Ford met sur pause pour une durée indéterminée la production du F-150 Lightning, sa camionnette électrique vedette, afin de concentrer ses efforts sur les versions essence et hybrides du F-150 et du F-Series Super Duty. Cette décision survient après un incendie dans une usine d’aluminium de Novelis, qui a perturbé la chaîne d’approvisionnement et ralenti la production de plusieurs constructeurs. Ford prévoit récupérer ses pertes dès 2026 en augmentant massivement la production de camions traditionnels.

45 000 F-150 supplémentaires en 2026

L’usine de Dearborn ajoutera un troisième quart de travail, créant environ 1 200 emplois. À cela s’ajoutent plus de 170 postes supplémentaires répartis entre les installations de Dearborn Stamping et Dearborn Diversified Manufacturing. Ces ajouts permettront à Ford de produire plus de 45 000 camions F-150 supplémentaires en 2026 — tous équipés de motorisations essence ou hybrides. « Ces modèles sont plus rentables pour Ford et utilisent moins d’aluminium », a précisé le constructeur dans un communiqué.

Pendant ce temps, les travailleurs de l’usine Rouge Electric Vehicle Center, où était assemblé le Lightning, seront redéployés vers l’usine principale de Dearborn pour combler les nouveaux quarts de travail.

60 millions $ investis au Kentucky pour accélérer la production du Super Duty

Ford investira également 60 millions de dollars américains dans son usine du Kentucky, dédiée aux modèles F-Series Super Duty. L’objectif : accélérer la ligne d’assemblage afin de produire un camion supplémentaire par heure, soit plus de 5 000 unités additionnelles par an. Cette expansion créera plus de 100 emplois et inclura la formation de nouveaux employés.

Une perte d’un milliard US à cause de l’incendie

L’incendie chez Novelis pourrait coûter jusqu’à 1 milliard de dollars américains à Ford d’ici 2026.
Le PDG Jim Farley a visité l’usine touchée et confirmé que l’entreprise travaille « intensivement » avec ses partenaires pour rétablir la production. Malgré ce revers, Ford prévoit un bénéfice d’exploitation ajusté de 6 à 6,5 milliards $ US pour 2025, et un flux de trésorerie libre ajusté de 2 à 3 milliards $ US.

Le troisième trimestre a même battu un record avec 50,5 milliards $ US de revenus, en hausse de 9 % sur un an, et un profit net de 2,4 milliards $ US — malgré un impact négatif de 700 millions $ US lié aux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump.

Un signal clair : l’électrique attendra

Le message est sans équivoque : Ford ralentit son virage électrique au profit de ses modèles traditionnels plus rentables. Alors que la demande pour les camions électriques demeure timide et que les coûts de production restent élevés, le constructeur revient à ce qu’il fait de mieux : des camionnettes robustes, rentables et très demandées. « Les gens qui font rouler l’économie américaine comptent sur le F-Series », a résumé Kumar Galhotra, chef de l’exploitation de Ford. « Nous mobilisons nos équipes pour répondre à cette demande. »

Source: Ford

Le texte Ford suspend la production du F-150 Lightning pour miser sur les camions à essence et hybrides provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement canadien a décidé de réduire les exemptions de tarifs douaniers accordées à Stellantis et General Motors pour les véhicules importés des États-Unis, après que les deux constructeurs eurent ralenti leurs activités manufacturières au pays. Selon des sources gouvernementales citées par Automotive News Canada, Ottawa limite désormais la quantité de véhicules assemblés aux États-Unis pouvant entrer au Canada sans subir de droits de représailles.

Des exemptions conditionnelles à la présence au pays

Ces exemptions, ou quotas de remise, avaient été instaurées en réponse aux tarifs américains de 25 % imposés sur les véhicules canadiens en avril dernier. Le Canada avait alors riposté en appliquant ses propres tarifs, tout en accordant des exemptions à certains constructeurs actifs sur son territoire. Mais Ottawa avait prévenu : ces avantages sont conditionnels au maintien des emplois et des investissements au Canada. « Tant que les constructeurs continueront à produire et à investir au même rythme, leurs quotas d’importation demeureront inchangés », avait déclaré un représentant du ministère des Finances en septembre.

GM et Stellantis dans la mire

Les deux géants américains ont toutefois annoncé d’importantes réductions récentes :

  • Stellantis a décidé de délocaliser la production du Jeep Compass vers l’Illinois, abandonnant son projet pour l’usine de Brampton (Ontario). Ce changement touche environ 3 000 employés.

  • General Motors a mis fin à la production de ses fourgons électriques BrightDrop à Ingersoll, laissant plus de 1 000 travailleurs sans emploi.

En conséquence, Ottawa a réduit le quota d’importation sans tarif de GM de 24 % et celui de Stellantis de 50 %.

Des ententes confidentielles

Les détails des accords de remise demeurent confidentiels, et le gouvernement ne précise pas publiquement quelles obligations exactes lient les constructeurs. Il reste donc à déterminer si les récentes décisions de Stellantis et GM constituent une violation formelle de leurs ententes. Pendant ce temps, Stellantis affirme avoir encore des « plans » pour Brampton, sans donner de calendrier, et GM soutient qu’elle étudie « une large gamme d’options » pour redéployer l’usine d’Ingersoll.

Un signal politique clair

Cette décision fédérale vise à protéger les emplois manufacturiers canadiens et à rappeler aux constructeurs que les avantages commerciaux viennent avec des responsabilités. Le gouvernement Trudeau semble ainsi vouloir freiner la migration des investissements vers les États-Unis, un phénomène amplifié par les incitatifs massifs du Inflation Reduction Act.

Le texte Ottawa réduit les exemptions tarifaires de Stellantis et GM après leurs reculs au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dire adieu à l’odeur d’essence semble difficile pour certains amateurs d’automobiles. Pour les accompagner dans cette transition, Astara Auto Finland, l’importateur de Kia dans le pays, a eu une idée pour le moins originale : offrir gratuitement un désodorisant d’habitacle parfumé à l’essence aux acheteurs de la nouvelle Kia EV4.

Kia offre un désodorisant à l’odeur d’essence aux acheteurs de VÉ | Auto123.com

Un parfum pour les nostalgiques du moteur à combustion

L’initiative vise à injecter un peu de nostalgie et d’humour dans la transition vers l’électrique. « Abandonner le moteur à combustion peut sembler être un grand pas, tout comme renoncer à quelque chose de familier », explique Klaus Pohjala, directeur commercial d’Astara Auto Finland. « Nous voulions ajouter une touche de plaisir à cette évolution avec un désodorisant à l’odeur d’essence. »

La Kia EV4, une compacte 100 % électrique produite depuis août à l’usine de Žilina, en Slovaquie, incarne la nouvelle ère électrique de la marque coréenne — mais sans le bruit ni l’arôme caractéristiques de l’essence.

 

Kia EV4
Kia EV4 | Auto123.com

Un parfum signé par un maître parfumeur finlandais

Le désodorisant a été conçu par le parfumeur Max Perttula, célèbre en Finlande pour ses créations audacieuses. Il a utilisé des ingrédients issus de parfums masculins classiques, auxquels il a ajouté une base d’huile moteur enrichie de notes métalliques et minérales, rappelant l’ambiance d’un atelier de mécanique.

« Une légère touche d’essence donne au parfum une tonalité subtile et durable », explique Max Perttula. « Si j’en avais mis davantage, le parfum se serait transformé en un jasmin fruité ! J’ai ensuite “métallisé” et “poncé” la composition avec du goudron de bouleau, de l’ambre et du galbanum. »

Une campagne marketing bien dosée

Derrière cette campagne décalée se cache un message clair : faciliter le passage à l’électrique sans renier les émotions associées à la conduite d’une voiture à essence.

L’odeur d’essence devient ainsi un pont olfactif entre deux époques de l’automobile.

La Finlande encore attachée aux carburants fossiles

Malgré une forte poussée vers l’électrification, la majorité des véhicules finlandais roulent encore à l’essence ou au diesel. Selon les données de Dataforce, après huit mois en 2025, les véhicules entièrement électriques représentaient 35 % des ventes totales dans le pays, et 29 % des ventes de Kia. Astara espère que ce petit clin d’œil aromatique aidera les consommateurs à accueillir plus chaleureusement les modèles zéro émission.

Entre humour et stratégie

Ce coup de pub illustre la façon dont certains constructeurs et importateurs cherchent à humaniser la transition vers les véhicules électriques, en mêlant marketing, culture et sensibilité émotionnelle. Car au-delà des chiffres et des technologies, l’automobile reste une affaire de sens, de souvenirs… et parfois d’odeurs.

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En prévision du salon SEMA 2025, Toyota lève le voile sur le Corolla Cross édition Nasu 2026. Ce concept conserve les éléments mécaniques du modèle de production, mais sur le plan stylistique, c’est une autre histoire.

Rappelons que le salon SEMA se tient annuellement à Las Vegas et regroupe les nombreux acteurs du secteur de l’après-marché du milieu automobile. Cette année, l’événement se tiendra du 4 au 7 novembre. Comme le veut la tradition, des manufacturiers automobiles, dont Toyota, profitent de l’occasion pour présenter des études de style ou encore des prototypes. 

Pour l’édition 2025 de ce salon très attendu, Toyota présente une version plus aventurière de son VUS sous-compact, le Toyota Corolla Cross. D’emblée, il faut savoir que le nom de ce concept n’a pas été choisi aléatoirement. En effet, Nasu est une montagne au Japon. Ainsi, on recoupe à la fois le pays d’origine de Toyota en plus du volet plein air mis de l’avant avec cette édition spéciale. 

Toyota lève le voile sur le Corolla Cross édition Nasu 2026 | Auto123.com

Un habillage très spécifique 

Sur le plan stylistique, l’édition Nasu du Toyota Corolla Cross 2026 en met plein la vue. On remarque la présence d’une prise d’air sur le capot et de phares antibrouillard. L’habillage violet, inspiré du sens littéral du mot « nasu » (aubergine), saute également aux yeux. 

Parmi les autres ajouts, citons les barres de protection latérales (rock sliders), le panier de toit, le porte-bagages articulé modifié, le système de tiroirs sur mesure et le réfrigérateur monté sur coulisse dans le compartiment arrière. 

On note aussi que les jantes sont montées sur des pneus tout-terrain Toyo Open Country A/T III. 

Toyota lève le voile sur le Corolla Cross édition Nasu 2026 | Auto123.com

En collaboration avec l’équipe SPAD

Le Corolla Cross édition Nasu 2026 a été développé en partenariat avec l’équipe Service Parts and Accessories Development (SPAD) de Toyota. Cette division, spécialisée dans la création d’accessoires, a fait appel à la conception assistée par ordinateur (CAO), l’impression 3D, l’usinage CNC et l’assemblage réparti sur plusieurs sites pour concrétiser ce projet. 

L’édition Nasu est accompagnée d’un vélo de descente. Il s’agit d’un clin d’oeil au jeune champion du monde junior de vélo de montagne Asa Vermette. 

La motorisation hybride sous le capot 

Si le Corolla Cross édition Nasu 2026 profite d’une allure complètement revue, il conserve les éléments mécaniques du modèle de production. Son capot renferme le groupe motopropulseur hybride, soit un moteur à 4 cylindres de 2,0 litres à cycle Atkinson jumelé à trois moteurs électriques. Le tout produit une puissance de 196 chevaux. Le véhicule profite du système à quatre roues motrices. 

Toyota lève le voile sur le Corolla Cross édition Nasu 2026 | Auto123.com
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Alfa Romeo rebat les cartes de sa stratégie mondiale : alors que de nouveaux modèles Giulia et Stelvio étaient attendus début 2026, le constructeur italien, propriété de Stellantis, a finalement décidé de prolonger la production des versions actuelles jusqu’à la fin de 2027. Derrière ce report se cachent des contraintes réglementaires européennes et une nouvelle vision sur l’électrification qui pourraient aussi influencer l’offre au Canada.

Changement de cap

Initialement, Stellantis prévoyait le lancement d’une nouvelle génération 100 % électrique de la Giulia et du Stelvio. Mais face aux défis techniques liés à l’intégration des motorisations hybrides et à la nécessité de répondre aux nouvelles normes Euro 7, le calendrier de développement a été étendu.

 

Alfa Romeo Stelvio
Alfa Romeo Stelvio | Auto123.com

Ainsi, les modèles actuels, qui sont commercialisés depuis 2015 et 2016 respectivement, resteront en production plus longtemps que prévu dans l’usine italienne de la marque.

Le design emblématique, notamment le positionnement excentré de la plaque d’immatriculation avant, se heurte aux nouvelles réglementations européennes sur la sécurité des piétons. Si aucune loi n’impose encore l’emplacement précis de la plaque, les autorités pourraient refuser la certification des nouveaux véhicules ne répondant pas aux spécifications techniques. Alfa Romeo devra donc négocier une dérogation ou revoir ses boucliers pour continuer à vendre ses berlines et VUS après 2026.

Implications pour le Canada

Pour le marché canadien, cette décision soulève plusieurs enjeux majeurs.

D’un côté, les amateurs de performances pourront continuer à profiter des moteurs à essence, y compris les variantes Quadrifoglio, qui devraient demeurer au catalogue jusqu’au renouvellement de la gamme. C’est une bonne nouvelle pour les amateurs de sportives italiennes.

Cependant, le Canada, engagé lui aussi dans la transition énergétique, pourrait voir son offre de modèles électrifiés retardée. Alfa Romeo prévoyait d’intégrer l’hybride et surtout le 100 % électrique dans sa gamme nord-américaine dès 2026, en phase avec les objectifs climatiques au pays.

Le report pourrait donc affaiblir la position de la marque italienne face à la concurrence allemande (BMW Série 3, X3) qui multiplie les versions rechargeables et électriques depuis plusieurs années.

Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio
Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio | Auto123.com

Situation commerciale

Avec une part de marché très faible au Canada, la Giulia et le Stelvio ne représentent qu’un faible volume face aux ventes croissantes du Tonale.

Ce prolongement limitera l’arrivée de nouveautés dans les concessions, dont l’offre est déjà peu garnie, mais offrira la possibilité aux véritables Alfisti de profiter plus longtemps de l’esprit sportif traditionnel de la marque.

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Le texte La production des Alfa Romeo Giulia et Stelvio prolongée jusqu’en 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan Canada maintient la pause sur trois modèles, mais parie sur son VUS de luxe phare, l’Infiniti QX60.

Malgré les tarifs de 25 % imposés par les États-Unis sur les véhicules exportés vers le Canada, Nissan Canada a repris discrètement l’importation du nouvel Infiniti QX60 2026, assemblé à Smyrna, au Tennessee.

Les premiers exemplaires du modèle actualisé ont traversé la frontière en octobre, dans un contexte commercial tendu qui perturbe les chaînes d’approvisionnement et pousse les constructeurs à repenser leurs stratégies de production.

Une approche sélective pour Infiniti
Alors que les Nissan Pathfinder, Murano et Frontier sont toujours sur pause depuis mai, la filiale canadienne du constructeur japonais a choisi une approche différente pour l’Infiniti QX60, le modèle le plus vendu de la marque de luxe au pays.

Selon Didier Marsaud, porte-parole de Nissan Canada, le QX60 a subi une mise à jour importante pour 2026, ce qui justifie l’importation de volumes limités malgré les coûts additionnels liés aux tarifs.

Infiniti reprend les importations du QX60 2026 au Canada malgré les tarifs douaniers | Auto123.com

Un modèle crucial pour la marque au Canada
L’Infiniti QX60 est le pilier des ventes de la marque au Canada, représentant plus de la moitié des livraisons totales en 2024 (3 342 unités). Or, les chiffres ont plongé cette année : seulement 1 570 exemplaires ont été écoulés à la fin du troisième trimestre, une baisse de près de 35 % attribuable aux tensions commerciales.

Un restylage et une hausse de prix notables
Pour 2026, le QX60 reçoit une face avant redessinée, avec une calandre agrandie et un pare-chocs avant revu qui lui donnent une allure plus imposante.

Le prix de départ grimpe toutefois à 70 498 $, frais de transport inclus — une augmentation notable par rapport aux 63 897 $ demandés pour le modèle 2025.

Une guerre tarifaire aux répercussions durables
Rappelons que le conflit commercial entre Washington et Ottawa a éclaté en avril, lorsque les États-Unis ont imposé des tarifs punitifs de 25 % sur les véhicules canadiens, entraînant une riposte équivalente du gouvernement fédéral.

Dans ce contexte, Nissan tente de protéger ses marges tout en maintenant une présence sur le marché du luxe, misant sur la fidélité de la clientèle Infiniti pour absorber le surcoût.

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Le texte Retour des ventes de l’Infiniti QX60 au Canada pour 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que les premiers exemplaires de la Honda Prelude 2026 sont attendus chez les concessionnaires du Canada d’ici la fin de l’année, Auto123 apprend que sa disponibilité sera très limitée. 

Visiblement, Honda ne vise pas de record de vente avec ce modèle qui a été écarté du marché automobile nord-américain pendant près de 25 ans. 

En effet, Auto123 a contacté le département des relations publiques de Honda Canada pour connaître le nombre d’unités allouées par concession. Maxime Caron, directeur de communications et fondation chez Honda Canada, a commenté en affirmant que « nous estimons les quantités de départ disponibles à celles similaires à la Civic Type R. »

Ce faisant, il est raisonnable de spéculer que les concessionnaires Honda du pays ne recevront pas plus d’une ou deux unités de la nouvelle Prelude, comme c’était le cas avec la Civic Type R. Honda n’entend donc pas générer un important volume de vente avec sa nouvelle voiture à deux portes. 

M. Caron a également précisé que « nous n’avons pas communiqué les objectifs de vente pour le moment. […] En général, les quantités des produits offerts dépendent de plusieurs facteurs, dont, entre autres, la disponibilité selon la capacité de production, les particularités de chaque marché, la demande estimée. Les quantités peuvent certainement être ajustées dans le futur afin de répondre à la demande. Ce sera une voiture toutefois avec une certaine exclusivité ! »

Honda Prelude 2026: sa diffusion sera aussi limitée au Canada que la Civic Type R | Auto123.com

À la lumière de cette explication, nous comprenons que Honda cherche à ne pas inonder le marché avec la nouvelle Prelude comme Volkswagen a pu le faire en 2024 avec les Golf GTI et Golf R. Aussi, il faut savoir que seule une forte demande de la clientèle ne suffit pas pour augmenter la disponibilité d’un produit. 

Cela étant dit, le manufacturier ne semble pas fermé à l’idée de revoir les quantités allouées aux concessionnaires canadiens. 

D’autres éléments en commun avec la Civic Type R

La faible diffusion de la Honda Prelude 2026 n’est pas le seul point commun entre ce nouveau modèle et la Civic Type R. En effet, Honda mentionne que certains éléments mécaniques de la nouvelle Prelude sont empruntés à la Civic Type. C’est le cas notamment de la suspension avant à double axe et amortisseur, des amortisseurs variables et des étriers de frein avant Brembo en aluminium à quatre pistons. Notons que leur fini bleu est exclusif à la Prelude.

Honda Prelude 2026: sa diffusion sera aussi limitée au Canada que la Civic Type R | Auto123.com

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Nissan veut redéfinir la voiture solaire avec son nouveau concept Ao Solar EV, un prototype dévoilé en avant-première du Japan Mobility Show 2025. L’idée : utiliser un toit solaire extensible capable de capter davantage de lumière et de recharger la batterie sans fil ni borne.

Un toit solaire qui s’étend comme une planche de surf

Le système, testé sur une Nissan Sakura électrique modifiée, se compose d’un toit recouvert de cellules photovoltaïques et d’un panneau coulissant qui s’allonge vers l’avant, comme une planche de plongeon. Ce dispositif double la surface de captation solaire, augmentant ainsi la quantité d’énergie propre récupérée. Selon Nissan, cette technologie pourrait ajouter jusqu’à 3 000 km d’autonomie par an, selon les conditions d’ensoleillement. Le nom du concept joue d’ailleurs sur cette idée : « Ao Sora » signifie ciel bleu en japonais — un clin d’œil à l’importance du soleil dans le fonctionnement du système.

Une voiture qui se recharge et… se protège du soleil

En plus de recharger la batterie, le panneau extensible agit comme un pare-soleil lorsqu’il est déployé. Cette ombre naturelle aide à maintenir l’habitacle plus frais, réduisant l’usage de la climatisation et la consommation énergétique du véhicule.

De l’énergie propre, mais quelques compromis

La technologie n’est pas sans défis. Les panneaux ajoutent environ 30 kilos à la voiture et nuisent légèrement à son aérodynamisme, ce qui réduit un peu l’autonomie maximale de la Sakura, estimée à 180 km par charge complète. Malgré tout, Nissan estime que les gains énergétiques annuels compensent largement ces inconvénients, permettant un usage quasi quotidien sans branchement, particulièrement pour les courts trajets urbains.

Nissan explore la commercialisation

Le constructeur japonais n’a pas encore confirmé la mise en production de cette technologie, mais les ingénieurs évaluent activement son potentiel pour de futurs véhicules urbains à faible coût d’exploitation. L’Ao Solar EV s’inscrit dans la stratégie de mobilité durable de Nissan, qui combine électrification et innovations pratiques pour réduire la dépendance aux infrastructures de recharge.

L’avenir de la voiture solaire?

Si l’idée de rouler à l’énergie du soleil n’est pas nouvelle — Toyota l’a déjà testée sur la Prius et Hyundai sur la Sonata, tandis que GM avait tenté l’expérience avec son prototype Sunraycer — Nissan veut prouver qu’une intégration simple et accessible est désormais possible. Avec des villes de plus en plus saturées et une demande croissante pour des véhicules zéro émission, la voiture solaire urbaine pourrait bien trouver sa place sous le « ciel bleu » évoqué par Nissan.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Nissan dévoile une voiture électrique qui se recharge au soleil provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Hyundai Santa Fe a toujours été un acteur clé du marché des VUS familiaux. Sa version 2026 marque un tournant audacieux, et pas que visuellement. Le constructeur coréen a jeté son design précédent aux oubliettes pour adopter une silhouette plus carrée qui évoque des concurrents bien plus luxueux, et une motorisation moderne qui, dans le cas de l’hybride, est à la fois attrayante et décevante.

C’est un changement de cap tout sauf anodin que Hyundai est en train d’opérer. La marque essaie de se redéfinir comme un leader du marché, après avoir longtemps été une espèce de copie des marques japonaises.

Ça se sent dans l’apparence des nouveaux modèles, donc le Santa Fe et encore plus le Palisade. Mais ça bouge aussi sous le capot. La preuve est le Santa Fe Hybrid, qui promet un équilibre entre économie et performance à un prix somme toute raisonnable.

La motorisation hybride au cœur du VUS se révèle d’une grande rationalité. Elle repose sur un moteur quatre cylindres turbo de 1,6 litre, auquel est jumelé un moteur électrique bien intégré. La puissance de 231 chevaux est adéquate pour un VUS de cette taille, mais elle ne décoiffe pas.

Le Santa Fe ne se veut pas un sprinteur, mais il assure des accélérations franches pour les dépassements sur l’autoroute ou les démarrages en ville.

Ce qui impressionne le plus, c’est la douceur de la transition entre le mode électrique et le moteur thermique. Cette discrétion est à mon très humble avis un signe de la maturité de la technologie hybride chez Hyundai.

Une fois au volant, l’impression de conduite est celle d’un véhicule solide et prévisible. Le Santa Fe Hybrid met l’accent sur le confort, un choix intelligent pour sa vocation familiale. Les suspensions sont bien calibrées pour absorber les routes dégradées. La direction est légère, ce qui facilite les manœuvres de stationnement, un atout non négligeable compte tenu de son gabarit accru.

Son comportement général est sain. Ce n’est pas un VUS qui vous incite à attaquer les virages serrés; c’est un véhicule conçu pour le voyage, où le silence et le sentiment de sécurité priment sur l’agilité sportive. Le nouveau design carré, bien que visuellement clivant, se traduit par des surfaces vitrées généreuses, offrant une excellente visibilité, un gage de sécurité additionnel.

Évidemment, tout ça n’est pas parfait. Par exemple, on aurait aimé une consommation d’essence un peu moins élevée. Le Rav4 hybride s’en vient avec une consommation moyenne de 5 litres aux 100 kilomètres. Le Santa Fe hybride se tient autour des 7,5 l/100 km. Mine de rien, c’est 50% plus élevé. C’est peu, mais en même temps, c’est beaucoup.

Sinon, à bord, le Santa Fe est une belle réussite. Le tableau de bord est dominé par un grand panneau incurvé qui intègre une instrumentation numérique et le système multimédia. Chaque écran affiche douze pouces et demi de pure netteté. L’interface est intuitive. Les boutons physiques pour les commandes de climatisation demeurent, ce qui est une bonne nouvelle pour l’ergonomie.

Le véhicule est équipé de tous les systèmes d’aide à la conduite imaginables, ce qui en fait un partenaire de voyage très rassurant. Mais le vrai luxe ici, au risque de se répéter, c’est l’espace. Le volume intérieur est impressionnant, y compris pour les passagers de la troisième rangée et dans le coffre.

Le Santa Fe Hybrid 2026 coûte entre 44 000 et 57 000 dollars. En version de base, c’est un achat tout à fait rationnel. Les versions Calligraphy un peu plus huppées n’ajoutent pas une tonne d’équipement, en tout cas. C’est un véhicule qui assume pleinement sa nature utilitaire. Il est moderne et surtout, spacieux, sans tomber dans la surenchère comme le fait le Palisade.

C’est une proposition de valeur difficile à ignorer.

 

Le texte Hyundai Santa Fe Hybrid 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

General Motors a levé le voile sur sa prochaine grande étape vers la conduite autonome complète. Le Cadillac Escalade IQ 2028 sera le premier véhicule du constructeur à permettre la conduite sans surveillance visuelle du conducteur, tout en intégrant la nouvelle intelligence artificielle Gemini de Google. Le projet s’inscrit dans une stratégie plus large visant à combiner autonomie, intelligence artificielle et connectivité énergétique, notamment avec des fonctions de recharge bidirectionnelle et d’intégration solaire.

De Super Cruise à la conduite sans surveillance

Jusqu’ici, Super Cruise, le système de conduite semi-autonome de GM, permettait d’accélérer, de freiner et de changer de voie sur certaines autoroutes désignées, tout en exigeant que le conducteur garde les yeux sur la route. D’ici 2028, la version évoluée de cette technologie promettra de libérer complètement le conducteur de cette obligation. GM affirme que Super Cruise a déjà parcouru plus de cinq millions de kilomètres sans incident, une base solide pour l’introduction de la conduite dite “eyes-off” — un jalon important vers le niveau 3 d’autonomie.

Google Gemini : un copilote virtuel intelligent

Dès 2025, les futurs modèles de GM — y compris Cadillac — bénéficieront d’une intégration poussée de Google Gemini, l’IA conversationnelle la plus avancée du géant technologique. Cette IA pourra non seulement répondre aux commandes vocales classiques, mais aussi apprendre les habitudes du conducteur :

  • ajuster la position des sièges, des rétroviseurs et l’affichage numérique selon la personne au volant;

  • lancer automatiquement la navigation vers les trajets fréquents;

  • modifier la disposition des commandes multimédia selon les préférences;

  • suggérer des arrêts, restaurants ou bornes de recharge en fonction du contexte.

Gemini pourra même surveiller la maintenance du véhicule, enseigner la conduite à une pédale et accompagner le conducteur dans la gestion de ses déplacements quotidiens.

Une nouvelle architecture électronique pour GM

Le Cadillac Escalade IQ 2028 reposera sur une architecture informatique unifiée plus puissante, capable de traiter les données de conduite autonome et d’IA simultanément. Cette structure permettra aussi des mises à jour logicielles à distance (OTA) plus fréquentes et plus rapides, réduisant le besoin de visites en concession.

Des voitures branchées… à la maison

GM compte également déployer des solutions de recharge bidirectionnelle, de stockage d’énergie domestique et d’intégration solaire, inspirées du modèle Tesla. Les propriétaires pourront ainsi revendre leur surplus d’électricité au réseau et le racheter plus tard à tarif réduit, maximisant l’efficacité énergétique de leur véhicule électrique.

Vers une ère plus intelligente de la mobilité

Même si la croissance des ventes de véhicules électriques ralentit, les technologies autour d’eux s’accélèrent. Avec le Cadillac Escalade IQ 2028, General Motors confirme son intention de positionner Cadillac comme vitrine technologique du groupe, combinant autonomie, IA et durabilité énergétique.

Le texte Plus besoin d’avoir les yeux sur la route avec le Cadillac Escalade iQ 2028 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile