Pour la 10ᵉ année consécutive, General Motors a conservé son titre de constructeur automobile le plus plébiscité par les acheteurs aux États-Unis, selon les U.S. Automotive Loyalty Awards de S&P Global Mobility.

L’étude, qui repose sur l’analyse de 13,1 millions d’immatriculations en 2024, définit la fidélité comme la propension d’un ménage à racheter un véhicule de la même marque ou du même modèle.

Ford s’impose sur les pickups et VUS

Si GM règne sur la fidélité globale, Ford Motor Company s’est distingué dans les catégories pickups et SUV :

  • Meilleure fidélité sur les pickups légers et lourds : Ford F-Series
  • Meilleure fidélité sur les VUS intermédiaire et compact de luxe : Lincoln Nautilus et Lincoln Corsair
  • Véhicule ayant enregistré la plus forte fidélité client : Lincoln Nautilus

De son côté, Chevrolet s’impose dans la catégorie VUS compact avec l’Equinox, tandis que Jeep remporte la catégorie SUV midsize grâce au Grand Cherokee.

Tesla domine mais perd du terrain

Malgré un troisième sacre consécutif, Tesla voit son avance s’effriter. Si la marque conserve la fidélité à la marque la plus élevée, le nombre de clients rachetant un modèle Tesla a diminué au quatrième trimestre 2024, en raison d’une concurrence accrue sur le marché des véhicules électriques.

L’impact des récentes polémiques impliquant Elon Musk et ses liens avec Donald Trump reste incertain, mais pourrait également peser sur l’image de la marque.

Une fidélité client en hausse post-COVID

L’étude souligne une augmentation générale de la fidélité automobile (+4 % sur un an), après une période de volatilité due aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement durant la pandémie. L’amélioration des stocks et des incitations commerciales a contribué à ce rebond.

Palmarès des marques et modèles les plus fidélisés en 2024

Marques les plus fidélisées :

  • Constructeur le plus fidèle : General Motors
  • Marque la plus fidèle : Tesla
  • Véhicule avec la fidélité la plus élevée : Lincoln Nautilus
  • Marque ayant le plus progressé : Land Rover

Véhicules les plus fidélisés par segment :

  • VUS compact : Chevrolet Equinox
  • VUS midsize : Jeep Grand Cherokee
  • VUS pleine grandeur : Ford Expedition
  • Pick-up léger et lourd : Ford F-Series
  • Voiture de sport : Porsche 911
  • Voiture de tourisme : Nissan Sentra
  • Voiture de luxe : Lexus ES
  • VUS compact de luxe : Lincoln Corsair
  • VUS intermédiaire de luxe : Lincoln Nautilus
  • VUS pleine grandeur de luxe : Land Rover Range Rover

Conclusion : la fidélité, un enjeu stratégique

Alors que le marché automobile évolue rapidement avec l’essor des véhicules électriques, les constructeurs cherchent à sécuriser leurs clients existants. Si GM et Ford dominent le classement, la bataille pour la fidélisation des acheteurs s’intensifie, notamment sur le segment électrique où Tesla commence à perdre du terrain.

Avec des renseignements de Detroit Free Presse

Le texte General Motors possède la clientèle la plus fidèle aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

 

  • Audi prend la première place des ventes de véhicules de luxe au Canada en 2024.
  • Mercedes-Benz recule à la quatrième position, après avoir dominé le marché il y a dix ans.
  • Lincoln et Land Rover affichent des hausses impressionnantes, tandis que Lexus et Porsche subissent des baisses.
  • Les SUV premium dominent, avec des modèles comme le Q5, le GLC et le RX en tête des ventes.

Alors que les ventes automobiles au Canada ont progressé de 9 % en 2024, atteignant près de 150 000 unités supplémentaires, les marques de luxe ont eu plus de mal à suivre le rythme. Les hausses des taux d’intérêt, l’expansion de Tesla et l’inflation ont freiné les performances de nombreux constructeurs premium, bien que certains aient su tirer leur épingle du jeu.

Classement des 10 marques de luxe les plus vendues en 2024

10. Land Rover : 8 949 unités (+21 %)

Land Rover réalise sa meilleure performance en cinq ans grâce au Defender, dont les ventes ont bondi de 37 % à 2 839 unités.

9. Lincoln : 9 078 unités (+36 %)

Lincoln continue sa progression avec des ventes en forte hausse, malgré un catalogue limité. Son meilleur vendeur, le Nautilus, basé sur le Ford Edge, a atteint 3 351 ventes, bien qu’il soit en fin de production.

8. Porsche : 10 374 unités (-3 %)

Malgré une légère baisse, Porsche établit un record pour sa 911, dont les ventes ont augmenté de 9 % à 2 208 unités.

7. Acura : 11 981 unités (-1 %)

Autrefois un leader dans le segment semi-premium, Acura peine à rebondir, avec une baisse marquée pour l’Integra (-27 % à 840 unités). L’ADX, son nouveau petit SUV, est attendu comme le sauveur de la marque.

6. Volvo : 13 404 unités (+4 %)

Grâce à une forte demande pour ses véhicules électrifiés (EV et PHEV), Volvo réalise sa meilleure année avec un XC60 toujours en tête (4 690 unités).

5. Cadillac : 16 560 unités (+7 %)

Cadillac atteint un record grâce à son XT4 (+10 % à 4 464 unités) et au succès du Lyriq électrique (3 556 unités).

4. Mercedes-Benz : 28 076 unités (-3 %)

Bien qu’en recul, Mercedes-Benz reste un acteur majeur avec les GLC (7 004 unités, +3 %) et GLE (6 266 unités, +15 %) en tête de gamme.

3. Lexus : 29 704 unités (-5 %)

Après un record en 2023, Lexus subit un coup dur avec les baisses de ses modèles canadiens : NX (-15 % à 9 196 unités) et RX (-7 % à 10 387 unités).

2. BMW : 30 623 unités (-1 %)

Malgré une bonne performance des X3 et i Series, BMW souffre de la chute des ventes de la Série 3 (-37 %) et du X1 (-18 %).

1. Audi : 33 644 unités (-4 %)

Grâce à ses SUV compacts premium, notamment le Q3, le Q4 e-tron et le Q5 (22 675 unités au total), Audi domine le marché canadien du luxe en 2024.

Tendances du marché du luxe en 2024

Si les VUS continuent de dominer, la croissance des modèles électriques et hybrides rechargeables redessine le marché du luxe au Canada. Audi, BMW et Mercedes-Benz restent les leaders, mais des marques comme Lincoln et Volvo affichent une belle progression.

L’année 2025 s’annonce déterminante pour les marques premium, qui devront jongler entre électrification, inflation et évolution des préférences des consommateurs.

Avec des renseignements de Driving.ca

Le texte Les 10 marques automobiles de luxe les plus vendues au Canada en 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lorsqu’il est question de la série NASCAR (National Association for Stock Car Auto Racing) aux États-Unis, il s’agit d’une grosse affaire pour les constructeurs. À l’époque, le slogan « win on Sunday, sell on Monday » (gagnez le dimanche, vendez le lundi) voulait tout dire. Il était payant pour les manufacturiers d’être présents dans la série. Les gens s’identifiaient aux voitures qu’ils voyaient en piste et voulaient souvent conduire les modèles pilotés par leurs idoles.

La chose est discutable aujourd’hui, considérant que les voitures utilisées n’ont rien à voir avec les modèles vendus en concession. N’empêche, elles demeurent des vitrines pour les marques qui sont toujours présentes dans la série, soit Chevrolet, Ford et Toyota. Oui, Toyota, la première et seule marque étrangère qui œuvre au sein de la NASCAR (depuis 2007).

Du côté de Dodge, on a été présent par vague. En 1999, on annonçait en grande pompe un retour dans la grande série, ce qui s’est fait en 2001. En 2012, on prenait de nouveau la sortie de la division principale et graduellement des autres jusqu’en 2016.

Dodge a quitté la série NASCAR à la fin de 2012
Dodge a quitté la série NASCAR à la fin de 2012 | Auto123.com

Un retour ?

Depuis quelques semaines, et la rumeur s’est intensifiée ces derniers jours, il est question d’un nouvel engagement pour la compagnie. Les informations qui circulent parlent d’un retour dans la série des camionnettes en 2026, ce qui servirait à préparer une entrée dans la grande division deux ans plus tard.

Plusieurs sources ont confirmé que la NASCAR avait reçu une demande officielle d’un constructeur souhaitant rejoindre les marques existantes, et ce, dès l’année prochaine. Dans la série des camionnettes, c’est la marque Ram qui serait bien sûr mise en évidence, alors que pour les voitures, on imagine facilement que la Charger Daytona sera à sa place sur les circuits.

Cette nouvelle, si elle se confirme, sera un autre exemple des divisions qui pouvaient exister chez Stellantis à l’époque où Carlos Tavares était à la tête du groupe et de ses marques. Depuis son départ, quantité de revirements ont eu lieu au sein de l’entreprise, où des gens davantage collés à la réalité des marques américaines ont leurs destinées en main.

Un retour en NASCAR permettrait à Ram et à Dodge de profiter d’une visibilité accrue, ce qui ne peut qu’avoir un effet positif sur les ventes.

Chez Stellantis, on ne commente rien pour le moment, ce qui est de bonne guerre. Nous verrons bien ce que les prochaines semaines et mois vont nous réserver.

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Le texte Dodge pourrait revenir en NASCAR provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les deux prochains véhicules électriques de la marque Mini sont la deuxième génération de la Cooper SE, ainsi que le nouveau VUS sous-compact Aceman. Selon ce qui était prévu, leur production à l’usine anglaise d’Oxford, au Royaume-Uni, devait être lancée en 2026.

La version à essence de la Cooper est également construite là-bas.

Ce que cela signifie, c’est que les modèles, que l’on attend chez nous, vont être de toute évidence retardés, car le seul autre endroit où ils sont construits, c’est en Chine. Or, tant au Canada qu’aux États-Unis, des tarifs de 102,5 % touchent les véhicules qui sont fabriqués là-bas et importés chez nous.

C’est le site Autocar qui a été le premier à rapporter la nouvelle le 21 février dernier. Mini a depuis confirmé la chose via un communiqué. À l’intérieur de ce dernier, il est possible de lire que « les multiples incertitudes auxquelles est confrontée l’industrie automobile » sont responsables de ce retard. La compagnie travaille donc à revoir ses échéanciers concernant l’éventuelle production des modèles concernés à l’usine d’Oxford.

Mini ne recule pas, il est important de le souligner. La compagnie s’était engagée à investir 600 millions de livres sterling (1,084 million CAD) pour moderniser l’usine afin qu’elle puisse recevoir la production de véhicules électriques. Les travaux sont toujours en cours, y compris la construction d’une nouvelle installation consacrée à la logistique.

Ceux qui souhaitaient mettre la main sur un de ces deux modèles électriques devront donc se montrer patients. Si la production est retardée à 2027 ou à 2028, cela signifie que les modèles vont nous parvenir seulement d’ici trois à quatre ans.  

Cela si aucun autre changement ne survient dans les plans de l’entreprise.

Mini Cooper SE
Mini Cooper SE | Auto123.com

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Le texte Mini reporte l’assemblage de ses Cooper et Aceman électriques en Angleterre provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Coup de tonnerre chez Lucid Motors : Peter Rawlinson, emblématique chef de la direction de Lucid et ancien ingénieur de Tesla, quitte son poste et devient conseiller stratégique, alors que l’entreprise affiche une perte nette de 397 millions au quatrième trimestre et de 2,7 milliards sur l’année 2024.

L’annonce, faite après la clôture des marchés le 25 février, a pris de court les investisseurs. Rawlinson n’a pas participé à l’appel sur les résultats. Son remplaçant temporaire, Marc Winterhoff, occupera le poste de PDG par intérim, le temps que Lucid lui trouve un successeur. La compagnie a confirmé une hausse de 9 % de son action en Bourse après l’annonce, signe que les investisseurs voient d’un bon œil ce changement à la tête de l’entreprise.

Des pertes lourdes malgré une amélioration des résultats

Si la perte de 397 millions USD au quatrième trimestre reste élevée, elle représente une amélioration par rapport aux 654 millions USD perdus un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a progressé de 49 %, atteignant 234 millions USD sur la période.

En tout, 3099 véhicules ont été livrés au quatrième trimestre (+79 % sur un an). En 2024, la firme a livré 10 241 véhicules aux États-Unis, au Canada, en Europe et au Moyen-Orient.

Cependant, les analystes de la firme CFRA restent sceptiques quant à la capacité de Lucid à atteindre la rentabilité :

« Même si les volumes doublent en 2025, nous doutons que Lucid puisse atteindre la rentabilité. L’entreprise a du mal à tenir ses prévisions et affronte une demande en baisse pour les véhicules électriques aux États-Unis. »

Le Lucid Gravity
Le Lucid Gravity | Auto123.com

Le VUS Gravity, un espoir pour Lucid ?

Le lancement du VUS Gravity en décembre 2024 représente une étape clé pour Lucid. Marc Winterhoff a annoncé un virage marketing plus agressif en 2025 afin de dynamiser les ventes.

Lucid prévoit produire 20 000 véhicules en 2025. La première version du Gravity sur le marché est la Grand Touring, qui se vend à partir de 113 500 $. Des versions plus abordables sont attendues d’ici la fin de 2025.

Marc Winterhoff a également affirmé que les commandes dépassaient les attentes, sans donner de chiffres précis.

Lucid élargit son offre et sa présence

Lucid prévoit d’introduire de nouvelles fonctionnalités pour séduire les acheteurs de véhicules électriques de luxe, telle une assistance à la conduite mains libres en 2025.

On compte introduire un VUS de taille intermédiaire en 2026.

Lucid reste fidèle à son modèle de vente directe, contrôlant ainsi toute l’expérience client. La compagnie veut en même temps élargir son réseau de salles d’exposition et de centres de service.

Un nouveau directeur financier

Autre changement notable : l’arrivée de Taoufiq Boussaid au poste de directeur financier. Il occupait précédemment cette fonction chez Bekaert, une entreprise spécialisée dans l’acier et les technologies de revêtement.

Quel avenir pour Lucid ?

Avec un marché électrique en ralentissement, des pertes financières massives et un changement de direction majeur, Lucid joue une partie décisive en 2025. Le Gravity pourrait être son salut, mais l’entreprise devra convaincre les investisseurs et les consommateurs qu’elle peut s’imposer face à Tesla et aux constructeurs traditionnels.

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Le texte Le PDG de Lucid Motors quitte le navire provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après une année 2024 catastrophique, Stellantis prévoit une rentabilité limitée pour 2025, alors que le groupe tente de relancer ses ventes et de trouver un successeur à Carlos Tavares, son ex-PDG démissionnaire.

L’entreprise prévoit une marge opérationnelle ajustée de « milieu de gamme à un chiffre » pour 2025, avec une croissance des revenus et un flux de trésorerie « positif ». Cependant, l’incertitude du marché et le début d’une reprise commerciale progressive rendent toute amélioration lente, selon Stellantis.

« Nous nous concentrerons sur le gain de parts de marché et l’amélioration de la performance financière au fil de l’année. »

– John Elkann, président de Stellantis

Un bénéfice en chute libre

En 2024, Stellantis a enregistré une marge d’exploitation de 5,5 %, bien en dessous des 12,8 % en 2023. Son bénéfice net a plongé de 70 %, à 5,5 milliards d’euros, contre 18,6 milliards en 2023.

Les revenus ont chuté de 17 %, atteignant 157 milliards d’euros, en raison d’une baisse de 12 % des livraisons à l’échelle mondiale. La société cite des « trous temporaires » dans sa gamme et la fin de ses initiatives de réduction des stocks.

Le flux de trésorerie libre est particulièrement préoccupant : négatif de 6 milliards d’euros, contre 12,9 milliards positifs en 2023.

Le Jeep Wagoneer S
Le Jeep Wagoneer S | Auto123.com

Un marché difficile en Amérique du Nord

Stellantis a fait des progrès dans la réduction de ses stocks, notamment aux États-Unis, où les concessionnaires se plaignaient de prix trop élevés sur les Jeep et Ram. Les inventaires ont été réduits de 18 % en un an, et le stock des concessionnaires américains est en baisse de 20 %.

Cependant, la demande reste faible en Europe, et la menace de tarifs douaniers accrus aux États-Unis pèse sur l’avenir du groupe.

Un PDG toujours recherché, des changements en cours

Alors que Stellantis n’a toujours pas nommé de successeur à Carlos Tavares, l’entreprise a remanié sa direction et annoncé des investissements aux États-Unis.

Objectif : relancer les ventes avec de nouveaux modèles, dont une camionnette intermédiaire fabriquée localement.

Le groupe a perdu des parts de marché en Amérique du Nord en raison d’une gamme de produits peu attractive et de relations tendues avec les concessionnaires et fournisseurs. Résultat : un bénéfice opérationnel en chute de 80 % dans cette région.

La Fiat 500e
La Fiat 500e | Auto123.com

Une situation alarmante en Europe

En Europe, Stellantis a connu la plus forte baisse parmi les grands constructeurs :

  • •    Ventes en baisse de 7,3 % en 2024
  • •    Plongée de 16 % en janvier 2025
  • •    Recul de 63 % du bénéfice opérationnel en 2024

John Elkann veut stabiliser l’entreprise avant de nommer un nouveau PDG et a déjà décentralisé la prise de décision, une rupture avec la gestion centralisée de Tavares.

Vers plus de transparence financière

Stellantis passera en 2026 à un rapport financier trimestriel pour répondre aux attentes des investisseurs, qui réclamaient plus de clarté sur la stratégie, les objectifs et les performances du groupe.

Jusqu’ici, Stellantis suivait le modèle français avec une publication des résultats tous les six mois. Ce changement vise une meilleure comparaison avec la concurrence et une transparence accrue.

L’avenir de Stellantis dépendra de sa capacité à redresser ses ventes, ajuster ses prix et rassurer les investisseurs.

Le Ram 1500 Ramcharger
Le Ram 1500 Ramcharger | Auto123.com

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Le texte Une chute de bénéfice de 70 % pour Stellantis en 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La publicité Owner’s Manual de Jeep mettant en vedette Harrison Ford qui a été diffusée durant le Super Bowl LVI, disputée à La Nouvelle-Orléans le 9 février dernier, a été la publicité la plus vue sur la page AdBlitz de YouTube.

L’AdBlitz, c’est quoi ? C’est une page créée par YouTube à l’occasion du Super Bowl où sont réunies toutes les publicités réalisées pour cet événement sportif, qu’elles soient diffusées durant l’événement ou avant, en guise d’aguiche. YouTube renouvelle d’ailleurs cette plateforme de rediffusion de publicité chaque année depuis maintenant 19 ans.

Or, la publicité produite par Jeep pour cette 59e édition du Super Bowl s’est classée au premier rang de cette plateforme, selon YouTube; une plateforme qui a permis cette année de visionner 95 publicités, dont deux en espagnol.

Selon YouTube, la publicité de Jeep a été vue plus de 106 millions de fois sur les réseaux sociaux de la marque de tout terrain, notamment YouTube, Facebook, Instagram, X et TikTok. Elle a aussi enregistré 93 000 partages combinés sur ces canaux, soit le plus grand nombre jamais enregistré pour une publication relative à Jeep.

Un texte publié dans le blogue de YouTube, le 19 février, nous apprend que c’est une combinaison du nombre de visionnements, d’engagements, d’approbations (likes) et de partages en date du 13 février qui a déterminé les dix publicités les plus performantes de la page AdBlitz de 2025, à commencer par celle de Jeep.

Apparition surprise de Harrison Ford au Super Bowl

Rappelons que Stellantis a attendu le jour du Super Bowl pour annoncer par voie de communiqué l’apparition de Harrison Ford dans une publicité de Jeep réalisée par James Mangold, qui est connu pour plusieurs films à succès comme Ford contre Ferrari, Un parfait inconnu, Indiana Jones et le Cadran de la destinée et Wolverine : le combat de l’immortel.

Cette année, Stellantis était aussi le seul constructeur automobile à diffuser des publicités durant le Super Bowl. Outre Owner’s Manual de Jeep, il a également montré Goldilocks and the Three Trucks de Ram.

D’une durée de deux minutes, la publicité de Jeep présente Harrison Ford dans une nature verdoyante, avec quelques traces de neige. L’acteur qui a personnifié Indiana Jones dans la série cinématographique du même nom et Han Solo dans Star Wars rappelle que la vie a beau offrir des possibilités infinies, contrairement à un véhicule, on n’a pas de manuel du propriétaire pour simplifier la prise de décisions. On choisit souvent ce qui nous rend heureux, dit-il.

L’acteur conclut cette publicité en montant à bord d’un Wrangler, en affirmant sans hésiter que ce véhicule le rend heureux et ajoute en grimaçant : « … même si mon nom est Ford », référence humoristique au nouveau rival de ce Jeep : le Ford Bronco !

Fait à noter, sur la plateforme Ad Meter du USA Today qui a également évalué la popularité des publicités diffusées durant le Super Bowl de 2025, cette publicité de Jeep n’a obtenu qu’une 12e place parmi les plus populaires. La publicité First Delivery de Budweiser a décroché la première place du palmarès de ce quotidien étatsunien.

Coût de diffusion pharaonesque

Il est intéressant de savoir que la diffusion d’une publicité de 30 secondes durant le Super Bowl a coûté en moyenne 8 millions de dollars US cette année, d’après Statista. Cette entreprise de recherche estime également l’auditoire de cet événement sportif à plus 127,7 millions de personnes aux États-Unis, un nombre record.

Or, en 10 ans, le coût de diffusion des publicités durant le Super Bowl a doublé. En 2015, la diffusion d’une publicité de 30 secondes coûtait 4,25 millions de dollars US, salon Statista.

On est loin des 37 500 $ US exigés aux agences de publicité pour la diffusion d’une annonce de 30 secondes en 1967 lors de la télédiffusion de la première édition du Super Bowl !

Photos : Jeep

Le texte Harrison Ford et Jeep au Super Bowl, la pub la plus populaire de l’AdBlitz de YouTube provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après Tesla et Rivian, dont on ne peut pas dire qu’elles vont super bien ces jours-ci, une troisième marque de véhicules électriques « américaine » est en train de voir le jour : Scout Motors. Bon, c’est un peu une entourloupette de Volkswagen pour s’assurer d’une emprise dans l’électrique aux États-Unis, mais on commence à en savoir un peu plus sur ses futurs nouveaux produits.

Scout Motors a déjà annoncé son intention de vendre dès 2027 deux véhicules électriques : le Traveler et la Terra. Le premier est un VUS et l’autre est une camionnette qui partageront plusieurs composants, dont un moteur tout électrique ou, au choix, un moteur électrique secondé par un moteur à essence, pour prolonger leur autonomie.

On n’en savait pas plus, jusqu’à ce que Scott Keogh, le PDG de Scout, révèle les détails techniques à l’occasion d’une balado organisée à la mi-février par la publication américaine Motor Trends.

On a donc appris notamment que les versions tout-électriques des deux véhicules de Scout seront quand même pas mal imposantes : elles auront une capacité respective de 120 et de 130 kilowatts-heure, ce qui les classe parmi les plus grosses batteries sur le marché à l’heure actuelle. Elles vont alimenter une mécanique conçue à partir d’une architecture de 800-volts, ce qui leur permettra d’être déchargée puis rechargée très rapidement. Scout Motors promet une autonomie d’au moins 560 kilomètres par charge pour ses deux véhicules.

L’autonomie des versions hybrides branchables sera bien meilleure, à condition de faire un plein d’essence sur une base régulière. On parle d’une autonomie totale de 800 kilomètres, mais d’une autonomie tout électrique réduite à 240 kilomètres par charge. La batterie dans ce cas sera plus modeste à 60 kilowatts-heure. La cylindrée sur ces modèles sera un moteur Volkswagen, mais on ne sait pas exactement lequel ce sera.

Le PDG de Scout a confirmé la nouvelle selon laquelle 50 000 précommandes avaient déjà été confirmées, dans une proportion qui avantage le VUS : 35 000 de ces préventes vont au Traveler.

Scout Motors a aussi indiqué qu’une majorité de ces précommandes ont été faites pour les versions hybrides branchables, ce qui fait dire à son PDG que Scout attire une clientèle qui n’a pas encore entièrement confiance dans l’électrique, mais qui le sera peut-être une fois qu’ils auront conduit leur premier véhicule Scout.

Le texte Scout Motors détaille ses groupes électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volvo lève le voile sur l’ES90 2025, une berline électrique haut de gamme qui ne se contente pas d’être la version trois volumes du VUS EX90. Ce nouveau modèle introduit une architecture 800 volts, permettant des temps de recharge ultra-rapides et une autonomie impressionnante.

Jusqu’à 700 km d’autonomie sur le cycle WLTP

L’ES90 affiche une autonomie de 700 km sur le cycle WLTP, bien au-dessus des 614 km de l’EX90. Pour comparaison, la version américaine offre environ 500 km  selon l’EPA, ce qui laisse présager une autonomie réaliste d’environ 560 à 600 km pour l’ES90 selon les normes nord américaine.

Recharge ultra-rapide grâce à l’architecture 800V

L’ES90 2025 sera le premier modèle Volvo à adopter une architecture électrique 800V, une technologie jusqu’ici réservée à des modèles plus haut de gamme comme la Porsche Taycan, le Lucid Air et le Tesla Cybertruck.

🔹 Recharge de 10 à 80 % en 20 minutes
🔹 Puissance de charge maximale de 350 kW
🔹 Gain de poids grâce à des câbles plus fins et des moteurs optimisés

Grâce à cette technologie, l’ES90 se positionne bien au-dessus des berlines électriques Mercedes EQE, BMW i5 ou Tesla Model S, qui fonctionnent encore en 400V et nécessitent des temps de recharge plus longs.

Une berline électrique qui pourrait tout changer pour Volvo

Après un lancement difficile du VUS EX90, entre retards de production et problèmes logiciels, Volvo doit réussir son coup avec l’ES90. L’entreprise doit également faire face aux taxes américaines sur les véhicules chinois, qui ont freiné les ventes du VUS compact EX30.

Si le marché américain privilégie les VUS, cette berline pourrait positionner Volvo comme un leader technologique sur le segment premium des VE. Mais pour en être sûr, il faudra attendre la présentation officielle du Volvo ES90 le 3 mars 2025.

Avec des renseignements de Motor Authority

Le texte La Volvo ES90 annonce 700 km d’autonomie en cycle WLTP provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Santa Fe a toujours été le VUS vedette chez Hyundai, mais le renouvellement de ce modèle il y a deux ans nous laisse un peu sur notre faim. On aurait aimé voir Hyundai adopter la même stratégie qu’avec le Tucson et offrir trois variantes, à essence, hybride et hybride branchable. Mais on n’a droit qu’aux deux premières. La question est donc de savoir si le Santa Fe hybride est si efficace qu’il fait oublier l’absence de cette fameuse troisième version branchable.

La réponse courte : pas vraiment. On sent que Hyundai a la tête ailleurs qu’à l’économie de carburant, ces jours-ci, et que sa priorité est plus du côté du style et du tape-à-l’œil que de l’efficacité énergétique. Remarquez, la marque coréenne n’est pas la seule dans son camp, puisqu’on a déjà parlé de cette espèce de «fatigue environnementale» qui fait abandonner par bien des gens le souci de réduire leurs émissions polluantes.

Grand bien leur fasse, à ceux-là, puisque le Santa Fe le plus attrayant au catalogue en 2025 est sans conteste la version Ultimate Calligraphy, qui a droit à un moteur 4 cylindres turbo de 2,5 litres et à une boîte à 8 rapports et à double embrayage qui tire résolument le maximum de la petite cylindrée, mais qui fait aussi grimper sa consommation à un niveau qui se compare facilement à celui d’un V6.

Sa consommation moyenne grimpe facilement autour des 12 litres aux 100 kilomètres, presque le double de celle du Santa Fe hybride, qui avoisine les 7 litres aux 100 kilomètres.

Il faut dire que l’hybride a droit à un autre 4 cylindres turbo, plus modeste, de 1,6 litre. Il est jumelé à une boîte à six rapports un peu moins nerveuse, mais sinon, pas mal tout le reste est identique. Bon, la finition n’est pas aussi prestigieuse, mais l’essentiel est là. On trouve le même écran multimédia de 12,3 pouces, l’aide avancée à la conduite SmartSense et le rouage intégral électronique HTRAC.

Mentionnons ceci à propos de toute la batterie de systèmes de sécurité embarqués : on n’en aurait pas besoin d’autant si le véhicule n’était pas si vertical. La position de conduite est rassurante, puisqu’elle est très élevée, mais la visibilité est nulle, vers l’arrière tout particulièrement, et tout autour de la caisse, dont la ceinture est aussi très haute. Mais c’est la mode, apparemment, alors on fait avec.

Au moins, le Santa Fe hybride est la version la plus abordable du lot, à un prix de 45 300$, alors que le Santa Fe à essence coûte entre 50 800 et 57 800 $.

Malgré ses défauts, le Santa Fe hybride est la version la plus rationnelle à acheter de ce VUS intermédiaire-là. Sa conduite n’est peut-être pas aussi excitante, mais ça demeure un véhicule familial qui fera tout autant l’affaire.

À bord, on a trois rangées de siège, et peut-être un peu moins de rangement qu’on l’aurait souhaité, vu son format très carré. Le coffre offre 413 litres de volume utile, ce qui grimpe à 1148 litres quand on rabat la troisième rangée de sièges. Celle-ci est plus intrusive qu’autre chose, mais si vous avez trois enfants, elle va vous sauver tout un paquet de tracas, surtout qu’elle est rabattable en deux sections.

Cela dit, il ne manque pas de choix dans le créneau des VUS familiaux à trois rangées, surtout si on grimpe en grade pour inclure des modèles comme le Palisade, le plus gros des véhicules Hyundai. Et peu importe où on regarde, on tombe sur des véhicules qui sont pour la plupart très gourmands, même quand leur motorisation est hybride, voire hybride branchable (un clin d’œil ici au CX-70 de Mazda).

C’est ce qui arrive quand les constructeurs privilégient le luxe à l’efficacité, ce qui est une habitude assez fâcheuse de l’industrie automobile des 30 dernières années, d’ailleurs. Ça explique aussi pourquoi le Santa Fe hybride reste un des bons VUS intermédiaires vendu chez nous, même si Hyundai aurait pu faire mieux côté motorisation.

Le texte Hyundai Santa Fe hybride 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile