General Motors (GM) redémarrera l’usine CAMI d’Ingersoll, en Ontario, le 17 novembre 2025 avec une seule équipe et moins de 400 employés syndiqués, selon la section locale 88 du syndicat Unifor. La production des fourgonnettes électriques BrightDrop reprendra à un rythme plus lent, ce qui entraînera plus de 600 mises à pied.

Les batteries déplacées aux États-Unis

Si l’assemblage des fourgonnettes redémarre, ce ne sera pas le cas de la nouvelle usine de modules de batteries qui avait été intégrée au site en 2024. Cette activité demeure suspendue jusqu’à nouvel ordre.

Les batteries seront désormais importées des États-Unis, une conséquence directe des droits de douane de 25 % imposés par l’administration Trump sur les véhicules canadiens.

« C’est probablement ce qui me dérange le plus », a déclaré Mike Van Boekel, président de la section locale 88 d’Unifor. « Nous étions les seuls à fabriquer des batteries au Canada, et maintenant elles doivent venir des États-Unis. »

Dans l'usine CAMI de General Motors à Ingersoll, en Ontario
Dans l’usine CAMI de General Motors à Ingersoll, en Ontario | Auto123.com

Un impact majeur sur l’emploi

Avant la conversion de l’usine en 2022 pour la production de fourgonnettes électriques, CAMI comptait environ 1 500 employés syndiqués. Après plusieurs arrêts de production et une faible demande, l’effectif est tombé à près de 1 200 au printemps 2025. Avec la relance prévue, moins de 400 employés conserveront leur poste, tandis que plus de la moitié seront mis à pied. Près de 75 travailleurs ont choisi de prendre une retraite anticipée.

Une lueur d’espoir malgré tout

Malgré les difficultés, GM se dit confiant dans l’avenir de l’usine CAMI et du programme BrightDrop. Les ventes de fourgonnettes électriques progressent : plus de 2 000 unités ont été vendues au Canada et aux États-Unis dans la première moitié de 2025, soit plus du double par rapport à l’an dernier.

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Le texte Reprise partielle à Ingersoll : GM relancera l’usine CAMI en novembre provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota, Subaru et Lexus procèdent au rappel de 94 320 véhicules électriques (VÉ) aux États-Unis et 21,703 unités au Canada et ordonnent un arrêt des ventes immédiat chez leurs concessionnaires. Le problème : un système de climatisation défectueux qui empêche le dégivreur et le désembueur de fonctionner correctement.

Au Canada, 16 052 véhicules électriques Toyota et Lexus sont touchés par le rappel, tout comme 5 651 Subaru Solterra.

Subaru Solterra
Subaru Solterra | Auto123.com

Modèles concernés

  • • Toyota bZ4X (2023-2025)
  • • Subaru Solterra (2023-2025)
  • • Lexus RZ (2023-2025)

Comme ces modèles partagent la même plateforme, ils sont exposés au même défaut.

Le problème

Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), une mauvaise programmation du système de climatisation peut forcer l’ordinateur de bord à entrer en « mode de sécurité », ce qui suspend le chauffage et réduit l’efficacité du dégivreur. Dans des conditions de froid extrême, ce défaut peut empêcher le pare-brise de se dégivrer, augmentant ainsi les risques d’accident.

C’est une enquête initiée par Transports Canada qui a mis Toyota sur la piste du problème. Les premiers tests semblaient indiquer que le véhicule disposait d’une source de chaleur de secours, mais des essais en conditions hivernales sévères ont révélé que le compresseur électrique pouvait également couper cette deuxième source.

La solution

Heureusement, la correction est jugée relativement simple. Les concessionnaires procéderont à une mise à jour logicielle du système de climatisation et inspecteront le compresseur électrique, en le remplaçant si nécessaire.

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Le texte Toyota, Subaru et Lexus suspendent la vente de leurs VÉ en raison d’un rappel majeur provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement du Québec a annoncé aujourd’hui la suspension immédiate de 1 200 autobus scolaires électriques Lion à la suite d’un incendie survenu plus tôt cette semaine. L’incident, qui n’a heureusement fait aucun blessé, a mené à l’ouverture d’une enquête par Transports Canada.

Un incident qui soulève des inquiétudes

Lors du feu, le chauffeur a réussi à évacuer rapidement les cinq enfants à bord. Cet événement a toutefois poussé la nouvelle ministre de l’Éducation, Sonia Lebel, et le ministre des Transports, Jonatan Julien, à agir par précaution. « Comme la sécurité des élèves du Québec est notre priorité absolue, nous avons pris la décision préventive de retirer 1 200 autobus scolaires ce vendredi », peut-on lire dans leur communiqué conjoint.

Inspections préventives en cours

Les inspections auront lieu tout au long de la fin de semaine afin de permettre un retour rapide du transport scolaire. Entre-temps, les centres de services scolaires devront trouver des solutions temporaires pour limiter les perturbations.

Une filière électrique sous surveillance

Lion Électrique, fleuron québécois de l’électrification des transports, se retrouve ainsi dans la tourmente. Bien que l’entreprise n’ait pas encore commenté publiquement l’incident, ce rappel préventif soulève des questions sur la fiabilité des autobus électriques et les impacts pour les élèves et leurs familles.

Avec des renseignements de Radio-Canada

Le texte Québec retire 1 200 autobus scolaires Lion Électrique de la route provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

À Prince George, en Colombie-Britannique, la police pensait avoir tout vu. Mais le 5 septembre dernier, les appels se sont multipliés : un adulte circulait dans le trafic… au volant d’un Jeep Barbie rose Power Wheels. Pas une blague, mais une intervention bien réelle de la GRC.

Le chauffeur voulait juste un Slurpee

L’homme arrêté, Kasper Lincoln, a expliqué qu’il avait simplement emprunté la petite voiture électrique de la fille de son coloc pour aller chercher une slush au dépanneur et ne voulait pas marcher. Selon lui, il roulait doucement, faisait ses signaux à la main et n’était pas en état d’ébriété. La GRC, elle, affirme le contraire : permis suspendu, conduite interdite et deux tests d’alcoolémie ratés.

La loi est la loi (même en jouet)

Aussi absurde que ça puisse sembler, la loi canadienne considère comme « véhicule » tout engin motorisé qui n’est pas propulsé par la seule force humaine. Résultat : l’homme a été arrêté, son permis suspendu 90 jours supplémentaires et il devra comparaître en décembre.

Barbie 1, Ken 0

Heureusement, aucun incident n’a été rapporté et la voiture a pu être retournée à sa jeune propriétaire. Quant à Ken – pardon, Kasper – il devra maintenant expliquer au juge pourquoi son trajet pour un slushrose s’est transformé en cauchemar judiciaire.

Avec des renseignements de Driving.ca

Le texte Un homme arrêté en Colombie-Britannique pour avoir conduit… un Jeep Barbie rose provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement mexicain a annoncé qu’il portera les droits de douane sur les automobiles importées de Chine et d’autres pays asiatiques à 50 %, soit le niveau maximum permis par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Cette décision s’inscrit dans une vaste réforme des droits d’importation qui touche des secteurs clés comme l’automobile, l’acier et le textile, représentant au total 52 milliards de dollars américains d’importations.

Le ministre de l’Économie, Marcelo Ebrard, a expliqué que ces mesures visent à protéger les emplois locaux, menacés par l’arrivée de véhicules chinois vendus à des prix « inférieurs aux références du marché ». Selon le gouvernement, pas moins de 325 000 emplois industriels et manufacturiers seraient en jeu.

Une décision aux accents géopolitiques

Si le Mexique justifie sa réforme par la protection de son économie, plusieurs analystes y voient une réponse directe aux pressions de Washington. Les États-Unis cherchent depuis plusieurs années à limiter l’influence commerciale de la Chine en Amérique latine.

« Les Américains ne vont pas permettre à la Chine d’utiliser le Mexique comme porte d’entrée dérobée vers leur marché », explique Mariana Campero, spécialiste au CSIS Americas Program.

Geely a lancé le CityRay au Mexique en janvier 2025
Geely a lancé le CityRay au Mexique en janvier 2025 | Auto123.com

Une mesure contestée par la Chine

De son côté, Pékin a exprimé sa ferme opposition. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a dénoncé des restrictions imposées « sous divers prétextes » et a averti que la Chine défendrait ses intérêts.

Impact sur d’autres produits

Outre l’automobile, le plan prévoit aussi des droits de 35 % sur l’acier, les jouets et les motos, et de 10 % à 50 % sur le textile. Les pays visés sont ceux qui n’ont pas d’accords commerciaux avec le Mexique, soit la Chine, mais aussi la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie, la Russie, la Thaïlande et la Turquie.

Un équilibre fragile avec les États-Unis

Le Mexique, qui exporte une grande partie de sa production automobile vers les États-Unis, tente de protéger son industrie tout en maintenant de bonnes relations commerciales avec son voisin du nord.

John Price, analyste chez Americas Market Intelligence, résume la situation : « Le Mexique cherche à calmer les Américains, tout en défendant la politique industrielle qui lui a si bien réussi depuis 30 ans. »

L’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), qui avait épargné au Mexique les tarifs de l’ère Trump, sera d’ailleurs revu l’an prochain, un contexte qui ajoute à la pression politique.

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Le texte Le Mexique augmente à 50 % les droits de douane sur les voitures chinoises provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis a officiellement confirmé ce que plusieurs analystes pressentaient : le groupe ne visera plus 100 % de ventes de véhicules électriques (VÉ) en Europe d’ici 2030. L’annonce a été faite par Jean-Philippe Imparato, chef de Stellantis Europe, lors du salon automobile de Munich 2025.

Cette décision marque un recul par rapport au plan « Dare Forward 2030 », présenté en 2022 par l’ancien PDG Carlos Tavares. Ce plan prévoyait 50 milliards d’euros d’investissements dans l’électrification et une gamme européenne entièrement électrique avant la fin de la décennie.

Cependant, face à la stagnation de la demande pour les VÉ, aux prix élevés, au retard des infrastructures de recharge et à la concurrence des marques chinoises, Stellantis a dû réajuster ses ambitions.

Dans l'usine de Stellantis à Mirafiori, en Italie
Dans l’usine de Stellantis à Mirafiori, en Italie | Auto123.com

Un virage vers la flexibilité

Sous la direction du nouveau PDG, Antonio Filosa, Stellantis mise désormais sur une stratégie multi-énergies. L’entreprise continuera d’investir dans les véhicules électriques, mais développera aussi des motorisations hybrides et hybrides rechargeables afin de mieux répondre aux besoins des consommateurs et de préserver sa rentabilité.

Jean-Philippe Imparato a d’ailleurs qualifié d’« irréaliste » l’objectif de l’Union européenne d’imposer 100 % de ventes de véhicules zéro émission dès 2035 dans les conditions actuelles.

Impact en Amérique du Nord

Ce changement de stratégie ne touche pas que l’Europe. En Amérique du Nord, Stellantis a ralenti la production de plusieurs modèles électrifiés, dont le Jeep Wagoneer S électrique et la Dodge Charger Daytona EV, alors que la fin du crédit d’impôt fédéral américain de 7 500 $ approche. Des concessionnaires confirment que certaines commandes de VÉ et de véhicules hybrides rechargeables sont suspendues ou limitées.

Dodge Charger EV
Dodge Charger EV | Auto123.com

Une tendance généralisée dans l’industrie

Stellantis n’est pas la seule entreprise à revoir ses objectifs. Ford, Mercedes-Benz et Volvo ont aussi assoupli leurs plans d’électrification. Un consensus se dégage : le tout-électrique reste la destination finale, mais le parcours sera plus long et graduel que prévu.

Des investissements toujours prévus

Malgré l’abandon de l’objectif de 2030, Stellantis poursuit plusieurs projets dans le domaine électrique, dont :

  • • une usine de batteries LFP en Espagne ;
  • • un partenariat avec Leapmotor en Chine pour réduire les coûts ;
  • • une série de lancements de nouveaux VÉ prévus d’ici 2030 sur les marchés européens, nord-américains et asiatiques.

L’objectif de neutralité carbone d’ici 2038 demeure quant à lui inchangé. Stellantis misera sur un mélange de véhicules électriques, hybrides et hybrides rechargeables pour y parvenir.

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Le texte Stellantis abandonne son objectif de devenir une marque 100 % électrique en Europe d’ici 2030 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les visiteurs de Las Vegas peuvent désormais découvrir la fameuse Strip et ses environs en se déplaçant sans frais à bord de navettes autonomes Zoox. Ce nouveau service offert par cette filiale du géant Amazon est offert depuis hier dans ce secteur très populaire de la capitale mondiale du divertissement.

Zoox offre ces services gratuitement en attendant d’obtenir l’autorisation de l’État pour les rendre payants et ainsi concurrencer ses rivales : Waymo et Tesla.

Waymo, une filiale d’Alphabet (Google) offre des services de transport de passagers avec des véhicules autonomes (VA) dans plusieurs villes des États-Unis, et ce depuis 2015. De son côté, Tesla n’en est qu’à ses débuts avec un service qui a été inauguré à Austin, au Texas, en juin dernier.

Contrairement à Waymo et Tesla, qui utilisent des versions robotisées de véhicules de série connus, Zoox emploie des navettes électriques de sa conception assemblées dans son usine de Hayward, en Californie.

Appelées Robotaxi, il s’agit de véhicules bidirectionnels, ce qui signifie qu’ils peuvent rouler en marche avant ou en marche arrière sans devoir faire demi-tour. De plus, ces véhicules peuvent circuler sous la pluie et de nuit, et atteindre une vitesse de pointe de 72 km/h.

Le Robotaxi de Zoox a quatre places assises et ses portes coulissantes automatiques sont conçues pour faciliter l’embarquement et le débarquement de ses passagers. L’habitacle spacieux est doté notamment d’un système de climatisation ajustable et d’une chaîne audio, mais aussi de capteurs assurant que les ceintures de sécurité sont bouclées avant le départ.

Pour ce premier service de transport robotisé, Zoox a, par ailleurs, établi des partenariats avec la société Resorts World Las Vegas, qui réunit les hôtels Hilton, Conrad et Crockfords, de même qu’avec le quartier de divertissements Area15 et Topgolf, un lieu de rassemblement et de loisirs populaire.

Fondée en 2014 par le designer australien Tim Kentley-Klay et Jesse Levinson, un ingénieur spécialisé en technologies de conduite autonome et fils du président du conseil d’administration d’Apple, la société Zoox n’a certes pas fini de faire parler d’elle. Elle entend offrir un service payant plus exhaustif à Las Vegas et, peu après, à San Francisco également. D’autres projets d’implantation sont également prévus à Austin, au Texas, et à Miami, en Floride.

Photos : Zoox

Le texte Amazon vous transporte à Las Vegas grâce à Zoox provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford ajoute un nouveau pickup entièrement électrique à sa gamme, mais cette fois dans un format plus compact, proche du Maverick plutôt que du F-150 Lightning. L’objectif : offrir un camion abordable et efficace, avec un prix de départ autour de 30 000 $ US. Construit sur la toute nouvelle Universal EV Platform, ce camion promet des coûts de production réduits grâce à 20 % de pièces en moins et 40 % moins d’étapes d’assemblage. Résultat : un véhicule plus économique à produire et plus accessible pour les consommateurs.

Dimensions et habitabilité

Ford qualifie ce modèle de camion intermédiaire, comparable en gabarit au Ranger, mais sa philosophie s’approche davantage du Maverick. Le constructeur promet plus d’espace intérieur qu’un Toyota RAV4, un frunk (coffre avant) et une boîte arrière traditionnelle.

Design : entre Maverick et F-150 Lightning

Peu de détails stylistiques sont confirmés, mais les rendus suggèrent une calandre fermée dissimulant le coffre avant, des bandes lumineuses reliant phares et feux arrière et un style mélangeant la praticité du Maverick et la robustesse du Ranger. Ford a déposé plusieurs marques de noms, dont Ranchero, un clin d’œil rétro à son pickup-car culte, ainsi que Fathom, Fuze, Hive et Mythic. Le choix définitif reste à confirmer.

Motorisation et batterie

Le camion utilisera des batteries LFP prismatiques, plus abordables et plus durables que les cellules lithium-ion classiques. Ces batteries serviront aussi de plancher structurel, améliorant rigidité et efficience. Attendu en versions un ou deux moteurs, le pickup devrait offrir des performances comparables à une Mustang EcoBoost (0-100 km/h en environ 5 secondes), avec une autonomie encore à préciser.

Positionnement prix

Avec un prix visé autour de 30 000 $ US, ce modèle se placerait juste au-dessus du Maverick essence (29 840 $) et nettement en dessous du Ranger (35 245 $). À ce tarif, Ford pourrait proposer le premier camion électrique compact réellement abordable, sous-cotant même plusieurs pickups à essence comme le Toyota Tacoma (33 185 $) ou le Chevrolet Colorado (33 595 $).

Production et lancement

La production sera confiée à l’usine Ford de Louisville, Kentucky, avec un système d’assemblage innovant en « arbre » plutôt qu’en ligne. Cette méthode pourrait accélérer l’assemblage de 40 %. Le camion est prévu pour 2027, avec un dévoilement attendu en 2026, probablement en fin d’année.

Avec des renseignements de Motor 1

Le texte Ford prépare un camion électrique à 30 000 $ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Voilà déjà quatre ans que Kia propose son modèle EV6, un véhicule qui se veut véritablement un croisement entre la voiture et le VUS. Je déteste l’utilisation du terme multisegment. En fait, je le rejette, car je n’aime pas jouer le jeu des constructeurs qui ne cessent d’inventer des catégories. Il y a des voitures, des VUS et des camionnettes.

S’il devait y avoir des exceptions pour utiliser le terme multisegment, l’EV6 en serait une. On est vraiment à cheval entre l’utilitaire et l’auto. Le produit propose le côté pratique de l’un, mais vraiment, la conduite de la deuxième.

Son format est compact, ce qui ajoute au plaisir que l’on ressent derrière le volant. L’EV6 fait partie de la liste des modèles électriques qui sont plus agréables à conduire. Ça ne fait aucun doute.

Et les ventes de l’année dernière l’ont prouvé ; 6671 exemplaires au Canada, dont 5192 au Québec, ce qui est hallucinant comme proportion.

La gamme

Au menu, vous retrouvez quatre versions, soit Light, Wind, Land et GT. Plus on grimpe dans la gamme, plus on trouve de la puissance, mais plus on perd de l’autonomie. La famille est riche, car elle comprend des versions à propulsion, à rouage intégral, sans compter les groupes d’options qui peuvent s’ajouter à l’offre. Bref, il y a beaucoup de choix, mais faites attention à votre portefeuille. Le Kia EV6 demeure un produit intéressant lorsqu’on y va avec les premières versions de la famille (Light et Wind).

Dans le cas du modèle essayé, il s’agissait d’une variante Land à rouage intégral, dotée de l’ensemble GT Line Limited, ce qui faisait grimper la facture à 64 995 $. Disons que la version Light, à propulsion, à 55 995 $, est plus intéressante. Vous pouvez même opter pour ce modèle, mais avec une batterie de 63 kWh plutôt que de 84 kWh, si l’autonomie n’est pas votre priorité. La facture fond alors jusqu’à 48 995 $.

On vous laisse examiner la dotation en détail, car l’objectif du présent billet n’est pas de vous décrire le modèle de long en large, mais plutôt de vous faire part de sa consommation d’énergie.

Je tenais à tester la chose une fois de plus, car souvent, à l’essai de produits du groupe Hyundai et Kia (et Genesis), j’ai souvent obtenu des résultats un peu épeurants en conduite sur autoroute. J’en ai donc profité pour réaliser un autre essai, cette fois en adoptant deux types de comportements et de réglages.

L’autonomie annoncée

D’abord, pour la version essayée, l’autonomie annoncée par Kia est de 475 kilomètres. À l’affichage au tableau de bord, on vous offre aussi deux autres chiffres, soit un maximum soit un minimum. Il est donc possible de voir cette dernière varier considérablement, selon le type de conduite adopté, mais aussi le type de trajet emprunté. La ville, par exemple, avec le freinage régénératif (quatre niveaux avec ce modèle Kia), permet de faire des miracles en conduite urbaine.

Après avoir roulé le véhicule ici et là lors de ma semaine d’essai, je me suis lancé pour faire l’aller-retour chez une amie qui demeure à quelque 200 kilomètres de chez moi.

L’occasion parfaite pour effectuer un bon test. La température, idéale à 25 degrés Celsius.

Au départ, au tableau de bord, la promesse était de 522 kilomètres. Disons que ça augurait bien. Pour me rendre, j’ai décidé d’adopter une conduite très responsable, soit celle dictée par la limite de vitesse, à environ cinq kilomètres-heure près. Aussi, j’ai sélectionné le mode Eco, qui coupe sur la puissance offerte de 320 chevaux et 446 livres-pieds de couple. Pour ce qui est des niveaux de régénération, j’ai ajusté, au besoin, tout au long du parcours.

Ce que je voulais surtout vérifier, c’est que lors d’essais précédents avec des modèles du groupe, j’ai toujours trouvé que l’autoroute bouffait de l’autonomie à un rythme effarant. Ce qu’on souhaite, c’est un ratio d’un kilomètre parcouru pour un kilomètre de retranché à l’autonomie totale. Avec certains véhicules du groupe, je me suis souvent retrouvé avec un ratio de 1,0/0,6, c’est-à-dire un kilomètre de moins d’autonomie, après avoir parcouru 0,6 km. À ce rythme, il est difficile de se fier à ce qui est indiqué.

Pour l’aller, disons que ça s’est bien déroulé. Après avoir parcouru 100 kilomètres sur autoroute, j’avais perdu un potentiel d’environ 10 kilomètres. Autrement dit, en calculant le nombre de bornes parcourues (100) avec l’autonomie restante (qui était alors de 412 km), j’en arrivais à 512 kilomètres plutôt que 522. Rien pour paniquer.

Mieux, en traversant quelques zones de constructions, où la limite était à 70 km/h et où les ralentissements étaient fréquents, je me suis retrouvé avec un calcul où le total de kilomètres parcourus et de l’autonomie restante en arrivait à 525 kilomètres. J’avais donc regagné de l’autonomie.

Une fois à destination, après avoir parcouru 197,5 km, le compteur affichait une liberté restante de 322 km. Une perte totale de deux kilomètres sur 200 km. Excellent.

Ainsi, il est donc possible de parcourir ce qui est indiqué au tableau de bord à vitesse d’autoroute, mais en mode Eco et à la vitesse prescrite. Car, comme vous allez rapidement le constater, le retour n’a pas donné les mêmes résultats.

Mode normal, vitesse entre 115 et 120 km/h

En repartant de chez mon amie, le tracé recommandé était de 192 km. Considérant qu’il me restait 322 km, il n’y avait pas d’inquiétude, en principe. Avec la même façon de conduire, j’aurais même pu entrer à la maison avec encore environ 127 kilomètres de jeu.

Mais j’ai décidé de conduire normalement, c’est-à-dire avec le mode régulier et aux vitesses auxquelles je suis habitué à conduire. La première chose, c’est qu’en passant au réglage de conduite normal, l’autonomie possible est passée à 310 km. Rien pour paniquer.

Mais rapidement, j’ai réalisé que la partie serait plus serrée. Sur les routes de campagne, lorsqu’on roule à moins de 100 kilomètres, nous ne sommes pas trop pénalisés. Cependant, à plus de 115 km/h sur l’autoroute, là, la vitesse fond un peu trop rapidement.

Le résultat, c’est qu’en arrivant chez moi, après avoir franchi 191,9 km, l’autonomie restante était de 30 kilomètres. Si j’avais conduit prudemment, elle aurait été bien supérieure.

Bon, cela dit, il ne faut pas partir en peur. Si la voiture consomme un peu trop lors d’un trajet, on s’arrête 15 minutes à une borne pour retrouver 100 km et l’on repart. Si on veut éviter le pire, on roule plus lentement et l’on sélectionne le mode Eco. Avec un véhicule électrique, il faut adapter sa conduite.

L’objectif ici était de démontrer la différence entre l’adoption d’une conduite douce et le mode Eco, comparativement à une conduite plus normale, voire un peu agressive, en mode normal. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

À partir de là, la suite appartient au conducteur.

Le texte Kia EV6 2025 : excellente autonomie, à condition de… provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Honda Ridgeline 2026 est officiellement en vente chez les concessionnaires canadiens, cette année qui marque le 20e anniversaire de la camionnette intermédiaire.

Et pour 2026, le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est fixé à 52 990 $.

Honda Ridgeline 2026 – quoi de neuf ?

Le seul changement notable pour le Honda Ridgeline 2026 est l’introduction d’une nouvelle couleur exclusive, le « vert frêne métallisé ». Cette teinte est réservée à la version TrailSport.

Honda Ridgeline Black Edition 2026
Honda Ridgeline Black Edition 2026 | Auto123.com

Honda Ridgeline 2026 – versions disponibles au Canada

Pour le marché canadien, le Honda Ridgeline 2026 se décline en trois versions distinctes, toutes équipées de série du système de traction intégrale i-VTM4 de Honda.

Le Ridgeline Sport représente le modèle d’entrée de gamme, déjà bien équipé et intégrant toutes les fonctionnalités uniques du Ridgeline.

La version TrailSport ajoute une dimension plus aventureuse avec une suspension réglée pour le hors route et des éléments de design exclusifs, notamment la nouvelle peinture vert frêne métallisé.

Enfin, le Ridgeline Black Edition constitue le haut de gamme avec des finitions noires élégantes et un niveau d’équipement plus complet.

Honda Ridgeline 2026 au Canada : prix, nouveautés et tout ce qu’il faut savoir | Auto123.com

Motorisation du Honda Ridgeline 2026

Toutes les versions du Honda Ridgeline 2026 sont animées par un moteur V6 de 3,5 litres développant 280 chevaux et 262 lb-pi de couple, associé à une transmission automatique à 9 rapports. La consommation de carburant est estimée à 11,5 litres/100 km en cycle combiné, avec 12,8 L/100 km en ville et 9,9 L/100 km sur route.

La capacité de remorquage atteint 5 000 lb (2 268 kg), ce qui place le Ridgeline dans le haut de sa catégorie.

Le pickup conserve également ses caractéristiques exclusives, comme le coffre intégré sous la caisse In-Bed Trunk, verrouillable et étanche, et le hayon à double action qui peut s’ouvrir vers le bas ou latéralement.

Honda Ridgeline 2026 – prix canadiens

– Ridgeline Sport – 52 990 $

– TrailSport – 56 490 $

– Black Edition – 58 990 $

Ces montants excluent les frais de transport, de préparation et les taxes applicables.

Honda Ridgeline 2026 au Canada : prix, nouveautés et tout ce qu’il faut savoir | Auto123.com

Un pickup intermédiaire unique sur le marché

La construction monocoque du Ridgeline, rare dans le segment des camionnettes intermédiaires, lui confère un confort de conduite semblable à celui d’un VUS tout en offrant au moins certaines des capacités associées aux pickups – et cela le distingue des modèles avec lesquels il est en concurrence, tels que le Toyota Tacoma, le Ford Ranger, le Chevrolet Colorado et le GMC Canyon.

Vos questions sur le Honda Ridgeline 2026

Quand le Honda Ridgeline 2026 sera-t-il disponible ?

Le modèle 2026 est officiellement en vente et arrivera chez les concessionnaires Honda partout au Canada dès l’automne.

Quel est le prix de la version de base du Ridgeline 2026 ?

La version Sport, qui constitue le modèle d’entrée de gamme, commence à un PDSF de 52 990 $.

Quelle est la consommation d’essence du Ridgeline 2026 ?

La consommation de carburant combinée est annoncée à 11,5 L/100 km pour toutes les versions.

Quelles sont les principales nouveautés pour 2026 ?

La nouvelle couleur exclusive TrailSport, la célébration du 20e anniversaire et la poursuite d’une gamme simplifiée à trois versions.

Qui sont les concurrents du Honda Ridgeline ?

Le Ridgeline rivalise avec le Ford Ranger, le Toyota Tacoma, le Chevrolet Colorado et le GMC Canyon dans le segment des camionnettes intermédiaires. C’est sans parler du modèle Santa Cruz de Hyundai, également construit sur une architecture monocoque.

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