Honda prévoit une baisse drastique de ses profits d’exploitation, estimant que les tarifs douaniers américains lui coûteront environ 6 milliards de dollars canadien(650 milliards de yens) au cours de l’exercice fiscal se terminant en mars 2026. Le constructeur nippon prévoit une chute de 59 % de son profit d’exploitation, le ramenant à 3,34 milliards $ US. Le marge d’exploitation chutera aussi à 2,5 %, contre 5,6 % l’année précédente. Selon le PDG Toshihiro Mibe, cette estimation représente l’impact minimal, incluant non seulement les véhicules finis, mais aussi les motos, produits de puissance et pièces automobiles. Il précise que ce montant pourrait fluctuer avec le temps en fonction des exemptions potentielles.

Des investissements canadiens gelés pour au moins deux ans

Dans ce contexte incertain, Honda suspend ses investissements majeurs dans l’infrastructure de production de véhicules électriques au Canada. Initialement destiné à accueillir un pôle important de production de VÉ à Alliston (Ontario), le projet est mis en veilleuse pour une période minimale de deux ans. La production des VUS CR-V destinés aux États-Unis sera également relocalisée vers des usines américaines, en réponse directe aux politiques tarifaires. Des discussions sont en cours avec les gouvernements de l’Ontario et du Canada sur l’avenir de ces activités.

Un marché des VÉ plus lent que prévu

Mibe a aussi reconnu que la croissance du marché des véhicules électriques ralentit davantage qu’anticipé. Cela pousse Honda à réévaluer la cadence de ses investissements à travers ses marchés clés. Le report de l’investissement au Canada s’inscrit donc dans une stratégie de prudence, en attendant plus de clarté sur les perspectives à long terme.

Production réorganisée : le Civic hybride déménage aux États-Unis

Pour contrer les effets des tarifs, Honda adapte sa chaîne de production. Le Civic hybride à hayon, jusqu’ici fabriqué au Japon, sera bientôt assemblé dans l’usine d’Indiana dès juin ou juillet 2025. Cette relocalisation vise à contourner les droits de douane sur les véhicules importés. Au Mexique, l’usine de Celaya qui assemble les Honda HR-V et Acura ADX demeure active, ayant produit près de 195 000 véhicules en 2025. À Alliston, malgré les incertitudes, Honda maintient la production du Civic et du CR-V, avec plus de 420 000 unités produites en 2024. L’usine est en cours de transformation pour accueillir la production de véhicules électriques de prochaine génération.

Honda reste parmi les mieux positionnés au Japon

Parmi les grands constructeurs japonais, Honda est le moins exposé aux droits de douane américains sur les importations en provenance du Japon, ayant exporté à peine 5 379 véhicules vers les États-Unis en 2024. Cette faible dépendance est due à la forte implantation nord-américaine de Honda, présente aux États-Unis depuis 1982.

Résultats annuels en baisse

Pour l’exercice terminé le 31 mars 2025, le bénéfice d’exploitation de Honda a chuté de 12 %, atteignant 8,08 milliards $ US. Les revenus ont tout de même progressé de 6,2 % grâce à une meilleure performance des devises, mais les ventes mondiales ont reculé de 9,6 %, avec 1,65 million de véhicules livrés en Amérique du Nord, un recul de 1,6 %. Les ventes en Asie ont plongé de 28 %, et de 9,7 % en Europe.

Conclusion

Honda traverse une période charnière, marquée par des bouleversements géopolitiques, des défis technologiques et un marché en transition. Le constructeur choisit de ralentir ses investissements au Canada pour se réorganiser stratégiquement face aux politiques tarifaires américaines et à une demande de VÉS moins vigoureuse qu’espéré. Une situation à suivre de près d’ici le point de presse du 20 mai, où Honda détaillera ses intentions pour l’avenir de son pôle canadien de véhicules électriques.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Honda reporte ses investissements en VÉS au Canada en raison des tarifs douaniers américains provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La pression de l’industrie automobile sur les gouvernements qui ont des cibles climatiques continue partout dans le monde… et voilà que l’Union européenne a décidé de plier, un peu, face aux demandes de ses constructeurs. Le Vieux Continent a décidé de leur accorder un peu de lest pour atteindre ses objectifs de vente de véhicules électriques. Le Parlement européen a indiqué la semaine dernière qu’il compte approuver un assouplissement des objectifs d’émissions de CO2 des véhicules, ce qui donnera aux constructeurs automobiles trois ans de plus que prévu pour respecter les mandats et éviter des amendes punitives.

Les répercussions chez nous

Le gouvernement du Québec risque de devoir suivre ça de près, puisqu’ici aussi des représentants de l’industrie automobile demandent de repousser ou de diluer les cibles transitoires imposées à partir de 2030 et jusqu’en 2035.

Le plan Européen

Reuters rapporte que cette proposition, qui est en voie d’approbation parlementaire accélérée, a été présentée par la Commission européenne à la suite «d’énormes pressions» exercées par les constructeurs d’automobiles européens. Leurs dirigeants affirment que les amendes annuelles actuellement imposées pourraient contraindre un certain nombre d’entre eux à la faillite.

Selon le nouveau plan, en retardant l’imposition d’objectifs de véhicules à zéro émission, l’industrie a une meilleure chance de restructurer ses stratégies de production dans le but de persuader davantage de consommateurs de passer aux véhicules électriques à batterie.

Il est aussi envisagé par l’Union européenne d’apporter un soutien accru à ses constructeurs nationaux qui sont confrontés à la concurrence féroce des constructeurs chinois. La Chine, on le sait, est capable de vendre des VÉ à un prix inférieur, malgré des droits d’importation imposés l’année dernière sur les produits jugés injustement subventionnés par l’État chinois.

Les constructeurs automobiles européens préviennent que les objectifs actuels concernant les volumes de véhicules électriques qui doivent être vendus ne pourront pas être atteints cette année et entraîneront des amendes pouvant aller jusqu’à 15 milliards d’euros (23 milliards $CA), ce qui va rendre plus important encore l’avantage industriel aux fabricants de VÉ chinois, et même américains.

Le texte L’Europe retarde de trois ans ses cibles d’électrification du transport provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Si vous posez la question aux principaux dirigeants de l’industrie automobile nord-américaine, la très grand majorité vous le dira : les véhicules chinois s’en viennent, et plus vite qu’on le pense. Et pour eux, c’est inquiétant. C’est ce que révèle un sondage annuel sur la question publié il y a quelques jours par la firme spécialisée Kerrigan Advisors.

C’est la troisième année que Kerrigan mène son enquête. Cette année, les statistiques les plus frappantes qui en ressortent sont celles-ci : 76% des répondants, qui sont tous des gens qui ont des rôles de décideurs au sein de l’industrie automobile en Amérique du Nord, s’attendent à ce que les constructeurs chinois débarquent au Canada et aux États-Unis à très court terme.

La plupart est très inquiète : déjà, les marques chinoises représentent 40% de la production automobile mondiale, et elles ont les moyens de poursuivre leur expansion. Pendant ce temps-là, les constructeurs nord-américains sont aux prises avec une guerre tarifaire qui pèse sur leur bilan financier et qui les oblige à ralentir l’investissement dans les véhicules de demain.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, les répondants au sondage de Kerrgian Advisors ajoutent que les conditions du marché américain n’aide pas l’industrie non plus. La résistance des grands constructeurs et les hésitations des gouvernements sur l’électrification, notamment, ont ralenti l’adoption de la motorisation électrique en Amérique du Nord, alors qu’elle s’accélère dans d’autres marchés ailleurs dans le monde.

Le résultat est que bien des gens dans l’industrie voient l’avenir avec très peu d’optimisme. Le grand patron de la firme Kerrigan, Ryan Kerrigan, le résume assez simplement : selon lui, les constructeurs chinois vont arriver sur le marché américain alors qu’ils sont en pleine expansion, surtout dans l’électrique, et vont renforcer l’urgence pour les constructeurs d’ici d’ajuster leur offre pour vendre des véhicules électriques à prix raisonnable.

 

Le texte Surtaxes ou pas, les marques chinoises s’en viennent provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dans le bras de fer commercial relancé par Donald Trump, Toyota ressort comme le plus grand perdant de l’industrie automobile. En seulement deux mois, le géant japonais anticipe une chute de profits de 1,2 milliard USD en raison des nouveaux tarifs imposés sur les véhicules et les pièces importés. C’est plus que Ford, qui s’attend à un impact de 1,5 milliard USD sur l’année, et presque au niveau de General Motors, qui a déjà revu ses prévisions à la baisse de 5 milliards USD.

Un impact massif malgré une forte présence aux États-Unis

Toyota a pourtant massivement investi aux États-Unis : plus de la moitié des véhicules vendus localement y sont assemblés, et l’entreprise emploie 31 000 personnes au pays de l’Oncle Sam. Elle a aussi misé 13,9 milliards USD sur une nouvelle usine de batteries en Caroline du Nord.

Malgré ces efforts, 1,2 million de véhicules par an sont encore importés, notamment des modèles populaires comme le 4Runner, la Prius et plusieurs véhicules de luxe Lexus.

Le président Donald Trump n’a pas manqué de souligner cette dépendance à l’importation dans un discours controversé prononcé le 2 avril à la Maison-Blanche. Il a dénoncé les « un million de voitures étrangères de Toyota » vendues sur le sol américain.

Le Toyota 4Runner
Le Toyota 4Runner | Auto123.com

Tarifs en vigueur et négociations tendues

Depuis le 3 avril, la majorité des véhicules importés sont soumis à une taxe de 25 %, une mesure étendue aux pièces automobiles dès le 3 mai. Le Japon, dont les cinq plus grands constructeurs dépendent fortement du marché américain, est particulièrement vulnérable.

Selon Ryosei Akazawa, principal négociateur commercial du Japon, un constructeur japonais (non identifié) perd actuellement environ 1 million USD par heure à cause de ces tarifs.

Les pourparlers entre le Japon et les États-Unis ont débuté en février, avec une prochaine ronde prévue pour la fin du mois de mai. Akazawa espère une entente d’ici juin, mais les concessions exigées rendent les perspectives incertaines.

Des réponses stratégiques des constructeurs nippons

Pour limiter les pertes, certains manufacturiers réagissent : Nissan a cessé les commandes américaines pour certains VUS construits au Mexique, Honda transfère l’assemblage de la Civic hybride vers les États-Unis, et Mazda a même suspendu les exportations canadiennes d’un modèle produit en Alabama.

Quant à Toyota, elle maintient ses activités tout en cherchant à réduire ses coûts fixes, et reste attentive aux décisions des autorités américaines. Son usine de Georgetown, au Kentucky, tourne déjà à plein régime, ce qui limite sa marge de manœuvre pour relocaliser la production.

Le dilemme de Toyota : produire plus ici ou maintenir le Japon à flot

Malgré ses investissements aux États-Unis, Toyota reste fidèle à ses racines japonaises, avec une promesse renouvelée de produire au moins trois millions de véhicules par an au Japon. En 2024, elle y a assemblé 3,1 millions d’unités, soit près du tiers de sa production mondiale.

Avec 10,8 millions de véhicules vendus dans le monde en 2024, dont un quart aux États-Unis, Toyota reste solidement implantée. Mais le retour des tensions commerciales avec Washington rappelle que la globalisation de l’industrie automobile reste fragile, surtout face à un climat politique imprévisible.

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Le texte Toyota est la plus durement touchée par la guerre des tarifs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Selon les représentants syndicaux italiens, le constructeur Audi aurait mis en vente Italdesign, son emblématique studio italien de design et d’ingénierie. L’information a été rapportée par le quotidien Il Corriere della Sera, précisant que l’entreprise est actuellement en vérification diligente et en processus d’évaluation en vue d’une possible transaction.

Un rassemblement des employés est prévu le 12 mai au siège social d’Italdesign à Moncalieri, au sud de Turin, afin de discuter de l’avenir de la firme.

Une vente stratégique dans un contexte de coupes budgétaires massives

Cette potentielle vente s’inscrit dans une vaste stratégie de réduction des coûts menée par le PDG du groupe Volkswagen, Oliver Blume, alors que l’entreprise fait face à un ralentissement du marché européen et à une concurrence féroce des constructeurs chinois.

Audi, qui vit des difficultés financières, a fermé son usine de Bruxelles plus tôt cette année et prévoit d’ici à 2029 la suppression de quelque 7500 postes en Allemagne pour économiser un milliard d’euros par an. Sa marge opérationnelle n’était que de 1,5 % au premier trimestre, un chiffre bien en deçà des attentes du marché.

Concept Italdesign inspiré par Audi, 2023
Concept Italdesign inspiré par Audi, 2023 | Auto123.com

Italdesign : un joyau de l’histoire automobile

Fondée en 1968 par Giorgetto Giugiaro — l’un des plus grands noms du design automobile — et Aldo Mantovani, Italdesign a signé des modèles légendaires comme la Volkswagen Golf de la première génération, l’Audi 80, la Lotus Esprit, la BMW M1 ainsi que plusieurs Fiat populaires comme la Panda, la Uno et la Punto.

Mais Italdesign, c’est bien plus que du dessin de carrosserie : la firme s’est aussi illustrée dans l’ingénierie, la mise au point de prototypes et la production de séries ultra-limitées.

Volkswagen a acquis 90,1 % d’Italdesign en 2010 par l’intermédiaire de Lamborghini, filiale d’Audi, puis le reste des parts en 2015, devenant l’unique propriétaire. Giorgetto Giugiaro et son fils Fabrizio ont alors quitté l’entreprise pour fonder leur propre studio, GFG Style.

Un avenir incertain pour les 1000 employés

Avec environ 1000 travailleurs répartis en Europe, en Chine et aux États-Unis, Italdesign est à la fois un incubateur de créativité interne pour le groupe Volkswagen et un prestataire mondial qui a collaboré avec d’autres constructeurs, y compris des firmes chinoises. Parmi ses réalisations récentes, on retrouve des concepts novateurs et des modèles de production clé, comme l’Audi Q2.

La vente d’Italdesign, si elle se concrétise, marquerait un tournant majeur pour Audi et soulèverait des questions sur l’avenir de la firme dans l’écosystème du design automobile mondial.

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Le texte Audi envisage de vendre Italdesign pour réduire ses coûts provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

•    Toyota a partagé quelques images du RAV4 2026 avant son dévoilement le 20 mai.

Le VUS RAV4 est le pilier de la famille Toyota, on ne vous apprend rien de ce côté. Seulement l’an dernier, c’est autour d’un demi-million d’unités du modèle qui ont été écoulées sur le continent nord-américain.

Pas mal pour un produit qui en est à ses derniers miles sous sa forme actuelle, introduite pour l’année 2019. L’an prochain, une nouvelle génération sera sur nos routes, ce qui représente un moment important pour le constructeur.

Afin de mettre la table pour le dévoilement du modèle, ce qui va se faire le 20 mai prochain, semble-t-il, Toyota a dévoilé aujourd’hui trois images nous montrant… pas grand-chose finalement. En fait, la compagnie n’a même pas mentionné qu’il s’agissait du RAV4, mais ça semble être un secret de polichinelle. Les images semblent bel et bien mettre en vedette un VUS de taille compacte.

Le Toyota RAV4 2026
Le Toyota RAV4 2026 | Auto123.com
Le Toyota RAV4 2026, sur une route enneigée
Le Toyota RAV4 2026, sur une route enneigée | Auto123.com

Les images partagées nous font voir une vue en plongée du VUS, et à l’intérieur de trois paysages et environnements complètement différents ; une route de campagne sinueuse, une rue de banlieue et un chemin enneigé. Il est bien sûr impossible de discerner quoi que ce soit pour ce qui est du style du modèle, mais la partie avant, plutôt carrée, semble en lien avec les photos des versions camouflées qui ont été vues un peu partout sur le Net.

Ces dernières nous avaient fait découvrir un design plus vertical, des phares en forme de C et des passages de roues adoptant la forme d’un trapèze. Sur l’une des photos, le VUS adopte une approche bicolore (toit noir, carrosserie rouge).

Ce à quoi l’on s’attend sous le capot, c’est qu’à l’instar de la Camry, le groupe motopropulseur du modèle soit hybride de bout en bout. Il serait étonnant d’avoir des surprises de ce côté, ce qui signifie que la variante hybride rechargeable, maintenant nommée PHEV (et non plus Prime), sera aussi de la partie. Il faudra voir si elle sera également proposée dès le lancement du modèle, ou un peu plus tard.

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Le texte Toyota offre un aperçu du RAV4 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Êtes-vous à la recherche d’un véhicule usagé qui a la couenne dure et que vous pourriez conserver longtemps ? Si oui, vous devriez peut-être considérer la Lexus CT 200h, une voiture à hayon hybride que Lexus a proposée le temps d’une génération, soit de 2011 à 2017 sur notre continent.

Ce qui nous amène à vous faire cette suggestion, c’est qu’un propriétaire vient de franchir le million de miles avec son modèle 2014, soit 1,6 million de km. Ce qui est impressionnant, c’est qu’il a fait le tout en seulement 10 ans.

Et de quelle façon ? Nader Assaad est un chauffeur qui effectue quotidiennement de longues distances pour des livraisons. Il parcourt régulièrement 500 km par jour, parfois 800. Il a choisi ce modèle pour son côté pratique, mais aussi en raison de sa configuration hybride, qui réduit la consommation de carburant.

La Lexus CT 200h 2014, de profil
La Lexus CT 200h 2014, de profil | Auto123.com

Il est facile de maintenir une moyenne entre 5,0 et 5,5 litres aux 100 km au volant de ce véhicule.

Ce qui est doublement intéressant avec cet exploit, c’est qu’en raison de son caractère hybride, le moteur coupe et redémarre souvent, ce qui démontre une solide durabilité de ce côté. On dit souvent que la technologie hybride de Toyota est la plus éprouvée sur le marché. En voici une belle preuve.

Nader Assaad a partagé son programme d’entretien et les réparations effectuées sur son Lexus sur un groupe Facebook consacrés aux véhicules dont le kilométrage est supérieur à la normale, comme le sien.

On y apprend qu’il effectue régulièrement la rotation des pneus, les vidanges de liquides et le remplacement du filtre à air, des bougies et des autres fluides aux intervalles recommandés par son concessionnaire, qui est situé à Houston, au Texas.

Et la batterie du système hybride ? Elle a été remplacée une fois, ce qui n’est pas si mal. Deux changements de joints de culasse ont aussi été effectués en 10 ans. La pompe à l’eau, le thermostat, le roulement à billes de la roue avant gauche, le boitier du filtre à l’huile, ainsi que les amortisseurs ont été changés deux fois.

Moteur de la Lexus CT 200h 2014
Moteur de la Lexus CT 200h 2014 | Auto123.com
Le compteur de mileage de la Lexus CT 200h 2014 s’est arrêté à 999 999 miles.
Le compteur de mileage de la Lexus CT 200h 2014 s’est arrêté à 999 999 miles. | Auto123.com

La seule chose qui ne fonctionne plus, c’est le compteur kilométrique, qui s’est arrêté à 999 999 miles. Selon le concessionnaire Lexus qui s’occupe du véhicule, il est défectueux et doit être reprogrammé pour retourner à zéro.

Autrement, on ne sait pas combien de milliers ou de millions de kilomètres Nader Assaad compte parcourir avec sa CT200h, mais au rythme où vont les choses, on pourrait parler d’un modèle de trois millions de kilomètres dans 10 ans.

La Lexus CT 200h 2014, calandre
La Lexus CT 200h 2014, calandre | Auto123.com
La Lexus CT 200h 2014, intérieur
La Lexus CT 200h 2014, intérieur | Auto123.com
La Lexus CT 200h 2014, sièges
La Lexus CT 200h 2014, sièges | Auto123.com
La Lexus CT 200h 2014, deuxième rangée
La Lexus CT 200h 2014, deuxième rangée | Auto123.com
La Lexus CT 200h 2014, arrière
La Lexus CT 200h 2014, arrière | Auto123.com

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Le texte Il parcourt 1,6 million de kilomètres en 10 ans avec sa Lexus CT200h 2014 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Moins de trois mois après avoir annoncé la renaissance de la marque Yugo, lors d’un événement de presse à Kragujevac, en Serbie, pour la première fois on a pu voir à quoi elle ressemblera. Le 6 mai dernier, une maquette à l’échelle 1:5 représentant le futur modèle de série a été dévoilée dans le cadre de l’édition 2025 du Car Design Event (CDE) à Munich, en Allemagne.

Cette maquette illustre l’orientation qu’adoptera Yugo Automobile pour la voiture du même nom qu’entend fabriquer Aleksandar Bjelić, l’homme d’affaires serbe, ingénieur et professeur d’université en économie qui est derrière ce projet.

Propriétaire de Globo Autokosmetik, une entreprise florissante qui fabrique des produits d’esthétique automobile à Gmünd, ville située à 50 kilomètres à l’est de Stuttgart, en Allemagne, Bjelić a obtenu les droits sur la marque Yugo récemment.

Il a alors demandé au designer Darko Marčeta de dessiner les formes sobres et modernes de la voiture qu’il souhaite fabriquer. Des formes qui, selon eux, « capturent l’essence de la Yugo d’antan, tout en l’actualisant pour l’avenir », peut-on lire dans un communiqué préparé pour les membres de la presse qui ont assisté au CDE, un événement qui réunissait plusieurs grands constructeurs comme General Motors, Hyundai, BMW et Pagani.

À la recherche de partenaires

La présence de ces deux Serbes au CDE 2025 s’explique d’ailleurs très simplement, puisqu’ils sont à la recherche de partenaires capables de les aider à mener à terme leur projet. Car pour l’instant, la Yugo ne semble être rien de plus qu’une jolie maquette. Le constructeur en devenir n’a encore rien révélé sur sa conception technique ni sur d’éventuelles installations où cette voiture serait produite.

En attendant de connaître ces partenaires qui animeront la Yugo du 21e siècle, Bjelić la présente comme une sous-compacte destinée à rivaliser avec des modèles comme la Toyota Yaris, la Renault Clio et la Volkswagen Polo, ce qui ne sera pas une mince tâche compte tenu de la popularité de ces voitures sur le Vieux Continent.

Bjelić espère faire de sa Yugo une auto abordable, comme le fut celle d’antan. Le communiqué distribué au CDE nous apprend d’ailleurs que « son design à deux portes ne se limite pas à un simple rappel historique, il souligne le caractère abordable et la sportivité du modèle qui sera commercialisé. »

Il dit aussi de cette nouvelle Yugo répondra aux normes de sécurité actuelles, tout en offrant de l’agrément de conduite, deux qualités qui faisaient cruellement défaut à la Yugo commercialisée au Canada, à la fin des années 80.

Une gamme destinée à prendre de l’ampleur

Avec un lancement prévu pour 2027, la nouvelle Yugo sera d’abord offerte avec des moteurs à combustion interne jumelés à une boîte de vitesses manuelle ou automatique. À cela s’ajouteront, par la suite, des versions électriques, de même que d’autres types des carrosseries, affirme l’homme d’affaires.

De plus, selon le communiqué, la présentation de cette maquette à Munich sera suivie par un second événement organisé dans le cadre de l’événement CDE Classic, qui sera présenté dans la même ville le 15 septembre prochain. On découvrira alors une variante sportive de la voiture, en plus d’apprendre certains détails techniques.

Puis, le constructeur entend dévoiler un prototype grandeur nature et fonctionnel dans le cadre de l’Expo 2027, l’exposition universelle qui ouvrira ses portes à Belgrade, capitale de la Serbie, le 15 mai 2027.

Une ancêtre à la notoriété discutable

Cette nouvelle Yugo mise sur la notoriété d’une petite voiture du même nom qui n’a pourtant pas eu la meilleure réputation.

La Yugo originale a été fabriquée par la société Zavodi Crevna Zastava de Kragujevac, ville autrefois yougoslave qui fait partie de l’actuelle Serbie. Conçue initialement pour remplacer la Fiat 127, c’est finalement ce constructeur yougoslave qui la produit à partir de 1980 dans le cadre d’un échange de technologie conclu avec le constructeur italien.

Très tôt, la Yugo a été exportée à l’Europe où elle s’est acquis une réputation de voiture bon marché. En 1984, par exemple, elle était moins chère qu’une Citroën 2CV ou une Renault 4 sur le marché français. Dans l’Hexagone, la Yugo 45 était offerte à partir de 27 500 francs comparativement à 28 280 francs pour la 2CV 6 Spécial et 29 800 francs pour une R4 de base.

Cette puce à quatre roues s’est également imposée brièvement en Amérique du Nord lorsque, en 1986, le tonitruant Malcolm Bricklin a trouvé le moyen de l’offrir à partir de 3 990 $US aux consommateurs étatsuniens, à une époque où le prix de base de la Chevrolet Chevette était 6 225 $US.

Chez nous, Yugo Cars of Canada l’a commercialisé du milieu de 1987 à janvier 1989 à des prix alléchants. En 1988, par exemple, la Yugo a d’abord été offerte à partir de 6 295 $, pour voir ensuite son prix de base chuter à 5 998 $. Un prix qui incluait une garantie de cinq ans contre la corrosion et de trois ans pour la mécanique, précisons-le. Cela faisait de la Yugo l’auto la moins chère au pays, mais la faillite de son importateur en janvier 1989 en a fait un feu de paille !

Photos : CDE et Archives La Tribune

Le texte Voici à quoi ressemblera la nouvelle Yugo provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une plainte officielle des Carabinieri déclenche une riposte musclée du constructeur italien

La collaboration entre Alfa Romeo et les forces de l’ordre italiennes tourne au vinaigre. Le constructeur automobile menace de poursuivre en justice un syndicat de police italien qui a vivement critiqué la tenue de route de son VUS Tonale, utilisé comme véhicule de patrouille. Selon les policiers, ces véhicules mettraient en danger la sécurité des agents et compromettraient leur efficacité en intervention.

Le Tonale trop instable selon les forces de l’ordre

Le 29 avril dernier, l’Association syndicale des Carabinieri a déposé une plainte auprès du Parquet de Rome, affirmant que les Tonale fournis aux unités mobiles étaient inadaptés aux exigences opérationnelles. Le syndicat évoque de nombreux signalements d’agents sur le terrain qui dénoncent des problèmes graves de tenue de route, notamment à haute vitesse ou sur des surfaces dégradées — des conditions fréquentes dans les interventions d’urgence. La plainte souligne également une inquiétude grandissante pour la sécurité des opérateurs, contraints d’utiliser un véhicule qui pourrait compromettre leur efficacité et leur intégrité physique.

Alfa Romeo se défend bec et ongles

La réplique d’Alfa Romeo ne s’est pas fait attendre. Le constructeur affirme que ses véhicules respectent les normes de sécurité les plus strictes, et qu’ils sont testés rigoureusement, y compris par les forces de l’ordre elles-mêmes. Dans une déclaration relayée par Quotazioni, un porte-parole d’Alfa Romeo défend la fiabilité du Tonale, vantant ses technologies de sécurité et sa popularité auprès de plus de 100 000 clients à travers le monde. Le ton monte alors que la marque déclare se réserver le droit de protéger son image par des moyens légaux, tout en se disant ouverte à un dialogue constructif avec les autorités compétentes.

Un VUS modifié, loin de la version civile

Il est important de noter que les Tonale utilisés par les Carabinieri diffèrent des versions civiles. Les unités concernées disposent d’un moteur de 163 chevaux et sont équipées d’un blindage partiel, ce qui alourdit considérablement le véhicule. À titre de comparaison, les modèles hybrides rechargeables vendus en Amérique du Nord développent jusqu’à 285 chevaux, sans blindage, et les versions non hybrides offrent 268 chevaux.

Un débat qui frôle l’absurde

S’il est difficile de juger du bien-fondé des plaintes sans avoir mis les mains sur le volant d’un Tonale de police, le spectacle qui s’annonce en cour promet d’être savoureux. Dans un contexte où la moindre controverse automobile devient une affaire d’État, cette affaire apporte une touche de drame à faible enjeu, presque rafraîchissante. Et pour ceux qui s’interrogent sur la nécessité pour la police italienne de rouler à haute vitesse, souvenez-vous qu’il en va peut-être de la préservation des traditions culinaires. Imaginez un instant qu’un cuisinier amateur mette de la crème dans une Alfredo ou du bacon américain dans une carbonara… Le chaos. L’effondrement de la société. La fin de l’Italie telle qu’on la connaît.

Avec des renseignements de Jaloopnik

 

Le texte Alfa Romeo menace de poursuivre un syndicat de police italien provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’ambiance se tend sérieusement chez Tesla, alors qu’un groupe d’employés – actuels et anciens – a décidé de briser le silence pour dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une crise de la demande sans précédent, causée en grande partie par Elon Musk lui-même. Une lettre ouverte rendue publique affirme que la marque est en déclin, et demande que Musk cède sa place à la tête de l’entreprise. L’un des employés à l’origine de la lettre a depuis été licencié.

Une scission interne sur fond de politisation extrême

Si une partie du personnel continue de soutenir Elon Musk, que ce soit par adhésion à sa vision ou par affinités idéologiques, d’autres employés jugent que son comportement nuit gravement à l’image de Tesla. Selon eux, ses prises de position polarisantes et son omniprésence dans les controverses détournent l’entreprise de sa mission initiale : accélérer l’électrification du transport.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Au premier trimestre de 2025, les ventes de Tesla ont chuté de 9 % aux États-Unis, alors que le marché global des véhicules électriques progressait de 10 %. Le constructeur a tenté de justifier cette baisse par le changement de génération du Model Y, mais les employés affirment que cette explication ne tient plus : des milliers de Model Y de nouvelle génération seraient invendus, entreposés dans les cours de distribution. La production fonctionne mieux que jamais. La qualité est là. Les processus sont solides. Ce qui ne fonctionne pas, c’est la demande. Ce n’est pas un problème de produit, c’est un problème de leadership.

Un appel au conseil d’administration, resté sans réponse

Le groupe demande officiellement que Tesla poursuive sa route sans Musk à la barre. Pour eux, la survie de l’entreprise passe par un changement de direction clair. Mais le conseil d’administration, jusque-là silencieux, n’a pris aucune mesure. Matthew LaBrot, un vétéran de Tesla qui œuvrait depuis cinq ans dans les programmes de formation pour les ventes et les livraisons, a été remercié après avoir été identifié comme l’un des auteurs de la lettre. Il affirme que son congédiement est directement lié à sa prise de position. Le compte X (anciennement Twitter) associé à la lettre a également été suspendu, bien que la plateforme soit dirigée par un Musk qui se dit « absolutiste de la liberté d’expression ».

Une entreprise à la croisée des chemins

Tesla a récemment demandé à ses employés des chaînes de production du Cybertruck et du Model Y à l’usine du Texas de prendre une semaine de congé, faute de demande. Pour plusieurs analystes, cette accumulation de signaux devrait alerter les dirigeants : la marque est à un tournant stratégique majeur, et pourrait perdre ses meilleurs talents, qui iront renforcer la concurrence.

Un géant fragilisé par son patron

L’époque où Tesla incarnait le futur de l’auto semble bien loin. Pour plusieurs employés, ignorer les signaux d’alarme au nom de promesses floues sur la conduite autonome ne suffit plus. L’entreprise aurait besoin de lucidité, de leadership rassembleur… et peut-être d’un nouveau visage à sa tête.

Avec des renseignements d’Electrek

Le texte Des employés de Tesla demandent la démission d’Elon Musk provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile