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C’est le genre de statistique qui devrait faire réagir les gouvernements du Québec et du Canada, étant donné qu’avec une demande plus forte et un marché plus important, les États-Unis risquent de s’accaparer la part du lion des nouveaux véhicules électriques. Nous pourrions nous retrouver chez nous avec une moins grande disponibilité de ces véhicules-là et donc, plus d’attente, et des prix plus élevés.

Une nouvelle loi

L’adoption toute récente d’une loi fédérale aux États-Unis va permettre aux acheteurs d’un véhicule électrique de recevoir une aide à l’achat de 7500 $. Évidemment, ça va accélérer la transition électrique chez nos voisins du sud. Selon la firme Bloomberg, grâce à cette aide, la part des automobilistes qui achèteront un véhicule électrique va être plus importante qu’on le calculait jusqu’ici. Évidemment, le changement va se faire sentir dès cette année, étant donné que l’aide en question entre en vigueur dès maintenant.

Plus de 50 % en 2030

Mais du côté de Bloomberg, qui regarde un peu plus loin dans le temps, on calcule qu’en 2030, la part des ventes de véhicules électriques sera de 52 % du marché des véhicules neufs légers. Sans l’aide à l’achat, elle aurait été de 43 %. Aux États-Unis, comme au Canada d’ailleurs, l’objectif ultime est que 100 % des véhicules légers neufs vendus en 2035 soient électriques, ou en tout cas, à zéro émission.

Doit-on réagir chez-nous ?

Il y a là une leçon intéressante à retenir pour les gouvernements du Québec et du Canada. À Ottawa…

Alors que l’usine de Brampton va cesser sa production actuelle pour accueillir la construction de produit Jeep électrique, la production des Dodge Charger et Challenger pourrait déménager à l’usine de Windsor selon la société AutoForecast.

Une bonne nouvelle pour l’Ontario

Stellantis avait déjà confirmé que l’usine de Windsor accueillerait la nouvelle plateforme STLA Large, destinée principalement aux véhicules électriques à batterie. Autoforecast Solutions avait initialement prévu que la Charger et la Challenger seraient construites à l’usine d’assemblage de Belvidere, en Illinois, après 2024, mais des développements récents ont redirigé les deux programmes vers Windsor. Dans le même souffle, AFS ajoute que l’Usine de Brampton va accueillir la production d’un nouveau Jeep électrifié sans préciser le modèle.

Quelques choix chez Jeep

Jeep a offert un premier coup d’œil sur deux produits entièrement électriques de la marque plus tôt ce mois-ci. La Recon inspirée du Wrangler, ainsi qu’un multisegment intermédiaire appelé Wagoneer S, marque le début de l’ère des véhicules électriques pour Jeep en Amérique du Nord. Deux autres modèles suivront d’ici 2024. Jim Morrison, chef de la marque Jeep en Amérique du Nord, a déclaré lors d’une conférence de presse le 7 septembre que les deux nouveaux modèles seront construits en Amérique du Nord, mais n’a pas voulu être plus précis.

Usine de batteries en Ontario

En mars, Stellantis et LG Energy Solution ont annoncé leur intention de construire une usine de cellules de batterie de 5 milliards de dollars à Windsor. Et en mai, le constructeur automobile a déclaré qu’il

La tonne de carbonate de Lithium qui se vendait un peu plus de 20 000 $ la tonne en janvier 2021 se vend autour de 71 000 $. Les prix ont plus que triplé au cours de l’année écoulée, gonflant le coût des batteries utilisées dans les véhicules électriques.

Une demande qui continue de grimper

La transition mondiale vers les véhicules électriques met beaucoup de pression sur les producteurs de lithium et l’industrie mondiale prévoit que la demande en lithium va tripler au cours des trois prochaines années. À elle seule, la Chine prévoit des ventes de six millions de véhicules électriques pour 2022, soit le double de 2021.

On cherche à stabiliser les prix

Pour rendre le véhicule électrique accessible à un grand nombre de personnes, les prix des matières premières doivent être abordables. La Chine a tenu une réunion pour examiner l’évolution de la situation et a demandé cette semaine aux principales entreprises de contribuer à la stabilisation des prix, selon le ministère de l’Industrie et des technologies de l’information.

L’industrie automobile inquiète

Les fabricants de batteries et l’industrie automobile se sont empressés…

Désolé si ça sonne comme un vieux refrain. Ça dure déjà depuis plusieurs mois, et on peut même parler d’années à ce stade-ci, et même si on assiste à un certain répit ces jours-ci, il semble que ce ne soit pas terminé pour autant : le prix des autos neuves et du carburant pourrait encore repartir en hausse cet automne. Sauf que cette fois-là, la raison est tout autre que la guerre en Ukraine, les caprices de la Chine ou la pandémie de Covid.

C’est qu’une importante grève se prépare dans le secteur ferroviaire aux États-Unis. Et déjà, les sociétés de transport ont commencé à revoir leurs plans pour transporter du pétrole, des céréales et des composants devant aller dans l’assemblage de véhicules neufs. Et comme on anticipe une lutte qui pourrait s’étirer, ce qu’on entend du côté des médias américains, c’est que les transporteurs auraient déjà commencé à prioriser la livraison de biens périssables, comme les céréales et les aliments, plutôt que les biens industriels et pétroliers.

Autrement dit, ça se peut bien que l’approvisionnement en carburant et en véhicules neufs soit perturbé dans plusieurs régions du continent au fil des prochains mois. On se croise les doigts, étant donné que ça se peut que ça se règle rapidement. Le président Joe Biden était de passage à Detroit cette semaine pour voir le Salon de l’auto, en partie, mais aussi pour essayer de rapprocher les patrons et les syndicats du secteur ferroviaire.

Le plus gros de l’industrie

Depuis plus de 100 ans, l’industrie automobile tourne autour du moteur à essence. Plusieurs années ont passé avant que des spécialistes en mécanique furent en mesure de faire l’entretien des moteurs à explosion. L’industrie automobile se met au vert, mais la formation est loin d’aller aussi vite que la quantité de modèles qui arrivent sur le marché. Le manque de main-d’œuvre rend les concessionnaires hésitant à faire de la formation. Que dire de toute l’industrie des ateliers de réparation qui commencent à peine à réaliser que dans très peu de temps, ils devront eux aussi faire l’entretien de véhicules électriques ?

80 % du travail est le même, c’est l’autre 20 % qui est préoccupant

À la base, un véhicule à essence et un véhicule électrique partagent beaucoup de points en commun. Les freins, les pneus, la suspension doivent être vérifiés. Il y a des liquides à changer. La rotation des pneus doit être regardée de plus près pour les véhicules qui sont plus lourds. La vérification des freins doit aussi faire l’objet d’une vérification plus serrer pour les véhicules électriques avec une conduite à une pédale qui use les disques de freins prématurément.

Un technicien en informatique plutôt qu’un mécanicien

Depuis le début des années 90, l’électronique s’est invitée dans l’automobile et a envahi depuis le compartiment moteur. Impossible aujourd’hui de jouer dans son moteur la fin de semaine. Vous avez besoin d’un appareil de diagnostic pour exécuter la moindre opération dans un véhicule moderne. Le véhicule électrique amène le problème à

On me demande souvent ce qui va se produire avec les batteries des véhicules électriques à la fin de leur vie utile ou suite à un accident. Voici un des exemples pratiques qui est cette fois mis en application par Nissan. La compagnie va utiliser des blocs de batteries recyclés provenant d’ancienne Leaf pour construire un système de stockage de batteries dans son usine de moulage australienne afin d’alimenter une partie de son usine de fabrication.

Jumelage avec l’énergie solaire

On sait que le soleil est abondant en Australie. Nissan va dons se servir de Galarneau dans un système baptisé « Nissan Node ». Le système utilise neuf blocs de batteries provenant de la première génération de véhicules électriques Nissan Leaf. Le stockage des batteries sera associé à une nouvelle installation solaire qui sera utilisée pour charger les batteries et contribuer à alimenter les opérations de l’usine. De nouveaux chargeurs de VE seront également installés dans l’usine, ce qui permettra aux employés de recharger leurs véhicules sur place.

Une façon intelligente de recycler et de préserver l’environnement

Ce système vise à réduire les émissions annuelles de CO2 de l’usine de 259 tonnes métriques. L’installation de l’énergie solaire et du stockage des batteries devrait permettre d’économiser 128 mégawatts d’énergie par an. Cette nouvelle arrive au moment ou Nissan a lancé ses tout premiers chargeurs de véhicule à réseau pour la Leaf. Ces chargeurs permettent au véhicule de retourner de l’électricité dans le réseau électrique, ce qui permet aux utilisateurs de vendre l’énergie excédentaire

Volkswagen réservait une surprise électrisante aux participants de l’ID. Treffen, un rassemblement d’amateurs de modèles « ID. » qui se tenait à Locarno, en Suisse, du 6 au 10 septembre. Le constructeur de Wolfsburg a dévoilé ID. Xtreme, un véhicule-concept qui pourrait préfigurer une future variante de l’ID.4.

Basé sur l’ID.4 GTX, une version européenne comparable à l’ID.4 Pro, ce concept à transmission intégrale a été créé par l’équipe responsable de la plateforme modulaire électrique (MEB ou Modularen Elektrifizierungsbaukasen) de la marque au sein du département Développement de Volkswagen. D’ailleurs, pour évoquer une durabilité associée aux VÉ, ce concept a été réalisé à partir d’un véhicule d’essai en fin de vie et d’une batterie recyclée de 82 kWh.
30 % plus puissant qu’un ID.4 Pro
Ce concept bénéficie d’un moteur haute performance pour son train arrière et de modifications apportées à la programmation de son unité de contrôle moteur. Deux particularités qui ont permis de rehausser la puissance de la motorisation de 65 kW pour la porter à 285 kW. Ce concept est donc 30 % plus puissant qu’un ID.4 GTX.

Par ailleurs, l’apparence de la carrosserie a été repensée pour plaire aux baroudeurs. L’ID. Xtreme a un châssis surélevé, des roues tout-terrain de 18 pouces, une protection antichoc optimisée par des pare-chocs supplémentaires sur le bouclier avant et des ailes élargies de 50 mm fabriquées par impression 3D.

Des projecteurs à DEL additionnels sur le toit et une protection en aluminium sous le châssis invitent également à faire des escapades loin du bitume. Pour accentuer cette impression, les concepteurs du concept

Dans le budget fédéral du printemps dernier, le gouvernement canadien annonçait qu’il instaurerait dès le 1er septembre 2022 une taxe de luxe sur les nouvelles voitures et les avions privés d’une valeur de plus de 100 000 $ et sur les bateaux de plaisance d’une valeur supérieure à 250 000 $.

Une taxe qui va toucher environ 30 000 véhicules par année au Canada

La CADA (Canadian Automobile Dealer association) estime que cette taxe vise environ 92 modèles de véhicules au Canada pour environ 30 000 unités vendues. Les concessionnaires envisagent que la taxe de luxe aura un effet considérable sur les résultats nets et les emplois des concessions et menace de détruire les investissements réalisés par les concessionnaires de ce segment. Le gouvernement devrait mettre dans ses poches environ 683 millions de dollars par année avec cette nouvelle taxe.

Comment fonctionne cette taxe ?

La taxe représenterait 10 % du prix total ou 20 % du prix excédant 100 000 $, selon la formule qui serait la plus avantageuse pour le consommateur. La taxe de luxe serait appliquée avant le calcul des taxes de vente. Prenons par exemple le prix d’une Porsche 911, un modèle assez populaire. Son prix débute à 125 000 $. Si vous prenez 10 % du prix total, vous arrivez à 12 500 $. Si vous prenez 20 % su prix excédentaire de 100 000 $ ( soit 25 000 $) vous arrivez à 5 000 $. C’est donc le 5 000 $ qui s’applique. Si votre choix se porte vers une Bentley Continental à 250 000 $ le 10 % du prix total est

Après Mercedes-Benz et Volkswagen qui ont envoyé une délégation officielle pour annoncer un partenariat dans les mines canadiennes et surtout québécoises, c’est maintenant au tour de GM de regarder du côté du Québec

Une usine de matériaux de batteries

General Motors est en pourparlers avec des fournisseurs potentiels pour sa future usine de matériaux de batterie au Québec. GM recherche des entreprises susceptibles de lui fournir les minéraux nécessaires pour une usine qui devrait ouvrir d’ici 2025. En plus de construire son usine au Québec, GM voudrait aussi avoir des fournisseurs locaux. Il semble que certaines leçons de la pandémie commencent à porter fruit. Cette nouvelle usine, exploitée en partenariat avec Posco Chemical, produira les matériaux de cathode et d’anode utilisés dans les batteries de véhicules électriques installées dans les véhicules fabriqués en Ontario. On recherche donc du lithium, du nickel, du cobalt et du manganèse, qui sont tous exploités au Québec ou dans les provinces voisines.

Des matériaux qui se dirigeront vers Bécacour

À l’heure actuelle, GM est en train d’acheter le terrain et d’obtenir les permis nécessaires pour cette future installation près de Bécancour, à mi-chemin entre Montréal et Québec. General Motors a déclaré que sa chaîne d’approvisionnement actuelle lui permettra de construire jusqu’à 1 million de véhicules électriques d’ici la fin de 2025, année à laquelle la future usine québécoise devrait entrer en service, ce qui renforcera encore la capacité de production du constructeur automobile. Les mines québécoises vont tourner à plein régime dans les prochaines années.

Ce sont des chiffres qui ressortent d’un rapport du ministère des ressources naturelles du Canada. Cela représentera un ratio d’environ un chargeur pour 24 véhicules électriques. Les changements d’infrastructure nécessaires pour les VÉ nécessiteront des investissements de 20 milliards de dollars et seront nécessaires pour atteindre l’objectif du gouvernement de faire en sorte que chaque nouveau véhicule vendu en 2035 soit électrique.

Où en sommes-nous pour le moment ?

À l’heure actuelle, 16 640 bornes de recharge publiques sont en place dans tout le pays, et il est prévu d’ajouter 84 500 chargeurs supplémentaires d’ici 2027. Ces plans devront être bonifiés puisqu’ils ne prévoient qu’environ la moitié du nombre de bornes de recharge nécessaires pour soutenir l’objectif du gouvernement en matière d’électrification.

Une progression par étape

Ottawa a présenté ses objectifs en matière d’électrification du secteur des transports qui visent à ce que 15 % de tous les nouveaux véhicules vendus dans le pays soient des véhicules électriques en 2025, 60 % en 2030 et 100 % en 2035. Pour être en mesure de combler les besoins en recharge publique, il faut augmenter la cadence face au rythme actuel. Une des préoccupations des acheteurs de VÉ touche le réseau de recharge. En mettant davantage de bornes à la disposition du public, il sera plus facile de faire des voyages en voiture électrique et les conducteurs qui n’ont pas accès à un système de recharge à la maison pourraient avoir la possibilité de posséder un véhicule électrique.