Autre signe du mouvement de balancier qui, au moins à court terme, s’éloigne des véhicules tout électriques au profit des modèles hybrides dans le paysage automobile, Subaru Canada commercialisera la Forester hybride un an plus tôt que prévu, donc pour l’année-modèle 2025. Les livraisons aux États-Unis devraient commencer au début de l’été prochain ; il n’y a pas encore d’échéancier pour le Canada.

Le Subaru Solterra 2024
Le Subaru Solterra 2024 | Auto123.com

Le Solterra quitte

Parallèlement, selon ce que rapporte le site Driving.ca, la division canadienne du constructeur japonais aurait décidé de ne pas commercialiser le Solterra EV 2025. Subaru Canada vendra les stocks restants de modèles 2024, mais ce sera tout, du moins pour l’instant.

Subaru Canada a en effet vendu plus de Solterra que jamais auparavant en 2024, mais la légère augmentation enregistrée par rapport à 2023 (1616 unités du premier janvier au 30 septembre 2024, contre 1376 au cours des trois premiers trimestres de 2023) n’a pas suffi à convaincre le constructeur de poursuivre l’aventure. Il faut dire que les consommateurs canadiens ont acheté beaucoup moins de Solterra que de Toyota bZ4X, le cousin du modèle.

Aux États-Unis, Subaru a annoncé l’édition 2025 du Solterra, avec une réduction de prix substantielle.

Le Subaru Forester 2025
Le Subaru Forester 2025 | Auto123.com

Le Forester hybride arrive

En ce qui concerne le Forester, la nouvelle configuration hybride devrait arriver sur le marché à la mi-2025. Il s’agira du premier modèle hybride de la marque en Amérique du Nord depuis le départ du Crosstrek hybride en 2023. Le Forester hybride sera basé sur le nouveau Forester de sixième génération qui a fait ses débuts plus tôt en 2024.

On s’attend à ce que le Forester hybride soit conçu à partir d’une nouvelle configuration du groupe motopropulseur Subaru Strong Hybrid, dont les composants électriques auraient été empruntés à Toyota. Le groupe motopropulseur, déjà utilisé avec le Crosstrek hybride vendu au Japon, comprendra le fidèle moteur 4-cylindres à plat de 2,5 litres de Subaru, associé à un moteur électrique et à une batterie plus puissants que ce que l’on a vu jusqu’à présent dans un véhicule hybride Subaru.

Contenu original de auto123.

Le texte Subaru lancera le Forester Hybrid au Canada en 2025, un an plus tôt que prévu provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Faille de sécurité majeure

Un rapport récent en provenance d’Allemagne révèle une faille de sécurité choquante : les données sensibles de 800 000 véhicules électriques du groupe Volkswagen (VW) ont été exposées pendant des mois sur un compte cloud Amazon mal sécurisé. Cette fuite concerne les marques Volkswagen, Audi, Seat et Skoda, touchant des utilisateurs en Allemagne, en Europe et dans d’autres régions du monde.

Des informations critiques comme les coordonnées GPS, le niveau de charge des batteries, et l’état des véhicules (allumé ou éteint) étaient facilement accessibles en ligne. Avec ces données, n’importe qui disposant des outils adéquats pouvait suivre les déplacements des propriétaires ou analyser leurs habitudes quotidiennes.

Des données très sensibles et des profils détaillés

Dans près de 466 000 cas, les données de localisation étaient si précises qu’il était possible de dresser un profil détaillé des routines des propriétaires. Parmi les victimes figurent des personnalités politiques allemandes, des entrepreneurs, des officiers de police de Hambourg (dont toute la flotte EV), et même des membres présumés des services de renseignement.

Cette faille soulève des inquiétudes majeures, notamment sur les risques d’exploitation par des criminels, fraudeurs, maître-chanteurs ou harceleurs.

Une erreur logicielle à l’origine de la fuite

La faille provient d’une erreur commise à l’été 2024 par Cariad, une filiale de VW spécialisée dans les logiciels. Un lanceur d’alerte anonyme, utilisant un logiciel accessible gratuitement, a découvert les données exposées et alerté le Chaos Computer Club (CCC), la plus grande association de hackers en Europe. Le CCC a rapidement informé les autorités compétentes, dont le délégué à la protection des données de Basse-Saxe et le ministère fédéral de l’Intérieur, tout en donnant à VW 30 jours pour corriger la situation avant de rendre l’affaire publique.

La réponse de VW

Selon Cariad, l’accès non autorisé a été bloqué peu après la notification. Dans une déclaration au journal Spiegel, l’entreprise a assuré que les données exposées ne comprenaient ni mots de passe ni informations de paiement. Cependant, les experts soulignent que la gravité de cette faille réside dans la facilité avec laquelle ces données auraient pu tomber entre de mauvaises mains.

Une industrie sous pression

Cette affaire met en lumière un problème croissant dans l’industrie automobile : la cybersécurité. Alors que les véhicules modernes adoptent des services connectés et des solutions cloud, les constructeurs doivent assurer une protection rigoureuse des données.

Les consommateurs, quant à eux, risquent de perdre confiance dans ces technologies si des incidents comme celui-ci se répètent. Il est impératif pour les fabricants de traiter la cybersécurité avec la même priorité que la sécurité physique des véhicules.

Conclusion

La fuite de données massive chez VW sert de rappel brutal : l’ère des véhicules connectés exige une vigilance sans faille en matière de protection des données. Alors que la technologie continue de s’intégrer à nos déplacements, il est essentiel que l’industrie automobile roule avec ses fenêtres numériques bien fermées.

Avec des renseignements de carscoops

Le texte Les données de 800 000 propriétaires de Volkswagen électrique sont en fuite provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford a émis un rappel important pour ses modèles F-150 Lightning des années 2023 et 2024. Environ 12 000 camionnettes sont concernées aux États-Unis en raison d’un défaut lié au bras de contrôle supérieur avant. Ce problème pourrait entraîner une perte de contrôle directionnel, augmentant considérablement le risque d’accident.

Un incident alarmant

Le défaut a déjà conduit à un accident grave : un F-150 Lightning a dévié, sans avertissement, pour aller heurter une glissière d’autoroute à 100 km/h. Une inspection a révélé que l’écrou reliant le bras de contrôle supérieur à l’assemblage de fusée était manquant, provoquant la séparation du joint. Ce modèle n’avait parcouru que 1028 km.

Modèles concernés et cause du problème

Ce rappel vise les F-150 Lightning produits entre le 5 novembre 2023 et le 13 février 2024. Ford explique que le problème provient d’un écrou mal serré sur le joint à rotule qui sécurise le bras de contrôle supérieur à l’assemblage de fusée.

La cause : un mauvais alignement de l’outil de serrage lors de la fabrication, générant des forces latérales empêchant un serrage correct. Les véhicules affectés pourraient présenter des vibrations inhabituelles, des bruits de cliquetis ou de cognement.

Le Ford F-150 Lightning 2024, écusson
Le Ford F-150 Lightning 2024, écusson | Auto123.com

Mesures prises par Ford

Ford a identifié deux rapports d’incident et une réclamation de garantie liés à ce défaut. À partir du 3 février 2025, les propriétaires recevront une notification les invitant à se rendre chez un concessionnaire.

Les techniciens effectueront un test de serrage sur l’écrou concerné. En cas d’échec, l’écrou et l’assemblage de fusée seront remplacés.

Un rappel parmi d’autres pour le F-150 Lightning

La F-150 Lightning, pionnière des camionnettes électriques, n’est pas étrangère aux rappels. Au cours des dernières années, Ford a rectifié des problèmes liés à la batterie, au système de chauffage de l’habitacle, et même à des risques d’incendie.

Conseils aux propriétaires

Si vous possédez un F-150 Lightning de 2023 ou de 2024 et remarquez des bruits étranges ou une conduite instable, faites inspecter votre véhicule immédiatement. Mieux vaut prévenir que guérir, surtout face à un défaut aussi critique.

Contenu original de auto123.

Le texte Ford rappelle ses F-150 Lightning pour un défaut de direction provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le nom de Ferdinand Porsche a souvent été associé aux innovations du monde automobile. Sa marque éponyme nous l’a rappelé le 13 décembre dans un communiqué soulignant le 125e anniversaire du moteur-roue conçu par Porsche pour une voiture électrique qui a fait sensation dans la Ville lumière, à l’aube du 20e siècle.

Vedette parisienne

Le 14 avril 1900, cette voiture à l’esthétique inusitée est dévoilée au Palais de l’électricité dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris. Doté du système Lohner-Porsche, ce prototype sera d’ailleurs primé d’une médaille d’or, ce qui contribuera à faire connaître le jeune Ferdinand Porsche.

Ce véhicule biplace se distingue notamment par ses moteurs-roue. Un extrait d’une lettre envoyée par son employeur autrichien, le carrossier Jocab Lohner et Cie de Vienne, au magazine parisien La locomotion automobile pour le courrier des lecteurs du 6 septembre 1900 décrit ce système : « les moteurs faisant corps avec les roues d’avant, les rendant à la fois motrices et directrices; [une] voiture qui représente un système radicalement nouveau, la première voiture existante sans transmission. »

Âgé de 24 ans, Ferdinand Porsche a mis au point ce prototype en dix semaines en collaboration avec Ludwig Lohner, alors patron de l’entreprise viennoise.

Cette voiture qu’on ne verra pas rouler à Paris (elle n’a pas de batterie « pour ne pas l’abîmer », explique Jocab Lohner et Cie dans La locomotion automobile) dispose de deux moteurs électriques développant 2,5 ch et pesant environ 100 kg chacun. Ils doivent lui permettre d’atteindre 32 km/h. Une vitesse « folle » qu’il sera néanmoins possible de maîtriser, estiment ses concepteurs, grâce à un système de freins pouvant être actionnés simultanément sur les quatre roues, caractéristique peu commune en 1900.

Conception modulaire

L’expression « système Lohner-Porsche » évoque, par ailleurs, une conception modulaire. Car dès le début du projet, Lohner et Porsche ont voulu réaliser trois moteurs offrant autant de niveaux de puissance (jusqu’à 12 ch par roue) et donnant une autonomie pouvant atteindre 50 kilomètres environ, selon le communiqué de Porsche, grâce à une batterie au plomb pesant 410 kg. Pareille conception devait donc permettre d’employer ce « système » pour des voitures de promenade, des bus ou même des véhicules commerciaux.

Au cours de l’année, Ludwig Lohner reçoit une commande d’un carrossier britannique nommé E.W. Hart pour réaliser une voiture destinée à la compétition. Ferdinand Porsche la dote de quatre moteurs-roue délivrant chacun 14 ch. Cet imposant véhicule à quatre roues motrices (un des premiers du genre), dont la batterie pèse 1,8 t, est baptisé « La Toujours contente ». C’est un clin d’œil à La Jamais contente, la voiture électrique qui a permis au Belge Camille Jenatzy de devenir le premier homme sur terre à rouler à plus de 100 km/h. C’était à Achères, en France, le 29 avril 1899. Pour sa part, Hart n’aura pas autant de succès. Inscrit à une course disputée à Chislehurst en Angleterre, son bolide ne complétera pas l’épreuve à cause d’un bris.

De l’électrique à l’hybride

Puis, en 1901, Ferdinand Porsche donne une autre tournure à son système modulaire en concevant sa première voiture à motorisation hybride — la première au monde, affirme fièrement le constructeur de Stuttgart. Cette fois, il choisit de désigner son prototype d’un vocable latin : Semper vivus (Toujours vivante).

Il a eu l’idée de combiner une motorisation thermique à une motorisation électrique pour pallier les problèmes entourant la recharge des batteries à cette époque, l’infrastructure électrique des villes et des campagnes étant bien loin de ce que l’on connaît aujourd’hui en Amérique du Nord.

Or, pour réduire la masse et libérer de l’espace pour la motorisation thermique de la Semper vivus, Ferdinand Porsche opte pour une batterie de plus petite taille que celles de ses véhicules électriques. De plus, pour produire le courant devant l’alimenter, il implante au milieu du véhicule deux moteurs à essence DeDion-Bouton de 3,5 ch servant à entraîner autant de génératrices d’une puissance de 2,5 ch chacune. Il tire de cette motorisation une autonomie pouvant atteindre 200 kilomètres.

Lohner-Porsche Mixte, le premier modèle de série

Toujours en 1901, en modifiant le concept de cette première hybride, Ferdinand Porsche développe cette fois en collaboration avec Otto Grünwald, le directeur de la production de Jocab Lohner et Cie, une variante qui pourra être produite en série : la Lohner-Porsche Mixte.

Cette voiture aura un 4-cylindres Daimler de 5,5 L monté à l’avant qui est relié à une génératrice logée sous la banquette par un arbre de transmission. Fort de ses 25 ch, cet imposant moteur permet à la Mixte d’atteindre 80 km/h.

Les courses d’automobiles jouissant d’une grande popularité à l’époque, l’entreprise viennoise tente sa chance. Le magazine français L’Auto-vélo nous apprend, par exemple, qu’en septembre 1901, une « voiture mixte Lohner-Porsche » termine quatrième dans la catégorie des « plus de 650 kg » à la course de côte du Semmering, non loin de Vienne. Pilotée par Ferdinand Porsche, elle complète l’épreuve avec un peu plus de 2 minutes d’écart sur le vainqueur derrière, dans l’ordre, deux Mercedes à moteur à essence et une Gardner-Serpollet à moteur à vapeur.

Jusqu’en 1906, Jocab Lohner et Cie fabriquera environ 300 véhicules utilisant le système Lohner-Porsche. La caserne des pompiers de Vienne fera l’acquisition d’une quarantaine de véhicules, certains serviront de taxis et d’autres seront achetés par des particuliers.

De la Terre à la Lune

Toutefois, la technologie du moteur-roue électrique tombera rapidement dans l’oubli au profit d’autres concepts mieux adaptés à la réalité de l’époque et à la production de masse. Puis, au début des années 1970, elle fera de nouveau la une des médias lorsque la NASA la choisira pour les véhicules lunaires des missions Apollo 15, 16 et 17.

Photos : Porsche et Mercedes-Benz

Le texte Le moteur-roue électrique de Ferdinand Porsche a 125 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Subaru confirme l’arrivée de la Forester hybride 2025 pour le milieu de l’année prochaine. Ce sera la première variante électrifiée de ce SUV populaire offerte sur le marché américain. Le modèle devrait adopter une technologie hybride dite “Strong Hybrid”, déjà prévue pour le Crosstrek au Japon, promettant ainsi une combinaison alléchante de puissance et d’efficacité.

Un moteur hybride assez puissant

Le cœur du système “Strong Hybrid” est un tout nouveau moteur 2,5 litres à quatre cylindres opposés, fidèle au célèbre format boxer de Subaru. Bien que ce moteur thermique offre 158 chevaux et 154 lb-pi de couple, légèrement inférieurs aux 180 chevaux et 178 lb-pi du Forester classique, les composants électriques compensent largement. Un moteur électrique intégré à la transmission à variation continue (CVT) génère 118 chevaux et 199 lb-pi de couple. Subaru n’a pas encore confirmé la puissance combinée, mais il est évident que le couple supérieur du moteur électrique surpassera celui du modèle thermique seul.

Le système inclut une batterie lithium-ion de 1,1 kWh, permettant quelques kilomètres en mode tout électrique – idéal pour les environnements urbains. Ce système hybride parallèle-série peut fonctionner de manière indépendante ou conjointe, offrant une propulsion flexible et efficace.

Traction intégrale selon Subaru

Contrairement à certains hybrides à traction intégrale, la Subaru Forester 2025 conserve un arbre de transmission reliant l’essieu avant à l’essieu arrière. Cela respecte le concept de “Symmetrical AWD” de Subaru, garantissant une répartition équilibrée de la puissance entre les deux essieux.

Même si de nombreux composants électriques haute tension proviennent de Toyota, Subaru s’assure que son ADN reste intact avec cette configuration mécanique unique.

Un engagement tardif envers l’électrification

Bien que Subaru ait déjà proposé des versions hybrides de ses modèles à l’international – comme l’e-Boxer sur le Forester de génération précédente – cette nouvelle itération marque un pas important sur le marché américain. Curieusement, malgré l’image de marque écologique de Subaru, le Forester hybride ne sera que le troisième modèle hybride vendu aux États-Unis, après les Crosstrek hybride et hybride rechargeable.

Une gamme hybride en expansion ?

L’introduction de la Forester hybride pourrait ouvrir la voie à d’autres modèles électrifiés. Un Crosstrek hybride fort de troisième génération ou un e-Outback utilisant cette technologie pourraient suivre. Subaru pourrait même envisager une version améliorée avec induction forcée pour plus de puissance.

Conclusion

Avec la Subaru Forester hybride 2025, le constructeur japonais répond enfin aux attentes croissantes du marché américain pour des SUV électrifiés. Alliant performance, économie et traction intégrale symétrique, ce modèle pourrait redéfinir l’avenir de la gamme Forester tout en consolidant la réputation de Subaru en matière d’innovation technologique.

Avec des renseignements de carbuzz

Le texte Un Subaru Forester hybride en route pour 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une vie dédiée à l’automobile

Osamu Suzuki, figure emblématique de l’industrie automobile, s’est éteint à l’âge de 94 ans le jour de Noël, des suites d’un lymphome. Pendant plus de quatre décennies, cet homme visionnaire a façonné Suzuki Motor, l’amenant à dominer le marché japonais des mini-voitures et à transformer l’Inde en un marché automobile florissant.

Une ascension exemplaire

Né Osamu Matsuda, il a pris le nom Suzuki après avoir rejoint l’entreprise familiale en 1958 par le biais d’un mariage arrangé, une pratique courante au Japon pour assurer la succession dans les affaires. Ancien banquier, il a rapidement gravi les échelons, devenant président en 1978. L’un de ses premiers succès majeurs a été de sauver Suzuki de la faillite dans les années 1970 en collaborant avec Toyota pour développer des moteurs conformes aux nouvelles normes d’émissions. Ce partenariat a été suivi du lancement triomphal de l’Alto en 1979, un modèle qui a marqué l’histoire des mini-voitures japonaises.

Un stratège audacieux en Inde

Osamu Suzuki n’a pas seulement marqué le Japon. En 1981, il a pris une décision risquée : investir l’équivalent d’un an de bénéfices pour s’associer avec Maruti, un constructeur indien nationalisé, afin de produire une voiture populaire. À l’époque, l’Inde était un marché embryonnaire, vendant moins de 40 000 voitures par an.

Grâce à Suzuki, la Maruti 800, dérivée de l’Alto, a vu le jour en 1983 et est devenue un succès instantané. Aujourd’hui, Maruti Suzuki détient près de 40 % du marché indien, consolidant l’héritage d’Osamu Suzuki comme pionnier dans l’automobile indienne.

Un gestionnaire économe et visionnaire

Osamu Suzuki était connu pour son obsession de l’efficacité. Il ordonnait la réduction des plafonds des usines pour économiser sur la climatisation et voyageait en classe économique, même à un âge avancé. Cette approche pragmatique a influencé la culture d’entreprise de Suzuki, axée sur la réduction des coûts sans compromettre la qualité.

Des revers et des leçons

Malgré ses succès, tout n’a pas été parfait. En 2009, Suzuki a signé un partenariat avec Volkswagen, présenté comme une alliance prometteuse. Cependant, des désaccords sur le contrôle et les priorités stratégiques ont rapidement émergé. Deux ans plus tard, Suzuki a porté l’affaire en arbitrage international et a racheté les parts de 19,9 % détenues par VW.

Un héritage durable

Osamu Suzuki a passé les rênes à son fils Toshihiro en 2016, mais est resté impliqué comme conseiller jusqu’à la fin. Sous sa direction, Suzuki a également renforcé ses liens avec Toyota, qui détient désormais 5 % de Suzuki Motor. Osamu Suzuki laisse derrière lui un héritage colossal : celui d’un bâtisseur infatigable qui a transformé Suzuki en acteur mondial, tout en démocratisant l’accès à l’automobile en Inde et au Japon.

Conclusion

Osamu Suzuki était bien plus qu’un dirigeant d’entreprise. Il était un visionnaire capable d’identifier des opportunités là où d’autres voyaient des obstacles. Son influence se fait encore sentir aujourd’hui, que ce soit dans les mini-voitures japonaises ou dans les rues animées de l’Inde, où les véhicules Maruti Suzuki dominent toujours.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Osamu Suzuki s’éteint à 94 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota North America, General Motors (GM) et Ford Motor Co. ont annoncé avoir chacun contribué à hauteur de 1 million de dollars pour l’investiture de Donald Trump en janvier. Ces dons s’inscrivent dans un contexte où les politiques envisagées par la future administration pourraient avoir un impact significatif sur l’industrie automobile américaine.

Ford et GM ont également prévu de fournir des véhicules pour les festivités, tandis que Toyota, basé au Japon, n’a pas inclus ce type de contribution.

Les enjeux pour l’industrie automobile

Les politiques tarifaires et les décisions sur les véhicules électriques (VE) annoncées par Trump pourraient affecter directement des constructeurs comme Ford, qui peinent à accélérer la production et les ventes de modèles électriques.

Tarifs et crédit d’impôt VE en question

Donald Trump a proposé des tarifs importants sur les importations en provenance du Mexique et du Canada, deux marchés clés pour l’industrie automobile. Il envisage également de supprimer le crédit d’impôt pour les VE, une mesure qui bénéficie actuellement à des entreprises comme Ford.

Le PDG de Ford, Jim Farley, s’est toutefois montré optimiste quant à un dialogue constructif avec la nouvelle administration.
“Vu l’importance de Ford dans l’économie et l’industrie manufacturière américaines, l’administration sera certainement attentive à notre point de vue,” a-t-il déclaré.

GM et Ford : un rôle actif dans les festivités

En plus de leur contribution financière, GM et Ford ont confirmé la mise à disposition de véhicules pour soutenir l’organisation de l’événement. Ces gestes témoignent de l’engagement des constructeurs envers la relation avec l’administration Trump, tout en anticipant les impacts économiques de ses politiques.

Des dons records pour les investitures présidentielles

Trump a levé un montant record de 106,7 millions de dollars pour son investiture de 2017, surpassant les 61,8 millions de dollars recueillis par Joe Biden en 2021. Ce dernier avait reçu des contributions d’entreprises telles que Pfizer, AT&T et Boeing.

Des géants comme Amazon et Meta Platforms figurent également parmi les donateurs pour l’investiture de Trump en janvier.

Conclusion

Les contributions financières de Toyota, GM et Ford reflètent l’importance stratégique de maintenir une relation fluide avec l’administration Trump. Cependant, les politiques envisagées en matière de commerce international et de véhicules électriques posent des défis critiques pour ces constructeurs.

Alors que l’avenir des VE reste en suspens, ces entreprises espèrent influencer les décisions de la nouvelle administration tout en s’adaptant à un marché en pleine transformation.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Toyota, GM et Ford donnent un million pour l’investiture de Donald Trump provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

De nos jours, à l’approche de l’hiver, on s’empresse de remiser nos voitures anciennes. La dernière chose qui nous vient en tête est de les soumettre à notre saison froide, avec le calcium, la gadoue et tout ce que mère nature nous réserve désagréable.

Remarquez que certains braves roulent leurs vieilles montures à l’année. Respect.

Les véhicules modernes sont bien sûr mieux adaptés, avec plus de confort, de meilleurs systèmes de climatisation et de chauffage, une conduite plus sécuritaire, la motricité aux quatre roues, etc.

Bref, on oublie à quoi pourrait ressembler un hiver au volant d’une voiture vieille de 50 ou de 60 ans.

Pourtant, c’était la réalité à l’époque. Les gens devaient composer avec ce qu’on leur offrait. Pour les plus jeunes, ça peut être difficile à imaginer. Pour les plus vieux, il est facile de se rappeler à quel point ce n’était pas facile. Toutefois, on a tendance à se remémorer les bons souvenirs et oublier les moins plaisants, mais sortir en pleine tempête avec une Chevrolet Chevelle 1965, pourvue de pneus qu’on qualifierait de médiocres aujourd’hui, n’offrant que la propulsion et étant dépourvu du moindre système de sécurité, ce n’était pas de la tarte.

La publicité de Chevrolet

Ce n’est cependant pas l’image que Chevrolet nous montre avec cette publicité vantant les mérites de sa Chevelle pour 1965. On a beau voir une chaussée enneigée, il fait beau, la voiture est d’un bleu immaculé et même les pneus à rainures très verticales (probablement peu efficaces pour évacuer la neige) semblent tout à fait à leur place.

Et les deux occupants ne pourraient pas être plus heureux. Monsieur sourit au volant pendant que madame semble apprécier la balade alors qu’elle est accoudée sur le rebord de la fenêtre.

Au fait, qui se promène les vitres baissées en plein hiver ?

En fait, Chevrolet veut nous vanter les mérites de sa Chevelle, qui offre une « moelleuse douceur de roulement », améliorée pour 1965 « grâce à de nouveaux ressorts avant et arrière », ainsi qu’aux nouveaux « blocs de forte épaisseur utilisés dans le montage de la carrosserie. »

On demande en fait sur quels critères les gens jugent une voiture. Son moteur, son confort ou encore son agrément de conduite ? Bien entendu, la Chevelle offre les trois, aux dires de Chevrolet.

La famille Chevelle

Chez Chevrolet en 1965, on retrouvait les trois modèles de la berline pleine grandeur de la marque, soit Biscayne, Bel Air et Impala. Venait ensuite dans la gamme la famille Chevelle, qui était composée des séries Chevelle 300 et Chevelle 300 DeLuxe, ainsi que des Chevelle Malibu et Chevelle SS (Super Sport). Tous pouvaient recevoir des moteurs 6-cylindres ou différentes mécaniques V8. Ça pouvait aller d’un moteur de 194 pouces cubes (6-cyl.) de 120 chevaux à un bloc de 396 pouces cubes offrant 375 forces.

Il y en avait vraiment pour tous les goûts et tous les budgets. En effet, l’offre s’amorçait à 2156 $ US pour se clôturer à 2690 $.

Quant à la version montrée dans la publicité de Chevrolet, il s’agit d’un coupé Malibu Super Sport. Il était proposé en version coupée sans montant, ou encore en configuration de décapotable. Sa valeur sur le marché varie grandement, selon la mécanique qui est boulonnée à l’avant. En parfaite condition, ça peut aller de quelque 50 000 $ US, à environ 300 000 $ US avec le plus gros moteur entre les arches de roues.

La Chevrolet Chevelle Malibu en était à sa deuxième année seulement sur le marché. Elle allait s’établir comme un produit très solide pour Chevrolet. Le nom Malibu a même survécu à celui de Chevelle pendant plusieurs décennies.

Le texte Publicité de la Chevrolet Chevelle 1965 : nos anciennes dans la neige provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le géant chinois des véhicules électriques BYD Co. a rompu ses liens avec la société de construction Jinjiang Construction Brazil Ltd. après que les autorités brésiliennes ont découvert des travailleurs chinois exploités dans des conditions qualifiées de proches de l’esclavage sur le chantier d’une nouvelle usine dans l’État de Bahia.

Une intervention des autorités brésiliennes

Le 23 décembre, le ministère public du travail brésilien a annoncé avoir sauvé 163 travailleurs chinois qui construisaient une usine de véhicules électriques pour BYD. Les travaux ont été immédiatement suspendus, et les autorités ont ordonné la fermeture des sites d’hébergement jugés insalubres.

Selon le rapport des procureurs, ces travailleurs vivaient dans des conditions dégradantes :

  • Retenue des passeports et d’une grande partie de leurs salaires.
  • Déductions abusives pour le transport aérien et autres frais, laissant les travailleurs sans revenu en cas de démission après six mois.
  • Logements précaires avec des lits sans matelas, un seul sanitaire pour 31 personnes, et des journées de travail débutant à 4 h du matin.
    Un accident du travail a été signalé après qu’un employé avait travaillé 25 jours consécutifs.

La réponse de BYD

Face à ce scandale, BYD a annoncé avoir mis fin à sa collaboration avec Jinjiang Construction Brazil Ltd. et s’être engagé à protéger les droits des travailleurs sous-traités. Alexandre Baldy, vice-président senior de BYD Brazil, a déclaré :

« BYD Auto do Brazil réitère son engagement envers le respect total de la législation brésilienne, en particulier en ce qui concerne la protection des droits des travailleurs et la dignité humaine. »

Les travailleurs ont été transférés dans des hôtels, et BYD a confirmé avoir demandé plusieurs fois à son sous-traitant d’améliorer les conditions de travail, sans succès.

Un marché stratégique pour BYD

Malgré ce revers, BYD reste un acteur clé au Brésil, où ses véhicules électriques et hybrides connaissent un fort succès. Avec plus de 66 000 unités vendues jusqu’en novembre 2024, le Brésil représente un marché stratégique pour le constructeur basé à Shenzhen. L’usine EV, dont l’ouverture est prévue pour l’année prochaine, jouera un rôle central dans l’expansion régionale de BYD.

Conclusion

Ce scandale met en lumière les défis de la gestion des sous-traitants dans le secteur automobile, en particulier sur les marchés émergents et plus particulièrement de la Chine qui est réputée poiur la maltraitance de ses travailleurs. Alors que BYD cherche à renforcer sa position internationale, ce genre de controverse pourrait nuire à sa réputation mondiale.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Travailleurs chinois exploités dans des conditions proches de l’esclavage sur un chantier de BYD au Brésil provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Jeep s’apprête à livrer les premières unités de son Wagoneer S au mois de janvier 2025 avec une promesse : combiner élégance et robustesse. Ce VUS électrique de luxe marque une nouvelle ère pour la marque américaine, connue pour ses véhicules tout-terrain.

Le Jeep Wagoneer S 2024, de profil
Le Jeep Wagoneer S 2024, de profil | Auto123.com

Conçu pour l’aventure

Lors de la présentation de la première campagne de marketing du Wagoneer S, intitulée « Les belles choses peuvent aussi se salir », Raj Register, responsable marketing de Stellantis en Amérique du Nord, a déclaré : « Nous montrons que le luxe et les performances tout-terrain ne sont pas incompatibles. »

Cette campagne, qui sera diffusée pour la première fois lors des matchs de football américain le jour de Noël sur Netflix, illustre le caractère raffiné du Wagoneer S tout en mettant en avant sa capacité à s’épanouir dans la boue et la poussière.

Caractéristiques techniques du Jeep Wagoneer S

  • • Puissance : jusqu’à 600 chevaux et un couple de 617 lb-pi.
  • • Performances : accélération de 0 à 100 km/h en 3,4 secondes.
  • • Autonomie : plus de 480 km grâce à une batterie de 100 kWh.
  • • Recharge rapide : capacité de recharge de 20 % à 80 % en seulement 23 minutes.
  • • Modes de conduite : Auto, Sport, Eco, Neige et Sable, via le système Jeep Selec-Terrain.

Le Wagoneer S, lors de sa présentation à New York au mois de mai 2024
Le Wagoneer S, lors de sa présentation à New York au mois de mai 2024 | Auto123.com
Écusson sur le Jeep Wagoneer S 2024
Écusson sur le Jeep Wagoneer S 2024 | Auto123.com

Le design extérieur se distingue par une calandre illuminée à sept fentes, tandis que l’intérieur offre un luxe raffiné avec une surface d’écran totalisant 45 pouces, incluant un écran interactif réservé au passager avant.

Une version Trailhawk pour les amateurs de tout-terrain

Jeep a également livré un petit aperçu d’une version Trailhawk, équipée de pneus tout-terrain de 31,5 pouces et d’un mode Rock. Toutefois, aucune date de lancement pour cette version n’a encore été communiquée.

Le Jeep Wagoneer S 2024, en version Trailhawk
Le Jeep Wagoneer S 2024, en version Trailhawk | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Le Jeep Wagoneer S 2024 arrive sur le marché en janvier provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile