La demande mondiale pour les véhicules hybrides de Toyota explose, ce qui met ses fournisseurs à rude épreuve. Selon des sources proches du dossier, des pénuries de pièces entraînent des délais de livraison de plusieurs mois pour certains modèles, notamment aux États-Unis, en Europe, en Chine et au Japon.

Une stratégie payante face aux doutes

Malgré les prédictions de certains concurrents misant uniquement sur les véhicules électriques, Toyota voit son choix d’investir massivement dans l’hybride largement récompensé. Les ventes mondiales de modèles hybrides ont triplé en cinq ans, passant de 5,7 à 16,1 millions d’unités selon LMC Automotive.

Des délais prolongés pour les clients

En Europe, le délai d’attente moyen pour un modèle hybride Toyota a doublé par rapport à 2020, atteignant 60 à 70 jours. Certains modèles comme le Yaris Cross hybride et le RAV4 hybride rechargeable sont particulièrement touchés.

Au Japon, les clients doivent patienter entre deux et cinq mois. En Inde, un marché stratégique pour Toyota, les délais varient entre deux et neuf mois, selon le modèle.

Des fournisseurs sous pression

L’explosion de la demande crée des goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement. Une pénurie d’aimants affecte les pièces fournies à Aisin Corp, retardant la livraison des moteurs hybrides. Denso, un autre fournisseur clé, subit des retards dus à des blocages chez ses sous-traitants de second et troisième rang.

Face à ces défis, Toyota envisage de diversifier ses fournisseurs en Inde et d’y produire des onduleurs, pièces essentielles à la gestion énergétique des véhicules hybrides.

Le Toyota Corolla Cross hybride | Auto123.com

Des investissements pour répondre à la demande

Toyota a déjà investi 14 milliards USD dans une usine de batteries en Caroline du Nord, destinée à alimenter ses véhicules électrifiés en Amérique du Nord. Près de la moitié des véhicules assemblés par Toyota aux États-Unis en 2023 étaient hybrides.

En Inde, Toyota a augmenté sa capacité de production de 32 000 véhicules par an et prévoit d’en ajouter 100 000 supplémentaires.

Les autres constructeurs aussi touchés

Hyundai et Kia peinent également à suivre la demande pour leurs modèles hybrides. Chez Hyundai, le délai pour un Palisade hybride atteint un an, tandis qu’un Sorento hybride exige sept mois d’attente.

Honda, autre acteur majeur du marché, confirme une demande élevée, notamment en Amérique du Nord et au Japon, sans toutefois préciser les délais de livraison.

L’hybride, un choix rentable pour les clients

Malgré les longues attentes, de nombreux consommateurs jugent l’achat d’un hybride rentable. Les économies de carburant compensent largement les mois d’attente.

On peut arguer qu’il s’agit pour ces constructeurs d’un beau problème, c’est-à-dire que la demande dépasse l’offre, du moins temporairement. Et pour Toyota en particulier, la tendance confirme sa place de chef de file incontesté de l’hybride sur le marché automobile mondial.

Le Toyota RAV4 hybride rechargeable 2025
Le Toyota RAV4 hybride rechargeable 2025 | Auto123.com

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Le texte La demande pour les hybrides de Toyota explose provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toutes les voitures qui arborent le vocable Indy 500 n’ont pas nécessairement le même statut, ni la même importance historique. La Ford Thunderbird de l’Indy de 1961 inscrite au catalogue de la vente aux enchères que présentera Bonhams en Angleterre, en avril, en témoigne éloquemment.

La mythique course de l’Indy 500 à Indianapolis a donné naissance à une longue lignée de voitures vedettes qui… n’ont pas fait la course. Ce sont les voitures de sécurité, celles que les anglophones surnomment Pace Car. Au début de chaque épreuve, depuis la première en 1911, une voiture de sécurité a devancé les bolides jusqu’au déploiement du drapeau vert signalant le début de la course. Cette voiture servait aussi à regrouper le peloton lors d’un incident. Très rapidement, la popularité de l’événement aidant, les constructeurs ont réalisé combien cette visibilité valait son pesant d’or. Voilà pourquoi ils ont rehaussé l’apparence de ces voitures, en plus de les multiplier.

A priori, on pourrait croire que cette Thunderbird est une pièce de collection unique et incontournable, à cause de sa filiation avec cette course. Bonhams nous apprend d’ailleurs que son propriétaire dispose de nombreux documents attestant de sa participation à la 45e édition de l’Indy 500, remportée par A. J. Foyt.

Il faut cependant relativiser cela un peu puisque cette voiture est une des 34 décapotables similaires fournies par Ford aux organisateurs des événements de 1961. Et encore, celle-là avait un rôle secondaire.

Deux de ces voitures sont plus importantes que les autres : les voitures de sécurité. Celles-là ont des sièges en cuir d’un blanc cassé, teinte baptisée Light Pearl Beige. Celle qui a servi à signaler le départ de la course a même été offerte à Foyt lors du banquet célébrant sa victoire, de même qu’une bourse d’environ 400 000 $ US.

En outre, toutes les Thunderbird avaient une carrosserie de couleur or et une capote blanche. Mais la peinture des voitures de sécurité était spéciale. Dans sa livraison du 11 avril 1961, le quotidien The Indianapolis Star explique que ces deux voitures, dont la valeur est 5 300 $ US, ont une peinture composée d’or véritable. À elle seule, la peinture appliquée sur la carrosserie coûtait 500 $. D’ailleurs, par précaution, dans le coffre à gants de ces deux voitures, on trouvait une petite bouteille de peinture pour retouches valant 70 $ US !

Les Thunderbird du Festival

Pour les 32 autres Thunderbird, la peinture or de leur carrosserie était exclusive aussi, mais sa composition ne comprenait pas d’or véritable. Après la course, elles seront vendues pour moins cher; en juin, Jerry Alderman Ford d’Indianapolis en offre une à 4 299 $ US.

Ces décapotables avaient des sièges noirs (en cuir ou en vinyle, selon la voiture) et on les surnommait Festival Cars. Il s’agissait de voitures officielles affectées à divers événements entourant la course, mais principalement aux activités du Festival Indy 500. Créé en 1957 par des gens d’affaires d’Indianapolis, ce festival anime la ville durant plusieurs jours avant l’événement. Jusqu’en 2020, il a même été le prétexte du couronnement d’une Reine du Festival, une personnalité qui, bien entendu, était mise en valeur lors de la parade inaugurale de la course.

Toutefois, rien ne confirme que la Thunderbird 1961 qui sera offerte en Angleterre a servi à transporter la ravissante Diane Hunt, élue Reine du Festival cette année-là. L’encanteur n’en fait nullement mention, mais il aurait sûrement aimé ajouter ce détail au pedigree de la voiture.

En revanche, Bonhams nous apprend qu’après la course, cette Thunderbird a été vendue à un dénommé Paul Thrasher de Columbus, en Ohio, par un concessionnaire Ford d’Indianapolis. Il va la conserver durant 28 ans, tout en l’utilisant occasionnellement pour des promenades estivales.

Restaurée pour un 75e… et un 30e anniversaire

Puis, avant de déménager en Arizona, en 1989, M. Thrasher la vend à Derek Boulton. À l’époque, l’odomètre de la décapotable affiche environ 54 000 milles (87 000 km) et Thrasher précise à son acheteur qu’elle n’a guère bougé depuis une dizaine d’années. Voilà pourquoi, au cours des 18 mois qui suivent, Boulton fait subir à cette Ford une restauration intégrale afin de lui rendre son lustre original. Car il est invité aux célébrations du 75e anniversaire de l’Indy 500, qui ont lieu en 1991.

En y prenant part, du même coup, Boulton va souligner les 30 ans de la participation de sa Thunderbird à l’épreuve en l’exhibant de multiples façons : lors d’un défilé dans les rues d’Indianapolis, la veille de la course, durant une tournée du circuit avec, comme passagers, des pilotes de l’épreuve de 1961 et, naturellement, lors de la parade inaugurale.

À quelques reprises, de 2008 à 2010, Boulton se rendra aussi au Royaume-Uni avec sa voiture, où il la conduira sur le circuit de Goodwood. Il la vendra en 2013 à son propriétaire actuel, que Bonhams se garde d’identifier. D’ailleurs, serait-il Britannique, ce propriétaire ? Car, depuis qu’il a mis la main sur cette Thunderbird, on l’a vue occasionnellement au festival Goodwood Revival. À une occasion, il permettra même à Charles Henry Gordon-Lennox, le 11e duc de Richmond et fondateur du Festival de la vitesse de Goodwood et du Goodwood Revival, de la conduire avec l’astronaute américain Buzz Aldrin à ses côtés !

La voiture de sécurité la plus puissante

Comme les 33 autres Thunderbird de l’Indy 500 de 1961, cette décapotable était dotée d’un V8 de 390 po cu (6,4 L) développant 300 ch. Cela en faisait la voiture de sécurité la plus puissante de l’histoire de l’Indy 500, clamaient les concessionnaires Ford desservant Indianapolis dans une publicité publiée dans le quotidien The Indianapolis Star. En outre, son moteur à carburateur Holley à quatre corps était jumelé à une boîte de vitesses automatique Cruise-O Matic MX à 3 rapports.

À l’origine, cette voiture était chaussée de pneus à flancs blancs Firestone, le commanditaire de la course de 1961. Axée sur le luxe et le confort, sa dotation comprenait des freins assistés, une direction assistée, des vitres et des sièges électriques, une capote à ouverture assistée électrique, des essuie-glaces à deux vitesses avec lave-glace, un volant escamotable. Avec la voiture offerte par Bonhams, le nouvel acheteur recevra un cric, des outils et une boîte de pièces de rechange. Le vendeur affirme d’ailleurs avoir « investi une somme considérable pour maintenir la voiture en parfait état de marche », précise l’encanteur.

L’odomètre de cette Thunderbird affiche actuellement 85 814,8 milles (138 102 km). C’est donc le 13 avril prochain qu’elle sera offerte aux collectionneurs présents à la vente de Bonhams au Goodwood Revival Meeting à Chichester, dans le West Sussex, à une centaine de kilomètres de Londres. Les spécialistes de Bonhams situent sa valeur (en dollars canadiens) entre 84 000 $ et 140 000 $. De son côté, l’assureur Hagerty, plus conservateur, l’estime entre 62 100 $, pour une voiture en « bon état », à 106 000 $, pour un exemplaire digne de recevoir 100 points à un concours d’élégance. On peut imaginer combien vaudrait la voiture de sécurité qu’avait reçue A. J. Foyt après sa victoire !

Photos : Bonhams

Le texte L’Indy 500 s’invite à la vente aux enchères de Bonhams en Angleterre provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Malgré l’annonce de nouveaux tarifs d’importation américains, Honda et Toyota maintiendront leur production au Canada. Ces droits de douane de 25 %, qui entreront en vigueur le 2 avril, contournent les protections commerciales incluses dans l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) de 2018.

Une menace pour l’industrie automobile canadienne

Ces nouveaux tarifs réactivent les conclusions de l’enquête de 2019 sur la sécurité nationale et s’appliquent aux véhicules de tourisme et aux pièces automobiles. Jusqu’à présent, les véhicules assemblés au Canada bénéficiaient d’exemptions, mais ils sont désormais inclus dans le champ d’application des nouvelles taxes.

Honda et Toyota réaffirment leur engagement envers le Canada

Honda Canada a confirmé que son site de fabrication resterait pleinement opérationnel, mettant en avant ses 4 000 employés et sa collaboration avec ses partenaires nord-américains en logistique et en production. Toyota Canada a également indiqué ne pas prévoir de modifications de ses activités manufacturières. L’entreprise est en discussion avec les gouvernements fédéral et provinciaux afin de trouver une solution à long terme.

Les protections de l’ACEUM ignorées

Lors de la négociation de l’ACEUM en 2018, le Canada et le Mexique avaient obtenu des garanties contre les futurs tarifs américains sur les automobiles, incluant un délai de 60 jours et des quotas d’exportation annuels exemptés de droits de douane. Cependant, l’administration Trump a choisi d’ignorer ces engagements dans son annonce du 2 avril, imposant immédiatement une taxe de 25 % sur les véhicules canadiens.

Réactions du gouvernement canadien

Le Premier ministre Mark Carney s’est entretenu avec Donald Trump le 28 mars, mais aucune garantie d’exemption n’a été obtenue. Le Canada a toutefois confirmé qu’il se réservait le droit d’appliquer des mesures de rétorsion si les États-Unis violaient leurs engagements commerciaux. Le Mexique étudie également ses options légales pour répondre à cette situation. Les autorités mexicaines examinent l’impact potentiel sur les consommateurs et les producteurs du pays.

Une stratégie pour relocaliser la production automobile

Des analystes voient ces nouveaux tarifs comme une tentative de Washington de forcer les constructeurs à produire aux États-Unis en limitant la participation des chaînes d’approvisionnement étrangères. Le Bureau du représentant au commerce des États-Unis et le Département du commerce n’ont pas encore réagi à l’absence de mention des protections de l’ACEUM dans l’annonce.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Honda et Toyota Canada réagissent à l’incertitude tarifaire des États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Hyundai Motor Group a levé le voile sur son nouveau système d’infodivertissement et d’exploitation embarqué. Baptisé Pleos, ce logiciel de nouvelle génération sera intégré aux véhicules du groupe à partir du deuxième trimestre 2026. Sans trop se cacher, Hyundai vise directement Tesla avec cet écran central façon tablette, omniprésent sur le tableau de bord. À la différence du constructeur texan, Hyundai conservera des boutons physiques et des molettes, évitant ainsi aux puristes une adaptation laborieuse.

Une alternative aux systèmes Tesla

Tesla s’est forgé une solide réputation grâce à son interface intuitive, rapide et performante. Si Hyundai parvient à capturer l’essence de ce succès tout en y ajoutant une touche personnelle, Pleos pourrait séduire les automobilistes en quête d’une expérience similaire, mais souhaitant se détourner de Tesla, un phénomène de plus en plus répandu.

Le nom Pleos est un mot-valise combinant “pleo”, qui signifie “plus” en grec, et OS, pour “Operating System”. En clair, Hyundai promet “toujours plus de technologie”.

Un superordinateur embarqué

Développé en interne, Pleos se veut un véritable cerveau numérique intégrant des puces haute performance, la connectivité Cloud, la gestion de flotte et l’optimisation logistique. Il offrira :
Des temps de réponse plus rapides
Une meilleure connectivité
Des mises à jour en temps réel précises
Une assistance avancée à la conduite

Hyundai reste discret sur les premiers modèles qui bénéficieront de Pleos en 2026, mais 20 millions de véhicules en seront équipés d’ici 2030.

Vers une conduite semi-autonome d’ici 2027

En parallèle, Hyundai prévoit d’introduire un système de conduite autonome de niveau 2+ d’ici fin 2027. Celui-ci reposera sur une combinaison de caméras, radars et intelligence artificielle, et Pleos jouera un rôle clé dans son développement. Avec cette offensive technologique, Hyundai entend bien bousculer l’univers des écrans embarqués et affirmer son leadership face aux géants de l’électrique.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Hyundai dévoile Pleos, une réponse à l’écran de Tesla provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une conversation avec un am i m’a inspiré ce billet sur un fait méconnu et qui prend de l’ampleur au sens propre somme au sens figuré. Depuis l’avènement des voitures électriques, on nous a promis un monde plus vert, plus silencieux… et, semble-t-il, plus calorique. Car un phénomène étrange touche les électromobilistes : un léger embonpoint qui s’installe au fil des recharges.

L’addition est salée… en gras saturés

Le principe est simple : vous partez pour un long trajet, la batterie affiche 18 %, et vous vous dites : « Pas grave, je vais m’arrêter à la borne de recharge rapide ! ». Trois complications s’enchaînent :

  1. La borne est occupée. Et pas par n’importe qui. Par un VUS électrique qui semble branché depuis la veille.
  2. La borne fonctionne… mais à 50 kW au lieu des 150 promis. Vous avez donc le temps de recharger… et de réfléchir à votre dernier repas sain, qui remonte à 2019.
  3. Le seul resto accessible est un temple du gras. Il y a bien une salade au menu, mais elle baigne dans plus d’huile qu’un moteur de Lada des années 80.

Une heure et deux burgers plus tard…

Les voitures thermiques font le plein en 3 minutes chrono. Aujourd’hui, une recharge prend entre 30 minutes et une heure. Quoi faire pendant ce temps ? Marcher un peu ? Lire un livre ? Oui. Mais le plus souvent on cède à la tentation de la malbouffe de la restauration rapide.

Et ce n’est pas notre faute ! Ces restaurants sont les seuls refuges climatisés ou chauffés avec del’internet. On s’assoit, on mange un burger (ou deux), et on jette un œil à l’application de recharge. Mauvaise surprise : quelqu’un a débranché votre voiture pour brancher la sienne. Retour à la case départ… et devinez quoi ? L’attente se fait mieux avec un beigne dans une main et un café dans l’autre.

Électrique et… élastique ?

En bout de ligne, le propriétaire de voiture électrique moyen ne réduit pas son empreinte carbone, il augmente surtout son tour de taille. Solution ? Soit on installe des bornes devant des magasins de légumes bio, soit on accélère la recharge à la vitesse de la F1.

En attendant, si vous croisez un électromobiliste avec un sourire coupable et des miettes sur son chandail, vous savez pourquoi.

Le texte La malédiction du fast-food électrique : Quand recharger fait grossir provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le musée Mazda s’est refait une beauté. Il accueillera de nouveau des visiteurs dès le 1er avril. Situé à Hiroshima, au Japon, sur le site du siège social de la Mazda Motor Corporation, ce musée d’entreprise était en rénovation depuis le mois de décembre. Ses aires d’exposition agrandies et de nouvelles présentations offriront « une expérience plus immersive permettant aux visiteurs de mieux saisir l’attrait des produits Mazda, mais aussi le parcours et la vision d’avenir de l’entreprise », nous apprend un communiqué diffusé hier.

Inauguré en 1994, ce musée accueille environ 50 000 personnes chaque année. Si bien qu’à ce jour environ 2 millions de personnes l’ont visité. Aménagé sur deux étages, le musée occupe une superficie totale de 3 645 mètres carrés. Ses salles qui présentent une dizaine d’expositions différentes jouxtent une partie d’un des bâtiments de l’usine d’assemblage. Une chaîne de montage est d’ailleurs intégrée au parcours de ses expositions !

Ce musée détaille l’histoire centenaire de Mazda à partir de l’époque où l’entreprise fabriquait des produits en liège, en passant par le lancement de ses premières camionnettes à trois roues, en 1931, et sa renaissance après le bombardement atomique d’Hiroshima, le 6 août 1945.

Ce musée consacre tout naturellement beaucoup d’espace au moteur rotatif, une technologie imbriquée dans l’histoire du constructeur. Une histoire jalonnée de nombreux éléments modèles marquant à commencer par la Cosmo Sport lancée en mai 1967, son premier modèle de série à moteur rotatif, et la Mazda 787B dotée d’un quadrirotor de 700 ch, la première auto japonaise à remporter les 24 Heures du Mans en 1991. Suite logique de cette histoire, aujourd’hui, les visiteurs peuvent admirer l’Iconic SP, une voiture-concept utilisant un moteur rotatif pour sa motorisation hybride branchable; une création illustrant une vision d’avenir de Mazda.

Lors de la rénovation, un système audio stéréophonique dernier cri a été ajouté pour sublimer notamment la représentation des événements de sport automobile marquant. Les responsables du musée clament que les visiteurs peuvent désormais mieux ressentir l’animation intense des compétitions internationales, comme les 24 Heures du Mans de 1991, avec une reproduction sonore encore plus réaliste de l’enthousiasme et des acclamations des spectateurs, sans oublier le bruit caractéristique du moteur de la 787B victorieuse.

Le musée propose aussi aux visiteurs des exposition sur les méthode de fabrication innovantes employée par Mazda au fil des ans grâce à un espace thématique montrant une automobile démontée qui intègre la technologie Skyactiv. Une autre exposition présente une voiture de course fonctionnant au biodiesel, ce qui permet aux visiteurs d’en apprendre davantage sur les solutions adoptées par le constructeur pour atteindre la neutralité carbone.

Pour permettre aux amateurs qui ne peuvent se rendre sur place de découvrir le musée tout de même, depuis 2013, un outil numérique permet d’explorer cinq de ses aires d’exposition virtuellement sur Google Street.

On peut en apprendre davantage sur le musée Mazda en consultant son site internet : mazda.com/en/experience/museum/.

Photos : Mazda

Le texte Le musée Mazda s’est refait une beauté provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Sur voiture ancienne c’est «presque» normale, ou «presqu’acceptable» jusqu’à un certain point….

Dans tous les domaines, tout s’est amélioré grandement au fil du temps. Les voitures, bien sûr, n’y ont pas échappé.

Globalement, l’amélioration que nos yeux peuvent voir sur les voitures, depuis le début du précédent siècle, est très facile à apprécier, mais beaucoup de choses invisibles l’ont été aussi, et presque au même rythme que les améliorations esthétiques.

Les joints, ou l’étanchéité, ont été grandement améliorés au fil du temps. À un tel point qu’aujourd’hui vous pouvez posséder une voiture de 15 ans, avec 250000km et pratiquement n’avoir aucune fuite d’huile, antigel etc.

Au tout début, l’automobile avait de gros soucis de fuite, c’était considéré comme normal, du moins acceptable. La technologie a fait en sorte de permettre au fabricant d’utiliser de nouvelle forme de joints, de nouveaux composants chimiques etc. Il y a des joints partout sur une voiture ancienne, dans l’essieu arrière, l’essieu avant, le moteur, le carburateur, la pompe à essence et j’en passe, les joints c’est à prendre avec intérêt et sérieux.

Le joint qui m’intéresse de vous parler aujourd’hui est le joint très commun que nous retrouvons généralement pour étancher un arbre tournant, comme un essieu de différentiel, ou essieu de sortie de transmission.

Ce joint a un trou au centre qui laisse passer l’arbre tournant, et à cet endroit, l’étanchéité doit se faire. Mais pas juste là…

Pour que le remplacement de ce joint soit un succès, beaucoup de « cases doivent être cochées ».

1: au moment de retirer le vieux joint, impératif de ne pas abîmer la surface de l’arbre tournant, mais aussi la surface là où le pourtour du joint vient se loger. Si une des deux surfaces est accrochée, ou égratigner sérieusement, ça va couler.

Un bon truc pour un démontage sûr, si l’arbre est toujours en place, percer soigneusement un très petit trou sur la surface visible du joint, et visser une petite vis à bois doucement avec un tournevis. Une fois que la vis touchera le fond, le joint lui, va sortir doucement pendant que vous tournez toujours la vis.

2: Le vieux joint enlevé, comparer le nouveau avec l’ancien, nettoyer avec un solvant toute trace de gras, et inspecter pour vérifier les dommages possibles lors du démontage sur les surfaces. Si le pourtour du joint est couvert de caoutchouc, le montage se fait avec un léger lubrifiant. Si le pourtour est en métal, malgré qu’il est toujours recouvert d’une fine couche de scellant, lui appliquer une fine couche de scellant en pâte sur son contour. Sur les lèvres intérieures du joint, il faut lubrifier avec de l’huile ou de la graisse propre.

3: Attention: vous êtes prêt et tout excité de changer votre joint et d’en parler par la suite sur votre page Facebook? Avez-vous vérifié la surface de l’arbre tournant avant? Elle est propre vous allez me dire, mais y a-t-il une gorge qui s’est formée avec le temps ? ou est-elle rouillée ? Quand l’arbre tournant a été fabriqué, sa surface qui entre en contact avec les lèvres du joint, a été machinée lisse et sans relief. Il est très possible que les lèvres du joint ont usé avec le temps la surface de l’arbre tournant, et cette gorge formée par l’usure se sent très bien avec les doigts. Si c’est le cas, et si vous installez le nouveau joint sans faire attention à ce détail, ça va couler!

2 solutions s’offrent à vous. La première est de glisser une bague mince (préfabriqué pour plusieurs dimensions populaire) qui va couvrir les dommages, et offrira au joint une surface toute neuve. La deuxième solution est d’installer le nouveau joint et s’assurer que les lèvres n’arrivent pas à la même place que l’ancien joint. La grande majorité du temps, c’est possible de placer le joint soit plus profond, ou bien sûr moins profond.

Attention: si la surface est rouillée, une bague doit être installée, une surface corrodée n’offre rien de fiable à un joint neuf. Le joint sera endommagé par les irrégularités de la surface de l’arbre dû à la rouille.

4 : il existe plein d’outils pour installer ce genre de joint, mais on ne peut pas tous les avoirs, alors faut se débrouiller. On a tous des douilles qui peuvent servir à pousser notre joint en place avec la bonne dimension extérieure, mais si parfois on n’a rien pour le pousser, il suffit de le frapper légèrement avec un petit marteau. Avec le temps, on s’habitue, et on les place bien sans les déformer.

Une installation de joints réussi passe aussi par le roulement qui supporte l’arbre. Si l’arbre tourne bien sur lui-même, il est possible qu’il bouge dû à un jeu axial. Les joints ont un petit ressort à l’intérieur de la lèvre intérieure pour mettre un peu de pression sur l’arbre et assurer une bonne étanchéité. Cependant, si le jeu axial dépasse la capacité de la lèvre à suivre le mouvement axial de l’arbre, il y aura une fuite.

Parfois ce qui a l’air si simple ne l’est pas toujours…

Le texte Un joint qui coule provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les Américains se détournent de Tesla. Autrefois le symbole de l’innovation automobile, la compagnie semble perdre du terrain aux États-Unis. Une enquête récente menée par Yahoo News et YouGov révèle que 67 % des Américains ne veulent pas acheter ou louer un produit Tesla, et Elon Musk en est l’une des principales raisons.

Selon les résultats, 20 % des répondants affirment que Musk est la seule raison pour laquelle ils refusent d’acheter une Tesla. 17 % disent qu’il est une des raisons de leur rejet de la marque. Seul 1 % des sondés possèdent ou envisagent une Tesla en raison de Musk.

Autrement dit, Musk repousse 37 % des consommateurs américains, un pourcentage bien supérieur aux 27 % qui déclarent que le PDG n’a aucune influence sur leur décision.

Elon Musk, en 2022 à l’usine de Tesla au Texas | Auto123.com

Elon Musk, autrefois adulé, aujourd’hui controversé

Si Elon Musk jouissait autrefois d’un statut frôlant celui du culte, les temps ont changé. Aujourd’hui, 55 % des Américains ont une opinion défavorable du milliardaire, dont 45 % ont une opinion très défavorable.

Tesla suit une tendance similaire alors que 49 % des Américains ont une image négative de la marque. Seulement 37 % ont une opinion favorable.

La politique d’Elon Musk au sein du Department of Government Efficiency (DOGE) est tout aussi critiquée. L’étude a trouvé que 48 % des sondés désapprouvent sa gestion, malgré un soutien de 49 % aux coupes budgétaires fédérales, alors que 52 % pensent que Musk agit plus pour son propre intérêt que pour le pays.

Un avenir incertain pour Tesla

Ces chiffres expliquent, en partie, pourquoi Tesla traverse une période mouvementée. Entre controverses politiques, stratégies commerciales discutables et image écornée de son fondateur, la marque est sur une pente glissante.

Les récents actes de vandalisme contre Tesla aux États-Unis, incluant des attaques sur des concessionnaires et des incendies criminels, montrent que l’animosité envers la marque dépasse le simple rejet commercial.

L’entreprise pourra-t-elle redorer son blason ou la défiance des consommateurs sonnera-t-elle le glas de son hégémonie ?

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Le texte Tesla en perte de popularité : 67 % des Américains disent non provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lucid Motors doit procéder au rappel de 4294 berlines Air en raison d’un problème avec le tapis que l’on retrouve à l’intérieur. En fait, ce dernier peut se déplacer et empêcher l’accélérateur de revenir à sa position originale.

Avec une voiture aussi puissante, le danger pour les conducteurs et les occupants est d’autant plus élevé.

Le rappel concerne les tapis de sol « toutes saisons » de la Lucid Air. La compagnie n’a connaissance d’aucun accident résultant de cette situation, précise la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada.

Le problème

Parce qu’ils sont fixés au plancher par des languettes, plutôt que par des ancrages, les tapis peuvent se déplacer pour interférer avec la pédale d’accélération.

Selon les documents de la NHTSA, c’est la compagnie Visscher Caravelle, basée aux Pays-Bas, qui fabrique les tapis.

Le problème a été constaté en août 2024, lorsqu’un employé de Lucid a signalé que la pédale d’accélérateur était restée coincée lors de l’essai d’un véhicule.

La solution

Lucid remboursera le coût des tapis aux propriétaires concernés. Pour éviter tout danger, on recommande à ces derniers de simplement retirer le tapis avant que la correction soit apportée.

Les propriétaires dont leurs véhicules sont équipés d’ancrages pour les tapis de sol peuvent acheter une version des tapis qui est dotée de trous pour s’adapter aux ancrages.

« La sécurité de nos clients et de leurs familles est notre priorité absolue. Lucid a commencé à contacter les propriétaires des véhicules pour lesquels ces tapis ont été conçus à l’origine afin de les informer des rappels et de leur fournir des informations complémentaires », a déclaré un porte-parole de Lucid dans un courriel adressé à Automotive News.

La Lucid Air Grand Touring 2024 | Auto123.com

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Les défauts de paiement sur les prêts automobiles explosent aux États-Unis, et les chiffres sont sans appel :

  • • 2 332 837 défauts de paiement enregistrés en 2024. C’est plus que les niveaux de la Grande Récession de 2008.
  • • 1,73 million de véhicules repris, un record en plus de dix ans.
  • • Une baisse des ventes de 1,4 % prévue en mars, avec un avenir incertain dû aux tarifs douaniers.

Avec un mélange de licenciements massifs, d’instabilité économique et de nouvelles taxes, les États-Unis semblent se diriger vers une nouvelle récession. La confiance des consommateurs est au plus bas depuis 12 ans, et les effets se font déjà sentir dans le secteur automobile.

Les reprises de véhicules atteignent des niveaux records aux États-Unis | Auto123.com

Les saisies de véhicules en forte hausse

Selon Cox Automotive, le taux de défaut de paiement a atteint 3,13 % en 2024, son plus haut niveau depuis 2011. Pour comparaison :

  • • 2007 : 3,18 %
  • • 2008 : 3,76 %
  • • 2009 (pic) : 4,12 %
  • • Années 2010 : autour de 2 %

Cette montée en flèche a conduit à une vague massive de saisies de véhicules, avec 1,73 million en 2024, du jamais vu depuis 2009. Le taux de reprise a bondi à 2,3 %, un retour aux niveaux d’avant la crise.

Quel sont les impacts sur l’industrie automobile ?

Malgré ces tendances préoccupantes, Cox Automotive estime que les ventes de mars ne seront pas immédiatement impactées par l’incertitude économique et les menaces de nouveaux tarifs douaniers. Cependant, la situation pourrait rapidement se détériorer.

Les experts préviennent que si les taxes proposées en Amérique du Nord sont appliquées sur le long terme, elles pourraient bouleverser l’ensemble du marché automobile et de l’économie américaine.

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