CARFAX Canada vient d’annoncer le lancement de VIN Fraud Check, un outil novateur destiné à alerter les concessionnaires automobiles si un numéro d’identification de véhicule (NIV) révèle des signes potentiels de fraude ou s’il a été déclaré volé en Amérique du Nord. Intégré sans frais supplémentaires au portail des concessionnaires CARFAX Canada, cet outil s’ajoute aux rapports d’historique de véhicule.

Une réponse directe aux préoccupations de l’industrie

Ce développement découle directement d’une table ronde organisée par la province de l’Ontario, durant laquelle les autorités et les leaders du secteur automobile ont exprimé le besoin urgent d’agir face à la hausse des fraudes automobiles, notamment par le biais de clonage de NIV. L’objectif : renforcer la protection des consommateurs et réduire les risques liés à l’achat de véhicules usagés.

127 000 véhicules clonés : un fléau bien réel

CARFAX Canada estime à 127 000 le nombre de véhicules immatriculés en Ontario potentiellement clonés ailleurs en Amérique du Nord. Le clonage de NIV consiste à attribuer à un véhicule volé le numéro d’un autre, afin de le revendre frauduleusement.

Une base de données nord-américaine puissante au service de la transparence

Ce nouvel outil repose sur la vaste base de données de CARFAX Canada, qui compile des milliards de données provenant de milliers de sources à travers le continent. Cette richesse d’information permet à la plateforme de fournir aux acheteurs, vendeurs et propriétaires de véhicules des renseignements critiques pour éviter les mauvaises surprises.

Conclusion

L’initiative de CARFAX Canada arrive à point nommé dans un contexte de montée des fraudes automobiles. Grâce à VIN Fraud Check, les concessionnaires disposent désormais d’un levier technologique puissant pour protéger leurs activités et leurs clients, tout en contribuant à la lutte contre le crime organisé dans le secteur de l’automobile.

Le texte CARFAX Canada lance un outil de détection de fraude gratuit provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Présentée cette semaine au Salon de l’auto de Shanghai, la toute nouvelle Lexus ES 2025 marque une rupture nette avec ses prédécesseurs. Fini les courbes douces et la célèbre calandre en sablier : place à des lignes plus anguleuses, à une allure fastback affirmée et, surtout, à l’arrivée de motorisations électrifiées, une première dans l’histoire de ce modèle.

Inspirée des concepts et des VUS récents

Puisant son inspiration dans le concept LF-ZL de 2023 ainsi que les RZ et RX actuels, la ES de huitième génération adopte une silhouette plus élancée, qui évoque quelque peu l’Audi A7 Sportback… jusqu’à ce que l’on remarque les flancs sculptés et la face avant toujours typiquement Lexus. Ce n’est pas seulement l’apparence qui évolue : les dimensions aussi. L’empattement gagne 80 mm pour atteindre 2 950 mm, tandis que la longueur totale s’étend désormais à 5 140 mm, soit 165 mm de plus que la génération précédente.

Une calandre disparue, des indices visuels sur les motorisations

Lexus abandonne enfin sa célèbre calandre surdimensionnée. À sa place, une calandre réduite (ou absente sur les EV) permet de deviner la motorisation : les hybrides conservent une fente de refroidissement sous l’emblème, alors que les électriques affichent un museau plus lisse.

Un habitacle épuré et tourné vers l’ère numérique

L’intérieur de la ES 2025 suit la tendance minimaliste : moins de boutons physiques, plus d’écrans. Un combiné numérique de 12,3 pouces et un écran tactile central de 14 pouces sont offerts de série. Sur certaines versions, un deuxième écran tactile côté passager s’ajoute. Autres nouveautés : une finition en bambou moderne et le lettrage « L-E-X-U-S » sur le volant en lieu et place du logo traditionnel.

Motorisations : hybrides discrets, électriques plus convaincants

Deux hybrides à essence :

  • Version de base (non offerte en Amérique du Nord) : moteur 2,0 litres, 194 ch, 0-100 km/h en 9,4 s.

  • ES 350h AWD (Amérique du Nord) : moteur 2,5 litres, 244 ch, 0-100 km/h en 7,8 s.

Deux versions 100 % électriques :

  • ES 350e : moteur avant de 221 ch, autonomie estimée à 483 km (cycle chinois CLTC), 0-100 km/h en 8,9 s.

  • ES 500e AWD : deux moteurs totalisant 338 ch, autonomie de 610 km, 0-100 km/h en 5,9 s.

Commercialisation prévue en 2026

La nouvelle ES entrera sur le marché en 2026, vraisemblablement en tant que modèle 2027. Les prix pour l’Amérique du Nord seront dévoilés à l’approche de sa mise en vente. Avec ce virage stylistique audacieux et l’arrivée de groupes motopropulseurs électrifiés, Lexus redéfinit la mission de sa berline ES : séduire une clientèle moderne tout en répondant aux nouvelles normes de mobilité. Reste à voir si les performances suivront les attentes.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte La prochaine Lexus ES sera à essence et électrique et complètement différente provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Avec les tarifs mis en place par l’administration Trump sur les véhicules provenant de l’étranger, Toyota envisagerait de déplacer la production de son véhicule vedette en sol américain. Le VUS RAV4 est le modèle le plus populaire du géant japonais.

Trois personnes près du dossier se sont confiées au groupe Reuters pour transmettre cette information. Elles ont souhaité ne pas être identifiées, car aucune information à ce sujet n’a pour le moment été rendue publique.

Le portrait actuel

En ce moment, le RAV4 est fabriqué au Kentucky, aux États-Unis, mais aussi au Canada, au Mexique et au Japon. Initialement, la compagnie avait prévu exporter le nouveau RAV4 aux États-Unis à partir de ses usines du Canada et du Japon, mais elle penserait maintenant à produire ce qui sera vendu aux États-Unis à son usine du Kentucky.

Il faut comprendre que malgré tout, l’usine du Kentucky ne pourra pas fournir à la demande. L’année dernière seulement, Toyota a vendu 475 000 unités de son RAV4 en sol américain, un chiffre qui représente 20 % de ses ventes dans ce pays.

Le Toyota RAV4 est fabriqué au Kentucky, aux États-Unis, mais aussi au Canada, au Mexique et au Japon.
Le Toyota RAV4 est fabriqué au Kentucky, aux États-Unis, mais aussi au Canada, au Mexique et au Japon. | Auto123.com

Et le Canada ?

Évidemment, puisque Toyota a une présence importante et affirmée au Canada depuis maintenant plus de 60 ans, une telle nouvelle a de quoi inquiéter, surtout étant donné la grande popularité du RAV4.

Selon une des personnes interrogées concernant ce dossier, la production totale de véhicules au Canada serait maintenue par Toyota.

Au site Reuters, Toyota a déclaré qu’elle étudiait en permanence les moyens d’améliorer sa production afin de mieux servir sa clientèle et offrir des emplois stables à ses employés.

« Nous n’avons rien à annoncer pour le moment et nous ne commenterons pas les spéculations », a déclaré la compagnie, lorsqu’elle a été questionnée concernant l’éventuelle production du RAV4 au Kentucky.

Toyota est une compagnie prudente et elle ne prendra assurément pas de décisions à la légère. Il est normal qu’elle étudie les possibilités et différents scénarios advenant que la situation perdure, mais il serait étonnant qu’elle agisse sur un coup de tête.

Toyota possède déjà onze usines aux États-Unis, incluant des usines de pièces. Elle a assemblé 1,3 million de véhicules là-bas en 2024, soit plus de la moitié de ses 2,3 millions de véhicules vendus en sol américain.

Disons qu’elle contribue déjà pas mal de ce côté.

Toyota affirme que son investissement total aux États-Unis au fil des ans a atteint près de 50 milliards USD.

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Le texte Toyota pourrait augmenter sa production de RAV4 aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que les tarifs douaniers de l’administration américaine suscitent de vives critiques à l’échelle mondiale, ils semblent néanmoins forcer certains constructeurs étrangers à planifier plus de production aux États-Unis.

Le groupe Volkswagen (VW), géant de l’industrie automobile allemande, en est un exemple frappant. Selon plusieurs sources, des négociations sont en cours entre l’entreprise et la Maison-Blanche pour la construction d’une usine Audi sur le sol américain.

Dans l'usine mexicaine de Audi, à San José Chiapa
Dans l’usine mexicaine de Audi, à San José Chiapa | Auto123.com

Audi, un maillon stratégique

Contrairement à la marque Volkswagen qui assemble déjà certains modèles aux États-Unis, Audi n’y possède encore aucune installation de production. La majorité de ses véhicules destinés au marché américain proviennent d’Europe, à l’exception du Q5, fabriqué au Mexique — un pays désormais visé par des tarifs punitifs.

Oliver Blume, PDG du groupe VW, a récemment confirmé à la Frankfurter Allgemeine que des discussions actives ont lieu avec les autorités américaines.

Pour Audi, les États-Unis restent un marché crucial. Suspendre les livraisons en réponse aux nouveaux tarifs n’est qu’une mesure temporaire. La solution à long terme, selon Blume, passe par la production locale.

Porsche, un cas à part

Si Audi se voit forcée de s’adapter, Porsche, une autre marque du groupe VW, adopte une posture différente. En raison de son positionnement plus haut de gamme et ses volumes de vente moindres, elle peut absorber les hausses de prix sans trop d’impact sur sa clientèle. Elle ne prévoit donc pas de production locale, du moins pour l’instant.

Une usine américaine, mais pas avant plusieurs années

Même si un accord est trouvé, ne vous attendez pas à voir des Audi « Made in USA » dès demain. Construire une usine, trouver les bons fournisseurs et former la main-d’œuvre prend du temps. Donald Trump lui-même l’a reconnu, laissant entendre qu’il pourrait accorder des délais ou des exemptions pour permettre aux constructeurs de s’ajuster.

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Le texte Volkswagen pourrait construire une usine Audi aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford doit procéder au rappel de quelque 150 000 véhicules en Amérique du Nord en raison d’un problème avec les freins. Les modèles touchés sont la camionnette F-150 de l’année 2017, ainsi que les VUS Ford Expedition et Lincoln Navigator des années 2017 et 2018.

Au Canada, 13 875 véhicules sont visés par la campagne.

Il est à noter que le rappel concerne des modèles équipés du moteur V6 EcoBoost de 3,5 litres.

Ford Expedition Platinum 2017
Ford Expedition Platinum 2017 | Auto123.com

Le problème

Sur certains véhicules, du liquide de freins pourrait fuir du maître cylindres de frein et se retrouver dans le système de servofrein. Une réduction de la capacité de freinage pourrait en résulter.

Évidemment, un véhicule qui perd de la force de freinage représente un danger pour ses occupants, mais aussi pour les autres usagers de la route.

La solution

Ford va aviser les propriétaires par la poste et les inviter à se rendre à l’atelier afin qu’un technicien procède au remplacement du maître-cylindre. Au besoin, le système de servodirection sera aussi changé, s’il a été contaminé, on le devine.

Si le problème survient, un message pourrait apparaître au tableau de bord. Les propriétaires voudront aussi porter une attention particulière à la sensation de freinage. Si cette dernière est spongieuse, c’est le signe que quelque chose pourrait clocher.

Lincoln Navigator 2018
Lincoln Navigator 2018 | Auto123.com

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Le texte Ford rappelle de plus vieux F-150 et Expedition pour un problème de freins provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lors de son évènement Next-Gen Hybrid System Tech Day, Hyundai a levé le voile sur son tout nouveau groupe motopropulseur hybride. Cette technologie de prochaine génération repose sur une transmission à deux moteurs, une première pour la marque, et vise à améliorer significativement l’économie de carburant tout en renforçant les performances globales des véhicules.

Deux moteurs électriques pour doubler l’efficacité

Le nouveau système combine deux moteurs électriques intégrés à la transmission. Le P1 s’occupe du démarrage du moteur thermique et de la génération d’énergie, tandis que le P2 assure la propulsion du véhicule ainsi que la récupération d’énergie au freinage. Cette architecture permet une amélioration de 45 % de l’économie de carburant et une hausse de 19 % de la puissance maximale par rapport aux moteurs à combustion de catégorie équivalente.

Un Palisade hybride de 329 chevaux pour ouvrir la marche

Le premier modèle à recevoir ce système est le Hyundai Palisade hybride qui est équipé d’un 4-cylindres turbo de 2,5 litres. Il développe 329 chevaux et un couple de 339 lb-pi, avec une consommation combinée de seulement 7,1 litres/100 km. Par rapport au même moteur, mais pour la version à essence uniquement, le couple grimpe de 9 %, tout en offrant une efficacité énergétique impressionnante de 14,1 km/litre.

Le système promet une amélioration de 45 % de l’efficacité énergétique et des performances accrues.
Le système promet une amélioration de 45 % de l’efficacité énergétique et des performances accrues. | Auto123.com

Une transmission intelligente au cœur du système

Grâce à la logique Active Shift Control, le moteur P1 permet d’optimiser les passages de rapports et de fluidifier les transitions entre les modes électrique et thermique. Promesse de Hyundai, ce système intelligent renforce également l’agrément de conduite et la réactivité du groupe motopropulseur.

Des technologies d’électrification avancées pour la gamme complète

Hyundai a également développé toute une suite de technologies embarquées pour maximiser le comportement dynamique et le confort :

  • • e-AWD (transmission intégrale électrique)
  • • e-VMC 2.0 (contrôle de mouvement du véhicule)
  • • e-Handling 2.0
  • • e-EHA 2.0 (aide à l’évitement électrifié)
  • • e-Ride 2.0 (optimisation du confort de roulement)

V2L et Stay Mode : des fonctionnalités pour le quotidien

Le système intègre également des fonctions pratiques comme le Stay Mode, qui permet au véhicule de maintenir la climatisation et les systèmes multimédias activés pendant une heure à l’arrêt, uniquement grâce à la batterie. La fonction V2L (Vehicle-to-Load) autorise quant à elle jusqu’à 3,6 kW d’alimentation pour des appareils externes, même lorsque le moteur est coupé.

Des technologies bientôt déployées chez Kia et Genesis

Hyundai prévoit de déployer ce nouveau système hybride dans plusieurs futurs modèles Hyundai et Kia, couvrant les segments compact, intermédiaire, pleine grandeur et luxe. Le nombre de groupes motopropulseurs hybrides du conglomérat passera ainsi de trois à cinq, avec la production du Palisade hybride déjà en cours. Une version à propulsion du 4-cylindres hybride de 2,5 litres est prévue pour 2026, qui sera utilisée dans des modèles Hyundai et éventuellement dnas des modèles Genesis.

Hyundai dévoile une motorisation hybride à deux moteurs | Auto123.com
Hyundai dévoile une motorisation hybride à deux moteurs | Auto123.com

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Le texte Hyundai dévoile une motorisation hybride à deux moteurs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Porsche Canada a confirmé l’ouverture en juin 2025 de son tout premier centre d’expérience Porsche au Canada, à Pickering, en banlieue de Toronto. Il s’agira du 10e centre de ce type dans le monde et du troisième en Amérique du Nord, après Los Angeles et Atlanta.

Un complexe dédié à la performance et à l’innovation

Implanté sur un terrain de 20 acres (environ 8 hectares), le centre d’expérience Porsche de Toronto proposera aux visiteurs une expérience de conduite immersive et encadrée par des instructeurs certifiés, accessible toute l’année. Le circuit de deux kilomètres, conçu avec des références à des sections mythiques comme le virage tire-bouchon de Laguna Seca, le Carrousel du Nürburgring et les Esses de Porsche au circuit du Mans, se divise en quatre modules :

  • • Circuit technique
  • • Zone dynamique
  • • Piste basse d’adhérence
  • • Anneau de dérapage à faible friction

Les visiteurs pourront piloter une gamme de modèles Porsche deux à quatre portes récents.
Les visiteurs pourront piloter une gamme de modèles Porsche deux à quatre portes récents. | Auto123.com

Une offre d’expériences sur mesure

Les visiteurs pourront piloter une vaste gamme de modèles Porsche à deux et à quatre portes. Les prix varient de 140 $ pour un tour de piste avec un pilote pour vivre une expérience à 850 $ pour une séance de 90 minutes avec instructeur privé.

Des programmes sur mesure sont également proposés pour les groupes ou événements pour entreprises.

Et bonne nouvelle pour les nouveaux propriétaires canadiens : tout client ayant pris livraison d’un véhicule Porsche neuf à partir du 1er janvier 2025 recevra une invitation gratuite pour une séance de 90 minutes avec un instructeur Porsche, dans un véhicule équivalent à celui qu’il a acheté. Cette offre est valide pendant deux ans après la réception de l’invitation.

Le nouveau Porsche Experience Centre Toronto
Le nouveau Porsche Experience Centre Toronto | Auto123.com

Des simulateurs, du café… et une touche locale

Hors piste, le Centre d’expérience Porsche de Toronto proposera cinq simulateurs de course, permettant de s’initier virtuellement aux circuits internationaux.

L’expérience est complétée par un café artisanal, une boutique Porsche Lifestyle avec vêtements, accessoires et voitures miniatures, et une atmosphère imprégnée de touches 100 % canadiennes. Parmi elles : du bois lamellé du Québec en façade et une sculpture commandée à un artiste local à l’entrée du site.

Une conscience environnementale affirmée

Le bâtiment se distingue également par sa conception écoresponsable : chauffage et climatisation géothermiques, et panneaux solaires couvrant environ 20 % des besoins énergétiques du complexe.

Un total de 65 emplois créés et une direction locale chevronnée

Dirigé par Jennifer Cooper, ex-responsable des événements et du sport automobile chez Porsche Canada, le centre représente une étape importante pour la marque au pays, selon Trevor Arthur, nouveau PDG de Porsche Canada.

L’ouverture pour les réservations sera annoncée sous peu via un portail consacré à la chose. Les séances vont commencer en juin.

Le nouveau Porsche Experience Centre Toronto
Le nouveau Porsche Experience Centre Toronto | Auto123.com

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Le texte Centre d’expérience Porsche de Toronto : ouverture en juin provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Il y aura une nouvelle GT-R sous forme hybride d’ici trois à cinq ans.

Il n’y a pas si longtemps, la mort de la Nissan GT-R sous sa forme actuelle, soit animée par un moteur à essence, était annoncée. La fin de la production de la génération existante n’annonçait rien de bon pour l’avenir, car malgré quantité de rumeurs, rien n’avait été confirmé pour la suite des choses.

Avec le virage électrique qui s’opère à travers l’industrie, plusieurs croyaient que c’était la seule avenue possible pour l’avenir de la voiture que l’on surnomme Godzilla.

Et bien non. Au plus récent Salon de l’auto de New York, Ponz Pandikuthira, le responsable de la planification de Nissan pour l’Amérique du Nord, a confirmé au site the Drive qu’il y aura bel et bien une suite au modèle, et que ce dernier sera hybride.

Ce qui ne serait pas décidé, c’est si le modèle va profiter d’une configuration hybride ou encore hybride rechargeable. La gestion de la chaleur et de la densité d’énergie demeure au cœur des préoccupations, rapporte-t-on. Le dirigeant a mentionné qu’il aimait l’idée d’un modèle hybride rechargeable, mais que la configuration hybride conventionnelle serait peut-être plus adaptée aux attentes qu’ont les propriétaires de leur GT-R, surtout ceux qui aiment y aller de séances sur piste.

Nissan GT-R NISMO 2023
Nissan GT-R NISMO 2023 | Auto123.com

Concernant l’option tout électrique, Ponz Pandikuthira y est allé d’une déclaration intéressante : « En gros, c’est comme si elle faisait un tour sur le Nürburgring, et qu’il fallait ensuite la recharger ». Des prototypes auraient été construits, mais pour le moment, l’option ne semble pas viable. Même avec l’amélioration de la technologie et les batteries à l’état solide qui sont attendues, et qui vont offrir plus d’autonomie, une GT-R électrique ne fait pas de sens pour le responsable. Pour lui, une GT-R électrique ne serait pas une vraie GT-R.

Sous le capot, on peut s’attendre à voir le moteur V6 biturbo de 3,5 litres de Nissan, un bloc qui a été conçu pour répondre aux normes d’émissions polluantes jusqu’en 2032.

Et, en terminant, une note intéressante, le dirigeant de Nissan aurait laissé entendre que les négociations avec Honda ont toujours lieu et qu’il ne serait pas impossible que le développement de la prochaine GT-R se fasse avec une certaine collaboration avec Honda, qui proposerait une nouvelle Acura NSX sur la même structure.

Nous verrons bien, mais voilà qui pourrait être intéressant.

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Le texte Une Nissan GT-R hybride attendue d’ici trois à cinq ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dans une alliance aussi inattendue que symbolique, Saudi Aramco, le plus grand producteur de pétrole au monde, vient de signer un partenariat stratégique avec BYD (Build Your Dream), géant chinois du véhicule électrique. L’objectif : accélérer le développement de technologies de transport à faibles émissions.

Cette entente, conclue entre Saudi Aramco Technology Company (SATC) et BYD, prévoit une coopération en matière de recherche et de développement pour faire progresser l’efficacité énergétique et la performance environnementale des véhicules dits « à nouvelles énergies ».

Un virage stratégique pour le géant pétrolier

Conscient que l’ère du tout pétrole touche à sa fin, Aramco multiplie les initiatives dans le domaine de l’électrification du transport. La firme saoudienne affirme vouloir explorer des motorisations avancées et investir envers des carburants à faible teneur en carbone, tout en maintenant une approche pragmatique basée sur la complémentarité des solutions.

En s’associant avec BYD, qui ne vend plus aucun véhicule sans prise de recharge, Aramco mise sur un acteur majeur. En 2023, BYD a écoulé 4,27 millions de véhicules à énergies nouvelles, dont 1,7 million 100 % électriques et 2,48 millions hybrides rechargeables (PHEV).

Des modèles électriques de BYD
Des modèles électriques de BYD | Auto123.com

BYD et Aramco : deux puissances aux ambitions convergentes

Cette entente pourrait transformer la dynamique du marché automobile. Les deux entreprises disposent d’un pouvoir d’influence immense dans leurs domaines respectifs. Le partenariat vise à développer des solutions conjuguant efficacité énergétique et empreinte carbone réduite, avec un accent particulier sur les modèles PHEV, qui conservent une motorisation thermique, idéale pour les marchés encore dépendants de l’essence.

Une présence croissante d’Aramco dans l’automobile

Aramco ne s’arrête pas à ce seul partenariat. Le géant saoudien détient aussi une participation dans Horse Powertrain, la coentreprise entre Renault et Geely, dédiée à la conception de moteurs thermiques innovants et hybrides. Cette semaine, Horse Powertrain a d’ailleurs dévoilé un concept hybride adaptable aux plateformes de véhicules électriques, illustrant une volonté claire de ne pas opposer les technologies, mais de les intégrer intelligemment.

Quand le pétrole investit dans l’électrique

Ce rapprochement entre BYD et Saudi Aramco marque une étape importante dans la transition énergétique du secteur automobile. Il montre que même les géants du pétrole misent désormais sur une mobilité électrifiée, en particulier dans les segments hybrides, capables de s’adapter aux réalités de nombreux marchés mondiaux.

Avec des ressources colossales et une vision à long terme, ce duo inédit pourrait bien redessiner l’avenir de l’automobile, entre pragmatisme énergétique et innovation technologique.

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Le texte Le géant pétrolier Saudi Aramco s’allie au fabricant de véhicules électriques BYD provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après avoir présenté le concept ID. Code à Pékin, en 2024, Volkswagen récidive cette année au salon Auto Shanghai avec trois nouveaux concepts de la famille ID. Chacun utilise une forme de motorisation électrifiée et leur développement a été réalisé en collaboration avec les trois partenaires locaux du géant allemand.

Le prototype de la berline tricorps ID. Aura développé par FAW-Volkswagen et l’utilitaire de taille moyenne ID. Evo de Volkswagen Anhui sont tous deux des véhicules électriques, alors que l’utilitaire compact ID. Era mis au point par SAIC Volkswagen mise plutôt sur une motorisation hybride branchable à prolongateur d’autonomie (façon Chevrolet Volt).

Lors de leur dévoilement qui a eu lieu en soirée aujourd’hui (à l’heure chinoise), le constructeur a confirmé que ce trio préfigure des véhicules électrifiés qui seront commercialisés en Chine au cours des prochaines années.

En effet, d’ici la fin de 2027, Volkswagen compte lancer plus de 30 nouveautés en Chine, dont 20 véhicules à motorisation électrifiée (électrique ou hybride branchable).

Nouvelle identité de marque

Ces trois concepts s’inscrivent dans la nouvelle identité de marque développée pour la Chine par cette marque. De plus, ils se distinguent par un temps de développement réduit de plus de 30 %, affirme le constructeur.

« Nous sommes sur la bonne voie avec notre stratégie ‘‘en Chine, pour la Chine’’. Volkswagen entend rester le leader automobile mondial dans l’empire du Milieu, y compris à l’ère de la voiture intelligente connectée », affirmait Thomas Schäfer, chef de la direction de la marque Volkswagen, le 9 avril dernier, dans un communiqué annonçant le dévoilement de ces concepts.

Aujourd’hui, au moment de les présenter, il a ajouté : « Nous avons toutes les cartes en main pour réussir [à maintenir ce leadership] : temps de développement réduit, partenaires solides, production et infrastructures de pointe à l’échelle locale, offre de produits novateurs adaptés aux clients chinois. Les concepts proches des modèles de série que nous dévoilons à Shanghai attestent de ces nombreux atouts. »

Trois concepts annonciateurs

L’ID. Era de SAIC Volkswagen, un utilitaire à trois rangées de sièges, donne un aperçu d’un premier modèle de Volkswagen qui sera doté d’une technologie de prolongateur d’autonomie. Doté d’une batterie donnant 300 kilomètres d’autonomie, son moteur à essence servant de génératrice (comme celui d’une Volt) ajoutera plus de 700 kilomètres additionnels, haussant ainsi l’autonomie totale au-delà de 1 000 kilomètres.

L’ID. Evo de Volkswagen Anhui, par ailleurs, aura une plateforme 800 V et cet utilitaire grand format sera le premier entièrement électrique de la gamme ID. Unyx de Volkswagen. Ce concept mise sur une architecture électronique facilitant l’implémentation de nombreux nouveaux services numériques et des mises à jour à distance réalisées à intervalles réguliers, afin de titiller une jeune clientèle.

L’ID. Aura de FAW-Volkswagen, enfin, est le premier concept basé sur une plateforme CMP intégrant une architecture électronique zonale conçue par Volkswagen spécifiquement pour le marché chinois. Cette berline électrique dispose notamment d’un concept UI/UX similaire à celui d’un cellulaire intégré à la console centrale, qui sert d’assistant humanoïde exploitant l’IA pour offrir un contrôle transparent des fonctions du véhicule et de son système d’infodivertissement.

Plus de 40 ans de présence en Chine

En s’établissant en Chine en 1984, Volkswagen a été l’un des premiers grands constructeurs à reconnaître l’énorme potentiel du marché chinois, malgré l’obligation de s’établir par le biais de partenariats avec des entreprises locales.

En 1984, on a donc assisté à la création de SAIC Volkswagen avec SAIC Motor Corp. (autrefois appelé Shanghai Automotive Industry Corporation), puis de FAW-Volkswagen Automotive Company en 1991 avec China FAW Group (First Automotive Works). Quant à Volkswagen Anhui, cette troisième coentreprise a vu le jour en 2017 par le biais d’une alliance avec JAC Motors.

Aujourd’hui, la marque allemande figure parmi les figures de proue du marché chinois. En 2023, parmi les 10 marques les plus populaires, FAW-Volkswagen occupait la deuxième place et SAIC-Volkswagen la cinquième.

Photos : Volkswagen

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