On va se le dire d’entrée de jeu, c’est un peu mêlant de trouver dans le catalogue de Chevrolet à la fois le Blazer et le Trailblazer, deux VUS qui ont à peu près le même nom, mais pas vraiment grand-chose d’autre en commun. Le Blazer est un VUS intermédiaire un peu plus luxueux, ou en tout cas, confortable que le reste de la gamme. Le Trailblazer est un VUS compact qui devrait intéresser les gens qui trouvent l’Equinox trop cher ou trop gourmand.

L’Equinox et le Blazer sont aussi offerts en version électrique, ce qu’on ne peut pas dire du Traiblazer, qui est strictement vendu avec un moteur à essence sous le capot. Ce moteur est plutôt étonnant : il s’agit d’un trois cylindres turbo de 1,3 litre qui produit une puissance de 155 chevaux et un couple de 174 livres-pied. Il est jumelé à une boîte de transmission automatique à 9 rapports.

C’est peut-être la boîte automatique qui fait la différence, car cette petite cylindrée est toujours prête à réagir. Et comme la puissance s’en va aux quatre roues, étant donné que ce petit VUS est vendu en version à rouage intégral uniquement, le conducteur a toujours assez de puissance sous l’accélérateur pour décoller du coin de rue ou pour passer dans la voie de gauche sur l’autoroute.

Le Trailblazer est un petit VUS très urbain, à la base, surtout en une version RS, à 36 000$, qui est plutôt élégantes, mais on peut aussi l’amener dans du hors piste léger, au besoin. Sa garde au sol est correcte, grâce notamment à des roues de 17 pouces de série, comme sur l’Equinox.

Le seul bémol qu’on a à reprocher à cette mécanique est sa consommation, un peu plus élevée que ce à quoi on s’attendait. À 9 litres aux 100 kilomètres, elle ne justifie par vraiment le recours à une si petite cylindrée. Un 4 cylindres moins complexe aurait probablement fait le même boulot à moindre coût. Il aurait aussi pu remorquer une charge un peu plus lourde. Chevrolet indique une capacité de remorquage de 1000 à 1200 livres pour le Trailblazer (selon la version).

Sinon, pas grand-chose d’autres à reprocher au Trailblazer. Son volume utile est bon, pour un VUS de format plus compact. On a un peu plus de 710 litres d’espace dans le coffre, ce qui double quand on rabat la banquette. C’est pas mal plus pratique que ce propose le Trax, le plus petit des petits VUS de Chevrolet.

Au volant, on a une bonne position de conduite. Les baquets à l’avant offrent un bon dégagement. Chevrolet, comme les autres marques du groupe GM, on le sait, est en train de changer son système multimédia pour éliminer les interfaces Apple CarPlay et Android Auto de ses véhicules, mais on n’a pas encore fait le changement à bord du Trailblazer. Si vous magasinez un petit VUS et que le Trailblazer ait partie de votre liste d’achats potentiels, dépêchez-vous avant qu’il subisse lui aussi une mise à jour, parce que c’est pas mal mieux d’avoir CarPlay à l’écran de 11 pouces de son tableau de bord, que l’interface par défaut du système Chevrolet.

Cela dit, c’est une question de goût… mais la seule raison pour laquelle GM retire CarPlay et Android Auto, c’est pour vendre lui-même des services par abonnement dans sa propre interface. L’automobiliste n’est pas mieux servi pour autant!

Sinon, le Trailblazer est une réplique intéressante à des modèles surtout coréens, comme le Kia Seltos. Et d’ailleurs, lui aussi est assemblé en Corée, dans l’usine de GM à Incheon. Un petit VUS très rationnel, axé sur le gros bon sens.

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Le texte Chevrolet Trailblazer provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis peu, ECD Automotive Design propose une nouvelle gamme de véhicules de loisirs luxueux adaptés à l’environnement côtier de la Floride et destiné aux bien nantis de cet État. Dévoilé récemment, le Beach Runner 3 a même été qualifié de « plus récent chef-d’œuvre » de cette entreprise. Et pour cause, ce Defender remis au goût du jour est offert pour une coquette somme dépassant le quart de million de dollars US !

Depuis 2013, les gens d’ECD se spécialisent dans la restauration à la moderne de véhicules plus ou moins anciens, tout en les rendant plus cossus qu’ils ne l’étaient à l’origine. C’est ce que les anglophones appellent des « restomod ». Leur gamme mise sur une variété de véhicules iconiques : des Land Rover Defender, des Range Rover et des Jaguar Type E, mais aussi, depuis peu, des Toyota FJ et des Ford Mustang. Certains de ces véhicules subissent même la transplantation d’une motorisation électrique !

Pour les Beach Runner, toutefois, il n’est pas question d’électrification. Loin de là. Cette entreprise de Kissemmee, en Floride, substitue plutôt une mécanique on ne peut plus américaine au moteur britannique qui les animait à l’origine. Dans le cas du Beach Runner 3, il s’agit d’un V8 LT1 de 6,2 L fabriqué par General Motors; un moteur qui transmet 455 ch aux quatre roues par le biais d’une boîte de vitesses automatique à 10 rapports.

Troisième Beach Runner d’ECD

Comme son nom l’indique, ce Beach Runner est la troisième version réalisée sur la base d’un Defender 110 pour cette gamme. Puisqu’on cible les Floridiens qui aiment conduire cheveux au vent, à l’instar de ses deux prédécesseurs, le BR 3 (comme l’appellent les habitués de la marque) a une carrosserie décapotable dotée d’une cage de sécurité protégeant l’habitacle tout entier.

L’intérieur peut accueillir jusqu’à huit personnes dans un environnement somptueux. Pour celles qui prennent place à l’avant ou à la rangée médiane, ECD a prévu des sièges baquets Recaro Expert S habillés d’un riche cuir Garrett Cadence de couleur Spice (caramel). De plus, à l’arrière (dans l’aire à bagages), une paire de strapontins biplaces recouverts de la même sellerie de cuir et orientés vers l’intérieur attendent les quatre autres voyageurs. Naturellement, on peut aussi choisir d’utiliser cet espace pour transporter des bagages. Alors, en soulevant l’assise escamotable de ces strapontins, on découvre un vaste plancher recouvert de chêne français au fini satiné. Ça fait chic !

Face à un faste pareil, il faut admettre que la planche de bord paraît dénudée, surtout avec le petit écran numérique tactile logé en son centre. Il sert à un système d’infodivertissement intégrant CarPlay d’Apple, tout en étant jumelé à une chaîne audio Pioneer dotée d’un caisson de graves JBL Bass Pro Go.

Préparez vos liasses de billets verts

Par ailleurs, au premier coup d’œil, aucun badaud ne croirait voir un véhicule de luxe ayant un prix dans les six chiffres. Car le BR 3 a une carrosserie d’un blanc cassé lustré plus discret que ne le laisse entendre son appellation pompeuse : Cornish Cream (crème des Cornouailles, si vous préférez). À cela s’ajoutent des marchepieds escamotables de couleur argent Zermatt et des roues en acier de 16 po de style « Wolf », rappelant celles des Defender TUM 110 militaires de l’armée anglaise, qui sont tout simplement blanches.

Cet agencement de couleurs facilitera sans doute, toutefois, la vente du BR 3; plus que la couleur du BR 2 qui a été dévoilé en juin dernier. Car ce modèle-là était rose. Rose mur-à-mur ! Sa carrosserie était peinte en Frozen Berry, une teinte rose métallique utilisée par Porsche en 2021 pour le lancement de la Taycan, alors que l’intérieur était paré de cuir Garrett de couleur Pink Parfait. Même les roues « Wolf » avaient des garnitures roses !

Il est vrai qu’avec un prix de base de 249 995 $ US, ECD réalise sans doute certains véhicules, notamment des Beach Runner, qui sortent de l’ordinaire afin de satisfaire les goûts parfois excentriques d’acheteurs aux poches bien remplies. C’est sans doute aussi pour rassurer ces derniers que l’entreprise floridienne a annoncé son intention de construire tout au plus 18 exemplaires de Beach Runner par année. Après tout, ces acheteurs prisent l’exclusivité !

Photos : ECD

Le texte ECD Beach Runner 3 : prêt pour la plage et le soleil de la Floride provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’était un peu le rêve éveillé des constructeurs d’automobiles avant la pandémie : mettre fin au modèle actuel de vente de neufs. Acheter son véhicule, puis payer pour son entretien et ses réparations, pour l’assurance et tout le reste, est quelque chose que trop d’automobilistes trouvaient fastidieux, selon eux. D’où l’idée d’offrir une formule par abonnement où un seul montant par mois suffirait à payer pour tout ça. Et si ça a marché pendant quelques années, il semble que c’est la fin. C’est ce que Volvo vient d’annoncer.

Le programme Care by Volvo prendra donc fin à mesure que les contrats de location de ses clients actuels arriveront à leur terme. Ces clients se verront offrir un rabais de 1000$US à l’achat de leur prochaine Volvo, et c’est tout. Volvo a lancé ce programme-là au Canada et aux États-Unis quelque part à la fin 2018.

Et au fil du temps, il y a effectivement des clients de la marque suédoise qui ont opté pour ce modèle. Volvo assure que Care by Volvo, le nom de son programme, était rentable.

Ce programme coûtait au moins 800$ par mois, le montant d’abonnement le moins élevé pour un XC40 de base, et ça montait bien au-delà des 1000$ par mois. Ça incluait le véhicule, l’entretien, l’assurance, l’assistance routière et quelques autres incitatifs. Par exemple, l’aboné pouvait changer de véhicule à sa guise à tous les ans ou tous les deux ans.

Mais, voilà. Volvo a découvert que ce modèle d’affaires là ne faisait pas particulièrement plaisir à ses concessionnaires. En fait, il semble même que Car by Volvo ressemblait un peu trop au modèle de bail de location qui existe déjà depuis longtemps et que ça portait atteinte au modèle de franchisés des concessionnaires Volvo.

Bref, pour éviter la chicane, Volvo a décidé de mettre fin à son programme par abonnement, même si selon les médias spécialisés américains, environ 10% de sa clientèle y était inscrite.

Le texte La fin du programme par abonnement chez Volvo provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dites bonjour au Cyber Tyre, le pneu connecté du futur. Pirelli et Bosch ont effectivement l’intention de développer conjointement des pneus équipés de capteurs intégrés capables de transmettre des données directement aux ordinateurs de bord d’un véhicule.

Pour les conducteurs, cela se traduit par une sécurité, un confort et une durabilité accrus, ainsi que par une dynamique de conduite améliorée. Pour les deux fabricants, cela permet de faire parleur d’eux, au minimum…

Ces pneus améliorés par logiciel offriront selon eux « une plus grande sécurité, un meilleur confort et une durabilité accrue, en plus d’une dynamique de conduite améliorée ». Cela sera rendu possible en utilisant les données des pneus pour aider à affiner les fonctionnalités contrôlées par logiciel pour différentes conditions routières.

Le «Pirelli Cyber Tyre» est le premier système au monde basé sur des pneus dotés de capteurs intégrés qui collectent des données et les transmettent au véhicule pour un traitement en temps réel. Bosch a déjà développé une application ESP spécialement adaptée aux pneus Pirelli dans le cadre d’un premier projet conjoint avec le constructeur d’hypercars Pagani Automobili. La technologie « Pirelli Cyber Tyre » de la Pagani Utopia Roadster transmet des informations clés sur les pneus à l’unité de contrôle ESP. Cela permet une utilisation optimale des propriétés et des performances individuelles des pneus, offrant une sécurité accrue et des conditions de conduite adaptées.

Bosch apporte son expertise du côté des logiciels et du matériel électronique. Le fabricant allemand fournira la technologie des capteurs MEMS (Micro-Electro-Mechanical Systems) et développera des capteurs de pression des pneus utilisant la norme « Bluetooth Low Energy ». En combinant cette expertise avec les technologies de dispositifs intégrés aux pneus de Pirelli – à la fois matériel et logiciel, algorithmes et modélisation des pneus, etc. – il sera possible de collecter, traiter et transmettre des données de pneus en temps réel pour fournir des paramètres au système de contrôle électronique du véhicule, en utilisant Bluetooth avec une très faible consommation d’énergie.

À mesure que les voitures deviennent plus économes en carburant ou abandonnent complètement les moteurs à combustion au profit de groupes motopropulseurs électriques, l’usure des pneus devient une partie plus importante de leur impact environnemental. Pirelli pense que se tourner vers des logiciels l’aidera à améliorer la durabilité de ses pneus.

Le texte Cyber Tyre : le pneu intelligent selon Pirelli et Bosch provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volkswagen pourrait bientôt inscrire jusqu’à 6 milliards de dollars en provisions pour des coupes de capacité prévues, selon les analystes de la société de courtage Jefferies. Cette annonce fait suite à un voyage en Amérique du Nord avec les dirigeants de l’entreprise.

Une restructuration nécessaire pour affronter la concurrence

Plus tôt ce mois-ci, VW avait évoqué la possibilité de fermer des usines en Allemagne, une première historique pour la marque, dans le cadre de sa stratégie de réduction des coûts. Ce projet résulte des difficultés rencontrées par VW face à la concurrence féroce des constructeurs automobiles asiatiques. Selon Jefferies, la nécessité de redimensionner la marque Volkswagen n’est pas nouvelle. Cependant, ce qui a changé, c’est l’urgence et la détermination de la direction à s’attaquer à la surcapacité et aux habitudes de dépenses excessives.

Un plan sans alternative

« Trois jours de discussions avec la direction en Amérique du Nord nous ont convaincus qu’il n’existe pas de plan B qui exclurait la réduction de la capacité », ont écrit les analystes de Jefferies dans leur note. Ils estiment que des décisions importantes pourraient aboutir à des provisions de 5 à 6 milliards de dollars dès le quatrième trimestre.

Tensions avec les syndicats allemands

Dans le cadre de son effort de restructuration, Volkswagen a récemment mis fin à un programme de sécurité de l’emploi qui couvrait six de ses usines allemandes, un coup dur pour les syndicats puissants de l’entreprise. Ces derniers ont promis de résister fermement à toute forme de licenciement. Il existe un risque de perturbation des usines, mais les syndicats ne peuvent faire la grève que pour des raisons salariales, et non contre les fermetures d’usines ou les licenciements, si ces derniers ne sont pas protégés par contrat », a souligné Jefferies.

Coûts de séparation et impact économique

Jefferies estime que les charges associées à cette restructuration pourraient atteindre jusqu’à 4 milliards d’euros ou 6 milliards de dollars si l’on inclut des coûts de séparation équivalents à deux années de salaire par employé, ainsi que d’autres frais de fermeture non spécifiés.

En dépit des spéculations, Volkswagen a refusé de commenter ces prévisions.

Conclusion : Vers une transformation radicale de VW

Face à la pression croissante de la concurrence asiatique et à la nécessité de réduire ses coûts, Volkswagen semble prêt à prendre des mesures drastiques, même au prix de tensions internes avec les syndicats. La question reste de savoir si ces efforts suffiront à redresser la trajectoire du géant allemand de l’automobile.

Reste maintenant à voir ce qui attend nos usines en Amérique du Nord

Avec des renseignements d’Automotive News Europe

Le texte Volkswagen prépare des coupures de 6 milliards de dollars provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La décision choc de Northvolt cette semaine de réduire ses opérations et de supprimer des emplois a suscité des craintes parmi les experts du secteur, selon des sources proches du dossier, qui craignent que la meilleure chance de l’Europe de produire des batteries pour véhicules électriques ne soit compromise.

Défis croissants et perte de contrats

Face à des retards de commandes et à la perte d’un contrat de 2 milliards de dollars avec BMW en juin, Peter Carlsson, PDG et ex-dirigeant de Tesla, a annoncé lundi que l’entreprise qu’il a cofondée en 2016 cessera de produire des matériaux actifs de cathode (CAM) – un composant essentiel des batteries. Northvolt abandonne également ses projets de construction d’une usine en Suède et cherche des investisseurs pour une usine en Pologne. La société suédoise se recentrera désormais sur son activité principale : la production de cellules de batteries, qui stockent l’énergie chimique. Cette décision marque un recul par rapport à la mission initiale de Northvolt qui visait à offrir une chaîne complète, de la production de matériaux à la fabrication de batteries en passant par le recyclage en fin de vie.

Une Europe dépendante des fournisseurs asiatiques

Alors que Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, a récemment mis en garde contre la concurrence des technologies vertes en provenance de Chine, cette décision soulève des doutes sur la capacité de Northvolt à jouer un rôle clé dans la transition vers la mobilité électrique en Europe. Northvolt a rencontré des difficultés à produire des batteries de haute qualité en grande quantité, tout en faisant face à la concurrence des rivaux chinois comme CATL et BYD, ont déclaré des analystes à l’agence Reuters. L’ampleur des activités de Northvolt a également complexifié la situation.

Annulations de contrats et avenir incertain

Malgré des commandes de plus de 50 milliards de dollars, notamment avec Volkswagen, Northvolt est toujours déficitaire. Les difficultés de production ont entraîné l’annulation de la commande de BMW en juin, selon une source proche du dossier. Cette décision a finalement conduit au revirement stratégique annoncé lundi. Le projet phare de Northvolt, son usine à Skelleftea, en Suède, est loin d’atteindre sa pleine capacité. Avec des retards dans les objectifs de production, l’avenir de l’usine reste incertain, tout comme celui des trois autres gigafactories prévues en Allemagne, au Québec et à Göteborg.

Projets de recyclage et de raffinage menacés

Certains projets clés, comme une usine de conversion de lithium au Portugal et une entreprise de recyclage de matériaux en Suède, pourraient être retardés ou annulés, selon Leyland. Northvolt décidera cet automne de l’avenir de ces projets. Malgré ses difficultés, Northvolt reste en avance sur des concurrents comme Morrow et Freyr. Toutefois, des clients comme Volvo et Volkswagen suivent la situation avec attention, tandis que BMW a refusé de commenter.

Conclusion

Alors que Northvolt envisage une introduction en bourse, ses défis actuels pourraient repousser ce projet à l’année prochaine, voire au-delà. L’entreprise reste sous pression pour tenir ses promesses et surmonter les obstacles afin de ne pas perdre son rôle de leader dans l’industrie des batteries électriques en Europe. En ce qui concerne la grande usine au Québec, le projet est pour le moment retardé de 18 mois, Il faudra cependant que Northvolt surmonte les défis en Europe avant de pouvoir espérer prendre de l’expansion. Un dossier à suivre

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Un avenir incertain pour la compagnie Northvolt provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Pourquoi fameux? Simplement que la majorité des gens qui bricolent leur ancienne, ont moins d’habilité avec l’électricité appliqué à l’automobile.

On va essayer de prendre ça du bon bord.

D’abord une mise en situation : Vous allumez vos phares, et celui de gauche allume que faiblement, et celui de droite est OK. Vous faites quoi? Vous allez vous faire un café!

Bien sûr, le café est important pour prendre avec un certain détachement, le problème que vous aurez à faire face. Le sucre et le lait sont dans la tasse avec le café? Équipez-vous du plan électrique de votre voiture (c’est le geste de réparation le plus important). Le plan électrique va vous éviter d’avoir l’air d’un papillon qui tente de voler par grand vent. Autrement dit, vous ne chercherez pas la solution n’importe où, n’importe comment.

Étape 1

Vous avez trouvé votre plan électrique qui correspond à votre voiture, parfait. Vous savez donc quel terminal est positif, ou négatif.

Étape 2 :

Faites ce changement dans votre tête : ne plus parler de –grounds- mais plutôt de –retour à la masse- Pourquoi? Car le français va vous aider à solutionner vos troubles électriques reliés au retour à la masse.

Étape 3

Mettre à la poubelle vos lampes test (test light). Je vous entends jusqu’ici dire que ça n’a pas d’allure, ou bien vous vous dites, mais avec quoi je vais trouver mon trouble ??!! Votre lampe test à la poubelle, laissera de la place dans votre coffre d’outils pour un bon multimètre. Et pourquoi un bon multimètre? Il pourra vous donner des différences de voltage importantes de savoir, tandis qu’une lampe test ne peut pas. Allez levez-vous, et mettez à la poubelle ce mauvais outils de diagnostic.

Étape 4

Réchauffer votre café

Étape 5

Aller affronter votre démon, le trouble électrique mentionné plus haut.

On commence

Le phare qui fonctionne bien fonctionne avec deux connecteurs (celui qui va mal aussi, on y reviendra). Un est l’arrivée de courant positif, et l’autre est le retour, négatif. S’il fonctionne bien, le connecteur positif aura une lecture en volt correspondant au voltage de la batterie. L’autre connecteur aura 0 de lecture puisqu’il est négatif. ATTENTION, pour obtenir ces lectures, vous aviez branché votre pince noire sur le négatif de la batterie (ou ailleurs à la masse) et vous faisiez votre test avec votre pince rouge, n’est-ce pas?

Celui qui ne fonctionne qu’à moitié vous faites la même chose. Vous brancher votre pince noir à la masse, et avec votre pince rouge vous vérifier votre connecteur d’arrivée de courant. Vous verrez soit le voltage batterie, ou moins (si vous voyez moins, c’est parce que vous utilisé maintenant un multimètre. La lampe test ne peut pas vous donner les faiblesses de courant mesurable). Si vous voyez le voltage batterie, et que le phare est toujours faible, ça peut être normal. On continu. Vous avez le voltage batterie sur votre connecteur positif du phare qui est faible, ensuite, toucher l’autre connecteur, le négatif. Rappelez-vous que le phare qui va bien, a une lecture de 0. Votre lecture sur le connecteur négatif du phare faible sera AU DESSUS de 0. N’oubliez pas de prendre une gorgée de café, sinon il sera froid…

Je vous ai parlé du retour à la masse? C’est maintenant le temps d’utiliser correctement notre français écrit, parlé, et surtout bien phrasé. Le mot le dit : retour à la masse. Si le courant qui passe dans le filament du phare ne retourne pas à la masse ou que partiellement, la circulation des électrons ne peut se faire correctement, et donc le phare ne peut pas allumer clairement.

Pour finir, votre lecture du connecteur négatif est de 4 volts, elle aurait dû être 0. Alors il faut chercher un fil corrodé, le terminal mal pincé, des brins du fils effilochés etc. Le courant (amps) doit avoir le champ libre pour passer du début (batterie) jusqu’à la fin (encore la batterie…). Vous avez oublié votre petit biscuit sur le comptoir de la cuisine en faisant votre café tantôt…

Le texte Les fameux troubles électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Chevrolet prépare discrètement sa plus bête de performance de l’histoire de la marque, prête à propulser la Corvette dans une nouvelle ère. Si la Corvette ZR1 2025, avec ses 1 064 chevaux, vous semblait être l’apogée de la gamme C8, détrompez-vous. Chevrolet envisage vise encore plus haut avec la Zora, un hommage au légendaire ingénieur de Chevrolet, Zora Arkus-Duntov.

Sur la piste du Nürburgring

Les plus récentes photos espions dévoilent ce qui pourrait bien être la future Corvette Zora en action, dévorant l’asphalte du célèbre circuit du Nürburgring en Allemagne. Bien que camouflés, les quatre prototypes aperçus laissent entrevoir des indices sur l’identité de cette bête hybride. Le plus révélateur ? Un autocollant jaune sur la vitre arrière, un marquage requis pour les véhicules électrifiés en phase de test.

Fusion de la ZR1 et de l’E-Ray

Chevrolet reste discret sur les spécifications, mais les rumeurs abondent. La Zora pourrait combiner le V8 biturbo de 5,5 litres monté à l’arrière de la ZR1 avec un moteur électrique à l’avant, semblable à celui de la Corvette E-Ray. Ce moteur électrique, d’une puissance de 160 chevaux, pourrait porter la puissance totale de la Zora à environ 1 200 chevaux. De quoi rivaliser avec les meilleures exotiques du marché. Avec l’E-Ray atteignant déjà les 655 chevaux et un 0 à 100 km/h en seulement 2,7 secondes, la Zora pourrait abaisser ce temps un peu plus de 2 secondes.

Une batterie légère et performante

Comme sur l’E-Ray, la Zora devrait intégrer une batterie de 1,9 kWh, logée dans le tunnel central, et pesant environ 45 kg. Cette batterie permettra non seulement d’améliorer l’efficacité énergétique, mais aussi d’apporter une traction supplémentaire grâce à la puissance combinée du moteur électrique et du V8.

Une arrivée en 2026 ou 2027 ?

L’incertitude plane sur la date de sortie de cette nouvelle Corvette hybride. Une présentation officielle pourrait avoir lieu l’année prochaine, ce qui en ferait un modèle 2026 aux États-Unis. Cependant, un retard jusqu’en 2027 n’est pas à exclure.

L’héritage de Zora Arkus-Duntov

Le nom Zora ne résonnera pas uniquement chez les passionnés de la Corvette. Zora Arkus-Duntov, souvent considéré comme le “père de la Corvette”, n’a pas créé ce modèle iconique, mais il est l’artisan de sa transformation en véritable voiture de sport. C’est lui qui, en 1955, a pris la décision audacieuse d’installer un moteur V8 dans la Corvette originale, lui offrant la puissance nécessaire pour concurrencer les grandes voitures sportives de l’époque.

Zora Arkus-Duntov était également un grand amateur de course automobile. Sous sa direction, la Corvette Grand Sport a vu le jour, marquant le début des efforts de Chevrolet pour dominer le monde de la compétition. Zora avait une vision : une Corvette à moteur central, un rêve devenu réalité avec la génération C8, et désormais incarné dans la prochaine Zora.

La Corvette Zora : un tournant dans l’histoire des sportives américaines

Avec la Corvette Zora, Chevrolet s’apprête à redéfinir les limites de la performance automobile. Alliant l’héritage d’un ingénieur visionnaire à une technologie hybride de pointe, cette hypercar promet de marquer l’histoire des sportives américaines et de rivaliser avec les modèles les plus prestigieux du monde.

Avec des renseignements de Motor Authority

Le texte La Corvette Zora en préparation provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’est dans l’éclatante beauté des cimes de Whistler, qu’Infiniti nous a conviés à faire la connaissance de sa plus récente création, l’Infiniti QX80 2025. Ce vaisseau terrestre, remodelé pour la première fois en 14 ans, se lance dans une bataille des titans, défiant les BMW X7, Cadillac Escalade, Lincoln Navigator et Jeep Grand Wagoneer. Mais sous cette carcasse de métal, est-ce la réinvention tant attendue ou une énième tentative de survie ?

Le silence des débuts

2004. Dans les vignobles dorés de NAPA Valley, j’assistais à l’éclosion de ce mastodonte alors appelé QX56. Avec son rugissement d’un V8, emprunté au Titan, il faisait ses premiers tours de roues. Deux décennies plus tard, sous l’éclat des reflets alpins de la Colombie-Britannique, le QX80 s’est transformé. Mais la question demeure : peut-il rivaliser avec ses rivaux opulents ?

On efface tout et on recommence

Infiniti efface le passé pour mieux écrire l’avenir. En 2025, la renaissance s’opère. Le design ? Fraîchement sculpté, avec une plateforme toute neuve. L’intérieur ? Un palais flottant, repensé pour les âmes voyageuses en s’inspirant de l’habitacle d’un Jet privé. Un moteur métamorphosé, plus puissant et sobre, et une technologie avant-gardiste en écho aux étoiles.

L’imposante silhouette de l’orgueil

Le QX80 se présente comme une muraille d’acier. Son visage, une calandre démesurée, semble puiser son inspiration dans un film de science-fiction. Chaque courbe, chaque ligne respire la grandeur, spécialement dans notre version Autograph à deux tons, rehaussée par des jantes de 22 pouces. Un spectacle opulent pour ceux qui osent croiser son regard. Mais cette magnificence vous soulagera d’au moins 105 000$.

L’écrin du voyageur

À l’intérieur, le temps suspend son vol. Infiniti a tissé un cocon de luxe digne des salons des airs. Le cuir semi-aniline et les bois ornés de fils d’argent enveloppent les voyageurs dans une étreinte feutrée. Ici, l’on oublie qu’il s’agit d’un véhicule. Les sièges, massants et chauffants pour les deux premières rangées, apportent la douceur des nuages. Même les mal-aimés de la troisième rangée découvrent un nouvel horizon : plus d’espace et des sièges chauffants. Le ciel n’a jamais semblé aussi proche.

Un ballet technologique discret

Dans un monde où les véhicules transforment leurs intérieurs en scène de cinéma, Infiniti choisit la subtilité. L’écran de 14,3 pouces, bijou de technologie Google, capte l’attention sans la monopoliser. Le son, signé Klipsch, s’élève en douceur, se déployant à travers 24 haut-parleurs pour une expérience auditive presque mystique. Un détail, presque poétique : le conducteur peut recevoir ses appels en silence, les murmures de l’interlocuteur n’atteignant que lui, par l’entremise d’un haut-parleur intégré à l’appui-tête. Un cocon de confidentialité dans un monde bruyant. Les caméras, comme des yeux omniscients, surveillent chaque mouvement, offrant une vue à 180 degrés ou même un regard sous la carrosserie. Rien n’échappe à ce regard de métal et de verre.

L’âme mécanique

Sous le capot, le vieux V8 cède sa place à un V6 turbo, plus sage et plus nerveux. 450 chevaux et 516 lb-pi de couple sont les nouveaux cris de ce géant. Avec ses neuf rapports, il glisse sur l’asphalte, plus rapide, plus précis. Et pourtant, malgré cette métamorphose, il reste fidèle à son imposante stature, dominant la route avec une grâce pesante. Chaque virage rappelle sa taille, mais sa puissance est indéniable. Les freins sont capables de figer ce monstre dans un seul souffle.

Le fardeau du carburant

Infiniti promet une réduction de 13 % de la consommation. En théorie, 13,8 L/100 km. Sur la route sinueuse de Sea to Sky, nous avons vu 14,8 L/100 km, un chiffre en harmonie avec les routes de montagne. Avec des limites qui sont fixés à 90 km/h, il sera bon de voir de quoi aura l’air cette consommation sur nos routes du Québec.

L’heure du jugement

Notre version Autograph une fois tous les calculs terminés se monte à 149 500 $. Une somme substantielle qui demande un solide budget. Il est clair que ce QX80 vise un public américain où le prix débute là-bas à un peu plus de 84 000 $. Les ventes chez nous seront anecdotiques. Mais, il existe une alternative japonaise aux gros VUS américain qui tient la comparaison à tous les chapitres.

Forces

  • Un V6 puissant, digne d’un roi
  • Une technologie discrète mais omniprésente
  • Un espace vaste comme l’horizon
  • Une troisième rangée généreuse

Faiblesses

  • Un prix qui s’envole
  • Un format qui peut effrayer
  • Une face avant presque trop audacieuse

Le texte Infiniti QX 80 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Geely, propriétaire de Volvo, Polestar et Lotus explore diverses options pour étendre sa présence en Europe. Mais les plans de la firme ne sont pas encore coulés dans le béton. Frappé par des taxes de 100 % aux États-Unis et au Canada en plus des taxes en Europe, on vise à fabriquer des voitures ailleurs.

Des négociations en Pologne, mais des doutes subsistent

Plus tôt cette année, des négociations approfondies ont eu lieu entre Geely et les autorités polonaises. Jan Szyszko, vice-ministre des fonds de développement et de la politique régionale, a révélé que deux scénarios étaient envisagés. Soit une nouvelle usine de véhicules électriques (VE) serait construite en Pologne, avec pour objectif de vendre ces véhicules sur le marché local, soit l’usine serait érigée dans un autre pays de l’UE, mais les voitures seraient tout de même vendues en Pologne. Pour la Pologne, il est évident que la première option serait la plus avantageuse.

Cependant, la situation actuelle de ces pourparlers reste floue. Des sources indiquent que le gouvernement polonais ne considère pas Geely comme le partenaire idéal. Pourtant, Li de Geely ne semble pas s’inquiéter, affirmant que son entreprise dispose de “nombreuses possibilités” pour s’implanter en Europe.

Francfort, un nouveau centre de test pour Geely

Dans cette même dynamique d’expansion, Geely a récemment ouvert une nouvelle base de test à Francfort. Ce centre est dédié à l’évaluation et au développement de 13 nouveaux véhicules à énergie alternative. Ces véhicules seront rigoureusement testés pour vérifier leur conformité aux normes européennes, un passage obligé pour s’assurer de leur succès sur le marché continental.

Chery, un rival chinois qui s’implante en Espagne

Geely n’est pas seul dans sa quête européenne. Son concurrent chinois, Chery, a déjà pris de l’avance. En avril, Chery a annoncé son intention de produire des véhicules électriques à batterie dans une usine située à Barcelone, en Espagne. Cette usine, anciennement exploitée par Nissan, sera utilisée grâce à une coentreprise avec Ebro-EV Motors. Chery prévoit de produire 50 000 véhicules par an d’ici 2027, avec une capacité de 150 000 unités d’ici 2029.

Geely, de son côté, continue de scruter le continent à la recherche du lieu idéal pour sa grande usine. Nicolas Appelgren, directeur général européen de la marque Lynk & Co, filiale de Geely, a confirmé à Reuters que la marque étudie activement plusieurs emplacements, sans toutefois dévoiler plus de détails.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Geely regarde pour la construction d’une usine en Europe provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile