Les gouvernements du Canada et du Québec s’unissent pour investir 327,6 millions de dollars afin d’améliorer les infrastructures du port de Bécancour. Située à environ 160 kilomètres au nord-est de Montréal, la ville se positionne comme un pôle clé dans la chaîne d’approvisionnement des batteries pour véhicules électriques (VÉS). Ces fonds permettront notamment la construction d’un nouveau quai sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, l’expansion des installations de stockage et une série d’améliorations visant à augmenter la capacité et à accélérer le transit des marchandises.

Des projets ambitieux, mais des défis à surmonter

Bécancour accueille plusieurs projets industriels liés aux batteries électriques, mais certains rencontrent des obstacles :

  • Ultium CAM : Ce projet de plus d’un milliard de dollars, fruit d’une coentreprise entre Posco Future M (Corée du Sud) et General Motors, a débuté en 2022. Bien que la construction soit achevée à 65 %, la production de matériaux cathodiques actifs est maintenant reportée à fin 2025 ou début 2026.
  • EcoPro BM Co. : Ce projet de 1,2 milliard de dollars en partenariat avec Ford et SK On a connu des interruptions prolongées cette année. En raison de modifications technologiques et économiques, Ford s’est retiré, mais EcoPro poursuit la construction, sans calendrier précis pour la production.
  • Nemaska Lithium : Cette entreprise québécoise travaille à l’établissement d’une usine de traitement de lithium, essentielle pour la fabrication de batteries.

Bécancour, un futur pôle industriel

Avec plus de 2 500 travailleurs déjà actifs sur les chantiers et des prévisions d’emplois pouvant atteindre 3 000 postes à long terme, Bécancour s’affirme comme une locomotive industrielle pour le Québec. Lors d’une déclaration le 18 novembre, Christine Fréchette, ministre québécoise de l’Économie, a souligné que la région a le potentiel de propulser l’économie industrielle de la province vers de nouveaux sommets dans les décennies à venir.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Québec et Ottawa investissent 327 millions dans le port de Bécancour pour soutenir le secteur des batteries provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Brasserie Labatt renforce son engagement en faveur du développement durable avec l’acquisition de 10 camions électriques à batterie Volvo VNR. Cette commande marque un record, représentant la plus importante commande unique de ce modèle au Canada et près de 25 % des livraisons de Volvo Trucks dans le pays. Ce nouvel investissement s’ajoute à une autre annonce marquante : l’acquisition du tout premier camion de réparation mobile à zéro émission pour le Québec.

Une étape vers la carboneutralité d’ici 2040

« L’intégration de camions électriques dans notre flotte marque une étape importante pour nos activités et notre objectif de livrer la bière de manière efficace et durable », a déclaré Sarah Genetti, directrice principale de l’approvisionnement et du développement durable à la Brasserie Labatt. Elle souligne que cette initiative s’inscrit dans l’objectif mondial de l’entreprise d’atteindre la carboneutralité d’ici 2040 et reflète l’adoption de solutions innovantes pour réduire l’empreinte carbone.

Un investissement soutenu par des subventions gouvernementales

L’investissement total de 5,47 millions de dollars pour cette flotte électrique a bénéficié d’un appui significatif :

  • 750 000 $ du gouvernement fédéral via le programme Incitatifs pour les véhicules moyens et lourds zéro émission (iVMLZE).
  • 875 000 $ du gouvernement du Québec dans le cadre de son programme Écocamionnage.

Des performances impressionnantes

Depuis leur mise en service, les camions électriques de Labatt ont déjà livré 270 000 caisses de produits dans la province. Chaque véhicule élimine les émissions équivalentes à six camions diesel, soit une réduction totale des émissions équivalente à 60 voitures.

Les camions Volvo VNR se distinguent par :

  • Une autonomie de 280 km grâce à une configuration à quatre batteries (300 kWh).
  • Une puissance de 340 kWh (455 ch) et un couple maximal de 4 051 lb/pi.
  • Une capacité de remorquage pouvant atteindre 80 000 lb PNBC.

Une logistique adaptée aux opérations au Québec

Les camions électriques opèrent depuis deux centres de distribution :

  • Montréal, avec un trajet moyen de 50 km par jour.
  • Bois-des-Filion, où les véhicules parcourent en moyenne 110 km par jour.

Labatt a également installé une infrastructure de recharge sur mesure, comprenant des bornes ABB avancées à ports multiples, pour répondre aux besoins énergétiques de ses camions.

Une adoption réussie

Les équipes de livraison de Labatt ont reçu une formation approfondie pour utiliser ces nouveaux véhicules. La rétroaction des conducteurs a été très positive, mettant en avant :

  • Une facilité de conduite.
  • Une excellente visibilité depuis la cabine.
  • Un fonctionnement silencieux qui améliore les conditions de travail.

Le texte La brasserie Labatt investit 5,47 millions pour des camions électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volkswagen, principal actionnaire de Northvolt, a considérablement déprécié sa participation de 21 % dans le fabricant suédois de batteries. Northvolt, qui a récemment déposé une demande de protection contre la faillite aux États-Unis, a accumulé des retards de production et subi les conséquences d’une demande plus faible que prévue pour les véhicules électriques en Europe.

Une baisse de valeur progressive

À la fin de 2023, Volkswagen estimait la valeur comptable de sa participation dans Northvolt à 693 millions d’euros, soit une baisse de près de 25 % par rapport à l’année précédente. Cette valeur aurait chuté encore plus au cours de l’année 2024, selon des sources anonymes. Ces dépréciations, bien que significatives, n’affecteront pas les résultats annuels de Volkswagen, la majorité des ajustements ayant été réalisés avant que Northvolt ne déclare faillite. Volkswagen prévoit une marge d’exploitation de 5,6 % et un flux de trésorerie net de 2 milliards d’euros dans sa division automobile pour 2024.

Silence officiel de Volkswagen

Volkswagen a refusé de commenter ces ajustements, soulignant qu’aucune déclaration spécifique ne serait faite sur les répercussions du dépôt de bilan de Northvolt.

Autres actionnaires également touchés

  • Goldman Sachs, deuxième actionnaire avec 19,2 %, prévoit d’éliminer entièrement la valeur de sa participation, évaluée à 900 millions de dollars.
  • Le fonds de pension suédois AMF, parmi les 10 principaux actionnaires, a également ajusté ses investissements dans Northvolt. Bien qu’aucun chiffre précis n’ait été fourni, un porte-parole a admis que la valeur de Northvolt avait considérablement diminué en un an.
  • Baillie Gifford, sixième actionnaire avec 4,8 %, a réduit la valorisation de sa participation à 20 millions de livres en septembre 2024, contre 375 millions en mars.

Une chute brutale pour Northvolt

Le fabricant de batteries, autrefois symbole de l’essor des véhicules électriques en Europe, fait face à une crise qui reflète les défis du secteur dans une période d’incertitude économique et de lente adoption des véhicules électriques.

Avec des renseignements de Reuters

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BYD, le plus grand fabricant de véhicules électriques (VÉS) au monde, domine les ventes grâce à des prix compétitifs. Cependant, cette réussite a un revers. Selon un rapport d’Amnesty International, le coût humain de la production chez BYD est préoccupant, en particulier en ce qui concerne l’approvisionnement en minerais critiques comme le cobalt. L’étude Recharge for Rights, qui évalue les risques de violations des droits humains dans les chaînes d’approvisionnement, classe BYD à la dernière place parmi 13 constructeurs automobiles, avec un score de 11 sur 90. À titre de comparaison, Mercedes, en tête de liste, a obtenu 51 points, suivi de Tesla avec 49 points.

Un Manque de Transparence Critiqué

Amnestie Internationale a souligné que, contrairement à Mercedes ou Tesla, BYD refuse de divulguer l’origine de son cobalt, un composant clé des batteries électriques. Ce manque de transparence est particulièrement préoccupant, car le cobalt est souvent extrait dans des conditions déplorables, notamment en République Démocratique du Congo (RDC), où des enfants travaillent dans les mines. D’autres entreprises comme Geely, Hyundai, et Mitsubishi sont également pointées du doigt pour leur opacité. À l’opposé, les constructeurs les mieux notés ont démontré une cartographie claire de leurs chaînes d’approvisionnement. Toutefois, aucun constructeurs n’obtient la note de passage fixée à 68 par Amnistie Internationale.

Le Classement des Constructeurs en Droits Humains

Voici les résultats de l’étude :

Constructeur note sur 90
Mercedes 51
Tesla 49
Stellantis 42
Volkswagen (VW) 41
BMW 41
Ford 41
General Motors (GM) 32
Renault 27
Nissan 22
Geely 22
Hyundai 21
Mitsubishi 13
BYD 11

Une Transition Électrique à Revoir

Si les véhicules électriques (VE) promettent un avenir sans émissions de gaz d’échappement, leur production pose des questions éthiques majeures. L’extraction des minerais comme le lithium, le nickel et le cobalt provoque des dégâts environnementaux et expose des travailleurs vulnérables à des abus, souvent dans des pays à faible régulation. Agnès Callamard, d’Amnestie Internationale, souligne que les constructeurs doivent renforcer leurs contrôles de diligence raisonnable pour aligner leurs pratiques avec les standards internationaux. Bien que des directives comme la Corporate Sustainability Due Diligence Directive entrée en vigueur en Europe cet été favorisent une meilleure transparence, les progrès restent insuffisants.

Une Électrification Juste et Durable : Un Défi à Relever

« Les retardataires doivent travailler plus vite et plus dur pour démontrer que les droits humains ne sont pas un simple slogan, mais une priorité réelle », déclare Callamard. L’industrie des VÉS doit garantir que la transition énergétique ne laisse personne de côté, en intégrant des pratiques éthiques dans ses chaînes d’approvisionnement.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Fabrication de batteries et violation de droits humains provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Copenhague, Danemark- Alors que tout le monde croyaient que Volvo allait montrer la porte de sortie au XC 90 lorsque l’EX 90 a été présenté, ce dernier revient sur le marché avec une mise à jour pour 2025. Volvo a même annoncé que le XC90 restera sur la route aussi longtemps qu’il y aura de la demande. Le Canada aura droit à deux versions déjà connues. Le modèle B6 à essence en entrée de gamme et le T8 hybride branchable en version haut de gamme avec 60 km d’autonomie à l’index.

Plus moderne

Dès le premier coup d’œil, le Volvo XC90 2025 capte l’attention avec un design à la fois sobre et sophistiqué, dans le pur style scandinave. Ses lignes pures et angulaires rappellent les côtes rocheuses de la Suède, tandis que la grille de calandre minimaliste et les feux en “marteau de Thor” créent une signature visuelle unique. Même si le châssis reste le même, Volvo présente une nouvelles calandre et des jantes nouveau genre qui vont jusqu’à 22 pouces sur la version T8 Le modèle B6 brille par ses finitions épurées, parfaites pour ceux qui préfèrent l’élégance discrète, tandis que le T8 Recharge ajoute une touche de modernité avec des détails distinctifs qui évoquent sa motorisation hybride.

La sécurité en tête

La sécurité reste l’un des points forts de Volvo, et le XC90 2025 ne fait pas exception. Doté d’une pléiade de technologies de pointe, le véhicule est équipé de systèmes avancés comme l’aide à la conduite semi-autonome Pilot Assist, la surveillance d’angle mort et un freinage d’urgence encore plus réactif. Ce VUS semble lire la route avec une précision presque prédictive. Que vous soyez en ville ou sur une autoroute sinueuse, les systèmes de sécurité du XC90 offrent un véritable bouclier pour la famille – du solide, rassurant, et presque infaillible.

Spacieux

L’intérieur du XC90 s’apparente à un salon de luxe suédois, où chaque espace est pensé pour maximiser le confort et l’élégance. Avec ses trois rangées de sièges, il peut accueillir sept passagers sans compromettre l’espace pour les jambes. Les sièges de la deuxième rangée coulissent pour ajuster l’espace de la troisième, et même les passagers les plus grands y trouveront leur compte.

Facile à vivre

Sur le plan de la convivialité, Volvo a intégré un système d’infodivertissement Google qui transforme l’expérience de conduite en un moment de détente connectée : commandes vocales intuitives, navigation en temps réel et même la gestion de la domotique à distance. Le XC90 T8 se distingue par ses sièges ventilés avec massage, pour une touche de raffinement supplémentaire. La tablette centrale est mieux conçue cette année avec des menus séparés à l’écran qui facilite la navigation, mais réduit l’espace d’écran principal. Volvo devra inventer une nouvelle approche plus simple. Pour le moment, il y a une petite amélioration d’un système existant qui n’est pas idéal. Un grand toit ouvert panoramique ajoute de la lumière et un bel atmosphère dans l’habitacle. Finalement, le XC90 inclut des espaces de rangement bien pensés, incluant des porte-gobelets, un compartiment pour téléphone, et des espaces sous les sièges pour les effets personnels.

Sobre et luxueux

On retrouve dans le XC90 le confort typiquement scandinave : sobre, luxueux, mais sans ostentation et avec une fermeté propre aux modèles européens. La qualité des matériaux est sans reproche, avec des finitions en bois et en métal, une sellerie en cuir Nappa de qualité, et un éclairage d’ambiance qui transforme les trajets nocturnes en une expérience zen. La suspension pneumatique absorbe bien les chocs et les irrégularités de la route sans être trop ferme, donnant au véhicule une douceur de roulement agréable sans sacrifier la stabilité. Notre modèle T8 à L’essai offrait des sièges avant avec options de ventilation et fonction massage, offrant un confort supplémentaire pour les longs trajets. Grâce à un vitrage laminé et une isolation renforcée, l’habitacle du XC90 reste silencieux, même à vitesse élevée.

Un 4 cylindres capable

Le XC90 propose deux personnalités bien distinctes. La version B6, avec son moteur turbo de 2,0 litres, développe 295 chevaux avec un comportement plus confortable que sportif, idéal pour ceux qui recherchent une conduite tout en douceur. Le T8 Recharge, quant à lui, apporte un moteur hybride rechargeable combinant un moteur électrique à l’avant et un moteur essence. Il permet une accélération plus musclée et peut rouler jusqu’à 53 km en mode 100% électrique, idéal pour des trajets urbains sans émissions. Le moteur 4 cylindres répond bien à haut régime, mais trahit un peu ses origines à bas régime. Il est encore un peu rugueux en fortes accélérations. Mais, pour une conduite au quotidien. En mode électrique, le T8 offre la conduite “à une pédale”, où le conducteur peut freiner et accélérer en utilisant uniquement la pédale d’accélérateur. Sous le capot, pas de changement pour 2025, La version B6 arrive avec un 4 cylindres 2 litres turbo de 295 chevaux et 310 lb-pi de couple. La version T8 ajoute un compresseur et un moteur électrique au moteur 4 cylindres pour produire 455 chevaux et 523 lb-pi de couple. Dans les deux cas, vous avez 4 roues motrices et un boîte automatique à huit rapports.

Pas trop gourmand

En termes de consommation, le B6 affiche des chiffres corrects pour un VUS de cette taille, avec une consommation combinée autour de 10 L/100 km. Le T8 Recharge, quant à lui, se démarque par son autonomie électrique et une consommation moyenne en mode hybride avoisinant les 6 L/100 km pour ceux qui maximisent la recharge. Volvo a vraiment travaillé à rendre le T8 économe, avec une gestion de l’énergie bien pensée qui privilégie la batterie en zone urbaine.

Un techno qui demande de la patience

Les deux modèles, B6 et T8, sont équipés de la dernière génération du système de navigation Google Automotive, qui inclut un assistant vocal amélioré, des mises à jour automatiques et une interface intuitive. Les multiples options de personnalisation permettent d’adapter le XC90 aux préférences de chaque conducteur. Volvo n’a pas lésiné sur l’intégration de nouvelles fonctionnalités, tout en rendant ces options faciles à utiliser. Avec une connectivité sans fil pour Apple CarPlay et Android Auto, les passagers peuvent se connecter sans fil et accéder à leurs applications préférées. Le XC90 utilise des capteurs et des caméras pour détecter les obstacles, les piétons, et les cyclistes, activant le freinage automatique si une collision est imminente. La caméra 360° simplifie le stationnement et la navigation dans les espaces restreints. Le système de navigation a connu quelques ratés dans notre seconde moitié de journée, rendant le trajet en Suède un peu plus compliqué.

En vrac

Un éclairage d’ambiance subtil rehausse le charme de l’intérieur lors des trajets de nuit, ajoutant à l’expérience haut de gamme. On retrouve aussi un système semi-autonome qui aide le conducteur à maintenir la trajectoire, la distance et la vitesse sur les autoroutes, et fonctionne jusqu’à une vitesse de 130 km/h. En cas de sortie de route, le XC90 peut détecter le danger et ajuster les ceintures de sécurité des passagers pour minimiser les blessures potentielles. En plus des coussins frontaux et latéraux, le XC90 intègre un système de protection des genoux pour le conducteur. Avec une simple pression ou un mouvement de pied sous le pare-chocs arrière, le hayon s’ouvre automatiquement. Présent sur notre modèle d’essai, le système audio haut de gamme de Bowers & Wilkins transforme l’habitacle en salle de concert, avec une qualité sonore exceptionnelle.

Valeur

Volvo Canada n’a pas encore annoncé les prix pour les modèles B6 et T8. L’an dernier, le modèle B6 débutait à un peu plus de 77 000$ alors qu’un T8 de base allait de 88 à 98 000 $. Il faudra sans doute regarder à plus de 100 000 $ pour un modèle T8 bien équipé. Ce qui place Volvo nez à nez avec des modèles comparables chez BMW, Mercedes-Benz ou Audi.

Conclusion

Le XC90 arrive en concession en janvier 2025 et va rester en place pour ceux qui n’osent pas encore s’aventurer dans le grand VUS tout électrique que sera l’EX 90. Pas une révolution, mais une bonne valeur dans le segment.

Forces :

Sécurité de haut niveau

Confort intérieur remarquable,

Excellente insonorisation

Faiblesses

Moteurs grincheux à bas régime

Système d’infodivertissement encore perfectible

Un prix qui risque de donner des boutons

Le texte Volvo XC90 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les fans de la Célica ont attendu des années. En 2017, Toyota avait déposé un brevet pour relancer le nom, mais celui-ci a expiré en 2021 sans aboutir. Cependant, en octobre dernier, Toyota a de nouveau revendiqué la marque auprès de l’USPTO (United States Patent and Trademark Office), décrivant la Célica comme des “automobiles et leurs pièces structurelles”.

Une renaissance en pleine transition énergétique

Dans une industrie automobile en marche vers l’électrification, Toyota adopte une stratégie singulière en ne tournant pas le dos entièrement aux moteurs thermiques. Conscient de son retard sur le marché des véhicules électriques (VE), le constructeur mise sur des solutions hybrides et des moteurs à combustion interne (ICE). La Célica pourrait ainsi revenir sous la forme d’un modèle thermique, propulsé par l’un des moteurs les plus performants de Toyota. En effet, le constructeur a récemment dévoilé son travail sur un moteur 2.0 litres turbo pouvant produire jusqu’à 600 chevaux. Cette mécanique surpuissante pourrait trouver sa place sous le capot de la huitième génération de Célica.

Un moteur à la hauteur des attentes

Le moteur développé par Toyota dépasserait les performances du célèbre 2.0 litres Mercedes-AMG M139, qui produit 421 chevaux . Parallèlement, Toyota pourrait également proposer une version hybride, utilisant le moteur 1.6 litres trois cylindres turbo déjà éprouvé dans la GR Yaris. Les puristes espèrent également une transmission manuelle, mais cette option reste à confirmer.

Confirmation officielle de Toyota

Hiroi Nakajima, directeur de la technologie de Toyota, a confirmé lors du Championnat du monde des rallyes que la Célica était bien en développement. “De nombreuses personnes au sein de l’entreprise attendent avec impatience la Célica”, a-t-il déclaré. Bien qu’aucun prototype ne soit encore visible, cette déclaration marque une étape majeure pour les amateurs de la sportive légendaire.

La vision de Koji Sato

L’an dernier, Koji Sato, nouvellement élu président de Toyota, avait déjà annoncé son ambition de ressusciter la Célica. Ses propos et les récents développements confirment que le retour de cette icône n’est plus un rêve lointain. Avec presque deux décennies de pause, la Célica s’apprête à reprendre la route. Son avenir repose sur un mélange d’innovation technologique et de respect pour son riche héritage, répondant ainsi aux attentes des passionnés et aux défis de l’industrie actuelle.

Un modèle qui fait rêver

Le retour de la Célica, prévu dans les années à venir, promet d’être un moment charnière pour Toyota. Entre tradition et modernité, cette sportive emblématique pourrait redéfinir l’avenir des véhicules de la marque dans un monde en pleine mutation.

Avec des renseignements d’Auto evolution

Le texte Toyota prépare le grand retour de la Célica provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La demande pour les véhicules électrifiés en Chine est grande et Ford ne veut pas manquer le bateau. Voilà pourquoi le constructeur de Dearborn s’active à garnir sa gamme là-bas en proposant désormais une motorisation hybride branchable pour ses nouveaux utilitaires Equator et Equator Sport.

Ces véhicules sont des utilitaires de taille moyenne. L’Equator est un modèle à 6 places et 3 rangées de sièges, alors que l’Equator Sport, un peu plus court (4,7 m contre 4,9), n’a que 5 places et 2 rangées de sièges. En somme, ce duo chinois se compare aux Honda Pilot et Passport que Honda propose aux automobilistes nord-américains.

Lancé en 2021, l’Equator est fabriqué et commercialisé en Chine par Ford en partenariat avec Jiangling Motors Corp. (JMC). C’est d’ailleurs au Salon de l’auto de Guangzhou, qui ouvrait ses portes le 15 novembre dernier, que Ford a dévoilé des versions revampées de ces deux véhicules. Des nouveautés qui sont désormais proposées, non seulement avec une motorisation à essence, mais aussi avec une motorisation hybride branchable (plug-in hybrid electric vehicles ou PHEV, disent les anglophones), option très prisée des automobilistes chinois.

Des cotes et des prix qui font rêver

Dans les deux cas, ces véhicules, qui sont proposés seulement avec des roues motrices avant, sont animés par un 4-cylindres turbo à essence de 1,5 L jumelé à un moteur électrique alimenté par une batterie au lithium-fer-phosphate de 18,4 kWh de CATL, le plus important fabricant chinois de batteries. La puissance nette de cette motorisation atteint 147 ch et, selon Ford, 14 minutes suffiraient pour recharger la batterie de 30 à 80 % à l’aide d’une borne à haut débit.

En propulsion électrique, l’Equator PHEV pourrait parcourir jusqu’à 110 kilomètres et l’Equator Sport PHEV jusqu’à 115 kilomètres, affirme Ford en se basant sur la méthode de calcul locale appelée China Light-Duty Vehicle Test Cycle (CLTC). Ford fait également miroiter des cotes spectaculaires d’autonomie essence/électrique car, avec un plein d’essence et une batterie chargée à bloc, le premier pourrait parcourir jusqu’à 1 205 kilomètres et le second 1 324 kilomètres !

Mais encore, avec des cotes pareilles, on pourrait croire que ces véhicules qui ont une taille respectable seraient inabordables. Que nenni ! Au Salon de Guangzhou, Ford a dévoilé les échelles de prix de ce nouveau duo électrifié. Ainsi, la version d’entrée de gamme Platinum de l’Equator à 6 places est offerte à partir de 206,800 yuans (environ 40 000 $) et la version d’entrée de gamme Elite de l’Equator Sport à partir de 168,800 yuans (environ 32 500 $).

Et dire qu’au Canada, Toyota offre le RAV4 hybride branchable (ce modèle compact qu’on appelait RAV4 Prime jusqu’à tout récemment) à partir de 49 666 $; un hybride alimenté par une batterie de 18,1 kWh et dont l’autonomie électrique gravite autour de 68 kilomètres…

Mais on peut continuer de rêver, car ce duo d’Equator électrifié vise a priori le marché chinois.

Photos : Ford

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Le marché des véhicules zéro émission (VZE) au Québec est en pleine transformation, affichant une adoption record de 34,6 % pour les nouvelles immatriculations de véhicules légers au troisième trimestre de 2024. Alors que les subventions provinciales et fédérales sont vouées à diminuer dans les prochaines années, la dynamique actuelle au Québec pourrait être essentielle pour maintenir un élan dans la transition vers des transports durables. Découvrez ci-dessous les données clés, les facteurs de croissance et les défis à venir pour le Québec et le Canada.

Croissance nationale et provinciale des VZE : faits saillants

Taux d’adoption national des VZE

  • T3 2024 : 16,5 % des nouvelles immatriculations de véhicules légers.
  • Croissance par rapport au T2 2024 : +14,4 %.
  • Taux d’adoption des VZE électriques à batterie (BEV) : 12,2 %.

Québec : leader incontesté au Canada

  • Taux d’adoption au T3 2024 : 34,6 %, contre 28,4 % au T2.
  • Part nationale des immatriculations de VZE : 53,8 %.
  • Contribution au volume national de croissance des VZE : 7 000 des 9 000 unités supplémentaires immatriculées ce trimestre.

À noter : hors Québec, le taux de croissance national tombe à 7,3 %, contre 14,1 % lorsque le Québec est inclus.

Performance des constructeurs : piliers de la croissance

Les marques les plus dynamiques au Canada (T3 2024)

  • Tesla : +15,2 %, grâce aux succès des Model Y et Model 3.
  • Chevrolet : +138 %, avec les Bolt EV et EUV en tête.
  • Toyota : +72,2 %, porté par les Prius Prime et RAV4 Prime.
  • Mercedes : +99,3 %, et VinFast : +66,5 %, reflétant une forte progression de leurs parts de marché.

Focus Québec

Les modèles sous la barre des 65 000 $, éligibles aux subventions, dominent le marché québécois :

  • Chevrolet Bolt EV et EUV : jusqu’à 12 000 $ de subventions, parts de marché locales supérieures à celles du reste du Canada.
  • Hyundai Kona : 5,9 % au Québec (contre 1,9 % ailleurs).
  • Nissan Leaf et Toyota Prius Prime : solides performances grâce à leur accessibilité.

En bref : 75 % des modèles abordables ont une meilleure pénétration au Québec, soulignant l’efficacité des incitatifs.


Prévisions pour l’adoption des VZE au Canada

Année Taux d’adoption prévu Volume estimé
2024 15,2 % 266 889 unités
2025 19,0 %
2026 25,3 %
2027 30,7 %

Risques potentiels

  1. Développement des infrastructures de recharge.
  2. Fluctuations économiques influençant le pouvoir d’achat.
  3. Évolutions des politiques gouvernementales et des subventions.
  4. Progrès technologiques et acceptation par les consommateurs.

Comparatif des provinces : variations régionales des VZE

Province Taux d’adoption (T3 2024) Évolution T2-T3
Québec 34,6 % +6,3 %
Colombie-Britannique 24,9 % +3,1 %
Ontario 9,0 % +1,2 %
Île-du-Prince-Édouard 9,6 % +0,9 %

Zoom sur Montréal

  • Taux d’adoption en 2024 : 32,8 % (22,2 % en 2023).
  • Croissance volume annuel : +67,7 %.
  • Modèles phares : Tesla Model Y, Chevrolet Equinox EV, Tesla Model 3.

Les défis pour les véhicules moyens et lourds

Classes en difficulté

  • Classe 6 : -1,6 % (28 unités, contre 5,9 % en 2023).
  • Classe 7 : -14,9 % (63 unités, contre 16,5 %).

Segments prometteurs

  • Classe 3 : entrée remarquée avec 63 unités, aucune en 2023.
  • Classe 8 : +0,3 %, avec 112 unités.

Conclusion : le rôle stratégique du Québec dans la transition vers les VZE

Avec une adoption largement supérieure à la moyenne nationale, le Québec joue un rôle crucial dans l’évolution des transports propres au Canada. L’efficacité des incitatifs combinée à une demande croissante pour des modèles abordables place la province au cœur de la transition énergétique, malgré les défis posés par la réduction progressive des subventions. Investir dans l’infrastructure et maintenir des politiques attractives seront essentiels pour capitaliser sur cette dynamique.

Source: SP Global Mobility

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S’il y avait une voiture capable de porter une chemise en flanelle le matin et un veston bien coupé le soir, ce serait le Subaru Outback Premier 2025. Dans sa version la plus luxueuse, ce bon vieux station-wagon montre qu’il peut jouer sur tous les tableaux : confort en ville, habileté en hors-piste moyen et technologie en prime. On est monté à bord pour vérifier si tout ça tient la route

Capacités tout-terrain

Le Outback n’a jamais eu peur de salir ses roues, et la version 2025 le prouve encore. Avec une garde au sol généreuse de 220 mm et le système Symmetrical AWD éprouvé de Subaru, il grimpe, patauge et traverse les sentiers les plus boueux sans broncher. Le mode X-MODE, qui ajuste la traction pour les terrains difficiles, est comme un coach personnel qui s’assure que vous restez en contrôle, même quand la nature se rebelle. Même si la route la plus difficile sera celle qui vous amène dans quelques chemins en neigés, le Outback assure.

Conduite

Sur la route, le Outback Premier montre un visage très civilisé. Sa suspension est douce et avale les imperfections sans faire sourciller les passagers. Le moteur 2,4 litres turbo de 260 chevaux procure une bonne poussée quand on en a besoin, surtout pour doubler sur l’autoroute ou monter une pente avec du bagage. Les bruits à l’accélération et en reprise manque de raffinement et la transmission CVT donne parfois l’impression que le moteur chante un peu trop longtemps avant de livrer toute sa puissance, mais ça reste une petite concession pour un véhicule aussi polyvalent.

Technologie embarquée

Subaru a mis le paquet avec l’écran tactile de 11,6 pouces, compatible Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Le système EyeSight, qui regroupe les aides à la conduite comme le régulateur de vitesse adaptatif et le freinage d’urgence, est encore plus réactif qu’avant grâce à des caméras améliorées. Les amateurs de son apprécieront aussi la chaîne audio Harman Kardon qui est sans doute le premier à ne pas littéralement sonner comme une canne de petits pois dans un produit Subaru. Seul bémol : l’interface du système multimédia reste un peu confuse, surtout pour ajuster des fonctions simples comme la climatisation. Il y aura un peu de ménage à faire pour s’y retrouver.

Motorisation

Le moteur 2,4 litres turbo de série sur le modèle Premier est un allié de taille, avec ses 277 lb-pi de couple qui se sentent particulièrement bien en montée ou quand le coffre est bien rempli. Pour ceux qui préfèrent un peu moins de puissance (et un peu plus d’économies d’essence), le 2,5 litres atmosphérique est toujours disponible dans les versions d’entrée de gamme, mais avouons-le, le turbo est vraiment le choix à privilégier. Les 182 chevaux du moteur atmosphérique sont un peu à la traîne. Subaru annonce une consommation de 9,0 L/100 km pour la version Premier. Notre semaine d’essai a plutôt donné des résultats de 10,3 L/100 km, ce qui place l’Outback dans la bonne moyenne.

Confort et espace

Le Outback Premier 2025 est conçu pour le plaisir des sens. Les sièges en cuir Nappa ventilés sont parfaits pour les longs trajets, et l’insonorisation améliorée rend l’habitacle presque aussi silencieux qu’une bibliothèque. Côté espace, Subaru reste fidèle à sa réputation : avec 920 litres de coffre derrière les sièges arrière (et plus de 2 140 litres une fois les sièges rabattus), il y a de quoi transporter tout le matériel pour une escapade ou un déménagement improvisé.

Conclusion

À 50 495 $ pour la version Premier, le Outback reste compétitif dans sa catégorie. Certes, ce n’est pas donné, mais pour ce prix, vous obtenez un véhicule aussi capable en hors-piste qu’élégant pour une sortie en ville. Le Subaru Outback Premier 2025 reste un choix unique sur le marché. Il combine une robustesse à toute épreuve avec un niveau de raffinement inattendu. Si vous cherchez un compagnon fiable pour la semaine comme pour les escapades du week-end, difficile de trouver mieux. Les familiales sont une denrée rare sur notre marché et dans cette catégorie, l’Outback est encore un des meilleurs choix.

Forces

  • Capacités tout-terrain remarquables
  • Confort et espace à bord
  • Motorisation turbo performante
  • Technologies de sécurité avancées

Faiblesses

  • Interface multimédia un peu confuse
  • Transmission CVT qui manque parfois de réactivité
  • Prix élevé pour les versions haut de gamme

Le texte Subaru Outback Premier 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota prépare une version électrique de la Hilux, la camionnette vendue par ce constructeur nippon ailleurs qu’en Amérique du Nord. Un prototype à batterie d’une Hilux Double Cab sera d’ailleurs bientôt mis à l’essai par la société minière BHP, en Australie. Ces deux entreprises en ont fait l’annonce par voie de communiqué à la fin d’octobre.

D’une durée de 12 mois, ce test commencera d’ici la fin du mois de novembre et il sera réalisé dans les installations portuaires de BHP à Port Hedland, sur la côte nord de l’Australie-Occidentale. Ces installations servent à l’exportation de minerai de fer.

Ce prototype électrique se substituera à divers modèles similaires dotés de moteurs diesel. Il servira aux tâches généralement attribuées à ces derniers, précise la minière.

Grâce à ce test, Toyota entend recueillir des données brutes et objectives qui l’aideront à façonner un futur modèle de production. Du même coup, le constructeur souhaite démontrer qu’une camionnette Hilux électrique serait en mesure de répondre aux exigences rigoureuses de travaux industriels.

Une minière qui a hâte d’électrifier ses camions légers

Ce test que réaliseront Toyota et BHP fait suite à la signature par les deux sociétés d’un protocole d’entente en août 2023, qui vise à « promouvoir les mesures de décarbonisation dans les opérations australiennes de BHP. »

« L’ambition que nous avons d’électrifier notre parc de véhicules légers pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’ensemble de nos opérations dépend d’une technologie habilitante qui ne peut être obtenue qu’avec des collaborations comme celle-ci, avec des partenaires de premier plan comme Toyota », explique la présidente de BHP Australia, Geraldine Slattery, dans le communiqué.

Elle ajoute : « Avec environ 5 000 véhicules légers sur nos différents sites australiens, nous sommes impatients de mettre le Hilux électrique à l’épreuve et de voir le potentiel qu’il peut apporter, non seulement pour réduire l’utilisation du diesel dans l’exploitation minière, mais aussi à terme pour tous les conducteurs utilisant ce modèle de camionnette. »

Un prototype qui succède au concept Hilux Revo BEV

Au moment d’annoncer ce test, le constructeur s’est malheureusement gardé de révéler quoi que ce soit au sujet des caractéristiques techniques du prototype électrique, le premier du genre réalisé sur la base d’une camionnette Hilux. On ne sait donc rien sur sa motorisation et sa puissance ni sur le type de batterie utilisé et sa capacité.

En outre, la mise en service de ce prototype survient environ deux ans après le dévoilement de la Hilux Revo BEV au Salon de Bangkok, en décembre 2022. Lors de la présentation de ce véhicule-concept à motorisation électrique pour usage citadin, Toyota laissait miroiter une éventuelle commercialisation. Certaines sources non officielles prétendent d’ailleurs qu’elle pourrait entrer en production en Thaïlande d’ici un ou deux ans.

Destiné à certains marchés d’Asie du Sud-Est, ce véhicule ferait ses débuts dans la foulée du lancement d’une version modernisée de la Hilux, qui est pressenti pour 2025, du moins d’après les médias spécialisés de cette région du monde.

Autonomie adaptée aux marchés ciblés

Par ailleurs, certaines de ces sources non officielles attribuent à cette future camionnette électrique une autonomie d’environ 200 kilomètres. D’un point de vue nord-américain, ce chiffre paraît nettement insuffisant. Par contre, pour l’automobiliste ciblé par ce véhicule, qui doit se déplacer dans des villes densément peuplées où le trafic est intense, la perception sera très différente. Une autonomie pareille signifie que la batterie serait de taille réduite et, donc, moins lourde et moins coûteuse. Cela permettrait à un véhicule électrique du genre d’avoir une capacité de charge satisfaisante et son prix ne serait pas exagérément grevé par la valeur de la batterie, deux facteurs importants pour la clientèle ciblée dans cette région du monde.

Photos : Toyota

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