Les joints… deuxième partie
La dernière fois, on a discuté des joints qui permettaient d’étancher un arbre tournant. Aujourd’hui c’est maintenant au tour des joints papiers.
Les joints papiers sont partout sur une voiture.
Généralement entre les couvercles sur les transmissions, différentiels, ou bien sûres sur les moteurs. Ces joints sont faciles à trouver, et sont de différents matériaux. Très souvent le liège était utilisé pour rendre étanche, mais avec un succès relatif. Ça marche pour les bouteilles de vin, pourquoi pas pour la panne d’un moteur? Le joint en liège ancien, qui n’est pas très adéquat pour étancher l’huile ou l’essence, est pourtant très populaire. Sa qualité première est sa flexibilité quant à l’épaisseur ou grandeur. Il a pour défaut d’aimer l’halloween et de se déguiser en éponge. Pas de lien de parenté avec Bob cependant. Il absorbe le liquide et le transfert tout doucement vers l’extérieur avec le temps.
Son faible de coût en ont fait un King pour plusieurs décennies dans le monde automobile.
On n’a pas toujours le choix de s’en départir pour utiliser un autre matériau. Parfois l’épaisseur du joint est en fonction du besoin et nous ne pouvons-nous en passer. Ce que je suggère est le mettre de la pâte à joint pas juste sur les surfaces en contact avec les pièces qui vont le pincer, mais aussi sur la surface qui fait face au liquide. Il sera plus étanche, ou du moins, il aura moins envie de se déguiser en Bob. Heureusement, aujourd’hui, du caoutchouc lui fût introduit, le rendant beaucoup plus étanche. Il y a des joints qui résistent à la haute température, comme ceux qui sont en contact avec les collecteurs d’échappement. Ces joints sont soit en métal, ou d’un composé qui résiste à la grande chaleur. Ces joints sont en général de très bonne qualité, et on ne doit pas rien ajouter pour les rendre plus étanche.
Les joints en papier ordinaire, qu’on peut voir en beige ou gris foncé, sont qu’en à eux, fait pour étancher un boitier avec liquide, comme par exemple, les couvercles d’une transmission, d’un moteur, d’un carburateur etc. Ces joints se coupent facilement, et on peut leur faire prendre la forme désirée si le joint d’origine n’est pas disponible. Il se coupe très bien, et une très grande gamme d’épaisseur est disponible selon les besoins.
Attention, ce joint papier ne sera efficace que si les surfaces sur lesquelles il sera installé sont lisses et sans bavures. S’il y a des bavures, et qu’elles ne sont pas enlevées, le joint laissera passer le liquide.
Un petit mot sur la confiance
La pâte à joint, et les travaux mécaniques. Ce trio ne fonctionne pas souvent bien ensemble, je m’explique : Je reconnais qu’il y a un réel plaisir à prendre part nous même à la réparation de notre voiture ancienne. Mais, il y a un mais. Si le manque d’assurance ou d’expérience vous porte à investir vos économies dans une compagnie qui fabrique de la pâte à joint tellement vous en utilisez lors que vos aventures dans le garage, alors il faut vous méfier de vous. Le fait de mettre de la pâte à joint est très bien, d’en mettre trop ce ne l’est pas. Plusieurs vont utiliser la pâte à joint pour faire le travail qu’ils n’ont pas su réaliser eux-mêmes durant une réparation. Ça peut parfois fonctionner sans conséquences, mais ce n’est pas rare de voir de la pâte à joint qui a circulé ailleurs qu’à l’endroit prévu tellement la générosité débordait de partout…
Une mince couche suffira sur le joint en papier pour garantir une bonne étanchéité. Vous pouvez penser que d’en mettre trop ce n’est pas grave, de toute façon vous allez enlever l’excédent avec un linge ou votre doigt, alors pourquoi je m’énerve?
Vous ferez comment pour enlever ce qui dégouline à l’intérieur de votre moteur, ou de la transmission? Moins c’est mieux que trop.
Le texte Les joints… deuxième partie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile
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