En octobre dernier, Kia dévoilait sa première camionnette. Le Kia Tasman, à l’instar de tous les autres de la famille Kia, propose un design audacieux, distinctif.

Après la présentation du véhicule, la question concernant sa possible commercialisation chez nous s’est retrouvée sur toutes les lèvres. La réponse est tombée ces derniers jours et comme on le craignait un peu, la réponse est non. Ce qui a brouillé les cartes un peu, c’est que des modèles ont été vus à l’essai en Californie.

Un représentant de Kia a cependant confirmé au magazine Car And Driver que même s’il est logique de proposer une camionnette sur le marché américain, ce n’est pas le bon moment pour la Tasman.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que puisque le modèle est construit ailleurs qu’aux États-Unis, il est soumis à la célèbre « Chicken Tax », un tarif de 25 % qui est imposé sur les camionnettes (notamment) qui ne sont pas assemblées en sol américain. Cette dernière est en vigueur depuis 1964.

Où sera commercialisé le modèle, alors ? Il sera en fait lancé dans sa terre natale, la Corée du Sud, avant d’être exporté vers les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique, ainsi que vers l’Australie.

Le Kia Tasman, au Salon de l'auto de Busan en 2024
Le Kia Tasman, au Salon de l’auto de Busan en 2024 | Auto123.com

La camionnette Tasman profite d’une plateforme de camion, c’est-à-dire un châssis en échelle, et elle peut recevoir des moteurs à essence fonctionnant au gazole (Diesel). Une version entièrement électrique est en cours de développement.

Kia va aussi proposer une version tout-terrain qui va profiter d’une garde au sol et d’une suspension relevées, de pneus tout-terrain et d’un différentiel arrière à verrouillage électronique.

Kia affirme que sa Tasman peut remorquer jusqu’à 7716 livres, ce qui est supérieur à tout ce que les pick-up de taille intermédiaire vendus ici sont capables de faire dans cette catégorie. Le duo Chevrolet Colorado/GMC Canyon est tout près à 7700 livres.

À bord, la présentation est plus conventionnelle, et en lien avec ce que les camionnettes proposent généralement, soit des boutons et des commandes faciles à manipuler. Pour le reste, on reconnaît la signature de la marque, y compris un grand écran à la planche de bord.

Ce qui sera intéressant à surveiller, c’est la réaction de la clientèle vis-à-vis ce modèle. Si ce dernier est un succès, Kia pourrait alors envisager de le construire quelque part aux États-Unis. On est encore loin de la coupe, cependant, et il ne faut pas s’attendre à ce que l’administration Trump élimine le tarif de 25 %, ce qui pourrait permettre au modèle de rentrer aux États-Unis.

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Le texte La camionnette Kia Tasman ne sera pas vendue en Amérique du Nord provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lamborghini, qui est célèbre pour ses voitures de luxe et de performance, a annoncé qu’elle reportait à 2029 le lancement de son premier véhicule électrique, le Lanzador EV. En repoussant ainsi le modèle qui était initialement prévu pour 2028, la marque italienne rejoint d’autres constructeurs comme Lotus, Bentley, Toyota, Ford, Ram et Buick, qui ont également reporté leurs projets d’électrification.

Pourquoi attendre 2029 ?

Le chef de la direction, Stephan Winkelmann, a justifié ce délai en invoquant l’incertitude du marché :

« Nous ne pensons pas que 2029 soit tard pour lancer une voiture électrique. Dans notre segment, le marché ne sera pas prêt avant 2025 ou 2026. »

Lamborghini surveille également la révision prévue pour 2026 concernant l’interdiction des moteurs thermiques en 2035 imposée par l’Union européenne. Si cette réglementation venait à être assouplie, il ne serait pas exclu que Lamborghini abandonne son projet de véhicule électrique.

La Lamborghini Lanzador, de profil
La Lamborghini Lanzador, de profil | Auto123.com

Les carburants synthétiques : une solution de rechange possible

Malgré ce retard, Lamborghini n’écarte pas les solutions de rechange aux moteurs thermiques traditionnels. Stephan Winkelmann s’est montré optimiste quant aux carburants synthétiques, qui pourraient offrir une solution viable pour l’avenir. Il a déclaré que « les carburants synthétiques représentent une opportunité pour des voitures comme les nôtres. »

D’autres constructeurs comme Porsche investissent déjà massivement dans cette technologie. Porsche a notamment testé ses carburants synthétiques (eFuels) lors d’un championnat de course cette année, en partenariat avec Mobil 1.

Ferrari avance à plein régime sur l’électrique

Pendant que Lamborghini temporise, Ferrari poursuit activement son projet de véhicule électrique. La marque italienne a construit une nouvelle usine consacrée à la production de véhicules électriques. Le premier modèle Ferrari tout électrique devrait être dévoilé en 2025 et commercialisé en 2026, avec un prix estimé autour de 550 000 $.

Reste à voir si Ferrari maintiendra cet échéancier ou suivra l’exemple de Lamborghini. Pour l’instant, la marque au cheval cabré semble déterminée à devancer ses concurrents.

La Lamborghini Lanzador, avant et arrière
La Lamborghini Lanzador, avant et arrière | Auto123.com

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Le texte Le lancement du Lamborghini Lanzador EV repoussé provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Malgré un contexte économique incertain, les ventes de véhicules neufs au Canada sont en hausse en 2024. Comme le rapporte la branche canadienne du site Automotive News, selon DesRosiers Automotive Consultants (DAC), les ventes cumulées des 11 premiers mois de l’année atteignent 1,72 million d’unités, dépassant ainsi les 1,705 million vendues en 2023.

Les prévisions des analystes se confirment : AutoForecast Solutions table sur 1,89 million de véhicules vendus d’ici la fin de l’année, tandis que Scotiabank prévoit environ 1,78 million d’unités. L’économiste John Fanjoy estime même que ce chiffre pourrait être dépassé.

Retour aux niveaux d’avant la pandémie ?

Les ventes de novembre, estimées à 156 000 véhicules, marquent le meilleur résultat pour ce mois depuis 2017. À l’époque, le marché avait atteint un record de 2,04 millions d’unités vendues sur l’année.

La chaîne d’approvisionnement s’étant stabilisée, les concessionnaires bénéficient d’un stock plus conséquent. Selon J.D. Power Canada, le délai moyen pour vendre un véhicule neuf est passé de 37 jours en novembre 2023 à 45 jours cette année. Les camionnettes pleine grandeur, par exemple, prennent désormais 69 jours pour trouver preneur.

Le Hyundai Santa Fe
Le Hyundai Santa Fe | Auto123.com

Les prix stagnent malgré des choix plus économiques

Le prix moyen des paiements mensuels, incluant le financement et la location, s’établit à 847 $ en novembre, soit 870 $ pour les financements et 797 $ pour les locations. Malgré un léger recul par rapport à 2023, Robert Karwel de J.D. Power souligne que les consommateurs achètent désormais des véhicules moins coûteux pour réduire leur charge financière :

« Les indicateurs financiers se dégradent lentement, comme la valeur de reprise et les ratios prêt/valeur, ce qui maintient les paiements élevés. »

Performances des marques : Honda brille, Toyota en recul

Honda est en tête des marques qui progressent en novembre :

• Ventes totales : +24 % avec 12 332 véhicules vendus.

• Le VUS Passport a bondi de 74 % (216 unités) et l’Odyssey a progressé de 45 % (376 unités).

Hyundai et Genesis en croissance :

• Hyundai : +21,8 % à 11 521 véhicules.

• Genesis : +16,9 % à 633 véhicules.

Toyota en difficulté :

• Ventes totales : -7,9 % à 19 069 véhicules.

• La Corolla a chuté de 31 % et la Camry de 51 %.

• Toutefois, la fourgonnette Sienna a explosé de 98 % (1174 unités), et le RAV4 a progressé de 3 %.

Le Toyota Crown Signia
Le Toyota Crown Signia | Auto123.com

Le mot de la fin

Malgré des défis persistants, les ventes sur le marché automobile canadien surpassent celles de 2023, bien que les niveaux records d’avant-pandémie demeurent hors d’atteinte. La stabilisation des chaînes d’approvisionnement et la demande soutenue pour des modèles précis, notamment chez Honda et Hyundai, donnent de l’élan à ce secteur.

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Le texte Les ventes automobiles au Canada dépassent déjà celles de 2023 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On se doutait bien que l’annonce officielle concernant le retour de la Honda Prelude en Amérique du Nord n’était qu’une formalité, considérant que le modèle nous a déjà été montré lors de salons automobiles.

Cette semaine, Honda a confirmé le retour de la voiture dans sa gamme nord-américaine vers la fin de l’année 2025, assurément comme modèle 2026.

Le coupé sera proposé en configuration hybride, comme on avait pu le voir avec le concept qui avait fait sa première apparition au Salon de Tokyo en 2023.

Design de la Honda Prelude 2026

Quant au style du modèle, les versions aperçues à l’essai montrent que l’apparence de la version de production sera très semblable à celle du concept montré lors des salons. C’est la norme chez Honda, alors que les études que l’on voit dans les salons sont souvent très près de la production.

C’est donc le retour d’un nom mythique au sein de la famille du constructeur japonais. C’est en effet en 1978 que la première Prelude est apparue au Japon. En tout, cinq générations se sont succédé.

Le concept Honda Prelude, au Salon de l'auto de Los Angeles 2023
Le concept Honda Prelude, au Salon de l’auto de Los Angeles 2023 | Auto123.com

Motorisation de la Honda Prelude 2026

À moins d’une grande surprise, le groupe motopropulseur attendu sous le capot de la prochaine Prelude sera une variante du système hybride à deux moteurs de Honda, le même que celui de la dernière Civic hybride qui a été introduite cette année. Sous le capot de la populaire berline compacte de Honda, il développe 220 chevaux, fruit du travail d’une mécanique 4-cylindres de 2,0 litres.

Une boîte à variation continue devrait faire le lien avec les roues avant.

Ce que le modèle risque de proposer de différent, c’est une fonction qui prendrait le nom de Honda S+ Shift, un mode de conduite supposé offrir une simulation de changements de rapports susceptible de transmettre plus d’émotion au conducteur. Ce sera à voir.

Ce qui va manquer au modèle, et qui va faire en sorte que plusieurs acheteurs vont lui tourner le dos, c’est qu’il ne pourra pas être livré avec une boîte de vitesses manuelle. Voilà une grave erreur, à notre humble avis.

Et oui, le mariage entre le système hybride et la boîte manuelle est possible. Honda l’avait prouvé en 2011 avec sa CR-Z, qui proposait une boîte mécanique à six rapports.

Nous vous reviendrons avec plus de détails concernant la prochaine Honda Prelude lorsque le modèle sera sur le point de débarquer sur notre continent.

Le concept Honda Prelude, arrière
Le concept Honda Prelude, arrière | Auto123.com

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Le texte Retour confirmé pour la Honda Prelude en 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis vient d’annoncer un changement de stratégie important concernant la planification de commercialisation de ses produits Ram. En effet, on devait avoir droit en premier lieu à la version tout électrique de la camionnette du constructeur, le modèle Ram 1500 REV.

Ce dernier était attendu lors de la première moitié de 2025. Il devait être suivi du Ram 1500 Ramcharger, une version électrique à autonomie prolongée qui va aussi profiter du moteur V6 Pentastar de 3,6 litres du constructeur. On inverse le tout.

Le pourquoi

La décision découle de trois facteurs clefs. D’abord, explique Ram, l’intérêt des consommateurs pour le Ramcharger. Ce dernier, rappelons-le, devrait proposer une autonomie électrique importante (autour de 250 kilomètres) avant de voir le moteur V6 entrer en action. En tout, le modèle promet une autonomie totale (essence/électrique) de 1110 kilomètres.

Ensuite, Ram cite la concurrence technologique ; la compagnie souhaite avoir une longueur d’avance sur ses rivaux dans le segment des camionnettes à motorisation électrifiées. Enfin, la compagnie s’inquiète d’un ralentissement de la demande pour le tout électrique.

Conséquemment, le Ramcharger pourra être commandé lors de la première année de 2025. La date est à confirmer. Le modèle tout électrique Ram 1500 REV va suivre en 2026.

Chassis du Ram 1500 Ramcharger 2025
Chassis du Ram 1500 Ramcharger 2025 | Auto123.com

Rappelons que le Ramcharger sera équipé d’une batterie de 92 kWh (la taille de bien des batteries de modèles tout électriques moins lourds). Elle sera couplée à un générateur embarqué de 130 kW.

Le modèle va profiter d’un système de transmission composé de deux modules électriques (250 kW à l’avant et 238 kW à l’arrière), ce qui devrait assurer une puissance de 663 chevaux et un couple de 615 livres-pieds. La capacité de remorquage sera à 14 400 livres, alors que la charge utile est annoncée à 2625 livres.

Oh, il sera possible d’effacer le 0-100 km/h en seulement 4,4 secondes.

Le modèle va aussi proposer la recharge bidirectionnelle, c’est-à-dire qu’il pourra alimenter un autre véhicule électrique ou votre domicile.

Le geste est facile à comprendre et pourrait s’avérer très important pour Ram qui connaît une période plus difficile depuis quelque temps. Avec un modèle fournissant une bonne autonomie électrique et étant toujours doté d’un moteur à essence, la marque pourrait damner le pion à ses rivaux auprès de certains acheteurs.

Le Ram 1500 Ramcharger 2025, arrière
Le Ram 1500 Ramcharger 2025, arrière | Auto123.com

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Le texte Ram va lancer sa camionnette hybride rechargeable avant sa tout électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après des mois de tensions avec le gouvernement italien, Stellantis a annoncé un investissement massif de deux milliards d’euros pour renforcer ses activités en Italie. Cette décision, qui marque un tournant dans les relations entre le constructeur et l’État, vise à moderniser les usines locales et à préparer l’arrivée de nouveaux modèles électrifiés et hybrides.

Trois nouveaux modèles Alfa Romeo à Cassino

L’usine de Cassino accueillera la production de trois modèles Alfa Romeo. Dès 2024, la nouvelle génération du Stelvio et la remplaçante de la Giulia (attendue en 2026) seront assemblées sur ce site. Ces deux véhicules seront proposés en versions électriques et hybrides.

Par ailleurs, un modèle phare, encore non identifié, viendra enrichir la gamme Alfa Romeo.

Dans l'usine Mirafiori, en Italie
Dans l’usine Mirafiori, en Italie | Auto123.com

Pomigliano D’Arco, Melfi et Mirafiori : des sites clés

Pomigliano D’Arco produira deux modèles compacts sur la plateforme STLA Small à partir de 2028. Le Fiat Panda actuel verra sa production continuer jusqu’en 2030 avant de la voir être remplacée par celle d’une nouvelle génération.

L’usine de Melfi se concentrera sur les versions hybrides et électriques des Jeep Compass, Lancia Gamma fastback et DS 7.

Elle accueillera également la production de la DS 8, un modèle 100 % électrique.

À l’usine de Mirafiori, la Fiat 500 hybride sera produite dès la fin de 2025 avec la promesse d’une production jusqu’en 2032 ou en 2033. La fabrication de transmissions électrifiées à double embrayage augmentera également sur ce site, passant de 600 000 à 900 000 unités par an.

L'écusson Maserati, sur le VUS Grecale
L’écusson Maserati, sur le VUS Grecale | Auto123.com

Maserati et les véhicules haut de gamme

Stellantis a confirmé que l’usine Maserati de Modène sera transformée en un centre consacré aux véhicules haut de gamme du groupe. Ce repositionnement reflète une volonté de renforcer l’image de luxe et de performance associée à la marque italienne.

Des véhicules utilitaires et un avenir électrique

L’usine d’Atessa continuera de produire des fourgons électriques, avec une nouvelle génération prévue pour 2027. Stellantis a également rassuré sur le rôle stratégique des installations de Turin, qui resteront le siège des activités de Fiat.

Un avenir sans subventions publiques

Jean-Philippe Imparato, directeur européen de Stellantis, a précisé que le groupe n’aura pas besoin de fonds publics pour ses investissements. Bien que le siège fiscal reste aux Pays-Bas, Stellantis réaffirme son engagement envers le marché italien à travers cette série d’annonces ambitieuses.

Le mot de la fin

Avec cet investissement, Stellantis cherche à moderniser ses activités en Italie tout en renforçant son portefeuille de véhicules électriques et hybrides. D’autre part, la promesse de maintenir toutes les usines opérationnelles rassurera certainement les partenaires sociaux.

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Le texte Stellantis investit deux milliards d’euros en Italie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La marque GMC célèbre aujourd’hui le 25e anniversaire de ses versions Denali. Pour souligner le succès de ces versions qui dure depuis un quart de siècle, une version commémorative sera offerte à la clientèle.

Au sein d’une marque, certains modèles font bonne figure plus que d’autres, naturellement. Cependant, il est rare qu’une variante d’un modèle devienne très populaire et, surtout, qu’elle perdure au fil des ans. C’est le cas des versions Denali que GMC offre aujourd’hui pour tous les modèles de sa gamme.

Depuis l’introduction de ce vocable qui servait initialement à désigner la version haut de gamme du Yukon 1999, l’attrait des Denali auprès des consommateurs et la valeur commerciale de ce nom pour le constructeur n’ont cessé de croître.

Popularité croissante

En 2010, les gens de General Motors du Canada nous apprenaient que les versions Denali représentaient environ 15 % de l’ensemble des ventes des produits GMC. Cinq ans plus tard, ce pourcentage frôlait les 25 %.

Or, ce pourcentage n’a cessé d’augmenter. Un communiqué publié aujourd’hui par GM aux États-Unis nous apprend que plus de deux millions de Denali ont été vendus au sud de la frontière depuis 1999. De plus, cette année, à elles seules, ces versions ont généré plus de 30 % des ventes de GMC.

Au Canada, la proportion serait légèrement inférieure si l’on se fie à une entrevue accordée par Shane Peever, le vice-président Ventes, Service et Marketing de GM Canada, au mensuel Automotive News Canada en juillet dernier. En effet, il affirmait que ces versions représentent désormais plus du quart des ventes de l’ensemble des modèles de la marque, et plus encore lorsqu’on considère uniquement les camionnettes.

Vocable d’abord réservé au Yukon

Emprunté à la plus haute montagne d’Amérique du Nord, qui se trouve en Alaska, ce nom a d’abord servi à désigner le GMC Yukon 1999 le plus cossu; un véhicule qui était en quelque sorte le pendant d’un Cadillac Escalade.

Le succès remporté par cette variante du Yukon combiné à l’engouement croissant des consommateurs à l’égard des camionnettes de grand format, au début du 21e siècle, a poussé les gurus du marketing de GMC à créer pour la Sierra 2002 une première version Denali.

Puis, ce genre d’habillage s’est progressivement répandu à l’ensemble de la gamme : pour le GMC Envoy (2005-2009), l’Acadia (2011 à aujourd’hui), la Sierra HD (2011 à aujourd’hui), le Terrain (2013 à aujourd’hui) et, plus récemment, la camionnette de taille moyenne Canyon (2017 à aujourd’hui). Naturellement, la camionnette électrique Sierra EV apparue sur le marché récemment a suivi la même règle.

Curieusement, les Hummer électriques ont fait exception à cette règles jusqu’ici. Les fourgons Savana aussi… très logiquement, d’ailleurs !

Vocable bientôt mondial

À l’origine, les versions Denali étaient réservées aux automobilistes des États-Unis et du Canada. Récemment, elles ont fait leur apparition au sein du catalogue de produits offerts dans quelques autres pays : la Corée du Sud, le Mexique et le Moyen-Orient. En 2025, ce nom fera son entrée sur trois nouveaux marchés : la Chine, l’Australie et la Nouvelle-Zélande où le Yukon Denali sera lancé.

Version anniversaire à venir

Entre-temps, pour souligner le 25e anniversaire des versions Denali, GMC offrira un habillage commémoratif pour les GMC Yukon Denali et Denali Ultimate 2025.

On les reconnaîtra à quelques attributs de couleur noire : les roues de 24 po, la grille de la calandre et son emblème lumineux de la marque, quelques autres écussons, de même que les boîtiers des rétroviseurs. Des broutilles, quoi…

GMC produira tout juste 3 000 exemplaires de cette version commémorative pour le marché mondial. Le constructeur n’a cependant pas précisé combien d’entre elles aboutiront au Canada.

Photos : General Motors

Le texte GMC souligne les 25 ans de ses versions Denali provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

À partir de septembre 2027, tous les nouveaux véhicules de tourisme vendus aux États-Unis (et probablement au Canada) devront être équipés d’avertisseurs sonores et visuels pour les ceintures de sécurité arrière, selon une annonce de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA).

Une Extension des Systèmes Actuels

Cette nouvelle réglementation vise les voitures de tourisme, camions, bus (hors bus scolaires) et véhicules utilitaires pesant jusqu’à 10 000 livres. Elle élargit les systèmes d’avertissement existants, auparavant réservés au conducteur, à tous les passagers. Les véhicules devront également émettre des alertes pour les passagers des sièges avant extérieurs qui ne bouclent pas leur ceinture. Cependant, les sièges centraux avant ne seront pas concernés, la NHTSA ayant jugé cette mesure peu rentable. Les avertisseurs pour les sièges avant entreront en vigueur un an plus tôt, le 1er septembre 2026. Les systèmes actuels pour les ceintures des conducteurs devront également être prolongés dans le temps.

Pourquoi Cette Nouvelle Règle ?

Selon les données de la NHTSA, les passagers arrière utilisent moins souvent leur ceinture de sécurité que ceux à l’avant. En 2022, 92 % des passagers avant bouclaient leur ceinture, contre seulement 82 % à l’arrière. De plus, environ la moitié des passagers décédés dans des accidents cette année-là ne portaient pas leur ceinture. La NHTSA estime que cette nouvelle règle pourrait sauver 50 vies par an et prévenir 500 blessures une fois pleinement mise en œuvre.

Une Nouvelle Ère pour la Sécurité Automobile

Ce règlement s’inscrit dans une série de mesures récentes visant à améliorer la sécurité routière. En novembre, la NHTSA a mis à jour son système de notation des véhicules (cinq étoiles) pour inclure des technologies d’assistance à la conduite et des normes de protection des piétons. Des défenseurs de la sécurité, comme Cathy Chase, présidente des Advocates for Highway and Auto Safety, appellent le Département des Transports à adopter d’autres règlements avant la fin du mandat du président Joe Biden. Parmi les priorités figurent l’introduction de freins automatiques d’urgence pour les poids lourds et des technologies pour prévenir la conduite en état d’ivresse.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Avertisseurs de Ceinture de Sécurité Obligatoires à l’Arrière dès 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après une absence prolongée, la Honda Prelude fera son retour sur le marché américain à la fin de 2025. Cette sixième génération du coupé sportif adoptera un système hybride-électrique à deux moteurs et introduira le nouveau mode de conduite S+ Shift, conçu pour simuler des changements de vitesse dynamiques.

Des performances hybrides avec des ambitions sportives

Sous sa carrosserie, la nouvelle Prelude reposera probablement sur la plateforme partagée avec la Civic, mais bénéficiera d’un châssis affiné pour un comportement plus sportif. La motorisation hybride e:HEV combine un moteur essence quatre cylindres de 2,0 litres à deux moteurs électriques, l’un entraînant directement les roues avant. Honda promet que le mode S+ Shift offrira une expérience de conduite plus immersive grâce à une gestion précise des régimes moteur en fonction des conditions de conduite. Ce mode active également des sons artificiels pour renforcer les sensations au volant.

Qu’est-ce que le mode S+ Shift ?

Le mode S+ Shift représente une évolution du système Linear Shift Control, déjà présent sur d’autres hybrides Honda. Il simule des changements de vitesse pour imiter une transmission classique, tout en ajoutant des réponses plus directes et un contrôle sonore actif. Un bouton dédié sur la console centrale permettra d’activer ce mode, donnant une impression de conduite sportive grâce à des palettes derrière le volant. Ces innovations visent à offrir une expérience sensorielle riche, synchronisant le conducteur et le véhicule.

Un héritage à perpétuer

La Prelude a marqué l’histoire de Honda depuis son lancement en 1978, avant d’être abandonnée après cinq générations en 2001. Cette nouvelle version espère raviver cet héritage, en se positionnant comme une alternative coupé à la Civic. Les prototypes récemment aperçus laissent penser que le design final sera très proche du concept présenté en 2023, avec une silhouette élégante et moderne.

Honda et l’avenir électrifié

Ce lancement s’inscrit dans une stratégie plus large de Honda, qui fête cette année les 25 ans de ses ventes hybrides aux États-Unis. Les hybrides représentent désormais plus d’un quart des ventes de Honda en Amérique du Nord. En parallèle, Honda prépare un futur électrique ambitieux avec le crossover Prologue, bientôt rejoint par la berline électrique Honda 0 Series prévue pour 2026. La marque prévoit également sept modèles électriques d’ici 2030 et vise une neutralité carbone complète d’ici 2050.

Conclusion

Bien qu’elle ne soit ni une NSX ni une S2000, la nouvelle Prelude est une proposition rafraîchissante dans un marché saturé de VUS. Avec son style sportif et ses innovations hybrides, elle offre une alternative bienvenue aux amateurs de coupés.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Le retour de la Honda Prelude pour la fin 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le groupe Renault, principal actionnaire de Nissan avec une participation de 36 %, se montre ouvert à l’idée que le constructeur japonais entame des discussions avec Honda pour une éventuelle fusion. Selon des sources proches du dossier, cette ouverture reflète la volonté de Renault de renforcer Nissan sans devoir injecter de fonds supplémentaires. Bien que Renault soutienne en principe toute démarche visant à solidifier Nissan, le groupe français évalue avec prudence chaque proposition pour protéger ses propres intérêts financiers et stratégiques.

Nissan et Honda : discussions en phase préliminaire

Les discussions entre Nissan et Honda en sont encore à leurs débuts. Parmi les autres acteurs intéressés par Nissan, Foxconn, géant taïwanais de la technologie, aurait également exprimé le souhait de prendre une participation majoritaire. Malgré ces pourparlers, Nissan et Honda continuent de faire face à des défis, notamment en Chine, où des marques locales comme BYD dominent un marché en pleine croissance pour les véhicules électriques (VÉ).

Renault et Nissan : une alliance à redéfinir

L’alliance historique entre Renault, Nissan et Mitsubishi Motors a déjà été remaniée en 2020, entraînant une réduction des projets communs. Cependant, plusieurs collaborations demeurent, comme la production de petits véhicules électriques Nissan dans les usines de Renault en France. Toute alliance stratégique entre Nissan et Honda pourrait remettre en question ces projets partagés.

Une opportunité pour Renault malgré les incertitudes

Même en cas de vente partielle de sa participation, Renault pourrait profiter de la hausse des actions de Nissan. Suite aux rumeurs de discussions avec Honda, l’action de Nissan a bondi de 24 % le 18 décembre, tandis que Renault a enregistré une hausse de 7,4 %. Pour autant, Nissan reste confronté à des défis majeurs. En novembre, la société a réduit ses prévisions de bénéfices, annoncé la suppression de 9 000 postes et réduit sa production mondiale de 20 %, signalant un désintérêt croissant des consommateurs pour ses modèles.

Honda et Nissan : quel avenir pour leur collaboration ?

Selon Shinji Aoyama, vice-président exécutif de Honda, plusieurs options sont envisagées, dont une fusion, un partenariat capitalistique ou la création d’une société holding. Ces discussions reflètent l’urgence pour Nissan de trouver des solutions à ses problèmes structurels et à sa transition tardive vers les VÉ.

Conclusion

Une éventuelle collaboration entre Nissan et Honda pourrait marquer un tournant dans l’industrie automobile japonaise, tout en posant des défis pour Renault et ses intérêts dans Nissan. Cette évolution, si elle se concrétise, pourrait redéfinir l’équilibre des forces dans un secteur en pleine mutation.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Renault soutient les discussions de fusion entre Nissan et Honda provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile