On verra bientôt des Volkswagen ID. Buzz arborant l’écusson d’Uber à sillonner les artères routières des États-Unis. Sauf que ces fourgonnettes électriques là auront une petite différence : il n’y aura pas de chauffeur à bord !

En effet, Volkswagen ADMT LLC, la filiale de mobilité autonome de Volkswagen Group of America inc., et l’entreprise d’auto-partage Uber Technologies inc. ont annoncé hier la création d’un partenariat stratégique visant à déployer très bientôt une flotte d’ID. Buzz AD, des véhicules électriques entièrement autonomes.

Cette flotte sera composée « de milliers d’ID. Buzz », affirment les partenaires dans un communiqué publié lors de l’annonce, et elle sera déployée dans plusieurs régions des États-Unis au cours de la prochaine décennie, en commençant par Los Angeles en 2026.

Des tests doivent débuter plus tard cette année avec « des opérateurs humains à bord des ID. Buzz autonomes qui perfectionneront la technologie et garantiront la sécurité », explique ID. Buzz AD. En outre, le service commercial ne sera lancé qu’après l’obtention des autorisations réglementaires nécessaires dans chaque marché ciblé.

Moia, la filiale de mobilité autonome de Volkswagen AG (et non la plateforme en ligne coréenne de W Concept qui offre des vêtements pour femmes), fournira sa solution intégrée pour la conduite autonome, à commencer par des l’ID. Buzz AD, mais aussi un système logiciel assurant le déploiement de ce service sur la plateforme Uber.

Le véhicule autonome ID. Buzz AD de Moia a été soumis à des tests dynamiques dans quelques grandes villes allemandes dès 2021. Depuis 2024, on voit ces véhicules plus fréquemment circuler à à Munich et à Hamburg, mais aussi à Austin, au Texas. En mars dernier, ce VA a même été soumis à des tests hivernaux à Oslo, en Norvège.

Les partenaires partagent leurs visions respectives

« Volkswagen n’est pas seulement un constructeur automobile. Nous façonnons l’avenir de la mobilité et notre collaboration avec Uber accélère cette vision », déclare Christian Senger, PDG de Volkswagen Autonomous Mobility dans le communiqué. « Ce qui nous distingue vraiment, c’est notre capacité à combiner le meilleur des deux mondes : une expertise en production de masse, une technologie de pointe et une compréhension approfondie des besoins de mobilité urbaine.»

Pour sa part, Kjell Gruner, président-directeur général de Volkswagen Group of America, voit dans ce projet un moyen pour exposer « l’ID. Buzz, la version réinventée de l’emblématique Microbus en version 100 % électrique, à un nombre croissant de consommateurs dans les années à venir. »

Quant à Dara Khosrowshahi, PDG d’Uber, elle qualifie cette collaboration « d’étape importante dans l’avancée de la mobilité autonome, en plus de souligner l’engagement commun de Volkswagen et d’Uber à construire l’avenir des transports. »

Rappelons que l’entreprise a commencé à expérimenter l’utilisation de véhicules autonomes dès 2015, d’abord avec Ford, puis avec Volvo, Daimler et Toyota.

Photos : Volkswagen et Uber

Le texte Volkswagen « Uberize » son ID. Buzz provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’électrification se poursuit chez BMW. La berline i4 est une pièce maîtresse de cette stratégie, qui vise à convaincre les amateurs de la marque bavaroise qu’une nouvelle version électrique de ses modèles n’est que la suite logique de leur évolution. La machine à saucisse passe à l’électrique : nouveaux ingrédients, même bon goût.

Au Canada, la i4 Gran Coupé (c’est son nom officiel) existe en quatre variantes distinctes, chacune ciblant un profil d’acheteur différent. L’entrée de gamme est assurée par la i4 eDrive35, proposée à un prix de détail d’environ 58 000 $. Vient ensuite la i4 eDrive40, plus puissante et plus autonome, à 67 000 $. On trouve ensuite la i4 xDrive40, à 73 000 $, une version à rouage intégral de la berline qui est un peu plus musclée, mais dont l’autonomie est raccourcie.

La version la plus huppée est la première M entièrement électrique, en fait. C’est la i4 M50 xDrive Gran coupé. Ses performances sont nettement supérieures et la traction intégrale et évidemment de mise là aussi, pour un prix de départ qui franchit la barre des 83 000 $. Celle-là fait un peu bande à part, il faut le dire.

Dans le lot, la i4 xDrive40 est probablement la plus séduisante, et la version eDrive40 la plus rationnelle. Personne ne sera déçu des performances de la i4, cela dit, même si, de base, la batterie de plus petite taille semble surtout être là pour abaisser le prix de base de ce modèle.

Visuellement, la i4 2025 conserve la silhouette élancée et dynamique du Gran Coupé Série 4 dont elle dérive. L’intérieur est un environnement familier pour les habitués de la marque, dominé par le grand écran incurvé regroupant l’instrumentation numérique et le système d’infodivertissement iDrive de plus récente génération. Ce dernier offre une interface améliorée et une connectivité accrue.

Sur le plan technique, la i4 eDrive35 est animée par un moteur électrique unique installé sur l’essieu arrière, développant une puissance d’environ 282 chevaux et un couple de 295 lb-pi. Sa batterie, d’une capacité utilisable d’environ 68 kWh, lui confère une autonomie estimée par Ressources naturelles Canada d’un peu plus de 400 kilomètres, dans les conditions routières les meilleures.

La i4 eDrive40, également à propulsion, voit sa puissance grimper à 335 chevaux et 317 lb-pi de couple. Sa batterie plus grande fait 84 kWh utilisables et son autonomie dépasse les 450 kilomètres, voire frôle les 480 kilomètres dans des conditions idéales. La xDrive40 a la même batterie, mais ajoute un moteur qui fait grimper sa puissance à 396 chevaux, et lui permet d’avoir l’équivalent d’un rouage intégral.

La i4 M50 xDrive utilise elle aussi deux moteurs électriques, un sur chaque essieu, pour une puissance combinée de 536 chevaux et un couple impressionnant de 586 lb-pi en mode Sport Boost. Son autonomie baisse aux alentours de 430 à 450 kilomètres par charge.

Toutes les versions acceptent la recharge rapide en courant continu (DC) jusqu’à environ 200 kW, permettant de récupérer une portion significative de l’autonomie en une trentaine de minutes sur une borne compatible.

Au volant, la BMW i4 offre une expérience qui plaira aux amateurs de conduite. La direction est précise, le châssis est bien équilibré et l’agilité est surprenante, compte tenu du poids des batteries. La suspension réussit un bon compromis entre confort sur chaussée dégradée et maintien de caisse en conduite dynamique

L’accélération est vive et instantanée, comme attendu d’un véhicule électrique. Je serais vraiment curieux de voir une i4 décapotable…

La M50 xDrive transforme l’expérience : la poussée est nettement plus féroce, et la traction intégrale assure une motricité sans faille, même sur chaussée humide ou enneigée. Le freinage régénératif est bien calibré et peut être ajusté selon les préférences du conducteur, permettant même la conduite à une pédale dans certaines situations.

Dans l’ensemble, la i4 conserve l’ADN de conduite d’une berline BMW malgré son passage à l’électrique. Son principal défaut est le format à moitié coupé, qui réduit l’espace pour les jambes, à l’arrière. Ceci n’est pas une familiale (mais on aurait aussi aimé avoir cette variante-là au catalogue).

Autre détail, son prix, surtout une fois les options ajoutées, la positionne fermement dans le segment de luxe.

Cela dit, BMW i4 2025 réussit à marier les sensations de conduite traditionnelles d’une BMW avec les avantages de la propulsion électrique. C’est une suite logique pour BMW, qui n’en est pas à sa première génération d’électrique, et qui prédit que la moitié de ses ventes seront électrifiées d’ici cinq ans.

Le texte BMW i4 : saucisse bavaroise provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Selon un nouveau sondage publié par AutoTrader, l’enthousiasme des Canadiens pour l’achat d’un véhicule électrique (VÉ) continue de s’éroder. Pour la troisième année consécutive, la proportion de consommateurs envisageant l’achat d’un VÉ diminue, malgré une baisse significative des prix. En 2022, 68 % des répondants disaient considérer un VÉ comme prochaine voiture. En 2023, ils n’étaient plus que 46 %. Et cette année? Seulement 42 % des Canadiens affirment qu’ils envisageraient l’achat d’un véhicule électrique.

Les acheteurs exclusifs de VÉ en forte baisse

Le recul est encore plus marqué chez ceux qui disaient vouloir un VÉ exclusivement. Ils sont 29 % en 2025, contre 40 % l’an dernier. Un signal clair que l’intérêt se fragilise, même parmi les convaincus.

Pourquoi cet essoufflement?

L’étude, qui s’appuie sur les réponses de 1 801 utilisateurs du site AutoTrader, met en lumière les principales inquiétudes des acheteurs :

  • La réduction des incitatifs gouvernementaux

  • Le manque d’infrastructures de recharge fiables et accessibles

  • Les coûts d’entretien et de possession à long terme

Tout cela, malgré une baisse de 7,8 % du prix moyen des VÉ au dernier trimestre de 2024, selon l’indice des prix AutoTrader.

Les incitatifs gouvernementaux restent déterminants

Parmi les non-propriétaires de VÉ interrogés, 68 % affirment que les incitatifs gouvernementaux pourraient influencer leur décision d’achat, et un peu plus de la moitié indiquent qu’ils renforcent leur confiance envers les véhicules électriques.

Conclusion

Malgré un marché en croissance et des prix plus attrayants, les obstacles à l’adoption du VÉ demeurent importants. Il faudra plus que des rabais pour convaincre les acheteurs : des incitatifs clairs, une meilleure infrastructure et de l’éducation sur les coûts réels du VÉ seront essentiels pour renverser la tendance.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte L’intérêt des Canadiens pour les véhicules électriques chute pour une troisième année de suite provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Avec les tarifs automobiles maintenant en vigueur, la perspective qu’ils demeurent en place sur une longue période est envisagée par tous les acteurs de l’industrie.

Les droits de douane de 25 % imposés par l’administration Trump ont commencé à entraîner des hausses des prix à travers l’industrie, et ça ne va qu’empirer au cours des prochains mois.

Conséquemment, plusieurs consommateurs vont reporter l’achat de leur modèle vieillissant. Cela aura un impact important sur les ventes de nouveaux véhicules.

Nous pourrions assister à une baisse des ventes de quelque 1,8 million modèles cette année au Canada et aux États-Unis. Les chiffres sont le résultat d’une analyse de la firme de conseil automobile Telemetry, qui est basée à Détroit.

Cette dernière pousse ses prévisions plus loin en affirmant que si les tarifs demeurent en place jusqu’en 2035, les ventes annuelles pourraient fondre de sept millions d’unités par année.

Dans l'usine de GM à Ingersoll, en Ontario
Dans l’usine de GM à Ingersoll, en Ontario | Auto123.com

Des emplois en péril

Inutile de dire que cela aurait des conséquences dévastatrices sur toute l’industrie et sur l’économie nord-américaine. Imaginez le nombre d’emplois qui seraient sacrifiés à travers tous les secteurs touchés.

Les tarifs sont en vigueur depuis un peu moins d’un mois. Déjà, les conséquences sont négatives, alors qu’on a vu plusieurs constructeurs mettre leur production sur pause en certains endroits ou carrément stopper la livraison de véhicules vers les États-Unis. Certains constructeurs ont annoncé vouloir produire plus de modèles en sol américain, mais tout ne peut pas être changé en un claquement de doigts.

Impact sur les prix de véhicule d’occasion

Ce qui risque de changer à court terme, lorsque les prix des modèles neufs vont augmenter un peu partout, c’est un effet domino sur le prix des modèles d’occasion. Il est clair que si plusieurs consommateurs n’ont plus les moyens d’acheter un véhicule neuf, ils vont se tourner vers un produit usagé. Puisque la demande risque d’augmenter de ce côté, il faut s’attendre à ce que les prix grimpent de ce côté.

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Le texte Les tarifs pourraient mener à une baisse de deux millions d’unités vendues cette année provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cette semaine, sur la colline parlementaire, l’Association des Détaillants d’Automobiles du Canada (CADA) a dévoilé le « Cadre canadien de compétitivité automobile ». Ce document expose les mesures concrètes que, selon l’association, le prochain gouvernement fédéral devra adopter pour que le pays et son industrie automobile demeurent compétitifs, tout en évitant une crise d’accessibilité pour les consommateurs.

« Le Cadre de la CADA énonce des actions réglementaires claires que nous exhortons le prochain gouvernement fédéral à prendre pour protéger les consommateurs, les concessionnaires indépendants et l’économie », a déclaré Tim Reuss, PDG de la CADA, qui représente plus de 3200 concessionnaires à travers le pays, employant collectivement 178 000 personnes.

Une crise d’accessibilité en approche

Selon Tim Reuss, les répercussions des tarifs douaniers américains plongent le secteur dans l’incertitude. « Nous saluons la retenue du gouvernement canadien dans sa réponse, mais il est clair que nous nous dirigeons vers une crise de l’accessibilité automobile », a-t-il averti.

La CADA presse Ottawa d’agir pour sauver la compétitivité automobile au Canada | Auto123.com

Face à cette urgence, la CADA propose cinq mesures prioritaires :

1. Abandonner les quotas de véhicules électriques (VÉ)

Alors que le Canada a connu un succès notable dans l’adoption des VÉ grâce à un alignement efficace entre la demande, l’infrastructure de recharge et les incitatifs, la dynamique est en train de s’effriter. L’infrastructure n’évolue plus au même rythme, et les aides à l’achat, tant fédérales que provinciales, sont réduites voire supprimées.

La CADA demande donc la fin des mandats imposant des quotas de ventes de VÉ.

2. Élargir l’horizon réglementaire canadien

Le Canada est encore trop dépendant des normes américaines en matière de sécurité et d’environnement, ce qui limite le choix des véhicules pour les Canadiens.

La CADA suggère de reconnaître les certifications de conformité des véhicules provenant du Japon, de la Corée du Sud et de l’Union européenne. Cela ouvrirait le marché sans représailles commerciales envers les États-Unis, tout en élargissant les choix pour les consommateurs.

La CADA presse Ottawa d’agir pour sauver la compétitivité automobile au Canada | Auto123.com

3. Empêcher les grandes banques de concurrencer leurs propres clients

Alors que la Loi sur les banques est en cours de révision, certaines grandes institutions souhaitent pouvoir offrir du crédit-bail directement aux consommateurs. Pour la CADA, cela créerait un conflit d’intérêt, les banques ayant accès aux données financières complètes des concessionnaires qu’elles financent.

Rappelons qu’en 2008, ces mêmes banques s’étaient retirées du marché du financement automobile. La CADA demande donc qu’aucune nouvelle latitude ne leur soit accordée.

4. Abolir la taxe de luxe inefficace sur les véhicules

Imposée récemment, la taxe de luxe sur les véhicules s’est révélée coûteuse, inefficace et imprévisible, selon la CADA. Les consommateurs ont rapidement adapté leurs comportements pour l’éviter. Sa gestion par un tout nouveau système, distinct de la TPS/TVH, en fait une taxe coûteuse pour tous — gouvernement, manufacturiers et détaillants.

La CADA demande son abolition pure et simple.

5. Rembourser les dettes liées aux incitatifs IZEV

En janvier 2025, Transports Canada annonçait à la hâte que le programme d’incitatifs pour les VÉ pourrait manquer de fonds. Le week-end même, une entreprise américaine peu implantée au Canada a pu soumettre pour plus de 48 millions de dollars de demandes. Le lundi, le programme était fermé. Les concessionnaires canadiens ont avancé environ 10 millions de dollars pour leurs clients, sans compensation à ce jour.

La CADA exige que le gouvernement rembourse immédiatement cette dette.

Un appel à l’action pour l’avenir de l’automobile au Canada

Le Cadre de compétitivité automobile de la CADA se veut un guide pragmatique pour aider le prochain gouvernement à naviguer dans une période de transition majeure. Selon la CADA, d’entreprendre les mesures suggérées assurerait une politique automobile équilibrée, accessible et durable.

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Le texte La CADA presse Ottawa d’agir pour sauver la compétitivité automobile au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada fait rage, Subaru Canada ajuste sa stratégie d’approvisionnement pour se prémunir contre les droits de douane croisés. Le PDG Tomohiro Kubota confirme que la proportion de véhicules importés du territoire américain chutera de 25 % à seulement 10 % d’ici l’année-modèle 2026. « Ce réalignement va nous permettre de minimiser l’impact des surtaxes de représailles », explique Kubota, en poste depuis décembre 2022.

Des surtaxes à double sens

Depuis avril, l’administration Trump impose une taxe de 25 % sur les véhicules importés, y compris ceux du Canada. En réponse, Ottawa a instauré des surtaxes équivalentes sur les véhicules assemblés aux États-Unis. Ces mesures frappent de plein fouet Subaru, qui ne dispose d’aucune usine au Canada. Les modèles assemblés à l’usine de Lafayette, en Indiana — 11 101 Outback, 2 755 Ascent, 138 Legacy et 3 719 Crosstrek — sont directement concernés. Or, le Japon, pays d’origine de Subaru, bénéficie d’un accord de libre-échange avec le Canada, rendant ses exportations exemptes de droits de douane.

L’Outback retourne au Japon

Dès l’année-modèle 2026, la production du populaire Subaru Outback sera rapatriée au Japon. Bien que cette décision ait été prise avant l’escalade tarifaire, elle tombe à point. Cette relocalisation permettra à Subaru Canada de réduire drastiquement sa dépendance vis-à-vis de l’usine de Lafayette. Le Subaru Forester, deuxième meilleur vendeur au pays derrière le Crosstrek, viendra remplacer l’Outback sur les chaînes de montage américaines. Subaru prévoit de lancer sa production à Lafayette d’ici la fin de l’année, tout en maintenant l’assemblage au Japon, dans l’usine de Gunma.

Incertitude sur l’origine des futurs Forester

L’avenir du Forester pour le marché canadien reste flou : Subaru Canada n’a pas encore confirmé la provenance des unités 2026. Mais si l’entreprise veut atteindre son objectif de 10 % d’importations américaines, la majorité des Forester destinés au Canada devront logiquement venir du Japon.

Répercussions sur les prix à prévoir

Même avec cette stratégie optimisée, des ajustements tarifaires sont à prévoir chez les 96 concessionnaires Subaru du pays. Kubota précise que la marque étudie encore les impacts économiques de cette réorganisation et discute avec les réseaux de concessionnaires pour limiter les hausses de prix pour les consommateurs.

Conclusion

En réduisant sa dépendance aux usines américaines, Subaru Canada se place stratégiquement pour naviguer les eaux incertaines de la guerre commerciale nord-américaine. Le virage vers le Japon n’est pas qu’un simple déplacement logistique — c’est une manœuvre de survie dans un contexte tarifaire mouvant.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Subaru Canada réduit de moitié ses importations en provenance des États-Unis pour contrer la guerre commerciale provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cadillac confirme l’ajout d’un nouveau modèle à sa prestigieuse série V, cette fois-ci du côté électrique. L’OPTIQ-V, déclinaison sportive du VUS compact OPTIQ, arrivera dès 2026 au Canada. Ce sera l’un des premiers modèles de la cinquième génération de la série V, axée sur la performance dynamique en version électrique.

Une motorisation Ultium empruntée au Blazer EV SS ?

Bien que les données techniques n’aient pas encore été révélées, des rumeurs persistantes suggèrent que l’OPTIQ-V pourrait utiliser une version légèrement dégonflée du groupe motopropulseur du Chevrolet Blazer EV SS. Ce dernier développe 615 chevaux et 650 lb-pi de couple, permettant un 0 à 100 km/h en environ 3,4 secondes grâce au mode “Wide Open Watts” (WOW) de GM.

Même avec une puissance réduite, l’OPTIQ-V serait parmi les VUS électriques les plus performants de sa catégorie. Et connaissant l’audace récente de Cadillac, ce ne serait pas surprenant.

Tenue de route affûtée et comportement dynamique

Cadillac affirme que le développement de l’OPTIQ-V s’est concentré sur la maniabilité, la précision de la direction et une calibration dynamique de la suspension. Des éléments en droite ligne avec l’ADN des modèles V-Series, qui misent depuis toujours sur une expérience de conduite sportive.

Une offensive EV alignée sur la stratégie GM

L’OPTIQ-V s’inscrit pleinement dans la stratégie électrique de General Motors, basée sur la plateforme Ultium et une utilisation croisée des groupes motopropulseurs entre marques. Ce partage technologique permet à Cadillac de proposer des produits compétitifs tout en conservant sa signature de luxe et de performance.

Prévu pour une sortie canadienne en 2026, l’OPTIQ-V vise le segment des VUS électriques compacts de luxe, où il affrontera des rivaux comme l’Audi Q4 e-tron, le Tesla Model Y Performance et le Mercedes EQB AMG.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Cadillac OPTIQ-V 2026 en préparation provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le président américain Donald Trump a laissé entendre que les droits de douane imposés aux voitures canadiennes pourraient grimper dans un avenir proche, malgré des discussions en cours avec Ottawa sur un éventuel accord. « J’ai imposé des tarifs au Canada, ils paient 25 %, mais cela pourrait augmenter pour les voitures », a déclaré Trump dans le Bureau ovale. « Quand on impose des tarifs, c’est une manière de dire : “On ne veut pas de vos voitures, avec tout le respect.” »

Des tarifs déjà en place

Depuis le début du mois, tous les véhicules importés au pays sont frappés d’un tarif de 25 %, sauf ceux couverts par l’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC). Seules les pièces de véhicules non américaines sont touchées dans ce cas. Les droits sur ces pièces doivent entrer en vigueur d’ici le 3 mai. Trump a ajouté qu’il ne souhaite plus que le Canada soit impliqué dans l’industrie automobile américaine, l’accusant de lui “voler” des entreprises du secteur.

Une industrie historiquement intégrée

L’industrie automobile nord-américaine est hautement intégrée depuis plus d’un siècle. Les pièces traversent la frontière à plusieurs reprises avant qu’un véhicule ne soit complété. Ford du Canada, fondée à Walkerville en 1904, importait déjà des pièces américaines pour assemblage local. Le Pacte de l’automobile de 1965 a encore renforcé cette collaboration transfrontalière.

L’impact économique des tarifs

Le Center for Automotive Research, basé au Michigan, estime que les tarifs entraîneront des coûts supplémentaires de 107,7 milliards USD pour les constructeurs américains, dont 41,9 milliards USD pour les trois grands de Detroit : Ford, GM et Chrysler (Stellantis).

Malgré les pressions de l’industrie, Trump reste inflexible : il veut un rapatriement complet de la production automobile aux États-Unis.

Les contre-mesures canadiennes

Le Canada a réagi en ajustant ses contre-tarifs : les constructeurs qui maintiennent leur production au pays peuvent importer un certain nombre de véhicules assemblés aux États-Unis sans être frappés par les droits de rétorsion. Toutefois, ce quota diminue si les investissements ou la production au Canada reculent. Depuis sa réélection, Trump cible régulièrement le Canada : 25 % sur l’aluminium, l’acier, et même des tarifs liés au fentanyl. Une guerre commerciale mondiale qu’il qualifie de “réciproque”, avec une trêve partielle de 90 jours pour certains pays, mais pas pour tous.

Un accord en vue ?

Interrogé sur l’élection canadienne à venir, Trump a préféré ne pas commenter, mais a souligné ses bonnes discussions avec le premier ministre Mark Carney. « Il a été très gentil, je dois le dire. Nous avons eu quelques très bonnes conversations. » Selon Carney, Trump aurait accepté d’envisager un nouvel accord économique et sécuritaire après les élections. Mais Trump, fidèle à son style provocateur, a conclu : « On travaille bien avec le Canada. On n’a besoin de rien de leur part. On pourrait les annexer comme un État américain. On verra bien. »

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Trump menace d’alourdir les tarifs automobiles de 25 % contre le Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Il y a un peu plus de deux semaines, Stellantis avisait qu’elle cessait temporairement les activités à son usine canadienne de Windsor, en Ontario, à la suite de l’annonce du président américain Donald Trump concernant les tarifs de 25 % touchant les véhicules importés aux États-Unis. La compagnie avait alors mentionné que la pause allait être de deux semaines.

Ainsi, la production a été relancée cette semaine. Le fabricant a passé les deux dernières à examiner et à évaluer les effets des tarifs insensés de l’administration américaine.

La compagnie a également rappelé cette semaine plus de la moitié des 900 travailleurs qu’elle avait temporairement licenciés dans ses usines américaines du Michigan et de l’Indiana.

Les travailleurs américains sont nécessaires pour soutenir la production de l’usine d’assemblage de Windsor qui produit les fourgonnettes Chrysler Pacifica et Voyager ainsi que la Dodge Charger Daytona.

La Dodge Charger Daytona
La Dodge Charger Daytona | Auto123.com

Stellantis avait aussi arrêté la production à son usine d’assemblage de Toluca au Mexique quelques heures après que le président Trump ait imposé des droits de douane de 25 % sur les véhicules fabriqués à l’étranger le 3 avril. Là-bas, le constructeur fabrique le Jeep Compass et le Jeep Wagoneer S.

Nous allons bien sûr suivre cette situation de près, car si les tarifs demeurent en place longtemps, d’autres fermetures ou pauses dans la production sont à prévoir. L’industrie automobile telle qu’elle fonctionne ne peut pas survivre longtemps avec les tarifs imposés.

Et c’est sans compter les répercussions sur les consommateurs, qui vont devoir très bientôt payer beaucoup plus pour se procurer un véhicule.

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Le texte Production relancée dans l’incertitude à l’usine Stellantis de Windsor provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla a annoncé un bénéfice net de 409 millions de dollars pour le premier trimestre de 2025, soit une baisse de 71 % par rapport à la même période l’an dernier. Cette contre-performance s’explique par la baisse des ventes mondiales, l’arrivée à maturité des produits actuels et l’activisme politique d’Elon Musk, selon plusieurs analystes.

Les revenus totaux du trimestre ont chuté de 9,2 % pour atteindre 19,3 milliards USD. Les revenus automobiles, eux, ont dégringolé de 20 %, s’établissant à 12,9 milliards USD.

Sauver par les crédits carbone

Tesla a généré 595 millions de dollars en vendant des crédits d’émission à d’autres constructeurs automobiles, une hausse par rapport aux 442 millions de l’année précédente. Sans ces crédits, Tesla aurait enregistré une perte nette pour la période de janvier à mars.

Elon Musk réduit son implication gouvernementale

Lors de l’appel aux investisseurs, Elon Musk a déclaré qu’il allait consacrer moins de temps à ses fonctions gouvernementales, notamment en tant que conseiller de Donald Trump et chef du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE). Il continuera à y consacrer « un ou deux jours par semaine », mais « à partir de mai, cette implication diminuera significativement ».

Musk affirme qu’il défend le libre-échange dans ses discussions avec Trump, malgré les lourdes taxes imposées sur les voitures et pièces importées du Mexique et du Canada. Toutefois, il reconnaît que son engagement politique a provoqué une réaction négative.

Le Tesla Cybertruck
Le Tesla Cybertruck | Auto123.com

Prix en baisse, ventes en chute

Tesla attribue la baisse de ses profits à la réduction des prix des véhicules, à la baisse des livraisons (-13 %, soit 336 681 unités) et à une hausse des dépenses opérationnelles. Les livraisons du Model Y ont notamment souffert de la transition vers une version mise à jour de ce modèle, en cours de production dans les usines de Californie, du Texas, d’Allemagne et de Chine.

Prototype Tesla Cybercab (Robotaxi)
Prototype Tesla Cybercab (Robotaxi) | Auto123.com

Les projets à venir : robotaxi et modèles abordables

Tesla maintient ses échéanciers pour ses projets clés qui incluent une nouvelle gamme de véhicules plus accessibles prévue pour le début de 2026, ainsi que le Cybercab, un robotaxi autonome utilisant une méthode de production révolutionnaire, avec un démarrage de la production à grande échelle en 2026.

Le lancement pilote d’un service de robotaxi à Austin, au Texas, est toujours prévu pour juin. Musk espère un déploiement national si l’expérience est concluante. Il affirme par ailleurs que les véhicules actuels de Tesla pourraient devenir entièrement autonomes via une mise à jour logicielle avant la fin de l’année dans certaines villes américaines.

Wall Street soulagée, malgré tout

Les analystes s’attendaient à des résultats désastreux, mais la hausse de 67 % des revenus liés à l’énergie a amorti la chute. Le bénéfice brut s’est établi à 16,3 %, au-dessus des prévisions (15,8 %), bien qu’en baisse par rapport aux 17,4 % de l’an dernier.

L’action de Tesla a grimpé de 5 % après la clôture des marchés, portée par ces résultats jugés « moins mauvais que prévu ».

La réputation de Musk en question

Certains analystes, dont Dan Ives, exhortent Musk à se retirer de ses fonctions gouvernementales pour se concentrer à nouveau sur Tesla. Selon lui, l’image de la marque a souffert de ses prises de position politiques sur X (ex-Twitter) et de sa présence au sein de l’administration Trump.

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