Porsche Automobil Holding SE vient de lancer une émission de dette Schuldschein d’un montant minimum de 750 millions d’euros, établissant ainsi un record pour ce marché privé allemand. Il s’agira de la plus importante transaction jamais commercialisée dans ce créneau peu connu mais prisé des entreprises allemandes. Selon des sources proches du dossier, les livres de commandes se fermeront le 25 juin 2024.

Qu’est-ce qu’une dette Schuldschein?

Le Schuldschein, ou billet à ordre allemand, est une forme hybride de financement, située entre l’obligation traditionnelle et le prêt bancaire. Il séduit notamment les sociétés d’Europe centrale – en particulier en Allemagne et en Autriche – qui recherchent un financement discret auprès d’investisseurs privés. Contrairement aux émissions obligataires publiques, les transactions Schuldschein sont souvent lancées à petite échelle, puis élargies en fonction de la demande des investisseurs.

Trois tranches à taux fixes et variables

L’émission de Porsche est structurée en trois tranches: 3 ans, 5 anset 7 ans avec une offre de taux fixes et variables. Aucun commentaire officiel n’a encore été fourni par le constructeur à ce sujet.

Une stratégie éprouvée pour Porsche

Ce n’est pas la première fois que Porsche utilise ce canal de financement : en février 2023, le groupe avait levé 2,7 milliards d’euros via une opération Schuldschein, initialement annoncée à seulement 500 millions. Une sursouscription massive avait permis de tripler la taille de l’émission.

Un marché sous pression… mais qui redémarre

L’année 2024 a démarré lentement pour le marché Schuldschein. La prudence des entreprises face à la croissance économique atone en Allemagne, les incertitudes électorales, et les politiques tarifaires imprévisibles de Donald Trump ont ralenti les levées de fonds. Toutefois, depuis avril, les émissions repartent à la hausse, même si les grands emprunteurs ont aussi été attirés par le marché obligataire, plus liquide.

Quatre poids lourds aux commandes

La transaction Schuldschein de Porsche est orchestrée par un quatuor de banques européennes majeures :

  • BNP Paribas SA
  • Deutsche Bank AG
  • Landesbank Baden-Württemberg (LBBW)
  • UniCredit SpA

Conclusion

Avec cette nouvelle levée de fonds privée, Porsche confirme son agilité financière et sa volonté de diversifier ses sources de capital sans forcément dépendre des marchés publics. Cette opération pourrait servir à financer des investissements stratégiques, voire à soutenir la transition électrique du groupe, un chantier majeur pour les années à venir.

Avec des renseignements de Bloomberg

Le texte Porsche prépare une levée de fonds record de 1,2 milliard sur le marché allemand des placements privés provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dodge bouscule à nouveau l’industrie en dévoilant officiellement la Charger Daytona EV 2026 à quatre portes, qu’elle présente fièrement comme la seule « muscle car » électrique à quatre portes au monde. Une affirmation audacieuse, mais appuyée par un design musclé, une mécanique impressionnante et une approche résolument nord-américaine.

Exit la R/T d’entrée de gamme, place à l’innovation

Alors qu’on apprenait récemment que la Charger Daytona R/T ne serait pas offerte en 2026, en raison de l’impact des politiques tarifaires américaines (dixit le PDG Matt McAlear), Dodge propose une alternative inattendue : une berline électrique quatre portes à la silhouette de coupé, présentée en primeur lors d’un événement à Elkhart Lake, au Wisconsin.

Une silhouette trapue, des proportions musclées

Tout comme le modèle à deux portes, la nouvelle Charger EV quatre portes reprend les lignes musclées du concept original, avec une carrosserie élargie – la plus large de l’industrie – et une posture agressive. L’ajout de deux portes n’enlève rien à son look, au contraire : il accentue sa prestance, tout en offrant une praticité appréciable pour un usage quotidien.

Un habitacle spacieux… et connecté

Dodge ne fait aucun compromis à l’intérieur. La Charger quatre portes propose un habitacle « à hayon dissimulé », offrant jusqu’à 38,5 pieds cubes d’espace de chargement à l’arrière, soit 133 % de plus que l’ancien modèle thermique. À bord, on retrouve un écran multimédia central de 16 pouces, un tableau de bord numérique de 12,3 pouces, Apple CarPlay et Android Auto sans fil, des modes de conduite variés : sport, piste, drag, personnalisé, le système sonore Fratzonic Chambered Exhaust, qui recrée le rugissement d’un V8 et le mode Powershot, qui ajoute temporairement 40 chevaux d’un simple bouton

Freinage et recharge à la hauteur de ses performances

L’ensemble Track Package — le plus complet jamais offert sur une Dodge — ajoute des freins Brembo ventilés de 16 pouces, avec étriers à six pistons à l’avant et quatre à l’arrière, pour une puissance de freinage supérieure de 30 % comparée à la SRT sortante. Côté autonomie, la Charger EV 2026 se recharge de 20 % à 80 % en seulement 24 minutes grâce à une borne rapide de niveau 3. Et pour rehausser le look, Dodge propose de nouvelles bandes Fratzog ainsi qu’un capot peint lustré.

670 chevaux, 0-100 km/h en 3,5 secondes

Sous la carrosserie, la Charger Daytona Scat Pack 2026, en version deux ou quatre portes, livre des performances dignes des anciennes Hellcat Redeye, avec 670 chevaux, 627 lb-pi de couple, et un sprint de 0 à 100 km/h en 3,3 secondes.

Conclusion

Avec cette Charger EV quatre portes, Dodge réinvente la muscle car pour le 21e siècle, sans sacrifier ni la performance ni le style. Les commandes sont ouvertes, et les premières livraisons sont prévues d’ici la fin de l’année 2025.

Avec des renseignements de Motor 1

Le texte La Charger EV 4 portes est arrivé provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Ford est poursuivi en justice après le rappel de son Transit Trail. Les propriétaires n’ont pas apprécié la solution.

Les rappels sont monnaie courante dans l’industrie automobile et ils sont lancés pour une foule de raisons. Parfois, c’est la faute d’un fournisseur, parfois celle du constructeur. En certaines occasions, c’est une pièce mécanique qui est en cause, en d’autres, un problème logiciel.

Parfois, ça peut être gênant, comme avec un problème de conception. Une erreur qui met dans l’embarras le constructeur, car elle aurait pu être évitée et elle met en grogne les propriétaires du modèle concerné.

Cette situation s’est produite avec le Ford Transit en 2024, alors qu’un rappel de la version hors route Trail a été effectué. Insatisfaits de la solution offerte par la constructeur, les propriétaires ont intenté une poursuite contre l’entreprise.

Les pneus Goodyear Wrangler Workhorse de 30,5 pouces du fourgon Transit Trail pouvaient frotter contre la doublure de la roue.
Les pneus Goodyear Wrangler Workhorse de 30,5 pouces du fourgon Transit Trail pouvaient frotter contre la doublure de la roue. | Auto123.com

Le problème, c’est que ce modèle destiné à la conduite hors route a été rappelé, car ses pneus Goodyear Wrangler Workhorse de 30,5 pouces pouvaient frotter contre la doublure de la roue, dans certaines situations. La solution de Ford ? Remplacer les pneus par de plus petits, de 28,5 pouces.

Le recours collectif stipule que Transit Trail n’est plus à la hauteur des promesses du constructeur. Il allègue que la solution de Ford a abaissé la garde au sol du véhicule, qui perd en capacité au passage. La nouvelle garde au sol est « plus proche de celle du modèle de base, moins cher, que de celle du Transit Trail ». Le rappel « supprime le principal avantage des modèles Transit Trail », selon la plainte.

C’est en mars 2024 que Ford a effectué le rappel du Transit Trail, avoir lancé une enquête sur les pneus à la fin de janvier 2024, selon ce que rapporte la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transport Canada.

Les ingénieurs de Ford ont découvert que les épaulements des pneus (les pourtours extérieurs) avant pouvaient entrer en contact avec les surfaces que l’on trouve à l’intérieur des passages de roues à « 60 % du tour complet lors du freinage lorsque le véhicule transporte l’équivalent du poids nominal brut sur l’essieu à l’avant ».

Un petit problème, qui ne concerne pas le véhicule dans toutes les situations possibles, mais qui pourrait coûter cher au constructeur.

Un rappel gênant pour le Ford Transit mène à une poursuite | Auto123.com

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Chaque jour, on voit des constructeurs prendre des décisions qui sont de directes conséquences de la guerre tarifaire lancée par le président américain Donald Trump.

Cette semaine, on apprenait que General Motors (GM) avait informé les employés et les dépositaires de ses activités d’exportation en Chine qu’elle cesserait d’expédier des véhicules là-bas à partir des États-Unis.

Cette décision est prise alors que les États-Unis et la Chine poursuivent leurs discussions sur la question des tarifs et d’autres enjeux de nature commerciale.

Le Chevrolet Tahoe
Le Chevrolet Tahoe | Auto123.com

GM exportait des véhicules des États-Unis vers la Chine par l’intermédiaire de son entreprise d’importation haut de gamme Durant Guild, ce qui représentait moins de 0,1 % du volume vendu en Chine, selon un porte-parole de l’entreprise.

On s’entend, le volume est négligeable, mais c’est le geste qui en dit beaucoup sur la nouvelle réalité à laquelle sont confrontés les constructeurs. Et pire, il y a cette incertitude, car il est pratiquement impossible de prévoir quelle sera la situation dans six mois.

« En raison de changements significatifs dans les conditions économiques, nous avons décidé de restructurer Durant Guild et d’optimiser en conséquence les opérations de GM Chine », a déclaré le porte-parole via un communiqué.

Les marchandises importées en Chine depuis les États-Unis étaient frappées de droits de douane de plus de 100 % avant que les deux pays n’acceptent récemment de les réduire pendant 90 jours. Il faudra voir ce qui va se produire au terme de ces 90 jours, dans environ deux mois.

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Les constructeurs rêvent depuis longtemps d’usines capables de tourner sans intervention humaine. Ce rêve — celui de l’« usine sombre », où la lumière ne sert à rien parce que personne n’y travaille — semble aujourd’hui un peu plus tangible grâce à une nouvelle génération de robots plus sophistiqués, plus autonomes et plus collaboratifs.

Finis les robots statiques : place aux AMR et aux cobots

Contrairement aux robots industriels fixes d’autrefois, confinés à l’intérieur de cages de sécurité, les robots mobiles autonomes (AMR) patrouillent maintenant librement sur les planchers d’usine. Ces AMR sont souvent accompagnés de cobots, des robots collaboratifs conçus pour travailler côte à côte avec les humains en toute sécurité.

Dans un avenir pas si lointain, ces machines pourraient être épaulées — ou remplacées — par des robots humanoïdes. Tesla, Hyundai, BMW et Mercedes-Benz sont déjà à l’avant-garde, expérimentant des humanoïdes capables de soulever des boîtes, trier des pièces ou transporter des composants — autant de tâches traditionnellement accomplies par des humains.

Le robot Hyundai développé par Boston Dynamics
Le robot Hyundai développé par Boston Dynamics | Auto123.com

Hyundai investit massivement dans la robotique humanoïde

Hyundai a annoncé en avril un investissement de 21 milliards USD dans ses installations américaines. Cette stratégie comprend l’achat de « dizaines de milliers de robots » de Boston Dynamics (entreprise dont Hyundai est l’actionnaire majoritaire) d’ici quelques années. Dans ce lot : Atlas, l’humanoïde emblématique de Boston Dynamics.

Les fabricants espèrent que ces robots permettront de répondre à la pénurie de main-d’œuvre tout en réduisant les coûts de production. Pour l’investisseur Cyrus Sigari, le potentiel est immense : « L’usine sombre de demain pourrait devenir l’un des plus grands avantages concurrentiels pour un constructeur automobile. »

Des milliards investis dans les humanoïdes

L’intérêt envers les humanoïdes n’est pas que théorique. En 2024, les entreprises spécialisées dans cette technologie ont reçu 1,2 milliard USD en financement, selon CB Insights. Pour 2025, ce montant pourrait atteindre 2,3 milliards USD.

Morgan Stanley, de son côté, évalue que ce marché pourrait valoir 4,7 billions USD sur 25 ans — deux fois plus que les revenus combinés des 20 plus grands constructeurs automobiles mondiaux pour la même période.

Des robots plus intelligents bientôt dans des usines sans humains ? | Auto123.com

L’objectif est clair, mais la route est longue

Malgré l’enthousiasme, la réalité impose un bémol. Selon Marie Szymanski, directrice générale nord-américaine des solutions d’assemblage industriel chez Atlas Copco. Lors du salon Automate, tenu à Détroit en mai dernier, les robots collaboratifs et les AMR dominaient les nouveautés présentées par les 850 exposants. Les robots humanoïdes, eux, sont encore en phase expérimentale.

L’automobile : chef de file de la robotisation industrielle

Le secteur automobile reste le moteur de la croissance de la robotique industrielle. Face aux défis de relocalisation, aux pressions politiques pour renforcer la production intérieure, et la pénurie chronique de main-d’œuvre, les constructeurs misent plus que jamais sur l’automatisation pour préserver leur compétitivité.

Si les usines totalement obscures n’existent pas encore, leur silhouette se dessine de plus en plus nettement… éclairée par les diodes de robots toujours plus intelligents.

Un robot de BMW à l'essai
Un robot de BMW à l’essai | Auto123.com
Atlas, l’humanoïde emblématique de Boston Dynamics
Atlas, l’humanoïde emblématique de Boston Dynamics | Auto123.com

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Lexus lève le voile sur l’IS 500 Ultimate Edition 2025, une version survoltée et ultra-limitée de sa compacte sportive. Seulement 500 unités seront produites pour l’Amérique du Nord, dont 40 seulement pour le marché canadien. Une véritable pièce de collection pour les amateurs de V8 atmosphériques, un type de mécanique en voie de disparition.

Un moteur V8 qui résiste à l’extinction

La grande vedette de cette édition spéciale, c’est bien sûr son V8 atmosphérique de 5,0 litres, qui développe 472 chevaux et 395 lb-pi de couple. Il est jumelé à une boîte automatique à huit rapports et la configuration est toujours à propulsion. Ce moteur, selon Lexus, est l’un des derniers V8 sans turbo encore offerts sur le marché de la voiture de luxe.

Une ultime version de la Lexus IS 500 pour 2025 | Auto123.com

Design exclusif et performances revues

Basée sur l’IS 500 F Sport Performance, la version Ultimate Edition hérite d’un traitement visuel et technique unique avec des jantes forgées BBS de 19 pouces en alliage léger noir mat, des étriers de frein Brembo rouges à six pistons avec disques ventilés de 380 mm à l’avant et une teinte extérieure « Wind » gris métallisé clair, exclusive aux modèles F Sport.

Lexus IS 500 2026, intérieur
Lexus IS 500 2026, intérieur | Auto123.com

Un habitacle inspiré de la LFA

L’intérieur combine similicuir et suède rouge et noir, avec des ceintures de sécurité rouges et un volant inspiré de la Lexus LFA, feu, la super voiture japonaise. Chaque exemplaire recevra aussi une plaque numérotée exclusive et une animation de démarrage personnalisée au bloc d’instruments à affichage numérique.

Commercialisation à l’automne 2025

La Lexus IS 500 Ultimate Edition arrivera chez les concessionnaires à l’automne 2025. Le prix canadien n’a pas encore été confirmé, mais le modèle standard IS 500 F Sport Performance 2025 est affiché à 76 840 CAD.

Avec seulement 40 exemplaires pour le pays, les collectionneurs et passionnés devront agir vite pour mettre la main sur ce qui s’annonce comme l’un des derniers bastions mécaniques d’une époque en voie de disparition.

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Il faut croire qu’Amy Fleming, la directrice principale et cheffe de l’exploitation de Mazda Canada, est véritablement une femme influente. Pour la deuxième fois de sa carrière, elle figure au prestigieux palmarès des « 100 femmes les plus influentes dans l’industrie automobile nord-américaine » de l’hebdomadaire de Détroit Automotive News.

« Cet honneur prestigieux souligne le leadership, l’innovation et l’influence exceptionnels dont Mme Fleming fait preuve dans le secteur de l’automobile », écrit Mazda Canada dans un communiqué qui en a fait l’annonce, le 20 mai.

Carrière amorcée à 15 ans

Mme Fleming, 48 ans, a amorcé sa carrière dans le domaine de l’automobile en 1992. Elle travaillait chez un concessionnaire automobile dans sa ville natale d’Antigonish, en Nouvelle-Écosse. Elle avait alors 15 ans.

Tout au long de sa période scolaire, et jusqu’au moment de compléter sa formation universitaire, elle a occupé une variété de postes au sein de cette concession.

Puis, en 2002, elle a amorcé sa carrière dans l’industrie en consacrant une année à la General Motors Acceptance Corporation, où elle occupait un poste de directrice de marketing de relance (remarketing disent les anglophones). Par la suite, durant presque quatre ans, elle sera directrice des ventes et directrice des services financiers (F&I) d’une concession Saturn de Toronto.

Avec Mazda depuis bientôt deux décennies

En octobre 2006, elle entre au service de Mazda Canada. Durant cinq ans, elle travaille au département des relations avec la clientèle, pour ensuite devenir directrice nationale Pièces et service.

Elle sera ensuite directrice régionale pour le centre de l’Ontario (2013), puis directrice des Ventes (2016) et finalement directrice senior pour les opérations et les ventes régionales (2019). C’est d’ailleurs alors qu’elle occupe ce dernier poste que Mme Fleming verra pour la première fois son nom inscrit au palmarès 2020 des 100 femmes les plus influentes d’Automotive News.

En avril 2023, elle devient la première cheffe de l’exploitation de Mazda Canada. Aujourd’hui, forte d’une expérience qui s’étale sur un peu plus de 30 années (dont bientôt 19 passées au sein de Mazda Canada), elle supervise les activités nationales de ventes, de marketing, d’exploitation de services fixes et d’expérience client. Sous sa direction, Mazda Canada a d’ailleurs atteint des niveaux records en matière de qualité des affaires et d’engagement des employés, mais aussi pour le rendement et la satisfaction de ses concessionnaires.

Deux reconnaissances plutôt qu’une

« Être reconnue une fois est un honneur. Être reconnue deux fois en dit long sur le calibre du leadership d’Amy », déclare David Klan, président et chef de la direction de Mazda Canada. « Sa vision, sa passion et son engagement inébranlable à incarner nos valeurs pour faire progresser notre industrie avec détermination sont vraiment inspirants. »

Pour sa part, Mary Beth Vander Schaaf, la directrice principale des Opérations éditoriales et Actualités automobiles d’Automotive News rappelle qu’au cours des 25 dernières années, le média étatsunien qu’elle dirige a honoré 442 cadres avec la publication de ses six palmarès de femmes de premier plan.

« Notre comité de sélection a pris de nombreuses décisions difficiles, qui le deviennent chaque fois de plus en plus », admet Mme Vander Schaaf en ajoutant que « les dirigeantes talentueuses et puissantes dont on découvre les noms sur cette liste sont à l’avant-garde de milliers de femmes prospères dans l’industrie automobile. »

6e palmarès féminin d’Automotive News

Automotive News a compilé son premier palmarès des 100 femmes les plus influentes en 2000. Depuis, l’expérience est renouvelée tous les cinq ans.

L’édition 2025 de ce palmarès ne réunit cependant qu’une poignée de Canadiennes. En marge de Mme Fleming, sa plus récente édition a primé également Bobbi Curran et Susan Kenny de Honda of Canada Manufacturing, Melanie Sandford de Volkswagen Group Canada, Linda Hasenfratz de Linamar Corp, Lana Payne d’Unifor et Erin Buchanan de Toyota Motor Manufacturing Canada.

Photos : Mazda

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La publicité Groundhog Day de Jeep mettant en vedette Bill Murray et la marmotte Poppy refait surface dans l’actualité. Créée en 2020 à l’intention des téléspectateurs du Super Bowl LIV, elle a été nommée « Meilleure publicité américaine du 21e siècle » dans le cadre de la première édition du concours Campaign Cup 2025 de Campaign US.

De mars à la mi-mai, le média étatsunien Campaign US a demandé à ses lecteurs de voter pour leur publicité préférée parmi 16 titres prédéterminés.

Au terme du vote, la publicité de Jeep a décroché la première place devant une autre publicité créée pour l’événement du Super Sunday de 2010 : You’re Not You When You’re Hungry. Créée pour les barres de chocolat Snickers, cette publicité du Super Bowl XLIV qui a obtenu la seconde place mettait en vedette l’actrice Betty White, qui était alors âgée de 88 ans.

Histoire de marmotte

La publicité télévisée de 60 secondes Groundhog Day a été diffusée pendant le Super Bowl disputé le dimanche 2 février 2020, soit le jour de la marmotte !

Dans cette publicité, Bill Murray reprend le rôle de Phil Connors qu’il a interprété dans le film Groundhog Day de 1993. On le voit redécouvrir le calvaire d’une journée qui se répète sans cesse jusqu’à ce qu’il aperçoive une Jeep Gladiator 2020 (modèle qui faisait alors ses débuts); une rutilante camionnette qui va lui donner une forme d’évasion pour cette journée sans fin.

Tournée à Woodstock, en Illinois, au même endroit que le film de 1993, cette publicité a connu un succès immédiat auprès des téléspectateurs et des internautes. Elle a d’ailleurs reçu plusieurs reconnaissances de médias généralistes et spécialisés en publicité et marketing dont, entre autres :

  • La première place du « AdMeter » du quotidien USA Today devant les 61 autres publicités du Super Bowl;
  • Le titre de « publicité favorite de cet événement dans le « top 10 » de People Magazine;
  • Le titre de « publicité numéro 1 du Super Bowl » du magazine AdWeek;
  • Le titre de « choix du rédacteur en chef » du magazine Ad Age;
  • La cote « 5 footballs » (la plus haute) du magazine Advertising Age.

Cette publicité a même obtenu une nomination pour le trophée Emmy de la meilleure publicité cette année-là, prix qu’elle n’a toutefois pas remporté.

Naturellement, son succès a largement été alimenté par les visionnements faits dans les réseaux sociaux. Un communiqué publié par Stellantis le 10 février 2020, soit huit jours après sa diffusion initiale, nous apprend que cette publicité a été vue 104 246 754 fois, en combinant les visionnements réalisés sur les pages YouTube, Facebook, Twitter et Instagram de Jeep. Du coup, elle est devenue la publicité automobile la plus vue sur YouTube cette année-là, selon le palmarès YouTube AdBlitz.

Le succès n’est pas toujours sans fin

Naturellement, le succès d’une publicité du Super Bowl n’est pas garant de la popularité d’une publicité produite ultérieurement. Celle que Jeep a créée cette année pour le même événement l’illustre bien.

Intitulée Owner’s Manual, cette publicité de deux minutes mettant en vedette Harrison Ford du Super Bowl LIX n’a pas atteint le même niveau de popularité selon l’AdMeter de USA Today. Elle a obtenu la 12e place à ce palmarès qui évaluait les 57 publicités diffusées lors de cet événement. Un score honorable, sans plus.

En revanche, un communiqué publié par Stellantis le 25 février dernier nous apprend qu’elle a néanmoins été visionnée 106 millions de fois dans les médias sociaux de Jeep (YouTube, Facebook, X, TikTok, Instagram et les autres), soit davantage que Groundhog Day. De plus, le constructeur se réjouit qu’elle ait obtenu le « meilleur rendement », selon le palmarès YouTube AdBlitz 2025.

La première d’une série de « publicités américaines du siècle » ?

Pour ce qui est de Campaign US, rappelons qu’il s’agit d’un média numérique d’une famille de titres alimentés par l’éditeur britannique Haymarket Publishing Group. À l’instar des autres titres (Campaign UK, Campaign Canada, Campaign Germany, Campaign Asia, Campaign East et Campaign Red), il se spécialise dans l’actualité entourant la publicité, le marketing et les médias à l’intention des professionnels de ces secteurs d’activités.

Une question se pose toutefois. Puisque Groundhog Day a été désignée « meilleure publicité américaine du 21e siècle » par Campaign US dans le cadre de la première édition du concours Campaign Cup, doit-on conclure qu’il y aura une seconde édition de ce concours l’année prochaine, suivie d’une troisième, et ainsi de suite ? Alors, ce média devra changer de langage. Plutôt que d’évoquer « LA » meilleure pub du siècle, il devra parler « DES » meilleures pubs. Et puisqu’il reste encore 75 ans avant d’amorcer le 22e siècle, ses responsables ne manqueront pas de temps pour multiplier ces reconnaissances !

Photos : Jeep

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Bozeman, Montana- Autrefois, le Tiguan, c’était ce jeune dynamique en jeans, amateur de sensations, pas compliqué et toujours prêt à partir à l’aventure. En 2025, il revient en complet trois pièces. Volkswagen a-t-il trop poli son jouet où a-t-il touché un point sensible dans un marché qui offre beaucoup de choix ?

Du nerf, mais dans un gant de velours

La première promesse de VW : redonner du pep au Tiguan tout en conservant le confort et l’espace familial. Sous le capot, c’est toujours le 2.0 litres turbo, maintenant à 201 chevaux. Rien pour effrayer la concurrence, mais assez pour faire sourire au volant. Le Tiguan 2025 perd 77 kg, ce qui donne un petit regain d’agilité… mais rien de révolutionnaire. On parle d’un compromis : un brin plus nerveux qu’avant, sans vraiment retourner aux sources. VW promet mieux avec une version 268 chevaux prévue pour 2026 dans sa version Highline, on verra bien.

Le Tiguan chez le tailleur italien

Il a gardé son nom, mais il a clairement changé de style. Fini les jeans usés : place à la calandre noire, logos illuminés (version R-Line), lignes fluides et toit légèrement fuyant. Il veut maintenant impressionner les voisins au golf. Mais bonne nouvelle : il y parvient. C’est moderne, net et bien campé. Même les jantes ont droit à une refonte stylistique. Un geste important car le segment des utilitaires compacts est très concurrentiel et se démarquer physiquement est un atout important. La version Highline a même droit à un éclairage de la calandre comme l’ID4.

Entre chalet scandinave et salon de luxe

Là où VW marque des points, c’est à l’intérieur. C’est chic, c’est raffiné, et même les versions de base ont du style. L’écran central de 12,9 pouces (15 en Highline) domine le tableau de bord, tandis que l’éclairage ambiant 30 couleurs transforme la cabine en boîte de nuit zen. Ajoutez des sièges massant, un insert en bois véritable et une sellerie à faire rougir un Audi Q5, et vous avez un VUS qui comprend enfin que le confort, ce n’est pas juste pour les passagers arrière. L’intérieur deux tons de la version Highline vise sans équivoque des modèles comme le BMW X1, l’Audi Q5 ou le Mercedes Benz GLC.

Techno plus évoluée

Le Digital Cockpit Pro de série fait son effet. On a aussi la recharge sans fil, SiriusXM, la connectivité complète, une climatisation tactile (deux ou trois zones selon la version), et un système audio Harman/Kardon dans la version Highline. Mention spéciale aux boutons physiques de retour sur le volant – VW a entendu nos cris de désespoir.

Une conduite en demi-teinte

La direction a perdu un peu de son charisme. Elle est inerte, moins engageante que celle de l’ancien modèle, elle reste correcte mais n’a pas cette touche qui a fait la réputation de Volkswagen. Elle se situe dans la bonne moyenne du segment, ce qui n’est pas suffisant pour un Volkswagen. Par contre, le confort, lui, est au sommet. Malgré les jantes de 20 pouces et les pneus taille basse, la suspension absorbe les trous comme si de rien n’était. C’est moins dynamique, mais franchement plus agréable au quotidien. Alors, oui, il y a un compromis dans la conduite, mais un gain dans le confort qui se situe au niveau de ses concurrents allemand. Malgré la perte de poids, notre consommation moyenne s’est établie à 9,5 L/100 km. Correct, sans surprise. VW n’a pas encore publié les cotes officielles, mais ce n’est visiblement pas une révolution verte.

Conclusion

Volkswagen a visiblement décidé que le Tiguan devait plaire au dos, aux yeux et aux familles connectées. Et sur ce point, c’est mission accomplie. Pour ceux qui cherchent le frisson de la conduite, il faudra attendre un peu le moteur de 268 chevaux (ou aller voir ailleurs). Mais pour les autres, ce nouveau Tiguan est un excellent compromis entre utilitaire et raffinement.

Forces

  • Intérieur haut de gamme impressionnant
  • Technologies bien pensées et bien intégrées
  • Équipement de série riche, même en version de base

Faiblesses

  • Direction peu communicative
  • Consommation peu améliorée
  • Personnalité en mode économie d’énergie

Le texte Volkswagen Tiguan 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota vient de lever le voile sur le tout nouveau RAV4 2026, marquant l’arrivée d’une sixième génération plus moderne, polyvalente et électrifiée. Le VUS compact le plus vendu en Amérique du Nord sera désormais offert en trois styles bien définis : De base, Robuste et Sport, tous munis d’une motorisation hybride (HEV) ou hybride branchable (PHEV). Le modèle s’enrichit également d’une nouvelle version Woodland orientée plein air et du tout premier RAV4 GR SPORT nord-américain, une nouveauté attendue.

Une gamme électrifiée avec traction intégrale de série

Le RAV4 2026 entre officiellement dans le club grandissant des modèles exclusivement électrifiés de Toyota. Tous les modèles canadiens — peu importe le style — seront équipés de la traction intégrale de série.

  • Hybride (HEV) : Jusqu’à 236 chevaux (hausse de 17 ch).

  • Hybride branchable (PHEV) : Jusqu’à 320 chevaux et environ 80 km d’autonomie électrique estimée.

  • Une recharge rapide CC est disponible sur le modèle XSE Technologie, capable de passer de 10 à 80 % en 30 minutes.

Toyota introduit aussi sa cinquième génération de système hybride et une version améliorée de son système hybride branchable, qui bénéficie désormais d’une batterie de plus grande capacité, de nouveaux semi-conducteurs au carbure de silicium et de ports de recharge CCS ou J1772 selon la version.

Trois styles, trois personnalités

La version Core arbore une calandre assortie à la carrosserie et une face avant inspirée du requin-marteau, marque de fabrique de Toyota. Offert en versions LE, XLE, XLE Premium et Limited, il combine utilité et raffinement avec des jantes allant de 17 à 20 pouces. Le modèle Woodland devient une version à part entière avec une crête de calandre surélevée, des feux DEL signés Rigid Industries, des pneus tout-terrain et des accessoires de plein air (support multiactivité, traverses de toit, etc.). Il est offert uniquement en hybride AWD au Canada. Le RAV4 GR SPORT marque les débuts de l’ingénierie TOYOTA GAZOO Racing sur le RAV4. Il mise sur une suspension GR calibrée, une direction assistée sport, une rigidité accrue et des roues de 20 pouces exclusives. Offert exclusivement en hybride branchable AWD, il cohabite avec les versions SE et XSE, elles aussi sportives, et propose des combinaisons de couleurs biton et des surpiqûres bleues à l’intérieur.

Une plateforme plus solide, un comportement plus affûté

Le RAV4 2026 repose sur la plateforme TNGA-K, avec une structure renforcée, des points d’ancrage de suspension optimisés, et l’usage d’adhésifs amortissants pour améliorer le confort et la tenue de route. Résultat : un véhicule plus stable, plus silencieux et plus agréable à conduire.

Confort et technologie

L’habitacle du RAV4 a été complètement redessiné. Voici quelques éléments à souligner :

  • Écran tactile de 10,5 ou 12,9 po, selon la version.

  • Groupe d’instruments numériques de 12,3 po de série.

  • Système multimédia compatible Apple CarPlay/Android Auto sans fil.

  • Affichage tête haute sur XSE Technologie et Limited hybride.

  • Audio JBL à 9 haut-parleurs disponible.

  • Nouveau levier de vitesses électronique à bascule.

  • Rangement repensé avec accoudoir à double ouverture.

Versions canadiennes du Toyota RAV4 2026

Les prix n’ont pas encore été annoncé et le RAV4 2026 arrivera le printemps prochain en concession et continuera d’ëtre fabriqué au Canada. Voici tous les modèles qui seront disponibles :

Style Version Motorisation
De base LE AWD, XLE AWD, Limited AWD Hybride (HEV)
Robuste Woodland AWD Hybride (HEV)
Sport SE AWD Hybride branchable (PHEV)
XSE AWD, XSE Technologie AWD Hybride + PHEV
GR SPORT AWD Hybride branchable (PHEV)

Le texte Une sixième génération de Toyota RAV4 pour 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile