Barcelone, Espagne- Imaginez un hippopotame qui décide de s’inscrire à une course de 400 mètres, tout en portant un survêtement de haute couture. C’est un peu l’effet que fait l’Audi RSQ8 2025 : un mastodonte qui peut vous écraser d’un coup de pédale, mais qui le fait avec une élégance déconcertante. Ce VUS fait partie de cette classe de véhicules que l’on aime en se demandant pourquoi. Sur les routes du Québec, entre nids-de-poule et cônes orange, est-ce qu’un monstre pareil a réellement sa place avec ses roues de 23 pouces ou est-ce simplement une démonstration de muscles qui se cherche une raison d’être?

Une version performance pour en remettre une couche

Il faut voir ce VUS comme un camion qui veut tout faire : être rapide comme des coupés sport, luxueux comme des limousines et assez pratiques pour transporter une équipe de hockey. Est-ce que ça a vraiment du sens pour les routes du Québec? Pas du tout. Avec ses 631 chevaux sous le capot et un prix qui frôle celui d’une maison de campagne, le RSQ8 est une extravagance et rendu là une extravagance de plus ou de moins ne changera rien à la facture. Mais c’est justement là tout l’intérêt. Parce que quand on parle de performance et de luxe, le sens pratique passe au second plan.

Quoi de neuf

Pour 2025, Audi a gardé l’essence même de son RSQ8, mais avec quelques ajustements. Le V8 biturbo de 4,0 litres est toujours là (et on ne s’en plaint pas!), mais il a été retravaillé pour offrir un peu plus de oumph avec 631 chevaux au lieu de 591. Audi a également mis à jour certaines technologies embarquées, y compris un nouveau système d’infodivertissement encore plus réactif et des aides à la conduite améliorées. Le châssis a été légèrement ajusté pour mieux gérer ce poids imposant dans les virages, même si l’idée d’un VUS qui attaque les courbes reste un concept un peu… contradictoire. On s’approche des 657 chevaux du Lamborghini Urus.

Design 8,5/10

Côté design, il faut avouer que l’Audi RSQ8 a de la gueule. Ce n’est pas un VUS qui se cache derrière des courbes douces et subtiles. Non, ici tout est musclé. La calandre béante, les prises d’air agressives et les passages de roues élargis annoncent clairement ses intentions : c’est un char d’assaut. Mais un char d’assaut avec du style, s’il vous plaît! Les jantes de 23 pouces semblent ridiculement grandes sur n’importe quel autre véhicule, mais ici, elles semblent parfaitement à l’échelle et ajoutent une touche de « bad boy » qui lui sied à merveille. Et les prises d’air? Elles sont si énormes qu’on pourrait presque y installer une famille de pigeons sans qu’elles ne gênent le flux d’air. Bref, le RSQ8 ne cherche pas à passer inaperçu. C’est un mastodonte qui, peu importe l’angle, crie « j’arrive, dégagez! »

Intérieur 9/10

À l’intérieur, c’est un autre univers. On vous plonge dans un cocon de luxe absolu. Les cuirs finement cousus, l’Alcantara, les inserts en carbone et en aluminium brossé transforment chaque trajet en une expérience cinq étoiles. Les sièges avant, chauffants et ventilés, vous tiennent bien en place, même si vous décidez toute la cavalerie. À l’arrière, il y a suffisamment de place pour que vos passagers se croient dans une limousine. L’insonorisation est telle qu’on pourrait presque croire que le bruit des cônes de construction et des nids-de-poule disparaît par magie (presque… car la suspension finit par vous rappeler la réalité québécoise), surtout sur des roues de 23 pouces)

Technologie 9/10

Le tableau de bord numérique « Virtual Cockpit » est impressionnant, avec des affichages personnalisables allant de la navigation GPS aux données de performance. L’écran tactile central de 10,1 pouces est aussi réactif que celui de votre dernier téléphone, et le système d’infodivertissement MMI est toujours aussi intuitif. En prime, le système audio Bang & Olufsen brille par sa clarté sonore. Mais ce n’est pas tout : comme bien des modèles Audi, le RSQ8 est aussi équipé de toute une armada de systèmes d’aide à la conduite, dont le régulateur de vitesse adaptatif, l’assistance au maintien de voie et une caméra 360° pour vous aider à stationner en ville.

Motorisation 9/10

Le cœur de la bête, c’est son moteur V8 biturbo de 4,0 litres qui développe maintenant 631 chevaux et 590 lb-pi de couple. Ça, c’est assez pour propulser ce pachyderme de 0 à 100 km/h en seulement 3,6 secondes. Oui, vous avez bien lu, un VUS de plus de deux tonnes peut atteindre des vitesses réservées habituellement aux coupé deux places exotiques. C’est là que le cynisme entre en jeu : sur les routes du Québec, entre les bouchons de circulation et les zones de travaux, il est presque criminel de posséder une telle puissance sans pouvoir en profiter pleinement. Mais la magie du RSQ8, c’est qu’il vous fait sourire, même quand vous roulez à 30 km/h derrière un tracteur de chantier.

Conduite 9/10

Grâce à la suspension pneumatique adaptative, il peut passer du confort d’un tapis volant à la rigidité d’une voiture de sport en un clic. En mode confort, il absorbe relativement bien les imperfections de la route, même si les pires nids-de-poule finiront quand même par se faire sentir. En mode dynamique, il se transfigure, avec une tenue de route qui vous fera douter des lois de la physique pour un véhicule de cette taille. Nous l’avons tester sur circuit et les résultats sont inpressionnants. La direction est précise, et grâce au système de roues arrière directrices, il se manœuvre avec une agilité surprenante. Mais soyons réalistes : peu de gens pousseront cette machine à ses limites sur le chemin du retour de l’épicerie. Nous avons fait une séance de circuit plus que convaincante, mais personne ne va acheter un VUS pour aller des séances de courses sur un circuit routier.

Consommation 7/10

On ne s’attend pas à des miracles de la part d’un V8 aussi puissant. Avec une consommation annoncée à 16 L/100 km en ville (et probablement bien plus en réalité si vous jouez trop souvent avec l’accélérateur), ce n’est pas l’option la plus écologique sur le marché. Mais encore une fois, est-ce que quelqu’un achète un RSQ8 en pensant à la planète? Disons que c’est un compromis : vous ne pourrez pas passer à la station-service sans frémir un peu, mais chaque litre d’essence brûlé vous offrira un plaisir de conduite incomparable.

Conclusion

L’Audi RSQ8 2025 est une démonstration de puissance brute et de luxe raffiné, le tout emballé dans un VUS capable de tout, sauf d’être discret. Sur les routes du Québec, c’est une espèce de paradoxe roulant. D’un côté, il est presque absurde d’avoir autant de puissance pour un réseau routier en éternelle réparation, mais de l’autre, il est difficile de ne pas succomber à son charme imposant et à son raffinement sans pareil. Si vous voulez un VUS qui vous donne l’impression de dominer le monde, le RSQ8 est un choix difficile à battre.

Forces :

  • Puissance colossale et accélérations dignes d’une voiture sport
  • Intérieur luxueux et spacieux
  • Technologie embarquée de pointe
  • Agilité surprenante pour sa taille
  • Capacité à s’adapter aux trajets de tous les jours… ou presque

Faiblesses :

  • Consommation de carburant élevée (préparez le portefeuille)
  • Un prix à la hauteur de la puissance
  • Suspension parfois rude sur les routes en mauvais état

Le texte Audi RSQ8 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur chinois BYD Auto Co. a décidé de suspendre ses plans d’entrée sur le marché canadien des véhicules électriques, en réponse à un tarif douanier fédéral de 100 % appliqué aux importations de véhicules électriques (VE) en provenance de Chine. Durant l’été, BYD avait multiplié les rencontres avec des concessionnaires canadiens pour envisager un réseau de distribution et engagé des lobbyistes pour travailler avec les gouvernements fédéral et ontarien.

Fin des discussions avec le gouvernement canadien

Le 26 août dernier, le Canada a adopté des tarifs douaniers similaires à ceux des États-Unis, imposant une taxe lourde sur les véhicules chinois. Depuis cette décision, BYD a interrompu ses dialogues avec les autorités canadiennes, mettant ainsi en veille son projet de commercialisation de VE au Canada. Les négociations avec les partenaires potentiels en distribution sont maintenant en pause, selon des sources de l’industrie, bien qu’aucune décision définitive n’ait été prise.

BYD et la capacité à absorber les coûts

Bien que certains modèles phares de BYD, comme l’Atto 3 et le Seal, soient déjà en vente en Europe à des prix compétitifs, le tarif de 100 % imposé au Canada ferait grimper leurs coûts pour les consommateurs canadiens. Selon Lei Xing, analyste spécialisé dans l’industrie automobile chinoise, même si BYD a la capacité de lancer certains modèles malgré la taxe, il reste incertain si les prix resteront attrayants pour les Canadiens.

Une stratégie de production locale à envisager

Malgré les défis, plusieurs analystes estiment que les marques chinoises, dont BYD, poursuivront leurs efforts pour percer le marché nord-américain à long terme. Sam Fiorani, vice-président de la prévision automobile globale chez AutoForecast Solutions, prévoit que ces marques chercheront à imiter le modèle japonais des années 1980 et 1990 en construisant des usines en Amérique du Nord, renforçant ainsi leur part de marché et leur notoriété.

Une option d’importation indirecte?

Face aux restrictions, une option pour BYD pourrait être d’importer ses véhicules à partir de pays tiers pour éviter les tarifs canadiens, actuellement limités aux VE en provenance de Chine. Cependant, le réseau de production de BYD hors de Chine est actuellement conçu pour des marchés régionaux, ce qui limite les alternatives.

Vers des restrictions technologiques

En septembre, le département du Commerce des États-Unis a proposé une interdiction des technologies chinoises pour les véhicules connectés, invoquant des raisons de sécurité nationale. Le Canada envisage des mesures similaires, ce qui pourrait compliquer davantage l’entrée de BYD sur le marché nord-américain. Avec ces défis, l’entrée de BYD au Canada semble remise en question pour le moment, bien que les ambitions du constructeur pour le marché nord-américain demeurent.

Avec des renseignements d’automotive News Canada

Le texte BYD annule son plan d’expansion au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une crise sans précédent

Une semaine après Volkswagen, le PDG de Nissan, Makoto Uchida, a annoncé une série de mesures drastiques pour redresser l’entreprise, affirmant que la situation actuelle est « extrêmement difficile ». À la clé : suppression de 9 000 emplois, réduction de 20 % de la capacité de production mondiale et vente d’une partie des actions détenues dans Mitsubishi Motors.

Une perte financière qui force la main

Lors de la présentation des résultats du dernier trimestre, Uchida a déclaré que Nissan avait subi une perte nette et qu’il allait réduire ses prévisions de ventes et de bénéfices pour l’année. En plus, il a annulé les objectifs précédents, invoquant l’imprévisibilité du marché.

Restructuration de la direction

Guillaume Cartier est promu au poste de chef de la performance pour superviser les ventes et les profits dans les régions d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Inde et de l’Océanie. Uchida a aussi précisé qu’il allait réduire de moitié sa propre rémunération pour assumer la responsabilité de cette crise.

Objectifs de réduction des coûts

Nissan vise une réduction des coûts fixes de 300 milliards de yens (2,12 milliards de dollars US) et des coûts variables de 100 milliards de yens (703,2 millions de dollars US). La restructuration inclut une diminution du nombre de lignes de production, ce qui, selon le directeur des opérations Hideyuki Sakamoto, augmentera l’efficacité de l’entreprise.

Retrait partiel de Mitsubishi Motors

Nissan vendra près d’un tiers de sa participation de 34 % dans Mitsubishi Motors pour renforcer sa flexibilité financière et dégager des opportunités de croissance.

Résultats en chute libre

La production de Nissan a chuté de 8,3 % au cours du dernier trimestre, avec une baisse des ventes dans des marchés clés comme l’Europe et la Chine. Les incitatifs coûteux offerts aux États-Unis ont contribué à diminuer le bénéfice d’exploitation de l’entreprise, impactant la rentabilité globale.

Nouvelles orientations produits

Nissan accélère le développement de modèles hybrides pour répondre à la demande croissante de véhicules électrifiés. Deux versions hybrides du populaire Rogue sont attendues, dont une hybride rechargeable en partenariat avec Mitsubishi. De plus, Nissan envisage d’éliminer deux modèles de berlines d’ici la fin de la décennie.

Prévisions réduites pour 2025

Pour l’année fiscale en cours, Nissan a revu à la baisse ses prévisions de profit opérationnel et de ventes. Les livraisons mondiales devraient chuter de 1,2 %, atteignant 3,4 millions de véhicules.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Nissan va supprimer 9 000 emplois et réduire sa capacité de production provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Imaginez payer votre stationnement, vos péages et même votre café directement depuis votre voiture, sans avoir à toucher votre téléphone ou votre portefeuille. Selon une enquête de Verra Mobility, ce scénario futuriste est déjà dans l’air du temps pour de nombreux automobilistes.

Sur 2000 conducteurs sondés possédant ou louant un véhicule de 2019 ou plus récent, 51 % trouvent attrayante l’idée de voir leur voiture agir comme un « portefeuille numérique », et 54 % affirment qu’ils activeraient cette fonctionnalité si elle était offerte.

L’ascension des véhicules connectés

L’idée d’un véhicule agissant comme portefeuille numérique s’inscrit dans l’évolution des véhicules connectés. Ces derniers, équipés de connectivité internet et de systèmes multimédias avancés, deviennent de plus en plus courants.

En 2020, 91 % des véhicules neufs vendus étaient connectés, un chiffre en croissance constante. D’ici 2025, on prévoit que plus de 400 millions de véhicules seront connectés dans le monde, contre environ 237 millions en 2021.

Ce que les conducteurs veulent vraiment

Les services de véhicules connectés gagnent du terrain en Amérique, avec 57 % des sondés prêts à payer davantage pour des services améliorés. Beaucoup utilisent déjà des systèmes comme FordPass, Subaru Starlink, et Stellantis UConnect pour démarrer leur modèle à distance, le localiser ou vérifier le niveau de carburant via leur téléphone.

Dans un Lexus RX
Dans un Lexus RX | Auto123.com

Cependant, 70 % des participants préfèrent que ces services soient accessibles directement via le système multimédia de leur véhicule, sans avoir à utiliser leur téléphone.

Cela souligne un intérêt croissant pour des solutions intégrées, comme la fonctionnalité de portefeuille numérique.

Paiements et abonnements intégrés dans le véhicule

La connectivité accrue des véhicules ouvre également la porte à de nouveaux modèles d’affaires pour les constructeurs. Selon l’enquête, 40 % des répondants ont déjà payé ou renouvelé un abonnement via une application du constructeur, et 39 % ont même souscrit à des services directement depuis le système multimédia de leur monture.

Avec des possibilités comme le paiement automatique dans les stationnements ou au service au volant, cette tendance pourrait transformer la façon dont les gens utilisent leur véhicule.

Alors que la technologie des véhicules connectés évolue, les services et fonctionnalités pour les conducteurs se multiplient. Bien que certains soient encore réticents à confier autant de contrôle à leur modèle, l’intérêt pour des véhicules plus intelligents et autonomes est évident. Le portefeuille numérique pourrait bientôt devenir une caractéristique de série des nouvelles générations de véhicules.

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Le texte Votre voiture comme portefeuille numérique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le 4 novembre, les employeurs des ports en Colombie-Britannique ont annoncé la mise en lock-out des superviseurs syndiqués, suite à un avis de grève émis par leur syndicat. Cette décision a immédiatement interrompu les activités dans plusieurs terminaux de la région, dont certains figurent parmi les plus actifs au Canada.

La British Columbia Marine Employers Association (BCMEA) a déclaré avoir pris la décision difficile de verrouiller l’accès des membres syndicaux, y compris les chefs d’équipe, à partir de 16 h 30 (heure du Pacifique) et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Un coup dur pour l’industrie automobile et le commerce international

Cette interruption des activités affecte de nombreux secteurs, y compris l’automobile, le transport de conteneurs, le bois, l’acier et les engrais. Un porte-parole de l’Autorité portuaire de Vancouver Fraser a précisé que les autorités s’efforcent de maintenir le mouvement des marchandises là où cela est possible, bien que les opérations soient lourdement perturbées.

David Adams, PDG de Global Automakers of Canada, représentant les marques automobiles internationales, a exprimé son inquiétude : « Une fois de plus, l’industrie fait face à des perturbations inacceptables sur la côte Ouest. Ce conflit nuit à la fiabilité internationale de nos ports. » Adams souligne l’urgence d’une coopération pour assurer une paix durable dans l’infrastructure de transport du Canada, après des arrêts de travail successifs dans les ports et le rail au cours de l’année.

Mazda Canada et les autres constructeurs touchés

Parmi les constructeurs touchés, Mazda Canada s’attendait à l’arrivée de trois navires chargés de véhicules à Vancouver cette semaine. Amy Fleming, directrice des opérations de Mazda Canada, a expliqué à Automotive News Canada : « Nous espérons que la situation se réglera. Les négociations durent depuis un moment, mais ce type de défi logistique fait partie de notre quotidien. »

Les véhicules Mazda fabriqués aux États-Unis et au Mexique sont acheminés par rail, mais ce blocage demeure une difficulté supplémentaire pour les constructeurs qui doivent rester flexibles pour informer leurs détaillants et clients.

Un impact économique de grande ampleur

Selon le Greater Vancouver Board of Trade, le lock-out perturbe chaque jour un volume de marchandises estimé à 800 millions de dollars canadiens.

Ce blocage survient après qu’une section locale du Syndicat international des débardeurs et magasiniers (ILWU Local 514), représentant environ 730 travailleurs dans les ports de Vancouver et Prince Rupert, ait émis un avis de grève pour le 4 novembre. Bien que le syndicat ait initialement prévu une action limitée, comprenant l’arrêt des heures supplémentaires, les employeurs craignaient une escalade soudaine du mouvement.

Un problème récurrent pour les ports canadiens

Les ports canadiens font face à des arrêts de travail récurrents. Le port de Montréal a lui aussi subi des interruptions ces dernières semaines en raison d’un conflit avec un autre syndicat de travailleurs portuaires.

Le Canada a déjà subi d’importants impacts économiques dus aux conflits de travail. La grève de 13 jours en 2023 des débardeurs de la côte Ouest avait réduit le PIB canadien de 730 à 980 millions de dollars, touchant des expéditions évaluées à 10 milliards de dollars.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Lock-out au port de Vancouver qui affecte l’arrivée de véhicules neufs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En revenant au pouvoir, Trump pourrait décider de relâcher les normes imposées aux manufacturiers de véhicules en matière d’électrification. Sous l’administration Biden, le secteur a dû se conformer à des objectifs ambitieux en matière de production de véhicules électriques (VE), mais ce rythme pourrait ralentir sous Trump. D’après plusieurs sources, les manufacturiers américains pourraient également bénéficier d’une réduction des crédits d’impôt qui visent à stimuler les achats de véhicules électriques, remettant en question les efforts d’électrification de l’industrie.

De plus, Trump pourrait s’appuyer sur une majorité républicaine au Sénat pour avancer des politiques visant à limiter l’influence de la Chine sur le marché américain des composants automobiles. Cette approche serait axée sur la protection de la chaîne d’approvisionnement locale, mais pourrait également engendrer des hausses de coûts pour les consommateurs.

Impacts sur les crédits d’impôts et tarifs commerciaux

L’une des conséquences possibles de cette nouvelle administration serait la révision, voire la réduction, des crédits d’impôt destinés aux VE. Cette réduction pourrait affecter les manufacturiers ayant investi massivement dans des technologies électriques, espérant se conformer aux exigences internationales. En conséquence, l’impact sur le prix final des véhicules pourrait dissuader plusieurs consommateurs, freinant ainsi la demande déjà fragile pour les véhicules électriques.

Les tarifs commerciaux sur les composants étrangers, notamment chinois, pourraient aussi être renforcés. Les batteries de véhicules électriques, dont les coûts sont déjà élevés, pourraient ainsi devenir encore plus onéreuses, accentuant la pression sur les manufacturiers.

Une transition électrique sous Trump : entre protectionnisme et incertitude

Le retour de Trump place l’industrie automobile dans une période d’incertitude politique, ce qui pourrait nuire aux efforts de l’industrie pour se réorienter vers des technologies plus propres. Trump, réputé pour son soutien à une approche plus protectionniste, pourrait également chercher à éliminer les normes strictes de la Californie en matière d’émissions polluantes, même si plusieurs manufacturiers comme Ford et GM ont annoncé leur intention de les respecter.

Commerce avec la Chine : vers un durcissement des tarifs ?

Pour protéger le secteur manufacturier américain, Trump pourrait décider d’imposer des tarifs encore plus élevés sur les batteries et composants chinois. Cette décision viserait non seulement à réduire la dépendance envers la Chine mais aussi à sécuriser l’approvisionnement en matériaux critiques. Cependant, des analystes soulignent que cela pourrait aggraver les difficultés de l’industrie américaine, dépendante de ces composants pour maintenir ses marges et rester compétitive.

En somme, si Trump retourne à la Maison-Blanche, il est probable que l’industrie automobile entre dans une nouvelle ère marquée par un retour au protectionnisme et une révision des objectifs de transition écologique. Les manufacturiers devront s’adapter à ces nouvelles réalités politiques tout en jonglant avec les attentes fluctuantes en matière de technologie verte.

Avec des renseignements d’Automotive News

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Ça fait plusieurs fois que des rumeurs font état du retour de deux sportives chez Toyota, soit la Celica et la MR2. Depuis que la Supra a été ramenée à la vie pour 2020, elles ne se sont qu’intensifiées.

Et voilà qu’un autre indice vient de pointer dans cette direction, soit une bande dessinée de type Anime, produite par le constructeur. Dans un nouvel épisode, on peut voir un tableau blanc caché à l’arrière d’un plan qui dresse la liste d’un certain nombre de modèles classiques de Toyota, et ces derniers héritent d’une désignation qui fait état d’une nouvelle génération.

Un indice pointe vers le retour des Celica et MR2 chez Toyota | Auto123.com
Image tirée de la vidéo Grip (premier épisode de la deuxième saison)
Image tirée de la vidéo Grip (premier épisode de la deuxième saison) | Auto123.com

Cette liste comprend des noms familiers, ainsi qu’une Toyota Celica de huitième génération et une Toyota MR2 de quatrième génération.

Pour en avoir une idée, il faut se rendre à 47 secondes du premier épisode de la deuxième saison. La scène fait aussi voir une Supra de sixième génération, une GR86 de troisième génération, ainsi que les deux produits qui retiennent ici l’attention.

Toyota n’a rien confirmé concernant la production de ces modèles, et il faut dire que le département de marketing de la division Gazoo Racing (GR) est passé maître dans l’art de titiller les amateurs de la sorte.

Cependant, dans le passé, on a vu des modèles apparaître de cette façon avant de passer à la production, ce qui permet aux amateurs d’espérer pour le mieux.

La Celica a été proposée une dernière fois en 2006, mais elle était disparue de notre marché l’année précédente. Idem pour la MR2, qui a subsisté jusqu’en 2007 sur d’autres marchés.

Il faudra voir s’il y a de véritables plans derrière ce qu’on a vu, et si oui, sous quelle forme cela prendrait vie. On imagine mal des modèles à essence, sans une quelconque forme d’électrification, mais soyons patients ; Toyota a le don de surprendre, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire.

Toyota MR2 Spdyer 2003
Toyota MR2 Spdyer 2003 | Auto123.com

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• Porsche a dévoilé par erreur le design de la nouvelle 911 Turbo sur son outil de configuration allemand.

Porsche enchaîne les nouveautés cette année, dévoilant plusieurs modèles et éditions spéciales, dont la 911 de base et la GTS 2025.

Dernière en lice, la 911 Turbo restylée a été dévoilée accidentellement sur l’outil de configuration du marché allemand. C’est Ari, un observateur d’automobiles bien connu en Allemagne, qui a découvert la fuite. Il a remarqué que le modèle Turbo apparaissait sur le visuel de l’option du régulateur de vitesse pour la 911 Carrera, avec des caractéristiques distinctives : quatre sorties d’échappement et des ailes arrière très larges.

Bien que Porsche ait depuis corrigé l’erreur, l’image reste visible sur le compte Instagram d’Ari.

Image de la Porsche 911 Turbo 2025
Image de la Porsche 911 Turbo 2025 | Auto123.com

Un design subtilement rafraîchi avec la 992.2

Malheureusement, seul l’arrière de la voiture a été révélé et la qualité de l’image n’est pas optimale. Cependant, quelques détails distinctifs ressortent clairement. Le pare-chocs arrière a été modifié avec une cavité de plaque d’immatriculation plus marquée et des évents verticaux à chaque extrémité qui remplacent les sorties d’air carrées du modèle 992.1. Les embouts d’échappement sont désormais carrés, et la partie regroupant le diffuseur semble plus massive.

On retrouve les réflecteurs horizontaux habituels, et l’on s’attend à voir le modèle arborer les nouveaux phares de Porsche, incluant les clignotants intégrés, ainsi que des ajustements subtils à l’avant.

Bien que ce rafraîchissement semble discret sur papier, il est clair qu’en personne, cette nouvelle 911 Turbo ne passera pas inaperçue.

Motorisation hybride pour le modèle 2025

Il y a une semaine, Porsche a confirmé que la 911 Turbo 2025 utiliserait la technologie de batterie Varta, déjà présente sur le dernier modèle GTS, confirmant ainsi l’arrivée de l’hybridation pour la 992.2 Turbo.

Il reste à voir si cette Turbo maintiendra un moteur biturbo classique ou si elle adoptera un seul turbo électrique comme la GTS. Toutefois, la première option semble la plus probable pour cette génération, avec une nouvelle configuration plus radicale prévue pour la prochaine.

Avec des images déjà visibles sur certains outils de configuration, la présentation officielle de la nouvelle 911 Turbo ne devrait plus tarder. On s’attend à une annonce dès le début de 2025, voire avant la fin de l’année. En attendant, Porsche continue de proposer l’édition anniversaire des 50 ans de la 911 Turbo.

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• Une suite à Days of Thunder mettant à nouveau en vedette Tom Cruise ? C’est la rumeur qui court.

En 1990, le film Days of Thunder, qui portait sur la série américaine NASCAR (National Association for Stock Car Auto Racing), prenait l’affiche avec ce qui était alors la vedette montante de l’heure au grand écran, Tom Cruise.

Le futur acteur de la série de films « Mission Impossible » interprétait alors Cole Trickle, un pilote de course peu scrupuleux recruté par une nouvelle équipe. Le lien entre Tom Cruise et le film est considérable : il a obtenu son premier et, à ce jour, seul crédit d’écriture officiel sur le film. C’est également là qu’il a rencontré Nicole Kidman, avec qui il a été marié pendant 11 ans.

Comme l’a rapporté le site Hollywood Reporter, qui a été le premier à partager cette nouvelle, le film a connu un succès modeste aux guichets, avec 157,9 millions de recettes à partir d’un budget de 60 millions. Ce n’est pas mal, mais la critique a été dure avec le film, non sans raison. Si les producteurs ont eu un accès inédit à la série pour les scènes de tournage, les séquences sont peu crédibles et certaines scènes sont dignes de vraies bandes dessinées.

Le film est quand même devenu culte, car au demeurant, il s’agit d’un bon divertissement, ce qui demeure l’objectif bien souvent de ce genre de film, au-delà d’un réalisme souhaité.

Depuis, quantité de films sur la course automobile ont pris l’affiche, certains avec peu de succès (Driven), d’autres ayant été acclamés par la critique (Rush, Ford vs Ferrari).

Image tirée du film Days of Thunder (1990)
Image tirée du film Days of Thunder (1990) | Auto123.com

Une suite ?

Maintenant, suite au succès remporté par Top Gun: Maverick, l’acteur, maintenant âgé de 61 ans, aurait entamé des négociations avec Paramount pour une suite à Days of Thunder.

Il faudra voir quelle sera la réaction de tout le monde, car l’horaire de Tom Cruise est chargé avec le tournage de Mission Impossible 8, et pour réaliser un deuxième volet sur la série NASCAR, la collaboration de cette dernière sera nécessaire, ce qui exige beaucoup de préparation sur le plan logistique.

Lors du premier film, l’équipe de course de Rick Hendricks s’était chargée de la préparation des voitures du film, qui ont participé à quelques courses pour la réalisation de séquences.

Bref, si le projet va de l’avant, il ne faudrait pas s’attendre à le voir se mettre en branle rapidement.

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Le texte Tom Cruise serait en discussion pour le tournage de Days of Thunder 2 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Nissan présente quatre concepts flyés au Salon SEMA 2024 qui a lieu cette semaine.

Nissan va faire écarquiller les yeux au salon des équipementiers SEMA qui se met en branle cette semaine. En effet, la marque japonaise va y présenter quatre concepts qui mettent l’accent sur les capacités tout-terrain et la performance.

Les études mettent en vedette des produits récemment retouchés au sein de la gamme. Dans le cas du Frontier, on parle d’un rafraîchissement, alors que pour le Kicks, c’est la deuxième génération du modèle qui fait ses débuts cet automne.

Nissan Frontier Trailgater

Le concept Nissan Trailgator
Le concept Nissan Trailgator | Auto123.com
Le concept Nissan Trailgator, de profil
Le concept Nissan Trailgator, de profil | Auto123.com

Le concept Trailgater a été conçu en partenariat avec l’émission Music City Trucks de PowerNation TV. Il est basé sur un Nissan Frontier Pro-4X 2025. On a eu l’occasion de le voir lors de son premier dévoilement, en octobre. Le modèle est bardé d’accessoires hors route NISMO (Nissan Motorsports), dont un ensemble qui le rehausse, une suspension haute performance, un porte-bagages, un éclairage adapté pour la conduite tout-terrain, ainsi que des jantes de 17 pouces, aussi pensées pour l’aventure.

En prime, tout a été ajouté au modèle pour rendre vos excursions hors route encore plus intéressante, que ce soit deux télés de 43 pouces pensées pour résister aux intempéries, des glacières, et même un évier de cuisine.

Nissan Frontier Tarmac

Le concept Nissan Frontier Tarmac, avant
Le concept Nissan Frontier Tarmac, avant | Auto123.com
Le concept Nissan Frontier Tarmac, arrière
Le concept Nissan Frontier Tarmac, arrière | Auto123.com

Le concept Tarmac n’a qu’un seul objectif ; repousser la performance encore plus loin. Le produit est le fruit d’une collaboration avec NISMO, les studios américains de design de Nissan, ainsi que Forsberg Racing.

Ce qui frappe avec ce modèle, c’est sa peinture orange (Afterburn), à laquelle est agencé quantité d’accents en fibre de carbone à travers les artifices esthétiques retouchés sur le modèle, que ce soit le capot, le toit, l’aileron, ou encore les jantes.

Pour la performance pure, le concept Tarmac profite de l’ajout d’un compresseur, d’un prototype d’admission d’air froid signé NISMO, ainsi que d’un système d’échappement aussi développé par la division de course de la compagnie. Le résultat est que le V6 de 3,8 litres envoie plus de 400 chevaux aux roues.

Des freins de performance sont bien sûr de la partie, avec des disques de 15 pouces et les étriers de la version NISMO de la sportive Z.

Nissan Kicks Beach Patrol & Urban Shadow

Le concept Nissan Kicks Beach Patrol
Le concept Nissan Kicks Beach Patrol | Auto123.com

Avec le Kicks, l’expérience est différente, mais tout aussi intéressante. Le concept Beach Patrol propose une suspension adaptée, des jantes NISMO hors route de 18 pouces, des pneus tout-terrain Yokohama Geolandar, ainsi qu’une glacière et le nécessaire pour prendre une douche.

Le concept Nissan Kicks Urban Shadow
Le concept Nissan Kicks Urban Shadow | Auto123.com

Enfin, avec l’étude Kicks Urban Shadow, on s’inspire de la culture de la personnalisation de véhicule, en ajoutant des graphismes et des roues différentes et en modifiant la suspension de façon à pouvoir en ajuster la hauteur.

Le salon SEMA va ouvrir ses portes au public du 5 au 8 novembre au Centre des conventions de Las Vegas, au Nevada.

Le concept Nissan Trailgator, avant
Le concept Nissan Trailgator, avant | Auto123.com
Le concept Nissan Trailgator, caisse
Le concept Nissan Trailgator, caisse | Auto123.com
Le concept Nissan Trailgator, arrière
Le concept Nissan Trailgator, arrière | Auto123.com
Le concept Nissan Frontier Tarmac, sur la route
Le concept Nissan Frontier Tarmac, sur la route | Auto123.com
Le concept Nissan Frontier Tarmac, sièges Recaro
Le concept Nissan Frontier Tarmac, sièges Recaro | Auto123.com
Le concept Nissan Frontier Tarmac, moteur
Le concept Nissan Frontier Tarmac, moteur | Auto123.com
Le concept Nissan Kicks Beach Patrol, avant
Le concept Nissan Kicks Beach Patrol, avant | Auto123.com
Le concept Nissan Kicks Beach Patrol, hayon
Le concept Nissan Kicks Beach Patrol, hayon | Auto123.com
Le concept Nissan Kicks Beach Patrol, arrière
Le concept Nissan Kicks Beach Patrol, arrière | Auto123.com
Le concept Nissan Kicks Urban Shadow, de profil
Le concept Nissan Kicks Urban Shadow, de profil | Auto123.com
Le concept Nissan Kicks Urban Shadow, trois quarts arrière
Le concept Nissan Kicks Urban Shadow, trois quarts arrière | Auto123.com
Le concept Nissan Kicks Urban Shadow, avant
Le concept Nissan Kicks Urban Shadow, avant | Auto123.com

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Le texte SEMA 2024 : Nissan Frontier et Kicks parmi quatre concepts uniques au Salon provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile