La plupart des moteurs ont un joint de culasse. Certains n’en n’ont pas, mais c’est plutôt rare, un moteur de Citroën 2CV par exemple n’en a pas. Il y a un joint principalement sur les moteurs refroidit à l’eau, alors, pour la majorité il y a un joint qui rend étanche la jonction entre la culasse et le bloc moteur.

Son rôle

Ce joint bien entendu, est là pour empêcher soit un liquide de couler vers l’extérieur, soit de couler dans une autre section à l’intérieur, soit d’empêcher la combustion/compression de s’échapper aussi, soit vers l’une ou l’autre «destination» la plus proche de la chambre à combustion.

Sa construction est différente des joints que nous sommes habitués de voir. Il est fait soit en fibres (compressé), soit intérieur de fibre et surface en métal, soit intérieur en fibre et surface en cuivre etc. vous aurez compris qu’il peut prendre toute sorte de matière pour sa fabrication. C’est le fabricant du moteur qui décide de sa composition.

Des blocs en fonte ou en aluminium

Pour les vieux moteurs en fonte, culasse et bloc, le joint avec surface cuivrée ou métallisée est le plus souvent utilisé. Puisque la matière de la culasse et du bloc sont la même. La dilatation se fait presque à la même vitesse. Les moteurs avec bloc en fonte et culasse en aluminium utilisent un joint sans cuivre ou métal. La culasse en aluminium dilate environ 7 fois comparativement au bloc moteur de fonte. Le joint est en fibre et les surfaces sont recouvertes d’un produit «lubrifiant». Ce produit permet à la culasse de «glisser» sur le joint durant sa période de dilatation. Et bien sûr, de «glisser» pour se rétracter durant son refroidissement.

Les culasses en aluminium qui sont conçues pour «glisser», leur surface qui touche au joint est très lustrée, ce qui permet de bien «glisser» sur le joint sans l’abîmer. Certains atelier de machinage moteurs ont de la difficulté à reproduire ce finit lustré lors d’une réfection. Les pierres qui re-surfacerons la surface de la culasse, sont parfois les mêmes qui sont utilisés pour les culasses de fonte. Ce qui donne un finit légèrement plus agressif. Le problème que ce finit plus agressif causera, est de s’agripper au joint de culasse plutôt que de «glisser». Au bout d’un certains nombres de cycle de réchauffage et refroidissement, le joint va se fissurer prématurément.

Les joints de culasses ont tous une chose en commun, une bague en métal mince recouvre chaque bordure des trous de chambre à combustion. Certaines de ces bagues recouvrent aussi les passages de liquide de refroidissement. Ces bagues protègent la bordure du joint, exposée à la chaleur de la combustion, ou du liquide chaud sous légère pression.

Vous devez remplacer le joint de culasse de votre voiture ancienne? Pas de problèmes! Assurez-vous que la culasse est bien droite, que le bloc moteur l’est aussi. Utiliser de bon outils et de bonnes méthodes, et votre moteur ira bien. N’hésitez pas à utiliser les nouvelles matières des kits d’aujourd’hui.

Ce n’est pas toujours une bonne idée d’utiliser les kits NOS, à moins bien sûr que rien d’aujourd’hui ne soit disponible. La technologie d’aujourd’hui n’a pas juste rendu votre grille-pain ou votre laveuse à dentiers plus intelligents, elle a aussi amélioré les joints neufs pour nos voitures anciennes.

Le texte Joints de culasses provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Encore une fois cet hiver, Fitzback Garage propose des ateliers mécaniques hivernaux, afin de nous permettre de continuer à discuter de voitures anciennes pendant la saison froide, mais surtout, pour nous donner l’occasion d’apprendre des choses aussi fascinantes qu’utiles sur nos véhicules anciens.

Déjà, deux ateliers ont eu lieu, soit en novembre et en décembre

Deux autres sont prévus au début de 2025, soit les 18 janvier et 22 février.

En novembre, j’ai eu l’occasion de me rendre sur place pour aller assister à ce qui a été un atelier très éclairant. Il était question du cœur du moteur, alors qu’on nous a présenté des blocs complètement dénudés, puis expliqué le travail des composantes (pistons, bielle, vilebrequin, bougies, etc.), toujours avec un angle sur ce qu’il faut faire avec nos véhicules anciens, ainsi que toutes les précautions qu’il faut prendre pour éviter de se retrouver avec des pépins.

Ce qui est le plus intéressant, c’est sans contredit le travail de vulgarisation que réussit à faire André Fitzback, le propriétaire du garage. Dans un langage simple, coloré et teinté d’humour, il réussit à nous expliquer comment fonctionnent les différentes parties de nos véhicules, sans jamais faire dans la complaisance ou la condescendance.

Voilà pourquoi les gens sont toujours présents en grand nombre, que les échanges sont toujours aussi intéressants.

En décembre, où nous n’avons malheureusement pu être sur place en raison d’un conflit d’horaire, il a été question des systèmes de refroidissement. Voilà un sujet qui a intéressé tout le monde, car quiconque s’est déjà retrouvé dans la circulation lourde au volant de sa voiture ancienne sait à quel point compter sur un bon système de refroidissement est essentiel pour éviter de se retrouver avec des sueurs froides.

En janvier, deux sujets d’importances seront traités. D’abord, comment bien choisir une voiture ancienne que l’on veut se procurer ? Ensuite, comment procéder au déremisage de sa voiture en suivant les bonnes étapes pour éviter les mauvaises surprises ?

En février, la thématique va concerner les freins.

Vous pouvez être certains que nous serons sur place pour parfaire nos connaissances.

Si vous souhaitez vous inscrire (quel beau cadeau de Noël à s’offrir… ou offrir à un proche), vous n’avez qu’à communiquer avec Fitzback Garage au (819) 471-6798.

On se voit là-bas !

Le texte Les ateliers de Fitzback Garage : des séances d’apprentissages incroyables provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En septembre dernier, Jeep annonçait qu’il ne serait plus possible de commander un Wrangler à moteur V6 Pentastar de 3,6 litres équipé d’une boîte de vitesses automatique. Seule la boîte manuelle à six rapports restait offerte avec cette mécanique.

Ça forçait les acheteurs préférant une transmission automatique à opter pour un modèle équipé d’un 4-cylindres turbo.

Or, devant les commentaires des amateurs du modèle, la compagnie a décidé de faire marche arrière. Ainsi, la boîte de vitesses automatique à huit rapports du constructeur pourra de nouveau être mariée au moteur V6 sous le capot du Wrangler.

Le grand patron de Jeep, Bob Broderdorf, a déclaré via un communiqué que la marque réintroduisait la transmission « en réponse aux demandes des passionnées ».

Notez que le moteur V6 de 3,6 litres est toujours proposé de série avec la boîte manuelle à six rapports pour l’année 2025. Ceux qui souhaitent la boîte automatique devront fouiller dans leur poche pour l’obtenir (4500 $ US chez nos voisins du sud).

Le Jeep Wrangler 2025
Le Jeep Wrangler 2025 | Auto123.com

Sur le site de Jeep Canada, il n’est pas encore possible de construire un modèle 2025 équipé du moteur V6 ET de la boîte automatique, mais du côté américain, la compagnie mentionne qu’il est possible de commander cette combinaison. Çe devrait suivre au Canada.

Cette annonce survient peu de temps après la « démission » soudaine du grand patron de Stellantis, Carlos Tavares, qui a été vivement critiqué pour certaines des décisions prises concernant la gamme de produits vendus en Amérique du Nord.

On peut se demander si le retrait de la boîte automatique avec le Wrangler à moteur V6 en était une, et si le fait qu’on devait proposer le Ram tout électrique avant la version à autonomie prolongée (Ramcharger) en était une autre.

Chose certaine, on assiste depuis quelques jours à des changements de cap du côté de Stellantis, ce qui laisse imaginer qu’on renverse certaines des décisions ou orientations qui avaient été prises.

Assurément, le fait d’avoir l’option des deux transmissions ne peut que se refléter de façon positive sur les ventes du modèle.

Le Jeep Wrangler 2025, levier de changement de vitesse
Le Jeep Wrangler 2025, levier de changement de vitesse | Auto123.com

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Le texte Jeep ramène la boîte automatique avec son Wrangler à moteur V6 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’administration Trump pourrait réduire le pouvoir de la NHTSA envers les véhicules à conduite autonome.

Selon ce que rapporte le site Autoblog, l’équipe de transition du président élu Donald Trump voudrait supprimer une exigence de la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada.

Cette dernière force les constructeurs à signaler les accidents impliquant leurs véhicules si les technologies avancées d’assistance au conducteur ou de conduite autonome qui les équipent ont été activées dans les 30 secondes avant l’impact.

Les informations recueillies aident la NHTSA à enquêter et à réglementer les véhicules à conduite autonome. L’objectif de l’agence est la sécurité de tous. Or, le groupe au sein de l’équipe de transition a critiqué l’exigence de collecte de données « excessive », selon ce que rapporte l’agence Reuters.

Jason Miller, un conseiller principal de l’équipe de transition de Donald Trump, a déclaré que les recommandations provenaient de personnes extérieures à l’équipe de transition.

Un Tesla Model Y 2020, lors d'un test de collision de la NHTSA
Un Tesla Model Y 2020, lors d’un test de collision de la NHTSA | Auto123.com

Quelque 1500 accidents impliquent des véhicules Tesla

Il est connu que Tesla n’aime pas cette règle de la NHTSA. Pourquoi ? Parce que la compagnie, en raison de la grande distribution de ses technologies de conduite autonome, a vu quelque 1500 accidents impliquant ses véhicules être signalés. La compagnie est donc un contrevenant important par rapport aux autres constructeurs.

Évidemment, le fait qu’Elon Musk, le grand patron de Tesla, soit collé à Donald Trump laisse croire que le premier a une influence derrière tout cela.

Concernant les données de la NHTSA, elles indiquent que 40 des 45 accidents mortels signalés jusqu’au 15 octobre 2024 ont été provoqués par le système de conduite autonome (FSD = Full Self Driving) de Tesla.

Tesla n’est pas le seul fabricant qui critique la règle de la NHTSA. L’Alliance pour l’innovation automobile, un groupe commercial représentant la plupart des grands constructeurs à l’exception de Tesla, a également critiqué cette exigence, la qualifiant de « lourde ».

Cependant, selon les experts, la règle aurait été bénéfique pour la sécurité automobile dans son ensemble.

Depuis la création de la règle en 2021, la NHTSA affirme que plus de 2700 accidents ont été signalés par de nombreux constructeurs. Les données ont conduit à 10 enquêtes sur 6 fabricants et à 9 rappels de sécurité impliquant quatre entreprises différentes.

L’une de ces enquêtes concernait Cruise de GM, la division de taxis autonomes qui a été récemment dissoute.

Le concept Cybercab de Tesla
Le concept Cybercab de Tesla | Auto123.com

Les normes de Tesla

À la défense de Tesla, plusieurs affirment que la compagnie communique de meilleures données que les autres constructeurs, comme celles relatives aux accidents en temps réel, ce qui se traduit par des données d’accident plus élevées. Et comme on le mentionnait, Tesla a beaucoup plus de véhicules à conduite autonome sur les routes, ce qui signifie qu’il y a plus de situations susceptibles d’entraîner des accidents impliquant ses véhicules.

La sécurité avant tout

En bout de piste, l’idée n’est pas de pointer un constructeur ou un autre, mais bien de s’assurer que le public soit en sécurité. En voulant libéraliser la réglementation concernant les véhicules à conduite autonome pour permettre leur développement plus rapidement, on joue avec la sécurité des gens. D’ailleurs, certains souhaitent davantage de règles pour s’assurer que les véhicules à conduite autonome sont réellement sûrs pour une utilisation quotidienne.

Nous allons bien voir ce qui va se passer après le 20 janvier, la date de l’entrée en poste du nouveau locataire de la Maison-Blanche.

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Le texte La NHTSA pourrait perdre de son pouvoir envers les véhicules à conduite autonome provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Honda a donné un aperçu des deux concepts qu’elle va dévoiler au prochain CES de Las Vegas.

Immédiatement après la période des fêtes va se tenir le CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, un événement d’envergure qui est grandement axé sur la technologie, mais qui de plus en plus représente une vitrine incroyable pour les constructeurs automobiles.

L’an dernier, Honda était sur place pour y présenter un véhicule de sa future Série 0, ainsi que le concept Saloon. En 2025, la compagnie va de nouveau dévoiler deux concepts, des véhicules dont elle vient de donner un aperçu avec la publication d’une image nous donnant une vague idée de leur style et de leur identité.

L’image, comme vous pouvez le voir, nous montre l’arrière des deux modèles. Seule cette partie est éclairée et vraiment visible. Le véhicule qui est situé à gauche se veut clairement une évolution du concept Saloon. La forme aérodynamique et la signature lumineuse arrière le trahissent bien.

Un des deux concepts Honda
Un des deux concepts Honda | Auto123.com

Ce qui est frappant avec ce modèle, c’est à quel point sa ligne de toit est basse. Le constructeur espère faire passer cette dernière sous la barre des 55 pouces, ce qui est vraiment incroyable pour un modèle qui pourrait se retrouver sur la route. À titre comparatif, la Ford GT40 des années 60 reposait à 40 pouces du sol. Quiconque s’est déjà trouvé à ses côtés sait à quel point le toit est près du sol. On n’est pas trop loin de cela avec ce concept.

L'autre concept de Honda
L’autre concept de Honda | Auto123.com

À droite, le modèle prend davantage le style d’un VUS, sans surprise. Sa longueur laisse imaginer une configuration à trois rangées. Les feux, en forme de U, semblent ceinturer la lunette.

Il faudra voir ce qui en sera avec ces deux produits qui seront présentés en début d’année. Ce qui est certain, c’est qu’on s’approche du moment où Honda va commercialiser les premiers modèles électriques de sa Série 0, construits sur sa propre plateforme électrique. Ces derniers sont attendus en 2026.

Les modèles seront officiellement dévoilés le 7 janvier prochain.

Le concept Saloon de Honda
Le concept Saloon de Honda | Auto123.com

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Le texte Honda va présenter deux concepts électriques au CES provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Hyundai Palisade, vaisseau amiral de la marque coréenne, se renouvelle pour 2026. Avec un design raffiné, des options hybrides et une configuration unique à neuf places, il promet d’élargir son public.

Nous avions déjà vu des images de la version qui sera commercialisée en Corée du Sud. Cette semaine, des détails sur les spécifications du VUS ont été partagés en ligne. On apprend notamment que Hyundai met de côté le moteur V6 et n’offrira que des versions avec moteur 4-cylindres sur le marché coréen.

Autre détail pertinent : l’offre va inclure une motorisation hybride.

Ces informations s’appliquent au modèle destiné à son marché domestique. Celles concernant l’Amérique du Nord pourraient donc différer sur certains points, peut-être même au point où la compagnie conserverait l’option du V6 chez nous. Le temps nous en dira plus.

Un design revu pour une allure plus haut de gamme

Pour 2026, le Hyundai Palisade adopte un style plus carré et haut de gamme, évoquant les lignes d’un Range Rover. Avec une longueur de 5060 mm, soit 65 mm de plus que le modèle précédent, le VUS gagne en prestance.

Dimensions

– Longueur : 5060 mm

– Largeur : 1980 mm

– Hauteur : 1805 mm

– Empattement : 2970 mm (+70 mm)

À l’intérieur, la cabine rappelle les modèles Genesis, avec des matériaux haut de gamme, des accents en bois, et un éclairage d’ambiance.

Hyundai Palisade 2026 (Corée du Sud), de profil
Hyundai Palisade 2026 (Corée du Sud), de profil | Auto123.com

Adieu le V6, bonjour l’hybride

Avec l’abandon du moteur V6 de 3,8 litres, Hyundai s’aligne sur les tendances actuelles vers l’électrification et l’efficacité énergétique. On note deux options pour le modèle coréen :

– Moteur 4-cylindres turbo de 2,5 litres, puissance de 277 chevaux et un couple maximal de 311 lb-pi

– Configuration hybride – puissance combinée de 330 chevaux, et une autonomie totale estimée à plus de 1000 km grâce à une batterie lithium-ion de 1,65 kWh.

Sécurité et innovations technologiques

Le Palisade 2026 introduit la suspension électronique contrôlée (ECS), une première pour un VUS Hyundai. Ce système ajuste les mouvements de la carrosserie en fonction des données de navigation.

Côté sécurité, le VUS est équipé de nombreux systèmes d’assistances à la conduite (ADAS) :

  • • Freinage d’urgence autonome.
  • • Surveillance des angles morts.
  • • Aide au maintien dans la voie.

Arrivée au Canada

Le Hyundai Palisade 2026 devrait débarquer sur le marché nord-américain en tant que modèle 2026 d’ici la fin de 2025. On devrait en apprendre plus sur l’offre canadienne dans les semaines et les mois à venir.

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Le texte Hyundai Palisade 2026 : moteur 4-cylindres et hybridité au menu provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les ventes aux enchères d’automobiles proposent rarement des joyaux dont le pedigree est aussi impressionnant que celui de cette Duesenberg modèle J 1931. Au cours de ses 93 années d’existence, cette imposante auto a appartenu à une reine yougoslave, d’un riche séducteur péruvien, une pléthore de collectionneurs étatsuniens avant d’aboutir dans la collection d’un magnat du sport automobile. En mars prochain, elle sera en vedette lors de la vente aux enchères annuelle présentée par la société Gooding à Amelia Island, en Floride.

Le nec plus ultra des Américains

La Duesenberg J est généralement très prisée des richissimes collectionneurs. Elle a fait ses débuts le 2 décembre 1928 dans le cadre du 24e Salon annuel de l’auto de New York, qui était présenté à l’Hôtel Commodore (devenu le Hyatt Grand Central New York en 1978).

Bien que le dévoilement de ce modèle ait eu lieu quelques mois avant le Krach boursier, le modèle J est rapidement devenu le nec plus ultra des Américains en matière d’automobiles, au même titre que la Rolls-Royce l’a été pour les Britanniques et la Bugatti pour les Français. Cela n’a pas empêché cette marque établie à Indianapolis de disparaître dans la période troublée qui a suivi la crise boursière. Fondée en 1920, Duesenberg a déclaré faillite en 1937 après avoir fabriqué à peine plus de 1 000 voitures, dont moins de 500 modèles J et 36 SJ, une variante dotée d’un moteur à compresseur.

Conçue aux États-Unis, carrossée en France

La voiture proposée par Gooding, que les amateurs de la marque surnomment aujourd’hui simplement « J-446 », reflète ce statut haut de gamme. Dotée d’un 8-cylindres en ligne produisant 265 ch, elle a une carrosserie signée Franay, un carrossier prisé des acheteurs bien nantis dont les ateliers étaient à Levallois-Perret, en banlieue de Paris. Pour cette voiture qui a le châssis 2465 et le moteur J-446, ses artisans ont créé une carrosserie de type berline décapotable à double pare-brise, avec une peinture gris perle et un intérieur rose beige.

Quelques mois après avoir terminé son travail, le carrossier l’a engagée sur le circuit des concours d’élégance locaux, après avoir pris soin de l’agrémenter de quelques garnitures chromées additionnelles et de phares d’apparence plus moderne.

Puis, on l’a vue au Salon de l’automobile de Paris, événement présenté au Grand Palais en octobre 1931. Elle côtoyait une autre Duesenberg carrossée par Frenay dans le kiosque de Motor de luxe, l’entreprise de l’homme d’affaires serbe Edmond Z. Sadovich qui offrait les produits Auburn, Cord et Duesenberg aux célébrités et aristocrates d’Europe.

Une reine, un séducteur et une pléthore de collectionneurs

Dans un contexte pareil, on comprend facilement que la J-446 soit ensuite devenue la propriété de Sa Majesté la reine Maria de Yougoslavie, le genre de clientèle que Sadovich et les dirigeants étatsuniens de la marque ciblaient.

À la demande de la souveraine yougoslave, sa dame d’honneur rédigea un message à l’intention de Sadovich pour exprimer la grande satisfaction de la reine relativement à la « sécurité absolue de sa voiture puissante, de son grand confort, de sa souplesse remarquable et de son élégance suprême. » De toute évidence, elle avait été ravie par sa nouvelle acquisition.

On ignore quand la J-446 a quitté la famille royale, mais c’est au Pérou qu’on la retrouve ensuite alors qu’elle devient la propriété d’Antonio Chopitea de Lima, la capitale. Grand amateur d’automobiles, ce baron du sucre et séducteur bien connu, de même que ses deux frères, possédaient d’ailleurs quelques autres Duesenberg.

M. Chopitea, qui avait gardé cette Duesenberg à Paris, l’a ensuite vendue à un brasseur de la Ville lumière, avant qu’il ne la cède à un premier Étatsunien nommé G. L. William Guilbert de Troy, dans l’État de New York. Ce dernier l’a vendue à son tour à E. Romerez de la ville de New York. Puis, en 1941, elle s’est retrouvée au Maryland, dans les garages d’un certain M. Warriner.

Mystère entourant les ailes et les marchepieds

Certaines sources suggèrent que c’est durant la période où M. Warriner a été propriétaire de cette Duesenberg où on aurait retouché sa carrosserie en la dotant d’ailes de style « ponton » et de marchepieds flottants, attributs qu’elle a toujours. Cependant, dans le livre The Pursuit of Perfection qu’il consacre à Duesenberg, l’historien Fred Roe prétend plutôt que ces changements auraient été faits avant l’arrivée de la voiture aux États-Unis. Le mystère à ce sujet subsiste…

Quoi qu’il en soit, après Warriner, la Duesenberg devient ensuite la propriété de W. E. Howell d’Oklahoma, suivi par un certain M. Schreiber du New Jersey, puis par Earl Clarke de Pennsylvanie.

En mai 1977, le collectionneur Charles Goodman en fait l’acquisition à son tour et la conserve jusqu’en 1995. Puis, en 1996, un successeur dont l’identité reste inconnue lui fait subir une restauration et amorce, ensuite, une tournée des grands concours d’élégance américains. En 1997, la J-446 est inscrite au Louis Vuitton Classic au Rockefeller Center de New York, où elle remporte le prix de la catégorie « Touring d’avant-guerre », puis on la voit au concours d’élégance de Pebble Beach, puis à celui de Meadow Brook Hall.

Une perle de la collection Glickenhaus

En 2002, son propriétaire actuel, l’homme d’affaires et magnat de la course James M. Glickenhaus, en a fait l’acquisition lors d’une vente aux enchères organisée par Christie’s à Monterey.

À son tour, il la montre à Pebble Beach, mais également au Concorso d’eleganza de Villa d’Este en Italie, en 2005, où elle remporte la deuxième place de la catégorie « Flamboyances et extravagances ».

Il fait ensuite subir de nouveaux travaux de restauration à cette Duesenberg chez Straight Eight de Troy, au Michigan, un atelier spécialisé, entre autres, dans les véhicules de cette marque. Ses techniciens ont donné à la J-446, qui fait désormais partie de la collection de la Scuderia Cameron Glickenhaus de James Glickenhaus, son apparence actuelle avec cette carrosserie noire, un intérieur rouge, des roues à rayons chromées et une superbe « mascotte » en cristal de Lalique Chrysis de 1931 pour orner le radiateur. Oui, ça fait chic !

Trouvera-t-elle preneur cette fois ?

Chez Gooding, on estime que la valeur de cette Duesenberg modèle J 1931 se situe entre 2,4 et 2,7 millions de dollars. Elle fera peut-être un heureux lors de la vente aux enchères organisée par Gooding au Racquet Park de l’Omni Amelia Island Resort à Amelia Island en Floride, les 6 et 7 mars 2025.

Peut-être, en effet, puisqu’en janvier 2024, Glickenhaus avait déjà tenté de la vendre à un encan de Bonhams à Scottsdale, en Arizona. À l’époque, on estimait sa valeur entre 2,7 et 4 millions de dollars, et cette Duesenberg royale était restée invendue.

Photos : Gooding, Bonhams et Musée ACD

Le texte Cette Duesenberg 1931 ayant appartenu à la reine de Yougoslavie vaudrait plus de 2 M$ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le légendaire moteur VR6 de Volkswagen, connu pour son innovation et sa sonorité unique, tire sa révérence après 34 ans de service. Le 12 décembre 2024 marque la fin officielle de cette icône, avec près de 1,87 million d’unités produites depuis son lancement. Introduit en 1991 au Salon de Genève, le VR6 a révolutionné la conception des moteurs grâce à son angle étroit qui combinait la compacité d’un moteur en ligne et la puissance d’un V6 classique.

Une histoire riche et marquante

Le VR6 a marqué l’histoire de Volkswagen en motorisant une grande variété de modèles, de la Golf VR6 et la Corrado aux luxueuses Phaeton et Touareg, sans oublier des véhicules étonnants comme les camping-cars Winnebago et même le Porsche Cayenne. L’ingénierie du VR6 a permis de marier performances, polyvalence et une sonorité hors du commun, souvent comparée à celle des supercars italiennes. Avec un VR6 sous le capot, même une modeste compacte prenait une âme de sportive exotique.

Une disparition progressive

Bien que le VR6 ait disparu du marché nord-américain en 2023, il était encore proposé dans d’autres régions, notamment en Chine, où il équipait l’Audi Q6 en version 2,5 litres. Sa dernière apparition dans un modèle américain remonte au Volkswagen Atlas 2024 avec une version 3,6 litres.

Une légende saluée par les passionnés

Au-delà des chiffres et des spécifications, le VR6 a laissé une empreinte émotionnelle profonde. Beaucoup de passionnés se souviennent de son grognement grave à bas régime, suivi de l’explosion sonore en atteignant la zone rouge.

Un moteur complexe, mais inoubliable

Le VR6 n’était pas parfait. Il pouvait surchauffer, et sa conception complexe pouvait frustrer les mécaniciens amateurs. Mais ses qualités surpassaient largement ses défauts : une souplesse inégalée, une puissance immédiate et une capacité à transformer même les voitures ordinaires en expériences mémorables.

Conclusion

La disparition du VR6 marque la fin d’une époque pour Volkswagen et pour l’industrie automobile. Mais son héritage sonore et technique continuera d’inspirer les passionnés et les ingénieurs pour les années à venir.

Avec des renseignements de The Drive

Le texte Le moteur VR6 de Volkswagen est officiellement mort provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La marque californienne évoque un dysfonctionnement du système de surveillance de la pression des pneus sur certains modèles, y compris les Model 3, Model Y et Cybertruck.

Un rappel massif pour une question de sécurité

Tesla a annoncé le rappel de 694 304 véhicules aux États-Unis, selon un avis publié le 20 décembre. Ce rappel concerne le système de surveillance de la pression des pneus (TPMS), qui pourrait ne pas afficher d’alerte continue en cas de pression insuffisante.

Les risques associés :

  • Absence d’alerte : le voyant de pression des pneus pourrait s’éteindre entre deux cycles de conduite.
  • Conséquences potentielles : rouler avec des pneus mal gonflés augmente considérablement le risque d’accident.

Quels modèles sont concernés ?

  • Tesla Model 3
  • Tesla Model Y
  • Cybertruck

Selon Tesla, le problème sera résolu via une mise à jour logicielle over-the-air, évitant ainsi un passage en atelier pour les propriétaires.

Des rappels qui s’accumulent pour Tesla et le Cybertruck

Le mois dernier, Tesla a également rappelé 2 431 Cybertruck aux États-Unis en raison d’un risque de perte de puissance en conduite. Il s’agit du sixième rappel du modèle cette année, confirmant les débuts complexes de ce véhicule controversé.

Tesla face à la concurrence en matière de rappels

Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) :

  • Stellantis mène l’industrie avec 67 rappels en 2024.
  • Ford suit avec 62 rappels.

Malgré ces chiffres élevés, Tesla reste sous les projecteurs en raison de la nature médiatisée de ses véhicules et de ses innovations technologiques.

Une résolution rapide grâce à la technologie Tesla

Grâce à son système de mises à jour logicielles à distance, Tesla propose une solution rapide et efficace pour corriger ces anomalies sans immobiliser les véhicules. Cela montre les avantages de l’approche numérique de la marque, bien que la récurrence des rappels puisse entacher son image.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Tesla rappelle près de 700 000 véhicules aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La nouvelle a fait le tour du web à la vitesse de l’éclair ; Nissan et Honda discuteraient d’une possible fusion. On sait que Nissan vit des problèmes financiers importants, au point où elle aurait de 12 à 14 mois pour redresser sa situation.

Quant à Honda, les choses vont mieux, mais la compagnie demeure un petit joueur et elle est en retard ou simplement pas présente dans certains segments.

Ces discussions entre Honda et Nissan ont été rapportées par le journal japonais Nikkei. Selon ce dernier, les deux entreprises sont sur le point d’entamer des négociations en vue d’une fusion. Si elles devaient mener vers une entente, cela donnerait naissance à l’un des plus grands constructeurs au monde, derrière Toyota et Volkswagen.

Il y a plusieurs choses intéressantes lorsqu’on pense à une fusion et que l’on regarde le portfolio des deux fabricants. Dans un premier temps, il faut parler du partage possible des technologies hybrides et électriques. La première est présente chez Honda, mais pas chez Nissan, alors que la deuxième est présente chez Nissan, mais pas chez Honda.

Le VUS électrique Honda Prologue ? Une technologie de General Motors, faut-il le rappeler. Honda travaille sur ses propres trucs électriques, mais elle est en retard, alors que Nissan propose déjà des modèles électriques avec le VUS Ariya et la berline LEAF.

La Honda Civic hybride 2025
La Honda Civic hybride 2025 | Auto123.com

En matière d’hybridité, Nissan a déjà mentionné que son Rogue profiterait de cette technologie. L’expérience de Honda dans le domaine lui serait d’une grande aide. Et ce genre de partenariat devient à la mode. Le Mazda CX-50 ne vient-il pas de passer à l’hybridité grâce à une participation de son partenaire, Toyota ?

On le voit, il y a des avantages potentiels pour les deux entreprises.

Et c’est sans compter que dans les gammes, on note des présents d’un côté et des absents de l’autre. Par exemple, Nissan a une vraie camionnette intermédiaire (Frontier) alors que le modèle de Honda est différent, lui qui profite d’une structure monocoque. Honda propose une fourgonnette ; la Quest a été abandonnée après l’année modèle 2017 chez Nissan.

Honda propose toujours des berlines, alors que chez Nissan, on a vu la Maxima disparaître, alors que l’Altima est sur ses derniers miles.

Nissan propose un VUS pleine grandeur avec l’Armada, ce que Honda n’a pas.

Le Nissan Armada 2025
Le Nissan Armada 2025 | Auto123.com

Une fusion ne signifie pas que chaque compagnie proposerait la copie d’un modèle qui lui manque, mais ça ouvre les possibilités.

Surtout, une fusion permettrait aux deux entreprises de réduire leurs coûts de développement et d’exploitation.

Et Mitsubishi ? Et Renault ?

Bien sûr, il ne faut pas oublier Renault et Mitsubishi, les deux partenaires de Nissan à l’intérieur de l’Alliance (qui regroupait d’abord Renault et Nissan, puis Mitsubishi depuis quelques années).

Selon les informations qui circulent, Mitsubishi serait intégrée au tout, mais reste à voir de quelle façon. Idem pour le rôle éventuel de Renault.

Le Mitsubishi Outlander PHEV 2024
Le Mitsubishi Outlander PHEV 2024 | Auto123.com

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Le texte Nissan et Honda discuteraient de fusion provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile