

Interrogé par le magazine Car and Driver, Dirk Müller a déclaré qu’en dépit des conditions météorologiques difficiles ce jour-là, l’équipe et lui-même ont pu effectuer trois tours de piste. Il a franchi la barre des sept minutes dès le premier, ce qui lui a retiré une tonne de pression.

Son premier tour a été le plus rapide des trois, et l’équipe sait qu’elle peut faire mieux. En effet, les conditions de piste n’étaient pas idéales, notamment en raison d’une chaleur extrême.

Greg Goodall, l’ingénieur en chef du programme GTD, travaille chez Ford depuis 22 ans et il a bossé sur toutes les Mustang depuis l’introduction de la quatrième génération (1994). Au cours des deux dernières années, lui et le reste de l’équipe ont travaillé sans relâche pour transformer la Mustang GT3 de course en une super voiture de route. Il a confié à Car and Driver que l’objectif principal, dès le premier jour, était d’amener la GTD à boucler le Nürburgring en moins de sept minutes.

Mais on veut faire mieux. « Je ne vais pas spéculer sur le temps que nous pourrions faire, parce qu’en bout de piste, ce que je dis n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est le temps que l’on réalise en piste », a-t-il dit en substance.

Contenu original de auto123.

Le texte Ford partage la vidéo de sa Mustang GTD sur le Nürburgring provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile