BMW avait une petite surprise pour les amateurs de belles voitures à l’occasion du Concours d’élégance de Ville d’Este, en Italie, en fin de semaine dernière. Un concept appelé Concept Skytop, un coupé cabriolet dont l’allure, enfin, est plus classique, et qui vient avec un peu de nostalgie, puisqu’il rappelle drôlement le coupé cabriolet Z8, produit par BMW au tournant du millénaire.

On va se dire les vraies affaires, le coupé Z8 lui aussi avait un peu l’air de sortir de nulle part, à l’époque. C’est que BMW est déchirée entre deux tendances fortes, on dirait : la plupart du temps, on dirait que ses ingénieurs souffrent de la mauvaise manie de «surdesigner», leurs véhicules. Leur look est compliqué, leur technologie est pesante, l’ergonomie est à s’arracher les cheveux… Bref, c’est un exemple de l’adage « trop, c’est comme pas assez».

Sauf que, de temps en temps, BMW revient à sa source. Comme si on réinitialisait le département de design. Et ça marche. Ça donne des modèles plus classiques. Comme le Z8, à l’époque. Ou même la 507, qui nous ramène dans les années 1950. Et comme le Concept Skytop de la semaine dernière.

En plus, détail non négligeable, BMW a complètement versé dans la nostalgie en présentant un concept animé par un moteur V8, plutôt que par un groupe électrique, ce qui est devenu la tendance dans les expositions d’automobiles. Le V8 en question est un biturbo de 4,4 litres qui ferait 617 chevaux. On le trouve sous le capot de la M8 de compétition.

Autre élément qu’on peut attribuer à la nostalgie : le toit du Skytop est composé de deux panneaux qui s’enlèvent manuellement, à la manière Targa. On les range dans le coffre et voilà, on a les chevaux au vent.

En somme, voilà un très joli véhicule. On ne sait pas s’il présage d’une éventuelle Série 8, car BMW n’a rien dit à ce sujet, mais imaginons une version électrique de ce concept-là, et le constructeur aurait quelque chose de très intéressant dans son catalogue…

Le texte BMW Concept Skytop : le retour du coupé cabriolet Z8? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’information à propos des nouveaux modèles à venir en 2025 commencent à nous arriver, lentement mais sûrement. Du côté de Nissan, ça va bouger dans la prochaine année, puisqu’on promet sept nouveaux modèles d’ici 2027. Et ça commence cet automne avec un Murano 2025 de nouvelle génération qui, si on se fie aux images qui circulent sur Internet, aura l’air d’un gros Ariya animé par un moteur à essence.

Ce qu’on a vu sur Internet, ce sont les photos espions du prototype qui se promènerait quelque part dans le sud des États-Unis. Il est camouflé, donc difficile à décrire dans les détails, mais de façon générale, on a l’impression que Nissan prend une nouvelle direction avec ce modèle. Il rappelle, en passant, le concept Chill Out qui a été dévoilé par Nissan en novembre 2021.

D’abord, la grosse calandre en V avec le logo Nissan en plein centre, semble avoir été abandonnée. À la place, un a une grille très simple et de phares triangulaires qui rappellent le petit VUS électrique de Nissan.

Le Murano 2025 a aussi l’air plus arrondi. Sa forme rappelle une familiale, ou un gros coupé sportif, étant donné que sa caisse est assez haute et que la portion vitrée est plus mince, des proportions plus typiques d’une voiture que d’un VUS.

À bord aussi, on semble avoir opté pour un design minimaliste, qui rappelle l’Ariya. Le tableau de bord est complètement dépouillé. On trouve deux écrans, dont un derrière le volant, comme on le voit à bord de nombreux véhicules ces jours-ci.

Sous le capot, un 4 cylindres turbo serait au menu, le fameux groupe E-Power dont on parle depuis quelques années déjà. C’est mieux qu’un V6… Et ce serait fini pour la boîte CVT. Nissan opterait pour une boîte de transmission à 9 rapports. On ne sait pas à quel point ça va affecter la consommation, mais un Murano plus rond et plus léger devrait consommer moins que son prédécesseur.

Peut-être qu’on verra un Murano hybride ou même hybride branchable plus tard. C’est ce que le moteur E-Power permet de faire. Mais les rumeurs n’en parlent pas pour le moment.

Le texte Nissan Murano 2025 : un Ariya à essence? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En matière de conservation d’énergie, on a souvent l’impression que l’industrie automobile carbure à la loi du moindre effort. Disons que le concept d’efficacité énergétique n’a que très rarement rimé avec « industrie automobile », dans l’histoire récente. Sauf que de temps en temps, un produit prend la route qui a plein de bon sens. C’est le cas du GLE450e de Mercedes-Benz.

Commençons par un avertissement : «plein de bon sens» vient avec un astérisque. Le GLE450e est la version hybride branchable du GLE tout court, un VUS intermédiaire de luxe qui coûte entre 90 000 $ et 120 000 $, selon les options que vous lui ajoutez. Il y a des groupes d’options qui vont dans tous les sens, y compris des éléments visuels inspirés d’AMG, à l’extérieur, aux sièges vibromasseurs, à l’intérieur. Bref, ça peut rapidement devenir un peu décadent. Mais ça, les constructeurs allemands nous y ont quand même habitué au fil des ans.

Ce qui a du bon sens à propos du GLE, c’est qu’on a trouvé juste la bonne combinaison d’électrique et de thermique pour produire un hybride branchable qui se comporte comme du monde. Mercedes-Benz recourt à un 4 cylindres turbo de 2 litres, auquel on a greffé un moteur électrique qui fait grimper sa puissance à 381 chevaux, et son couple à 479 livres-pied. C’est beaucoup. C’est probablement trop.

Mais on a jumelé tout ça à une boîte automatique à 9 rapports et au rouage intégral 4Matic et ça donne un véhicule qui est très habile pour se déplacer aussi bien en ville que sur l’autoroute. Et surtout : il se déplace à peu près tout le temps en mode purement électrique, étant donné que son autonomie est d’environ 75 kilomètres par charge, ce qui est un peu au-dessus de la moyenne des hybrides branchables.

Avec une borne à la maison ou au travail, ça permet de n’avoir besoin de l’essence que de temps en temps. Durant mon essai, je ne l’ai pas branché la fin de semaine où j’ai dû faire un aller-retour entre Montréal et Dunham. Sa consommation moyenne est demeurée sous les 3 litres aux 100 kilomètres.

C’est du super, mais à 3 litres aux 100 km, c’est un peu moins grave, disons.

Ce qui est étrange, c’est qu’on dirait que Mercedes-Benz ne veut pas vendre de GLE450e. Il affiche une consommation moyenne entre 9 et 10 l/100 km. Peut-être que vous atteindrez une consommation comme celle-là si vous remorquez, ce que le GLE hybride branchable permet, à hauteur de 3500 kilos.

Mais bon. Ça en fait un secret assez bien gardé, en somme. Si vous magasinez un VUS de luxe, ce que beaucoup de gens font, ajoutez ce modèle à votre liste d’achat, vous pourriez être surpris.

Surtout que, contrairement aux GLA et CLA, dont on a déjà parlé dans le passé, le GLE ne saborde pas trop la tradition de la marque allemande, du côté de l’habitacle notamment. Les sièges sont confortables, la finition est juste assez luxueuse, ça a l’air d’un VUS de 100 000 $…

Il y a évidemment le système multimédia MBUX, auquel il faut s’habituer, mais il vient avec CarPlay et Android Auto sans fil, ce qui le rend un peu moins compliqué à gérer.

Chez Mercedes-Benz Canada, on se flatte d’être un des pays dans le monde où la division AMG vend le plus de véhicules. Dans la gamme, on trouve pas moins de deux versions AMG du GLE. Les deux, vous l’aurez compris, sont complètement délirantes, avec un comportement routier et une puissance complètement exagérés quand on considère le réseau routier du Québec.

Dans ce contexte, et pour un prix qui n’est pas plus élevé, le GLE450e devrait intéresser tous ces gens qui recherchent un modèle Mercedes-Benz un peu plus exclusif. C’est une très belle technologie qu’il y a sous son capot…

Le texte Mercedes-Benz GLE450e : quand Mercedes se branche provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

HTEC reçoit un financement de 467 M$ pour développer des stations de ravitaillement

L’entreprise HTEC a annoncé vendredi avoir obtenu plus de 130 M$ de la province et un prêt de 337 M$ de la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC). Ce financement vise à développer un réseau de stations de ravitaillement en hydrogène pour l’industrie du transport, dans le cadre du projet H2 Gateway.

Un réseau de 20 stations pour la Colombie-Britannique et l’Alberta

Le projet H2 Gateway, d’un coût total de 900 M$, prévoit l’exploitation de 20 stations, dont 18 en Colombie-Britannique et deux en Alberta. Ces stations seront soutenues par trois nouveaux électrolyseurs à Burnaby, Nanaimo et Prince George, ainsi qu’une nouvelle installation à North Vancouver. Quatorze de ces stations auront la capacité de ravitailler jusqu’à 300 véhicules lourds par jour.

Création d’emplois et réduction des émissions de gaz à effet de serre

HTEC prévoit la création de plus de 280 emplois à temps plein et estime que les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports pourraient être réduites de 133 000 tonnes par an.

François Girard, conseiller aux programmes sur les technologies d’hydrogène au Conseil national de recherche du Canada, salue cette annonce, soulignant qu’elle répond à un besoin crucial de développer simultanément les infrastructures et les véhicules hydrogène.

La Colombie-Britannique, pionnière en matière d’hydrogène

En 2021, la Colombie-Britannique est devenue la première province canadienne à publier une stratégie globale sur l’hydrogène. Le premier ministre David Eby a rappelé les défis passés, notamment le manque de carburant ou de véhicules pendant les Jeux olympiques de 2010 et le projet d’« autoroute de l’hydrogène » entre Vancouver et Whistler.

Investissements fédéraux et perspectives futures

John Casola, chef des investissements de la BIC, a mentionné que la banque a annoncé plus de 500 M$ d’investissements en Colombie-Britannique cette semaine, y compris 75 M$ pour BC Ferries afin d’acheter quatre traversiers zéro émission et 150 M$ pour le port de Prince Rupert. Il souligne que le partenariat avec HTEC a été particulièrement complexe à conclure.

François Girard a également noté que le dossier de l’hydrogène a évolué, passant de la valorisation des aspects environnementaux aux retombées économiques potentielles.

Avec plus de 50 % des entreprises canadiennes d’hydrogène et de piles à combustible basées en Colombie-Britannique, la province se positionne comme un leader dans ce secteur. D’ici 2035, Ottawa vise un parc de véhicules neufs 100 % propres.

Un marché compétitif en Amérique du Nord

La Colombie-Britannique espère devenir compétitive avec la Californie, principal marché nord-américain de l’hydrogène, en se concentrant sur la décarbonation des transports et des industries, ainsi que sur l’exportation vers le marché asiatique.

Avec des renseignements de Radio-Canada

Le texte La Colombie-Britannique Renforce son Soutien aux Entreprises d’Hydrogène provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les retards et les réductions d’emplois deviennent des thèmes récurrents pour les projets automobiles de grande envergure dans le Michigan, un État qui a investi des milliards de dollars dans la transition vers les véhicules électriques (VE). Ford et General Motors modifient les plans de leurs immenses usines de VE au Michigan, soulevant des inquiétudes quant à la création d’emplois promise pour ces projets largement subventionnés.

Changements de Plans chez Ford

Le mois dernier, Ford a soumis un plan révisé aux autorités de Marshall, Michigan. Initialement prévu pour être une usine de batteries de 3,5 milliards de dollars avec 2 500 emplois, le projet a été réduit à 2,2 milliards de dollars et 1 700 emplois. Cette décision reflète les ajustements nécessaires face aux évolutions rapides de l’industrie des VE.

Modifications chez GM

GM, quant à elle, a obtenu l’approbation la semaine dernière pour un plan révisé à Orion Assembly, au nord de Détroit. Bien que l’expansion de 4 milliards de dollars soit toujours en cours, le lancement retardé des modèles de pick-up électriques a jeté le doute sur les 2 300 emplois prévus et les 1 000 emplois conservés. L’une des modifications majeures est la réduction de 40 % des places de stationnement prévues, indiquant une diminution potentielle du nombre d’employés nécessaires.

Réactions et Inquiétudes

Lors d’une réunion de la commission de planification, John Maynard de Wade Trim a expliqué que les ajustements de conception interne ont permis de réduire le besoin en main-d’œuvre. Kim Urbanowski, trésorière de la commune, a exprimé son mécontentement, rappelant que l’enthousiasme initial reposait sur la promesse de création d’emplois.

Contexte Économique et Industriel

Les retards et les réductions d’emplois dans les projets de VE sont devenus monnaie courante dans le Michigan. Les constructeurs automobiles réévaluent leurs plans de production face à une demande de VE inférieure aux prévisions et à des coûts de main-d’œuvre record après les nouveaux contrats avec l’UAW. En octobre, GM a annoncé retarder la production à Orion Assembly jusqu’à fin 2025 pour ajuster les prix et améliorer l’efficacité de fabrication.

Impacts sur les Fournisseurs

Ces changements affectent également les fournisseurs. Des projets de nouvelles usines de fournisseurs et des centaines d’emplois sont menacés par les retards de GM. Par exemple, le projet d’usine de Piston Automotive à Auburn Hills a été réduit de 35 %, diminuant également les prévisions d’emplois.

Investissements et Avenir du Michigan

L’État du Michigan a investi massivement dans ces projets, avec un soutien financier significatif pour Ford et GM. Malgré les défis, le Michigan Economic Development Corp. maintient son engagement à devenir un leader mondial en matière de mobilité et d’énergie propre. Il en va de même pour les investissements au Canada comme l’usine d’Oakville qui a retardé de deux la production de véhicules électriques.

Conclusion

Les révisions des plans d’usines chez Ford et GM illustrent les défis auxquels l’industrie automobile est confrontée dans sa transition vers les véhicules électriques. Les impacts sur l’emploi et l’économie locale restent incertains, nécessitant une adaptation continue des stratégies d’investissement et de production.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les Projets d’Usines Électriques de Ford et GM en Péril provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Certaines personnes extérieures au hobby de la voiture ancienne croient que c’est une façon de vivre dans le passé. Et bien non.

Vivre le hobby de la voiture ancienne n’est pas vivre dans le passé, mais plutôt vivre le passé, il y a là une extraordinaire nuance.

Vous connaissez probablement quelqu’un qui vit dans le passé comme moi. C’est quoi vivre dans le passé? Simplement avoir des idées rétrogrades comme la vie de l’époque où l’on s’y réfère. Cela ne veut pas dire de tout accepter sans avoir un esprit critique sur ce que nous vivons en 2024, bien sûr.

Vivre dans le passé est de ne pas accepter que les mères d’aujourd’hui allaitent, même au restaurant ou au centre d’achat. Vivre dans le passé est de croire que la femme au foyer était la meilleure solution pour le couple et les enfants. Vivre dans le passé est aussi de croire que l’homme était maître chez lui et, que tout passaient par lui, enfin bref, vous pouvez en trouver d’autres j’en suis certain.

Vivre le passé, comme la plupart d’entre nous, c’est rendre hommage, soit aux ingénieurs pour leurs idées géniales dans le but de faire fonctionner un ensemble de pièces mécaniques, il y a la voiture bien sûr, mais penser aussi aux jukebox. Aux dessinateurs sans ordinateurs, qui ont, sorti de leur têtes, créés un objet si agréable pour l’œil, que 60 ou 70 années plus tard, nos yeux ne peuvent regarder ailleurs..

Il y a d’autres choses connexes au passé qui peut être tout aussi passionnant, comme les vieilles publicités dans les journaux, à la télé, dans les vieux magazines etc. Toutes ces avenues du passé peuvent être passionnantes sans nécessairement vouloir y retourner pour y vivre.

Je comprends pourquoi certaines personnes pensent que nous souhaitons retourner dans le passé lorsqu’ils nous voient dans nos vieilles voitures, c’est simple à comprendre, l’âge de la voiture, notre âge actuel, etc. Cependant, ce qui est très intéressant, est l’âge des nouveaux adhérents à la voiture ancienne. Beaucoup de jeunes embarquent dans le hobby, et ça c’est génial. Ils apportent un vent nouveau de fraîcheur et de dynamisme. Ces jeunes sont très motivés et ont envies de vivre le passé de et par la voiture ancienne.

Il y a, autour de l’atelier, trois jeunes femmes qui ont achetés leur première voiture ancienne, 21, 25, 27 ans. Ces trois femmes, et il y en a d’autres j’en suis certain, deviennent les nouvelles ambassadrices de la voiture ancienne et de son hobby, autour d’elles.

Ces jeunes personnes ne peuvent pas être taxées de vouloir retourner vivre dans le passé, ils ne l’ont pas vécu. Ils prouvent très bien que c’est -vivre le passé- que de rouler en voiture ancienne. Ces jeunes doivent avoir leur place dans notre hobby préféré avec des voitures intéressante à prix raisonnables et des activités qui leur plaisent à eux aussi.

Bravo à ces jeunes et bienvenue!

Le texte La voiture ancienne, c’est vivre dans le passé? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Subaru WRX est une machine conçue pour les puristes. Cette sportive n’est pas pour tout le monde, mais ceux qui se reconnaissent en elle salivent à la simple mention de son nom.

Et pour 2024, Subaru pose un geste pour les rendre encore plus gagas ; l’ajout d’une variante encore plus pointue pour les séances en piste, la RS.

Je suis allé faire un tour en Ontario au début du mois pour faire l’essai de cette dernière, à la fois sur route et sur circuit. Voici ce que j’ai pu apprendre sur cette nouvelle version.

Une compagnie à l’écoute

La première chose qui nous a été confiée lors de la présentation du modèle, c’est que les changements sont le fruit de commentaires reçus de la part des propriétaires de modèles. Subaru s’intéresse toujours à ce que ces derniers ont à suggérer, et la compagnie s’est ici attardée à répondre à certains de leurs souhaits.

Design

En matière de design, vous ne verrez pas de changements majeurs, mais cette version RS va porter des jantes de 19 pouces en aluminium au design unique. Elles seront chaussées de pneus Bridgestone Potenza S007 qui sont conçus pour la haute performance. J’ai eu l’occasion de le constater sur piste. Une fois à température, ils offrent une adhérence rassurante.

L’habitacle

À bord, vous retrouverez des sièges Recaro, la référence des amateurs de course. Leur niveau de confort est correct pour la route, mais optimal pour la piste en ce qui a trait au maintien.

La sécurité

Et, pour ceux interpellés par la sécurité, notez que les modèles à boîte manuelle, qui représentent quelque 80 % des ventes de la WRX, peuvent maintenant recevoir le système EyeSight. Jusqu’à tout récemment, c’était réservé aux modèles équipés d’une boîte automatique. En fait, Subaru devait trouver la bonne façon d’introduire sa technologie avec des véhicules à boîte manuelle en raison de considérations techniques. Par exemple, il est impossible de voir un régulateur de vitesse adaptatif fonctionner jusqu’à des arrêts complets avec un véhicule à boîte manuelle, pour des raisons évidentes. Ainsi, à moins de 30 km/h, il se désengage. En marche arrière, le freinage d’urgence automatique que l’on retrouve avec les boîtes automatiques ne peut pas fonctionner avec un véhicule à transmission manuelle. On a donc fait quelques sacrifices, mais l’ensemble des caractéristiques sont là.

Mécanique et changements

Sous le capot, la WRX profite toujours de son 4-cylindres turbo de 2,4 litres, un bloc qui délivre 271 chevaux et 258 livres-pieds de couple. La boîte manuelle est dominante, mais les clients qui le souhaitent peuvent voir cette mécanique travailler de concert avec une transmission à variation continue (CVT). Elle fait un travail correct avec le modèle, mais si vous voulez vraiment profiter de ce dernier et être certains de trouver son ADN, ça prend une configuration à trois pédales.

Avec elle, le plaisir au volant est une garantie.

Avec la WRX, on a adopté des étriers de frein rouges signés Brembo, ainsi que des disques perforés pour une plus grande puissance de freinage. Six pistons peuvent être trouvés sur les freins avant de cette WRX RS (deux à l’arrière). La taille des disques a aussi été majorée ; 24 mm de plus à l’avant, 36 mm de plus à l’arrière, pour des totaux de 340 mm et 326 mm, respectivement. Subaru a aussi réajusté les paramètres de la servodirection à contrôle électrique et la résistance des amortisseurs en raison de la présence des roues de 19 pouces. C’est tout le comportement de la voiture qui en profite (plus sportive, moins de roulis, plus de confort).

Au volant

Lors de ma journée d’essai, le coupé BRZ était aussi à l’honneur. Ma première séance en piste s’est déroulée avec une WRX. L’instructeur qui occupait le siège du passager me mentionnait à quel point cette WRX était impressionnante, mais il soulignait aussi à quel point, après avoir pris le volant de la BRZ, on avait l’impression de conduire un petit VUS aux commandes de cette WRXC’est exactement la sensation que j’ai ressentie. C’est vous dire à quel point la BRZ est une pure sportive. Son très bas centre de gravité fait qu’elle propose une expérience de conduite incomparable, au point où la WRX semble pataude. Cependant, on trouve rapidement ses repères avec la WRX. Sa puissance supérieure fait qu’elle sort des virages et atteint des vitesses plus importantes en ligne droite, ce qui nous permet de vérifier et de constater l’efficacité de ses freins. Et une fois qu’on pointe son museau au point de corde d’un virage, on peut remettre les gaz en toute confiance, sachant que les pneus collent, et que la motricité aux quatre roues de ce modèle travaille pour nous offrir une adhérence maximale afin qu’on garde le cap. C’est assurément une des choses les plus impressionnantes à propos de ce véhicule.

L’endurance des freins est aussi à souligner. Malgré une journée complète en piste, la puissance était toujours au rendez-vous lors des derniers circuits. Une machine extraordinaire, vraiment.

Les prix de la WRX RS 2024

Cette nouvelle version RS vient se positionner au milieu de la gamme WRX. Il y a la version simplement nommée WRX, suivie de la déclinaison Sport. Avant, au passait ensuite au modèle Sport-tech. Ce que Subaru propose à l’acheteur avec la nouvelle version de passer au modèle RS plutôt qu’un modèle Sport-tech, pour le même prix. La sportivité plutôt que la technologie.

La version GT repose toujours au sommet de la pyramide.

Voici la fourchette de prix pour la WRX :

WRX (man) : 33 695 $

Sport [man] : 38 195 $

Sport [auto] : 40 095 $

RS [man] : 41 895 $

Sport-tech (man) : 41 995 $

GT [auto] : 44 895 $

Conclusion

Comme mentionné en introduction, la WRX n’est pas pour tous. Ce véhicule n’est pas le plus confortable sur la route. Son insonorisation n’est pas une référence non plus. Elle n’est pas là pour vous dorloter. En revanche, elle va vous offrir un agrément de conduite constant et si vous aimez rouler sur une piste, elle va vous combler de bonheur.

Une proposition différente, s’il en est. Rafraîchissant.

Le texte Subaru WRX RS 2024 : encore plus pointue provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

FLO, l’opérateur québécois de réseaux de recharge, a annoncé le début de la production de ses stations de recharge Ultra DC rapides dans son usine du Michigan. Cette nouvelle génération de bornes vise à renforcer son réseau qui compte déjà plus de 100 000 stations de recharge rapides et de niveau 2 à travers l’Amérique du Nord, au service des conducteurs canadiens et américains.

Un Design Innovant

La nouvelle borne de recharge rapide Flo Ultra se distingue par sa capacité de charge pouvant atteindre 320 kW, un bond significatif par rapport aux modèles actuels. Selon l’entreprise, cette puissance permet de recharger la plupart des véhicules électriques jusqu’à 80 % en seulement 15 minutes.

Facteurs Influents

Cependant, il est important de noter que le temps de charge peut varier en fonction de divers facteurs tels que les conditions météorologiques, la capacité maximale de charge du véhicule et l’état de charge au début de la session.

Ports de Recharge Doubles

La borne Ultra est équipée de deux ports de recharge partageant la même source d’alimentation. Ainsi, si deux véhicules sont connectés simultanément, la puissance de charge sera divisée par deux, offrant une vitesse de charge de 160 kW pour chaque véhicule.

Connecteurs Modernes

Actuellement, la borne Flo Ultra est dotée de deux connecteurs CCS1. Toutefois, avec l’adoption prochaine du connecteur NACS de Tesla par la plupart des constructeurs automobiles, Flo prévoit d’inclure ces nouveaux connecteurs dans ses futures bornes. Des photos montrent déjà des unités combinant un port CCS et un port NACS, une configuration qui pourrait devenir standard.

Gestion des Câbles

Pour faciliter l’utilisation, Flo a développé un système de gestion motorisé des câbles qui empêche les câbles de toucher le sol, les rendant ainsi plus maniables. Ce système est particulièrement utile avec les câbles CCS, plus épais et plus lourds, et assure une portée suffisante pour les véhicules dont les ports de charge sont situés à différents endroits.

Conformité aux Normes Américaines

Flo vise un temps de disponibilité de 98 % pour toutes ses bornes, un objectif ambitieux visant à répondre aux critiques fréquentes sur la fiabilité des bornes de recharge publiques non Tesla en Amérique du Nord. Les bornes Ultra DC rapides sont conçues pour résister aux conditions climatiques difficiles grâce à leur extérieur en aluminium et à des composants principaux faciles à entretenir. De plus, leur assemblage au Michigan garantit leur conformité avec le Buy America Act et les normes du programme national d’infrastructure pour les véhicules électriques (NEVI).

Conclusion

Avec la production des premières bornes Ultra DC rapides, FLO se positionne comme un acteur clé dans l’expansion de l’infrastructure de recharge des véhicules électriques en Amérique du Nord, offrant des solutions de recharge plus rapides, pratiques et fiables aux conducteurs.

Le texte Flo lance la production de ses stations de recharge Ultra au Michigan provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les bornes de niveau 2 (ou bornes standards de 7 kW) font partie du réseau du Circuit électrique, mais ne sont pas la propriété d’Hydro-Québec. Le tarif de la recharge à ces bornes est déterminé par les propriétaires des bornes, selon des critères prédéfinis. Il peut donc varier d’une station à l’autre. Le tarif est clairement indiqué sur l’écran de la borne et peut aussi être consulté en affichant la borne sur la carte interractive en ligne ou dans l’application mobile Circuit électrique.

Bien que les tarifs soient déterminés par les propriétaires de bornes, ils sont encadrés par une grille fournie par le Circuit électrique, qui encourage une certaine uniformisation.

Cette nouvelle tarification permet :

  • d’accroître le réseau des partenaires et ainsi d’induire une accélération de la croissance du parc de bornes publiques du Circuit électrique ;
  • de faciliter l’accès à la recharge publique ;
  • d’assurer le maintien d’un service fiable et constant à la grandeur du réseau ;
  • d’optimiser la flexibilité : certaines bornes pourraient voir une diminution de leur tarif, même jusqu’à la gratuité ;
  • d’offrir des prix concurrentiels pour la recharge, les kilowatts demeurant plus abordables que l’essence.

Quels paramètres doivent être suivis par les propriétaires de bornes ?

Les partenaires du Circuit électrique pourront ajuster les tarifs de leurs bornes le 1er juin et le 1er décembre de chaque année.

Les nouveaux tarifs pourront être établis selon trois approches, soit:

  • un tarif à l’heure : entre 0 $ et 3 $ par heure de recharge, facturée à la minute, par tranches de 0,25 $;
  • un tarif forfaitaire : entre 0 $ et 20 $ par séance de recharge, par tranches de 0,50 $ ou
  • une tarification par plages horaires : entre 0 $ et 3 $ par plage horaire et entre 0 $ et 3 $ pour les périodes d’inactivité (quand le véhicule a complété sa recharge, mais est toujours branché à la borne) selon les options disponibles.

Source: Circuit électrique

Le texte Nouveau tarif de recharge en vigueur sur les bornes de niveau 2 du circuit électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan suspend la production de berlines électriques fabriquées aux États-Unis pour se concentrer sur des véhicules plus populaires

Nissan a récemment demandé à ses fournisseurs de cesser les activités de développement liées à ses futures berlines électriques, mais le constructeur prévoit toujours de proposer un nouveau véhicule électrique en Amérique. Selon Automotive News, cette décision concerne l’usine de Canton, au Mississippi, où la production devait débuter en juin 2026. Désormais, l’assemblage est reporté à novembre 2026. Les fournisseurs seront mis à jour en juin et un nouveau plan est attendu dans les six à huit mois.

Un ajustement stratégique pour répondre à la demande du marché

Nissan remplacera la production des berlines électriques par celle d’un VUS électrique de taille moyenne, en réponse à la demande du marché. Jeremie Papin, président de Nissan Americas, a déclaré à Automotive News que Nissan adopte une approche “pragmatique et réactive” vis-à-vis des véhicules électriques. “L’important est de s’assurer que nous lançons les véhicules que les clients veulent, au moment où ils les veulent,” a-t-il affirmé.

Comme d’autres constructeurs, Nissan revoit sa stratégie d’électrification pour mieux répondre aux besoins des clients actuels et futurs. General Motors, par exemple, a dû revoir ses plans initiaux de véhicules entièrement électriques et introduira des hybrides rechargeables d’ici 2027. Mercedes-Benz, Land Rover et Kia ont également ajusté leurs ambitions en matière de véhicules électriques.

Un nouveau VUS électrique compact en préparation

Cependant, cela ne signifie pas que Nissan abandonne son plan directeur pour les véhicules électriques. Selon le mémo, Nissan prévoit d’ajouter un autre véhicule électrique à son programme de production à Canton. Ce véhicule, nommé de code PZ1L, sera probablement un petit crossover, un segment très populaire auprès des acheteurs américains. Ajouter une option électrique abordable dans cette catégorie positionnera avantageusement Nissan.

Un fournisseur a indiqué que ces nouveaux véhicules électriques partageront des composants pour réduire les coûts. De plus, leur production aux États-Unis permettra à Nissan de proposer des prix compétitifs. Le constructeur prévoit également d’adopter des méthodes de production de type Gigacasting, inspirées de Tesla, pour minimiser les coûts. “Trouver le bon mélange de véhicules électriques et synchroniser leur arrivée au bon moment est crucial pour le succès de Nissan,” a déclaré Sam Fiorani, vice-président chez AutoForecast Solutions. “Cela pourrait être la décision la plus importante de l’histoire de Nissan.”

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Nissan met un freins sur sa production des véhicules électriques aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile