Spartanburg, Caroline du Sud – La semaine dernière, nous étions du côté de Spartanburg, en Caroline du Sud. C’est là que BMW s’est installée en Amérique du Nord il y a maintenant 30 ans. Au départ, ses installations étaient modestes, mais elles ont crû de façon sérieuse depuis.

Lors de notre première soirée là-bas, où les 30 ans de l’entreprise en sol américain étaient fêtés, nous avons eu l’occasion de voir quelques modèles classiques qui étaient exposés dans la salle de réception. Nous n’allions pas manquer l’occasion de réaliser quelques clichés pour vous les présenter.

Notre série de photos vous présente, dans l’ordre, les véhicules suivants :

1 — BMW Z1 1989

La Z1 a été conçue comme un projet pilote chez BMW, avec comme objectif de présenter le véhicule du futur. Ce roadster mettait de l’avant un design avant-gardiste, avec notamment ces portières qui se glissent de façon verticale vers le bas pour pratiquement disparaître. Le projet a eu l’aval des dirigeants de l’époque pour une production limitée. En tout, quelque 8000 exemplaires ont été fabriqués entre 1989 et 1991. Sous le capot, un 6-cylindres en ligne de 2,5 litres bon pour 168 chevaux.

2 — Ihle Dixi 1930

Voilà une BMW qui n’est vraiment pas connue. Pourtant, la direction que le design a empruntée chez BMW à l’époque est en grande partie attribuable au travail qui avait été fait avec la Dixi, comme on peut le voir avec la grille. Le modèle, qui se voulait un roadster de course, a été modifié pour la production. Il a été proposé au public de 1930 à 1933. Il était, à l’époque, le deuxième modèle vendu dans l’histoire de la marque. Un 4-cylindres produisant 15 chevaux était responsable de l’animation de ce véhicule, qui pouvait atteindre la vitesse de 80 km/h.

3 — BMW Série 3 (1994-1998)

La Série 3 produite de 1994 à 1998 a été la première voiture à être fabriquée à l’usine BMW de Spartanburg. Elle a tracé la voie à une histoire à succès qui se poursuit.

4 — BMW Z3 GoldenEye

La Z3 a marqué l’imaginaire en raison de son design accrocheur et du plaisir de conduire qu’elle a procuré à ses propriétaires. Elle a aussi marqué l’imaginaire des amateurs de la série de films James Bond, alors qu’elle a été utilisée par le célèbre agent secret dans le volet GoldenEye. Il s’agissait de la première fois que James Bond conduisait une BMW. Le modèle destiné au film a été le premier de la série Z3, et on lui a donné le numéro de série 007. En tout, BMW a produit 297 088 Z3 entre 1995 et 2002.

5 — BMW M3 1986

Le débat fera toujours rage quant à savoir quelle est la plus belle BMW de l’histoire. L’auteur de ces lignes aime bien la M5 des années 80, mais la M3 du milieu des années 80 est aussi une superbe création. Cette voiture a été développée pour être utilisée dans les séries de courses de type Touring, mais la réaction du public a fait qu’on a donné naissance à une version de production, ce qui n’était pas le plan au départ. Une légende était née.

6 — BMW Isetta

En voilà une qui n’a plus besoin de présentation. La BMW Isetta a été lancée au milieu des années 50. Cette puce a été révolutionnaire et elle a joué un rôle important dans l’histoire de BMW. Elle a répondu aux besoins de mobilité à bon marché dans une économie d’après-guerre difficile en Europe. Ses principales caractéristiques se résument à un moteur monocylindre et à son design à porte frontale. Surtout, grâce à sa taille compacte et à sa faible consommation, l’Isetta a permis à BMW de survivre à une période financière difficile.

7 — BMW Z8 1999

En observant la BMW Z8 de près, il est incroyable de penser que cette voiture a été dessinée il y a un quart de siècle. Ses lignes sont encore spectaculaires, le signe d’un design réussi et intemporel. Produite seulement pendant trois années, elle s’est rapidement élevé au rang de mythe, et exige aujourd’hui une petite fortune pour être acquise. Inspirée par la 507 des années 50, la Z8 répond aux ordres d’un V8 de 5,0 litres qui propose 394 chevaux. Son temps au 0-100 km/h est d’environ 4,5 secondes. Seulement 5703 Z8 ont été fabriquées.

8 — BMW 319 1934

Dans les années 30, BMW remporte un succès fou en course automobile avec le roadster 315. La compagnie décide alors d’en faire une version de production, qui allait être modifiée pour devenir la 319, une voiture qui allait lancer BMW dans la décennie maudite d’avant-guerre. Un moteur 6-cylindres offrant 45 chevaux équipait le modèle. La 319 était proposée avec cinq carrosseries différentes, y compris 3029 versions du modèle qui est exposé au musée Zentrum de Caroline du Sud. La 319 a été assemblée de 1934 à 1937.

9 — BMW X5 4.6is

L’histoire de BMW est riche, et elle compte aussi des classiques plus récents, comme ce X5 de première génération. Le X5 est produit en Caroline du Sud depuis ses débuts et il représente un modèle d’importance pour l’histoire de la marque en Amérique du Nord. En fait, sans le succès des modèles utilitaires, on peut se demander si la croissance de BMW sur notre continent aurait été la même.

Le texte Musée Zentrum : portrait de neuf classiques de BMW provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Voici la « La Liebre ». C’est une future Hot Wheels. En effet, vous verrez bientôt ses formes effilées en format réduit dans un étalage de ces populaires miniatures. Car ce bolide noir conçu au Chili a remporté la 7e édition du Hot Wheels Legends Tour au terme d’une finale présentée en mode virtuel sur YouTube, le 16 novembre dernier.

Étant la grande gagnante de ce concours international, la La Liebre sera donc immortalisée sous la forme d’une miniature Hot Wheels à l’échelle 1:64, qui sera vendue dans le monde entier.

Née au « pays des poètes »

La La Liebre — le lièvre en espagnol — est le fruit de l’imagination de Giuseppe Casagrande et Maurizio Moschini, deux passionnés qui ont fondé le Cars and Coffee Chile en 2012. Ce club chilien réunit les collectionneurs, pilotes et autres amateurs vivant au rythme des « rugissements harmonieux de moteurs et de la beauté artistique des mécaniques complexes ». Cette manière de décrire les membres de ce club sur son site internet constitue un joli rappel du surnom souvent attribué au Chili : país de poetas — le pays de poètes !

Des chevaux à revendre pour les gauchos

Avec l’aide de leur équipe, Casagrande et Moschini ont construit leur bolide à partir d’un châssis de Ford Falcon 1968 de fabrication argentine qui avait été modifiée par Baufer Garage, un motoriste local d’autrefois. On lui a ajouté une structure tubulaire et un arceau de sécurité habillée d’une carrosserie en fibre de verre inspirée par les voitures du Mans qui arbore fièrement l’écusson du club.

Pour animer cette sportive dont la masse culmine à 900 kg, ils ont opté pour un V8 Chevrolet 350 traficoté pour transmettre 600 chevaux aux roues arrière par le biais d’une boîte de vitesses Saenz 910 à cinq rapports avec engrenages à denture droite.

Une dizaine de finalistes

La La Liebre était une des dix voitures finalistes présentées lors de la grande finale mondiale virtuelle diffusée depuis El Segundo, lieu du siège social de la marque Hot Wheels de Mattel situé à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Los Angeles.

Outre la voiture chilienne, parmi cette dizaine de finalistes, on en retrouvait quatre provenant de pays européens, une de Dubai et trois des États-Unis; des créations qu’on peut découvrir dans cette vidéo :

Événement international qui oublie le Canada

La Tournée des légendes Hot Wheels a été créée en 2018 dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire des Hot Wheels organisées par la société Mattel. La popularité de l’événement fut telle que ses organisateurs ont choisi de la répéter l’année suivante. Après tout, en plus de mousser l’intérêt pour ces miniatures auprès des acheteurs, jeunes et moins jeunes, la tournée constituait une excellente source d’inspiration pour dénicher les « prochaines Hot Wheels » !

D’abord limitée aux frontières étatsuniennes, la tournée a également rapidement pris une envergure internationale. Si bien que l’édition 2024 a été d’abord disputée dans 13 pays où ont d’abord eu lieu des finales dites régionales : les États-Unis, le Mexique, le Chili, la Colombie, le Brésil, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Pologne et même Dubai. Curieusement, depuis 2018, le Canada semble tenu à l’écart de cette compétition…

Les férus de miniatures Hot Wheels se souviendront que les véhicules primés lors des six premières éditions de cette Tournée des légendes ont été : la 2 JetZ (2018), la The Nash (2019), la Pontiac Firebird 1970 (2020), la Volvo P1800 Gasser 1969 (2021), l’Autozam Scrum 1992 « Texas Toot » (2022) et la Mazda MX-5 1990 « Chimera » (2023).

Photos : Mattel

Le texte La Liebre, la nouvelle vedette des Hot Wheels provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’entreprise suédoise Northvolt, spécialisée dans les batteries pour véhicules électriques, envisagerait de se placer sous la protection contre la faillite, selon un rapport de Reuters. Une année difficile, marquée par l’annulation de contrats majeurs et des licenciements, pourrait compromettre ses ambitions au Québec.

De graves problèmes financiers

Northvolt, acteur majeur dans la fabrication de batteries en Europe, connaît des turbulences importantes :

  • Annulation d’un contrat de 2,15 milliards $ avec BMW en juin.
  • Licenciement de 1 600 employés en septembre en Suède.
  • Difficultés croissantes à lever des fonds à court terme.

L’entreprise exploite plusieurs installations en Europe et construit actuellement une usine à proximité de Montréal, avec une capacité prévue pour alimenter un million de véhicules par an.

Un projet québécois menacé

Le site de St-Basile le Grand devait initialement commencer ses opérations en 2026. Cependant, les plans pourraient être retardés de deux ans en raison des tensions financières. Cette usine comprendrait également une unité de recyclage des batteries en fin de vie, un projet présenté comme une priorité par Northvolt malgré les défis récents.

Le gouvernement du Québec, qui a soutenu ce projet via des prêts, fait face à des critiques sur l’utilisation de fonds publics pour un projet maintenant incertain.

BMW et la rupture du contrat

En 2020, Northvolt avait signé un contrat d’une valeur de 2,15 milliards $ avec BMW pour la livraison de batteries de prochaine génération. En juin 2023, ce contrat a été annulé, le constructeur allemand estimant que Northvolt ne serait pas en mesure de respecter les engagements pris. Malgré cela, BMW et Northvolt affirmaient vouloir collaborer pour développer des solutions futures.

Un avenir incertain pour Northvolt

Reuters rapporte que Northvolt a des difficultés croissantes à obtenir des financements à court terme pour stabiliser ses opérations. Bien que l’entreprise n’ait pas confirmé un éventuel dépôt de bilan, elle a déclaré examiner différentes options stratégiques.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Northvolt se dirige vers la faillite provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis a annoncé le rappel de plus de 206 000 Jeep Grand Cherokee et Dodge Durango aux États-Unis en raison d’un défaut du système de freinage. Ce problème qui existe aussi sur les véhicules canadien peut provoquer un déplacement imprévu des véhicules lorsqu’ils sont stationnés. Une solution est en cours de développement, mais n’est pas encore prête.

Jeep Grand Cherokee et Dodge Durango

Stellantis, maison mère de Jeep et Dodge, a ordonné le rappel de 206 502 SUV aux États-Unis. Ce rappel concerne les Jeep Grand Cherokee et Dodge Durango produits entre juin 2018 et juillet 2019.

Le problème en détail

Selon la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), un défaut du module de contrôle hydraulique (HCU) et du système de freinage antiblocage (ABS) est en cause. Ce module peut mal interpréter la pression dans le circuit principal des freins, permettant au véhicule de démarrer et de se déplacer hors de la position de stationnement sans appuyer sur la pédale de frein.

De plus, le module défectueux peut allumer les feux de freinage à faible vitesse, même sans freinage effectif, désactiver les systèmes ABS et de contrôle de la stabilité électronique (ESC), augmentant ainsi le risque d’accidents.

Quels modèles sont concernés ?

Ce rappel inclut :

  • 158 045 Jeep Grand Cherokee (modèles 2018 et 2019, produits entre le 11 juin 2018 et le 12 juillet 2019).
  • 48 448 Dodge Durango (mêmes années modèles, assemblés entre le 12 juin 2018 et le 12 juillet 2019).

Les véhicules affectés afficheront des voyants d’avertissement liés au système HCU/ABS.

Un problème déjà connu ?

Ce n’est pas la première fois que Stellantis est confronté à ce type de défaut. En 2022, un rappel avait été effectué pour des feux de freinage restant allumés en permanence. Cependant, en février 2024, l’entreprise a découvert que la solution proposée ne corrigeait pas entièrement le problème et qu’elle entraînait aussi une perte de fonction de l’ABS/ESC.

À ce jour, Stellantis a enregistré 533 réclamations sous garantie liées à ce défaut, mais aucun accident ni blessure n’a été signalé. Transport Canada devrait annoncer sous peur le même rappel pour le Canada.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Rappel de plus de 206 000 Jeep et Dodge provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford prévoit de supprimer environ 14 % de ses emplois en Europe d’ici 2027. Ces mesures, justifiées par des pertes importantes, une faible demande de véhicules électriques (VE) et une concurrence accrue, toucheront principalement l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Une perte de 4000 emplois

Le constructeur américain Ford a annoncé mercredi une réduction massive de 4 000 emplois en Europe, soit environ 14 % de sa main-d’œuvre sur le continent. Ce plan de restructuration fait suite à des années de pertes financières aggravées par une transition difficile vers les véhicules électriques, une demande insuffisante de ces modèles et une concurrence croissante, notamment des fabricants chinois.

Un impact majeur en Allemagne et au Royaume-Uni

Ces suppressions de postes toucheront principalement l’Allemagne, bastion historique de l’industrie automobile européenne, et le Royaume-Uni. Elles s’inscrivent dans un contexte où d’autres constructeurs, comme Nissan, Stellantis et General Motors, prennent des mesures similaires pour réduire leurs coûts face à un marché de plus en plus compétitif.

L’Allemagne, première économie européenne, subit particulièrement ces bouleversements. Le géant Volkswagen envisage de fermer des usines et de réduire ses effectifs pour rester compétitif.

Une demande à la baisse pour les véhicules électriques

Ford a souligné un désalignement important entre les réglementations européennes strictes en matière de CO2 et la faible adoption des véhicules électriques par les consommateurs. Les ventes de VE en Allemagne ont chuté de 28,6 % sur les neuf premiers mois de 2024, accentuées par la suppression des subventions gouvernementales en décembre dernier.

Appel aux gouvernements pour plus de soutien

John Lawler, directeur financier de Ford, a adressé une lettre au gouvernement allemand, appelant à des investissements publics dans les infrastructures de recharge et à des incitatifs significatifs pour les consommateurs. Ford plaide également pour une plus grande flexibilité concernant les normes européennes de conformité au CO2.

Une restructuration déjà en cours

Ford a entamé sa restructuration européenne en février 2023, annonçant à l’époque 3 800 suppressions de postes. L’usine de Saarlouis, en Allemagne, fermera également ses portes en 2025, entraînant de nouvelles pertes d’emplois.

Un secteur en pleine mutation

L’Union européenne a récemment imposé des droits de douane sur les VE chinois, accusant la Chine de subventionner de manière déloyale ses constructeurs automobiles. Malgré cela, la compétitivité des modèles chinois en termes de prix reste un défi de taille pour les acteurs européens.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Ford va supprimer 4 000 emplois en Europe d’ici 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

VinFast Auto a officiellement débuté la livraison de son modèle phare, le VF 9, un VUS entièrement électrique, à double moteur et à traction intégrale. Doté de trois rangées de sièges et pouvant accueillir sept passagers, ce modèle vise à séduire les consommateurs canadiens à la recherche d’un grand véhicule écoresponsable. Ce lancement marque une étape clé dans la stratégie de VinFast pour s’implanter dans un marché automobile ultra-compétitif. Les prix débutent à 77 321 $ pour la version Eco et 81 321 $ pour la version Plus.

Un espace généreux

Avec ses dimensions imposantes (5,12 mètres de long, 2,00 mètres de large et 1,69 mètre de haut) et son garde au sol de 18,3 centimètres, le VF 9 s’adresse aux familles recherchant un espace généreux sans compromettre l’impact environnemental.

Performance et autonomie impressionnantes

Le VF 9 propose une autonomie estimée par l’EPA de 518 kilomètres pour la version Eco et de 462 kilomètres pour la version Plus. Il intègre une application VinFast permettant de localiser facilement des bornes de recharge grâce à un réseau public parmi les plus vastes du marché.

Un design et des technologies haut de gamme

Conçu en collaboration avec Pininfarina, le VF 9 affiche un design audacieux et moderne. Parmi ses nombreuses fonctionnalités avancées figurent :

  • Un système d’assistance à la conduite avancé (ADAS).
  • Un écran tactile personnalisable de 15,6 pouces avec capacités internet.
  • Un système de sécurité incluant 11 airbags.

De plus, les mises à jour logicielles continues garantissent une expérience utilisateur optimale.

Une capacité et une praticité accrues

Le VF 9 maximise l’espace de chargement et inclut coffre avant. Avec une garantie de 10 ans ou 200 000 kilomètres, ainsi qu’un service d’assistance routière 24/7, VinFast établit de nouveaux standards en matière de tranquillité d’esprit pour les propriétaires.

Le texte Le VinFast VF 9 débarque au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Équité Association a publié son Palmarès 2023 des véhicules les plus volés au Canada. En tête, le Toyota Highlander, qui détrône la Honda CR-V, leader les deux années précédentes. Le rapport met en évidence que les véhicules récents, équipés de démarrages sans clé et dépourvus de dispositifs conformes à la norme ULC 338, sont particulièrement vulnérables.

Palmarès des véhicules les plus volés en 2023

Rang Marque/Modèle Année-Modèle Nbre de véhicules assurés Nbre de vols Fréquence de vol (%) Type de véhicule
1 Toyota Highlander 2021 123 532 3 414 2,76 % Sportive utilitaire
2 Dodge Ram série 1500 2022 524 837 3 078 0,59 % Camion
3 Lexus Série RX 2022 96 400 3 037 3,15 % Sportive utilitaire
4 Honda CR-V 2021 487 962 2 988 0,61 % Sportive utilitaire
5 Toyota RAV4 2021 507 451 2 690 0,53 % Sportive utilitaire
6 Honda Civic 2019 697 143 1 654 0,24 % Automobile
7 Jeep Wrangler 2021 141 379 1 641 1,16 % Sportive utilitaire
8 Land Rover Range Rover 2020 34 615 1 533 4,43 % Sportive utilitaire
9 Chevrolet/GMC Suburban/Yukon 2023 62 877 1 488 2,37 % Sportive utilitaire
10 Chevrolet/GMC Silverado/Sierra 1500 2006 595 765 1 383 0,23 % Camion

Statistiques préoccupantes

Entre 2021 et 2023, les vols de véhicules ont augmenté de manière significative :

  • Ontario : +48,2 %.
  • Québec : +57,9 %.
  • Canada atlantique : +34 %.
  • Alberta : +5,5 %.

Ces hausses s’expliquent par la forte demande pour des modèles populaires au Canada et à l’international, ainsi que par des failles dans les dispositifs de sécurité.

Recommandations pour contrer le vol

Pour atténuer ce fléau, Équité Association préconise une approche en quatre volets :

  1. Mesures simples : garer les véhicules dans des lieux sécurisés, verrouiller systématiquement les portes.
  2. Dispositifs antivol : alarmes et systèmes visibles de dissuasion.
  3. Systèmes antidémarrage : conformes à la norme ULC 338.
  4. Dispositifs de repérage : technologies GPS pour localiser rapidement les véhicules volés.

Avec des investissements ciblés et une modernisation des normes de sécurité des véhicules, il est possible de réduire la prévalence des vols et de mieux protéger les Canadiens.

Le texte Le Toyota Highlander est le véhicule le plus volé au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Si vous vous ennuyez de la Honda Civic des années 1990 et de la Mazda Protegé5 des années 2000, attachez votre casque de pilote avec de la fibre de carbone, car la Kia EV4 promet de reprendre ce format très populaire de petite hatchback, mais en version tout électrique et, espérons-le, à prix moindre que la EV6.

Il n’y a pas longtemps, à peu près toutes les grandes marques avaient une petite compacte à hayon au catalogue, mais le tout-aux-VUS a fait disparaître ce créneau, ou presque. Du côté de Kia, on a promis une gamme de pas moins de 14 modèles tout électriques d’ici 2027, alors il faut explorer tous les formats possibles. La EV4 joue dans le créneau des petites familiales d’entrée de gamme.

D’ailleurs, son prix de détail pourrait flirter avec les 40 000 à 45 000 dollars, si le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain veut collaborer un peu. D’ici la mise en marché prévue à la fin de l’an prochain, tout peut arriver, même si on promet plutôt l’inverse : elle risque de coûter plus cher. Rappelons que le EV3, un VUS d’entrée de gamme un peu plus compact, pourrait coûter autour de 40 000 $ en version de base.

Cela dit, la EV4 pourrait être livrée en deux versions, si on se fie aux prototypes déjà présentés et aux photos espions qui circulent sur Internet depuis quelques jours. Il y aura la version à cinq portes, aux formes assez classiques, puis une version un peu étirée à l’arrière, que les anglos appellent «liftback».

Côté mécanique, on s’attend à une mécanique électrique de 400 volts, avec un moteur de 201 chevaux qui entraîne les roues à l’avant, Une version à deux moteurs et rouage intégral plus puissante et plus coûteuse pourrait aussi figurer au programme.

Tout le reste est assez prévisible, y compris l’habitacle dépouillé grâce à l’utilisation d’écran multimédias qui s’occupent d’à peu près tout. Kia a quand même promis une IA à bord de la EV4, avec qui on pourra parler, avec la voix. On verra bien.

Le texte La Kia EV4 sera une petite hatchback comme le Québec les aime provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lancé en 2019, le Jeep Gladiator avait tout pour séduire les amateurs de camionnettes intermédiaires : design distinctif, capacités tout-terrain héritées du Wrangler, et une expérience de conduite en plein air grâce à son toit et ses portes amovibles. Pourtant, malgré un démarrage impressionnant, les ventes ont chuté de manière significative ces deux dernières années, laissant le Gladiator en quête d’un second souffle.

Des ventes en déclin

Entre 2020 et 2022, le Gladiator affichait une moyenne annuelle de 81 703 unités vendues aux États-Unis, culminant à près de 90 000 en 2021. Il s’était alors imposé comme un sérieux concurrent aux Toyota Tacoma, Ford Ranger et Chevrolet Colorado. Cependant, en 2023, les ventes se sont effondrées à 55 188 unités, et seulement 32 670 exemplaires ont été livrés entre janvier et septembre 2024. Face à cette baisse, Jeep, propriété de Stellantis, a annoncé la suppression d’un des deux quarts de travail à l’usine de Toledo South, entraînant le licenciement d’environ 1 100 employés pour mieux aligner la production sur la demande.

Les défis d’un modèle de niche

Certains experts attribuent ce déclin au positionnement premium du Gladiator, considéré comme un véhicule de niche. Son prix élevé le rend moins accessible pour une clientèle large. Brian Moody, éditeur chez Autotrader, souligne que, si les fans de Jeep connaissent la valeur ajoutée du Gladiator, le consommateur moyen reste perplexe face à son coût. De plus, le Gladiator fait face à une concurrence féroce dans le segment des camionnettes intermédiaires, dominé par le Tacoma, qui dépasse régulièrement les 230 000 ventes annuelles.

Vers un renouveau avec l’hybride ?

La version hybride rechargeable 4xe, attendue pour 2025, pourrait offrir une chance au Gladiator de redresser la barre. Inspiré du succès du Wrangler 4xe, best-seller des hybrides rechargeables dès son lancement en 2021, ce modèle pourrait séduire une nouvelle clientèle. Pour renforcer son attrait, Jeep a également apporté des mises à jour significatives au Gladiator 2024, incluant un écran de 12,3 pouces, le système d’infodivertissement Uconnect 5, et des sièges avant électriques réglables sur 12 positions. En 2025, Jeep a réduit le prix de certaines versions de 8 300 $, avec une base à 39 995 $ incluant désormais une transmission automatique, autrefois facturée 2 500 $.

Un avenir incertain

Malgré ces ajustements, les analystes restent sceptiques. Sam Fiorani, vice-président de AutoForecast Solutions, estime que le Gladiator pourrait ne pas avoir de seconde génération. Pour lui, le modèle reste perçu comme une version camionnette du Wrangler, limitant son attrait. La clé du succès ? Selon les experts, davantage de remises et l’ajout d’une version hybride sont essentiels pour raviver l’intérêt. Mais la question demeure : Jeep sera-t-elle prête à sacrifier sa rentabilité pour sauver le Gladiator ?

Avec des renseignement d’Automotive News

Le texte Un avenir incertain pour le Jeep Gladiator provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Northvolt, perçu comme la réponse européenne à la domination chinoise sur le marché des batteries électriques, fait face à des défis de production majeurs. Selon des documents internes et des sources proches de l’entreprise, Northvolt peine à atteindre ses objectifs de production au sein de son usine phare en Suède.

Des objectifs ambitieux mais hors de portée

Des documents marqués « Production plan 2024 » montrent que depuis septembre, l’entreprise échoue systématiquement à produire les cellules de batteries jugées assez bonnes pour ses clients. Par exemple, pour la semaine du 21 octobre, l’objectif de 30 000 cellules livrables a été manqué, avec seulement 22 000 unités produites. Northvolt avait fixé un cap ambitieux : 100 000 cellules livrables par semaine d’ici fin 2024. Cependant, l’entreprise a récemment indiqué à Reuters qu’elle ne prévoit plus atteindre cet objectif cette année.

Des décisions stratégiques difficiles

Pour survivre à cette crise, Northvolt a licencié 20 % de son personnel mondial en septembre et réduit la production à un cycle uniquement en semaine, abandonnant le fonctionnement 24/7. La production dans l’un des deux bâtiments de son usine de Skellefteå a également été suspendue. Ces mesures visent à réduire les coûts et à concentrer les efforts sur les livraisons déjà contractées, notamment pour Volkswagen et Scania, qui restent les principaux clients.

Un marché difficile à conquérir

La fabrication de cellules de batteries est un processus délicat et complexe. Des problèmes liés à la machinerie, un personnel parfois inexpérimenté et des ambitions irréalistes compliquent la montée en puissance. Cependant, malgré les défis, Northvolt conserve une avance sur les autres fabricants européens. Hans Eric Melin, consultant expert en batteries, explique que ralentir la production peut permettre de mieux contrôler la qualité et de réaliser des maintenances plus efficaces. Cela pourrait expliquer le recentrage stratégique de l’entreprise.

L’avenir de Northvolt en question

Alors que les discussions sur une éventuelle déclaration de faillite en vertu du Chapter 11 aux États-Unis font surface, Northvolt insiste sur ses progrès réalisés cette année. Avec des ajustements et une concentration sur les volumes contractés, l’entreprise espère inverser la tendance.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Crise majeure chez Northvolt provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile