Voici la première limousine de VinFast. Durant quelques mois, cette nouveauté appelée Lac Hong 900 LX a fait la manchette de la presse vietnamienne en raison du secret entourant son développement. Un communiqué publié à la fin d’août, au moment où les premiers exemplaires ont été livrés au ministère vietnamien des Affaires étrangères, nous permet maintenant de savoir qu’elle est destinée à quelques biens nantis locaux, mais aussi aux représentants de gouvernements étrangers en visite dans ce pays.

Les premiers Lac Hong ont servi à transporter les représentants de pays invités à prendre part aux célébrations du 80e anniversaire de l’indépendance du Vietnam, qui avaient lieu le 2 septembre dernier.

L’appellation Lac Hong va de pair avec cet anniversaire. Elle s’inspire de la légende des « descendants du Dragon et de la Fée » (Con Lạc cháu Hồng, en vietnamien), deux personnages mythiques dont les Vietnamiens seraient issus.

Un VF 9 allongé

Le VF 9, le plus gros véhicule pour passagers de VinFast, a tout naturellement servi de base pour sa conception. Son châssis a cependant été allongé, comme en témoigne l’empattement qui est passé de 3 148 à 3 349 mm. Cette modification a permis d’accroître l’espace intérieur pour son habitacle, qui n’a que de 4 places plutôt que 7 (deux rangées de sièges au lieu de trois).

L’aménagement intérieur a été réalisé avec des matériaux de grande qualité comme du nanmu doré (un bois précieux qui ne pousse qu’en Chine et en Asie du Sud), du cuir Nappa et des garnitures en or véritable fabriquées à la main. Des sièges inclinables de type « exécutif » avec repose-pieds ont été prévus pour les deux passagers privilégiés, qui disposent également d’une cloison vitrée insonorisée, de rideaux qui se déploient électriquement et d’un système d’interphone pour communiquer avec le chauffeur.

Si le profil conserve le design unique du VF 9, sa partie avant se distingue par une imposante grille à longues lattes verticales qui donne l’impression qu’une motorisation thermique se cache sous le capot. Coiffée d’une statuette ailée plaquée or (un pastiche de la Spirit of Ecstasy de Rolls-Royce), VinFast affirme que la forme de cette calandre rappelle les tambours en bronze de la culture Đông Sơn, alors que ses lattes verticales symbolisent les bosquets de bambous emblématiques du Vietnam.

Le constructeur a annoncé que 62 exemplaires du Lac Hong seront fabriqués, dont 12 versions blindées. La première douzaine de véhicules livrés au ministère vietnamien des Affaires étrangères comporte d’ailleurs deux modèles blindés.

Lien avec le Canada

Ces versions blindées ont d’ailleurs été mises au point en collaboration avec Inkas Armored Vehicle Manufacturing, une société torontoise spécialisée dans la conception et la fabrication de véhicules blindés. Elles sont dotées d’une carrosserie renforcée et entièrement blindée, de vitres pare-balles et d’une cloison arrière blindée.

Ces véhicules ont subi des tests rigoureux (440 tirs réels et 11 explosions provenant du dessous et du dessus du véhicule) au Beschussamt d’Ulm en Allemagne. Cet organisme qui réalise des tests de tir et d’explosions a attribué la certification « VPAM VR7 » au blindage. Selon VinFast, cela signifie que ces utilitaires peuvent résister à des munitions M80 Ball OTAN et à des grenades DM51. Ils ont aussi des pneus à roulage à plat ayant une autonomie de 80 à 100 km après une crevaison, une alimentation en oxygène embarquée, un téléphone satellite, des feux clignotants et des sirènes.

Jusqu’au 5 septembre, les visiteurs du Centre national des expositions et des foires à Hanoï peuvent d’ailleurs voir un prototype blindé qui a servi aux tests de tirs, de même qu’un Lac Hong de série… intact celui-là !

Photos : VinFast

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BMW accélère sa stratégie énergétique et annonce que ses premières voitures à hydrogène de série arriveront sur le marché en 2028. Avec l’appui de Toyota pour la technologie des piles à combustible, le constructeur bavarois espère offrir une solution de rechange crédible aux véhicules 100 % électriques.

Pourquoi miser sur l’hydrogène maintenant ?

BMW se décrit comme une entreprise « technologiquement ouverte », refusant de miser sur une seule solution énergétique. Alors que l’industrie automobile investit massivement dans les véhicules électriques à batterie (VÉB), BMW parie que l’hydrogène peut séduire les conducteurs qui recherchent plus d’autonomie et, surtout, un ravitaillement ultrarapide.

Contrairement aux VÉB, faire le plein d’hydrogène ne prend que trois à cinq minutes, un avantage comparable à celui des voitures à essence. C’est un argument de poids pour les longs trajets, particulièrement sur les marchés nord-américains.

BMW lancera ses premières voitures à hydrogène de série en 2028 | Auto123.com

Une technologie codéveloppée avec Toyota

Ce n’est pas la première incursion de BMW dans le monde de l’hydrogène. Après des prototypes comme la 535iA Hydrogen en 2014 et le BMW iX5 Hydrogen, la marque franchit une nouvelle étape.

Sa troisième génération de piles à combustible a été développée avec Toyota, mais elle est principalement conçue à l’interne. Elle promet d’être 25 % plus compacte et d’offrir une meilleure efficacité énergétique, plus de puissance et une plus grande autonomie, tout en étant compatible avec plusieurs plateformes.

Un marché encore en développement

BMW ne s’attend pas à une domination rapide des voitures à hydrogène, notamment en raison du faible nombre de stations de ravitaillement. Toutefois, le constructeur estime que l’hydrogène trouvera sa place aux côtés des VÉB et des motorisations thermiques.

Pour renforcer sa position, BMW profite de l’expertise de Toyota, un pionnier avec sa Mirai, tout en investissant massivement dans sa propre ingénierie pour assurer performance et polyvalence.

BMW lancera ses premières voitures à hydrogène de série en 2028 | Auto123.com

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Le carnage des voitures à travers l’industrie se poursuit avec une autre annonce concernant la fin d’un modèle, cette fois de la familiale V90 chez Volvo. La firme suédoise a bien tenté de faire survivre plusieurs de ses voitures et de ses familiales à la mode des VUS, mais voilà qu’on abdique avec l’abandon d’un autre produit.

On s’entend, la V90, qui reposait au sommet de hiérarchie, n’était pas le modèle le plus vendu de la marque, mais ça demeurait une option pour les acheteurs qui n’ont pas besoin d’un véhicule utilitaire.

Pour une compagnie comme Volvo qui a bâti sa réputation avec ce genre de produit, il faut l’avouer, la nouvelle est triste.

C’est la fin pour la Volvo V90 | Auto123.com

Dans une déclaration partagée avec le site Autocar, Volvo a déclaré que retirer la V90 de son catalogue était « conforme » à son plan de « cycle mondial », soulignant que la berline S90 allait également disparaître. Après avoir retiré la série 90 de certains marchés l’année dernière, le millésime 2025 représente la dernière année de production de la berline pleine grandeur aux États-Unis, en raison des nouveaux droits de douane imposés par l’administration Trump.

La V90 est vendue chez nous, ainsi qu’aux États-Unis, sous la configuration Cross Country, tout comme la V60, qui demeure la seule de sa horde toujours au menu.

D’autres modèles, comme les XC60 et XC90, vont assurément tenter de combler le vide. Même chez Volvo, on reconnaît que le temps des voitures familiales est peut-être révolu. Reste à voir pendant combien de temps survivra la V60.

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C’est la fin d’une époque : Porsche confirme l’arrêt de la production des Boxster et Cayman à moteur thermique, les deux voitures sport emblématiques de la série 718. Les carnets de commandes sont maintenant fermés dans le monde entier, ce qui laisse présager une flambée des prix sur le marché de l’occasion.

Une décision attendue

L’abandon des deux modèles n’est pas une surprise. En Europe, la vente des 718 Boxster et 718 Cayman avait déjà été suspendue au début de 2024, car les modèles n’étaient pas conformes aux nouvelles normes de cybersécurité. Porsche avait alors jugé trop coûteux de les adapter.

Aujourd’hui, la marque met officiellement un terme à la carrière mondiale des deux sportives. Si vous espériez encore commander un Cayman ou un Boxster neuf, il est déjà trop tard.

Porsche met fin aux Boxster et Cayman à essence et prépare leur avenir électrique | Auto123.com

Les derniers exemplaires deviendront des objets de collection

Même si Porsche n’a pas précisé quand la production cessera définitivement, plusieurs rumeurs suggèrent que l’entreprise pourrait continuer d’honorer les commandes existantes jusqu’en 2026. Ces dernières unités pourraient rapidement devenir des objets de collection, d’autant plus que la demande pour les modèles à essence risque d’augmenter à l’approche de leurs remplaçants 100 % électriques.

Une nouvelle ère : le Boxster et le Cayman passent à l’électrique

La bonne nouvelle pour les puristes : les noms Boxster et Cayman ne disparaissent pas. Porsche prépare une nouvelle génération 100 % électrique des deux modèles, attendue sur le marché d’ici 2026. Des prototypes ont été régulièrement aperçus en essais au cours des deux dernières années, et Porsche prévoit plusieurs configurations :

  • • Propulsion avec un seul moteur
  • • Transmission intégrale avec deux moteurs
  • • Performances supérieures aux modèles actuels

Cependant, un défi de taille attend la marque : reproduire les sensations de conduite des versions thermiques. Comme l’a reconnu Porsche, remplacer le plaisir sonore et le caractère mécanique des moteurs à six cylindres à plat par une motorisation électrique ne sera pas une tâche facile.

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S’il y a une chose que ne craint pas la marque Mini, c’est bien celle d’offrir des véhicules au design différent, des produits qui détonnent à travers l’industrie. Ainsi, on ne s’étonne pas trop de l’allure complètement flyée des deux concepts JCW (John Cooper Works) que la compagnie vient de dévoiler.

Les deux véhicules font leurs débuts au Salon de l’automobile de Munich. Fait inusité, Mini s’est associée à une marque de vêtements, Deus Ex Machina, pour la création de ces concepts.

Le concept electrique Skeg de Mini
Le concept electrique Skeg de Mini | Auto123.com

The Skeg

Le premier concept est basé sur la version électrique de la John Cooper Works, un modèle qui n’est pas offert chez nous en ce moment. Cette dernière propose une puissance de 255 chevaux grâce à la présence d’un seul moteur électrique monté à l’avant.

Cette version s’inspire de l’univers du surf et sa carrosserie utilise en grande partie de la fibre de verre qui sert à la fabrication de la plupart des planches de surf vendues à travers le monde. Des ailes plus larges en fibre de verre sont fixées à l’aide de rivets qui sont bien apparents (ce qui ajoute au style), tandis qu’un aileron arrière est suspendu au toit. Les panneaux en fibre de verre semi-transparents permettent de réduire de 15 % le poids de la Mini.

Mini dévoile deux concepts John Cooper Works | Auto123.com

La peinture bicolore, argentée et jaune, est mise en valeur par deux sangles jaunes qui traversent le toit juste devant l’aileron, imitant l’arrimage d’une planche de surf après une journée passée sur les vagues. Le motif des sangles apparaît à nouveau au tableau de bord et sur la branche de six heures du volant, tandis que les poignées de porte sont remplacées par des poignées en tissu.

La conception de l’habitacle est très minimaliste, avec des sièges baquets recouverts d’un revêtement en néoprène hydrofuge, ce qui est parfait lorsque vous êtes encore un peu détrempé après une journée passée à l’eau. Mini a également équipé le Skeg de plateaux en fibre de verre pour ranger les combinaisons de plongée, et les portes et le tableau de bord sont des panneaux sportifs en fibre de verre.

Le concept Machina de Mini
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The Machina

Le deuxième concept est basé sur la version à essence de la John Cooper Works, un modèle qui développe 228 chevaux grâce au travail de son moteur 4-cylindres turbo de 2,0 litres. La Machina est influencée par la course automobile, avec des passages de roues bombés et une suspension abaissée pour une allure plus agressive. Au-dessus de la calandre, quatre feux auxiliaires circulaires font référence aux courses de rallye, tandis que les boîtiers de phares ronds remplacent les unités de série avec une paire de bandes à DEL. À l’arrière, un diffuseur dépasse sous la carrosserie et un aileron de style Can-Am s’avance depuis le toit.

Mini dévoile deux concepts John Cooper Works | Auto123.com

À bord, la thématique rouge, blanc et noir se poursuit, avec des ceintures de course à cinq points et des sièges baquets clairement inspirés de la course. On trouve également des plaques de plancher en aluminium, des panneaux de porte dépouillés, un arceau de sécurité et un volant dépourvu de boutons.

Dans les deux cas, on parle d’un exercice de style de la part de la compagnie, une opération qui lui permet de montrer son savoir-faire, mais aussi de sonder le marché afin de voir ce qu’elle pourrait introduire à l’avenir.

Mini dévoile deux concepts John Cooper Works | Auto123.com
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Ford doit procéder au rappel d’environ 115 000 Mustang en Amérique du Nord en raison d’un problème qui peut entraver le fonctionnement de l’éclairage extérieur du véhicule.

Le problème

Des joints de carrosserie mal scellés peuvent laisser entrer de l’eau dans les modules de commande, ce qui peut faire en sorte que les phares et feux ne fonctionnent pas correctement. Cela peut notamment empêcher les clignotants de s’allumer lorsque les feux de croisement sont allumés.

Ford rappelle 115 000 Mustang pour un problème avec les phares et les feux | Auto123.com

Le rappel concerne les Mustang des années 2024 et 2025, soit des modèles de la plus récente génération. Selon les documents de rappel, seulement 1 % des véhicules rappelés seraient aux prises avec ce défaut.

Au Canada, ce sont 8528 unités qui sont rappelées, alors qu’au Mexique, on parle de 2181 exemplaires.

Ford a conscience du problème depuis avril dernier, alors que 69 réclamations de garantie ont été enregistrées concernant ce problème. Le constructeur n’a pas connaissance d’accident ou de blessure liés à ce défaut.

La solution

Pour régler le problème, Ford va devoir sceller les joints de carrosserie concernés et remplacer le module de commande, si nécessaire.

Pour Ford, on parle déjà d’un 106e rappel depuis le début de l’année, ce qui est de loin le plus grand nombre à travers l’industrie.

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Mitsubishi annonce un rappel majeur de 62 111 VUS au Canada. En cause : les vérins à gaz qui soutiennent le hayon arrière des modèles Outlander (2014 à 2020) et Outlander PHEV (2018 à 2022) pourraient rouiller prématurément et céder, entraînant un risque de blessures pour les occupants.

Un problème causé par la corrosion hivernale

Selon Transports Canada, les vérins qui maintiennent le hayon ouvert peuvent se corroder avec le sel de voirie utilisé l’hiver. Cette corrosion peut permettre à l’eau de s’infiltrer, provoquant une fuite de gaz dans les vérins et réduisant la pression nécessaire pour maintenir le hayon en position ouverte. Résultat : le hayon arrière pourrait s’effondrer soudainement pendant que des passagers chargent ou déchargent le véhicule, créant un risque de blessure.

Un rappel d’abord signalé au Canada

Cette campagne de sécurité trouve son origine au Canada. Des techniciens de Mitsubishi Canada ont signalé plusieurs cas de rupture des vérins avant de transmettre l’information au siège social et à la division américaine du constructeurAux États-Unis, 91 697 VUS supplémentaires sont visés par le même problème, mais seulement dans les “salt-belt states”, soit les États où les routes sont abondamment salées l’hiver.

Ce que doivent faire les propriétaires

Les propriétaires des modèles concernés sont invités à prendre rendez-vous chez leur concessionnaire Mitsubishi pour remplacer gratuitement les deux vérins du hayon. Le numéro de rappel Transports Canada est le 2025-405 le le code interne Mitsubishi : SR-25-002

Modèles concernés au Canada

  • Mitsubishi Outlander : années-modèles 2014 à 2020

  • Mitsubishi Outlander PHEV : années-modèles 2018 à 2022

Avec des renseignements de Driving.ca

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Le gouvernement du Québec met officiellement fin à son financement du projet d’usine de batteries Northvolt Six en Montérégie, un investissement de 7 milliards $ qui devait être le plus important de l’histoire de la province. Après avoir injecté 510 millions $, Québec tente désormais de récupérer une partie de ses pertes.

Un projet présenté comme « historique » qui s’effondre

Annoncé en grande pompe en septembre 2023, le projet Northvolt devait symboliser l’avenir de la filière québécoise des batteries pour véhicules électriques. L’annonce avait réuni Justin Trudeau et François Legault, qui qualifiaient alors l’investissement de « transformationnel » pour l’économie verte du Québec. Le gouvernement du Québec s’était engagé à fournir 2,9 milliards $ en financement, tandis qu’Ottawa promettait 4,4 milliards $. Mais aucun coup de pelle n’a jamais été donné : la construction de l’usine n’a jamais commencé.

La faillite de Northvolt change la donne

Le sort du projet a basculé lorsque la maison-mère suédoise de Northvolt a déclaré faillite en mars 2025, mettant sur pause toutes les activités liées à Northvolt Six. En juillet et août, Québec a rencontré Lyten, une jeune pousse américaine spécialisée dans les batteries, qui avait acquis une partie des actifs européens de Northvolt et espérait reprendre le projet québécois. Toutefois, Lyten exigeait davantage de financement public, ce que Québec a refusé. « Lyten a formulé des demandes disproportionnées », a indiqué Catherine Pelletier, porte-parole de la ministre de l’Économie, Christine Fréchette.

Québec veut récupérer ses billes

Au total, Québec a déjà investi 470 M$ dans le projet, dont 270 M$ injectés dans la société mère suédoise — une somme perdue avec la faillite en plus des 200 millions de Caisse de dépôt et de placements du Québec. Cependant, le gouvernement espère récupérer 240 M$ liés à un prêt garanti pour l’achat du terrain. Une demande officielle a été déposée le 2 septembre en vertu de la Loi sur la protection des créanciers, afin d’autoriser la revente ou la reprise des terrains. « Grâce à nos garanties existantes, nous sommes bien positionnés pour récupérer la pleine valeur de notre créance », a précisé Pelletier.

Northvolt déplore la décision

De son côté, Northvolt Batteries North America a qualifié la décision de Québec de « regrettable ». L’entreprise affirme que sa filiale nord-américaine n’est pas en faillite et qu’elle disposait encore de ressources financières suffisantes pour relancer le projet. « C’était un grand projet, et notre équipe y croyait toujours », a souligné Northvolt dans un communiqué.

L’industrie québécoise des batteries reste solide

La ministre Christine Fréchette se veut rassurante : cet échec ne signe pas la fin de l’industrie des batteries au Québec. « Notre secteur demeure très vivant, avec plusieurs entreprises actives dans l’écosystème », a-t-elle déclaré. Elle rappelle que près de 3 000 travailleurs participent actuellement à la construction de nouvelles usines de batteries, notamment dans le pôle industriel de Bécancour.

Les critiques fusent contre Québec

Du côté de l’opposition, le chef du Parti libéral du Québec, Pablo Rodriguez, a vivement dénoncé la gestion du projet : « On a mis tous nos œufs dans le même panier. C’est un échec, autant en termes de planification que d’exécution », a-t-il lancé en conférence de presse à Sainte-Foy.

Avec des renseignements de la Presse canadienne

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Mercedes-Benz s’apprêterait à mettre fin à la production de la berline EQE et du VUS EQE d’ici 2026, selon des informations rapportées par le magazine Autocar. Ces deux modèles, introduits récemment — la berline en 2021 et le VUS en 2022 —, auraient donc une durée de vie particulièrement courte.

Des ventes décevantes
Le modèle est arrivé sur le marché nord-américain avec de grandes ambitions, mais les ventes combinées des deux variantes de l’EQE ont chuté de 39 % en 2024. Ce recul important illustre les difficultés de Mercedes à séduire les consommateurs dans un segment dominé par des concurrents comme Tesla et BMW.

Le prix d’entrée de la berline EQE et du VUS EQE est fixé respectivement à 76 050 $ et 94 900 $, tandis que les versions AMG dépassent les 100 000 $. Au-delà des prix, l’autonomie limitée des modèles AMG — seulement 354 km pour la berline et 370 km pour le VUS — a contribué à leur manque de popularité face à des concurrents offrant plus de polyvalence.

Mercedes-AMG EQE
Mercedes-AMG EQE | Auto123.com

Une refonte complète de la gamme électrique
Mercedes-Benz semble vouloir simplifier son offre électrique et éviter les doublons. Les futurs modèles électriques des Classe C et GLC devraient indirectement remplacer la gamme EQE, tandis qu’une Classe E 100 % électrique est déjà en préparation. Cette future berline promet un design « trois volumes » plus classique et un empattement axé sur le prestige, rompant avec les lignes arrondies des modèles EQ actuels.

Mercedes mise donc sur une stratégie plus haut de gamme pour séduire ses acheteurs traditionnels tout en restant compétitive face à l’offensive des marques asiatiques.

Une transition sous pression
L’abandon des modèles EQE souligne la réorientation forcée de Mercedes-Benz dans un marché des véhicules électriques de plus en plus saturé. Entre des ventes aux performances mitigées et la concurrence accrue des autres constructeurs, la marque allemande n’a plus le luxe de multiplier les gammes.

D’ici 2026, Mercedes concentrera ses efforts sur des modèles plus stratégiques et rentables, tout en cherchant à retrouver son image de référence dans le segment du luxe électrique.

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Dans un contexte où la Formule 1 captive un public toujours plus large, McLaren Racing, l’équipe qui domine actuellement le championnat, vient d’être évaluée à plus de 3 milliards de livres sterling (environ 5,53 milliards $ CA) dans le cadre d’une vente d’envergure.

Cette transaction concerne les 30 % de parts qui étaient détenues par MSP Sports Capital et d’autres actionnaires minoritaires. Ces parts sont maintenant rachetées par Mumtalakat, le fonds souverain de Bahreïn, et CYVN Holdings d’Abu Dhabi.

Un retour sur investissement spectaculaire

À titre de comparaison, ces mêmes parts, acquises en 2020 en pleine pandémie, avaient fixé la valeur de l’équipe à seulement 560 millions de livres sterling. La hausse est donc prodigieuse, la nouvelle évaluation étant plus de cinq fois supérieure à la précédente.

L’équipe de F1 McLaren évaluée à 5,5 milliards de dollars canadiens | Auto123.com

Pilotes vedettes et succès sur la piste

La performance sportive de McLaren dynamise l’enthousiasme des investisseurs. L’équipe a remporté son premier championnat des constructeurs depuis 1998 en 2024 et domine actuellement le classement des pilotes avec Oscar Piastri et Lando Norris.

Parallèlement, la popularité mondiale de la F1, propulsée par des initiatives marketing comme la série Netflix Drive to Survive, attire d’importants capitaux et justifie des valorisations records dans ce milieu.

Plus qu’une équipe, un empire en expansion

McLaren ne se limite plus à la F1. L’organisation participe également à la série IndyCar et planifie son entrée au Championnat du monde d’endurance dès 2027. L’arrivée de Mastercard comme commanditaire titre à partir de 2026 confirme aussi la montée en puissance commerciale du groupe.

Cette nouvelle évaluation illustre parfaitement la restructuration réussie de McLaren sous la direction de Zak Brown et son attrait renouvelé pour les investisseurs internationaux. Il s’agit d’un véritable tournant qui confirme le statut de McLaren comme un acteur incontournable de la F1 et du sport mondial.

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