Kia a annoncé le rappel de 342 unités de son VUS électrique EV9 2025 en raison d’un problème de perte de puissance lié à une erreur de soudure. Ce défaut pourrait empêcher le véhicule d’accélérer normalement et, dans certains cas, de dépasser 19 km/h.

Un problème de soudure à l’intérieur de l’unité motrice arrière

Le problème concerne les versions à deux moteurs et transmission intégrale du Kia EV9, qui pourraient souffrir d’un défaut de soudure au niveau de l’arbre du moteur de l’unité de transmission arrière (GDU – Gear Drive Unit). En cas de défaillance, cela pourrait réduire l’accélération et la puissance motrice du véhicule.

Les véhicules concernés ont été fabriqués en Géorgie entre octobre et décembre 2024. Selon Kia, les conducteurs pourraient entendre un bruit inhabituel ou voir apparaître un message d’alerte « Check AWD/4WD » au tableau de bord.

Kia a détecté le problème en janvier

L’affaire a commencé en janvier 2024, lorsque Kia a remarqué plusieurs demandes d’aides liées à une perte de puissance. Une enquête interne a été menée, et le démontage d’une unité défectueuse a révélé un arbre moteur endommagé par un défaut de soudure.

Lors d’un test sur un EV9 touché par le problème, un ingénieur de Kia a constaté que le véhicule ne pouvait pas dépasser 19 km/h dans certaines conditions. À ce jour, dix signalements ont été enregistrés, mais aucun accident ni blessure n’a été rapporté.

Le Kia EV9, arrière
Le Kia EV9, arrière | Auto123.com

Un remplacement de l’unité motrice arrière chez les concessionnaires

Les propriétaires des EV9 concernés recevront une notification par courrier, alors que les lettres seront envoyées cette semaine. Kia prendra en charge le remplacement complet de l’unité motrice arrière. Une intervention qui s’annonce toutefois longue et complexe, nécessitant plus de six heures en atelier.

Le Kia EV9 : succès et rappels en série

Malgré cette défaillance, le Kia EV9 demeure un succès commercial et médiatique, ayant récemment décroché le titre de Voiture mondiale de l’année 2024, décerné par l’organisme World Car Awards. Cependant, les rappels s’accumulent pour le modèle, ce qui pourrait ternir son image.

Les propriétaires sont invités à contacter leur concessionnaire pour plus d’informations et planifier le moment de la réparation.

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Le texte Un défaut de soudure entraîne un rappel de plus de 300 Kia EV9 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La société luxembourgeoise Bertone, quatrième incarnation de l’entreprise du même nom fondée par Nuccio Bertone en 1912, a annoncé aujourd’hui l’ouverture du carnet de commandes pour la Runabout, sa biplace néo-rétro.

Pas plus de 25 exemplaires de cette sportive seront fabriqués avec un V6 de 460 ch monté en position transversale et jumelé à une boîte de vitesses manuelle à six rapports courts. Dans un communiqué publié aujourd’hui, Bertone ne révèle cependant aucun détail sur la source de ce groupe motopropulseur ni sur la nature de la plateforme qu’aura la voiture.

Deux variantes

Il nous apprend par contre que deux variantes figurent au catalogue : la Targa, qui est un coupé doté d’un toit amovible, et la Barchetta (barquette en italien), dont l’habitacle découvert sans pare-brise constitue une variante destinée aux « puristes qui recherchent une connexion sans filtre avec la route », explique le constructeur.

La Runabout devient le deuxième modèle de petite série lancé par Bertone, l’entreprise créée en 2020 par les frères Mauro et Jean-Frank Ricci. En 2022, ces deux entrepreneurs avaient d’abord promis un coupé de haute performance appelé GB110, dont la première mondiale a eu lieu au salon Top marques à Monaco, en juin 2024.

Un bijou d’un demi-million

Le carnet de commandes de la Bertone Runabout est désormais ouvert. Offerte à partir de 350 000 € (environ 525 000 $), le constructeur affirme qu’elle entrera en production au cours de la seconde moitié de 2026.

Entre-temps, Bertone met l’accent sur l’apparence qu’adoptera cette nouveauté avec une série d’images numériques de belle qualité diffusées aujourd’hui. Elles évoquent une esthétique qui reste fidèle à la voiture-concept de la fin des années 60 qu’elle émule. C’est le cas, du moins, si l’on fait exception de ses projecteurs. Car des phares escamotables logés à l’avant de la carrosserie se sont substitués à ceux qui étaient sur l’arceau de sécurité du prototype d’antan.

Du pur Gandini

Dévoilé au Salon de l’auto de Turin, en octobre 1969, l’Autobianchi A112 Runabout de Bertone (l’entreprise qui a existé de 1912 à 2014) est une voiture-concept dont les formes ont été esquissées par Marcello Gandini. Ce prolifique designer a œuvré pour ce carrossier du milieu des années 60 à la fin des années 70. La Runabout, un des nombreux projets qu’il a piloté, évoquait une alternative à la Fiat 850 Spider construite par Bertone à son usine de Grugliasco et dont la production allait prendre fin.

Qualifiée de barquette (expression désignant une voiture de course sans toit), cette biplace à habitacle découvert se distinguait, entre autres, par sa forme en coin rappelant l’Alfa Romeo Carabo (autre concept de Gandini), ses phares incorporés à l’arceau de sécurité de forme trapézoïdale et, naturellement, par son moteur transversal, une formule technique jusque-là réservée à une sportive d’un tout autre acabit : la Lamborghini Miura, chef-d’œuvre également signé… Gandini !

La motorisation de la Runabout d’antan était cependant moins inspirante que celle d’une Miura ou même celle qui servira bientôt à sa descendante. Le concept de Gandini reprenait le moteur de l’Autobianchi A112 Abarth, un humble 4-cylindres de 1,1 L qui, en version de série, produisait 70 ch.

Sa silhouette inspirera néanmoins les designers de l’adorable Fiat X1/9, un coupé biplace à moteur central qui succédera à la 850 Spider à l’usine de Gruliasco. En effet, Bertone assemblera sa carrosserie monocoque pour ensuite l’expédier à Fiat, à son usine de Lingotto, pour l’assemblage final.

Photos : Bertone

Le texte Bertone ouvre son carnet de commandes pour la Runabout provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les États-Unis imposent des droits de douane de 25 % sur les importations canadiennes et mexicaines à partir du 4 mars. Quelles conséquences pour le secteur automobile ?

Des Tarifs Douaniers qui Changent la Donne

Les nouveaux tarifs imposés par les États-Unis sur les importations en provenance du Canada et du Mexique sont entrés en vigueur le 4 mars à 00h01 (ET). Annoncés par Donald Trump, ces droits de douane de 25 % s’appliquent aux véhicules et autres biens importés, tandis que ceux sur les produits chinois passeront de 10 % à 20 %.

Le président américain a affirmé qu’aucun compromis n’était possible avec le Canada et le Mexique : « Ils sont en place, ils entrent en vigueur demain. »

Pourquoi ces Tarifs Maintenant ?

Trump a signé ces nouvelles taxes douanières par décret le 1er février. Initialement prévues pour le 4 février, elles avaient été reportées après des négociations de dernière minute avec Ottawa et Mexico. Mais aujourd’hui, ces taxes sont bel et bien appliquées.

L’administration Trump justifie ces mesures comme un moyen de lutter contre l’immigration illégale et le trafic de drogue, notamment le fentanyl. Le Canada et le Mexique ont déjà mis en place des actions pour répondre aux demandes américaines :

  • Le Mexique a déployé 10 000 membres de la Garde nationale à sa frontière.
  • Le Canada a nommé un « tsar du fentanyl » pour gérer la crise des opioïdes.

Malgré ces initiatives, les tarifs sont appliqués, mettant à mal l’équilibre commercial nord-américain.

L’Industrie Automobile en Première Ligne

Le Canada et le Mexique ont exporté 3,6 millions de véhicules vers les États-Unis en 2024 (S&P Global Mobility). L’industrie automobile nord-américaine repose sur un modèle intégré depuis le Pacte de l’Auto en 1965, renforcé par l’ALENA en 1992 et l’ACEUM en 2020.

Les véhicules et pièces détachées traversent plusieurs fois les frontières avant d’être assemblés. Ces nouveaux tarifs pourraient gravement perturber la chaîne d’approvisionnement et entraîner :

  • Une hausse des coûts de production, répercutée sur les consommateurs.
  • Des fermetures temporaires d’usines, comme lors de la pénurie de semi-conducteurs.
  • Des prix plus élevés pour les véhicules, de 4 000 $ à 10 000 $ selon l’Anderson Economic Group.

Toyota, par exemple, importe la majorité de ses RAV4 vendus aux États-Unis depuis le Canada. Avec ces nouveaux tarifs, le coût de production explose.

Les Ripostes du Canada et du Mexique

Face à ces taxes, le Canada et le Mexique préparent des représailles :

  • Le Canada pourrait imposer 25 % de taxes sur 105 milliards de dollars de produits américains.
  • Le Mexique menace de surtaxer plusieurs secteurs industriels en réponse aux mesures protectionnistes américaines.

Une guerre commerciale fragiliserait l’ensemble de l’économie nord-américaine, alors que la demande pour des véhicules abordables est déjà sous pression.

Les Constructeurs Entre Attente et Réactions

Les constructeurs ont anticipé ces tarifs en accélérant les importations avant le 4 mars. Mais les options restent limitées, car la chaîne logistique repose sur une production en flux tendu.

Les fabricants de pièces détachées et d’acier prévoient de répercuter ces coûts sur leurs clients, aggravant la situation. Ford, GM et Stellantis pourraient ralentir leur production ou suspendre certaines chaînes d’assemblage.

Certains pourraient envisager de délocaliser leur production aux États-Unis, mais cela demanderait des années d’investissement.

Et Après ? De Nouvelles Taxes à Venir

Les taxes sur l’acier et l’aluminium entreront en vigueur le 12 mars avec un taux de 25 %, s’ajoutant aux droits existants sur les importations canadiennes et mexicaines, portant la taxation à 50 %.

Dès le 2 avril, des tarifs réciproques pourraient être appliqués à d’autres partenaires commerciaux. L’Union européenne impose actuellement une taxe de 10 % sur les importations de véhicules américains, tandis que les États-Unis appliquent 2,5 % sur les voitures européennes (mais 25 % sur les camions légers depuis 1964).

Trump envisage même des taxes spécifiques sur les véhicules, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques pour favoriser la relocalisation industrielle.

Conclusion : Vers une Crise Automobile ?

Les nouveaux tarifs américains risquent de désorganiser profondément l’industrie automobile nord-américaine. Avec des hausses de coûts importantes, des menaces de fermetures d’usines et des représailles commerciales, les prochains mois pourraient être déterminants pour l’avenir du commerce automobile entre les États-Unis, le Canada et le Mexique.

Reste à voir si cette stratégie protectionniste tiendra sur le long terme, ou si elle forcera les constructeurs à revoir complètement leur modèle de production.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Tarifs de Trump : Quel Impact sur l’Industrie Automobile Nord-Américaine ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Aston Martin procède à une réduction de 5 % de ses effectifs.

Les constructeurs de niches sont toujours un peu plus fragiles. Lorsque ça va bien et que les ventes sont au rendez-vous, les profits sont là et l’argent coule à flots. En revanche, lorsque les modèles s’écoulent moins, la situation devient rapidement compliquée, car la compagnie ne compte pas sur des modèles solides qui représentent des vaches à lait.

Aston Martin ne compte pas sur un Silverado (Chevrolet) ou un RAV4 (Toyota) pour stabiliser ses revenus. Ses modèles exotiques doivent se vendre.

Voilà pourquoi la firme de Gayden a frôlé la faillite à sept reprises au cours de ses 112 ans d’histoire. Et voilà que les dernières informations concernant la situation de la compagnie nous apprennent que sa situation actuelle n’est pas optimale.

Des pertes

Jeudi (hier), Aston Martin a publié ses résultats financiers pour 2024. Ces derniers révèlent que ses pertes, avant impôts, ont augmenté de 48,7 % pour atteindre 255,5 millions de livres sterling (environ 322,7 millions USD), tandis que la dette nette a augmenté de 43 % pour atteindre 1,16 milliard de livres sterling (1,46 milliard USD). La compagnie a livré 6030 véhicules en 2024, soit 9 % de moins que les 6620 unités de 2023.

Avec une famille qui ne compte qu’une poignée de modèles, il est facile de voir les ventes reculer de façon importante, surtout lorsque plusieurs des produits ont été renouvelés il y a deux à trois ans. Après des ventes initiales intéressantes pour ces derniers, comme le VUS DBX, il est normal d’assister à un certain recul.

En 2025, ce qui pourrait aider l’entreprise, c’est l’arrivée de la sportive Valhalla, qui va profiter d’une configuration hybride rechargeable. Cette création est attendue au cours de la deuxième moitié de cette année. Avec cet ajout à la famille, le chef de la direction, Adrian Hallmark, s’attend à ce que la compagnie réalise des profits en 2025, avant impôts. Il prévoit aussi que le flux de trésorerie disponible sera positif à partir de la deuxième moitié de l’année.

Malgré tout, pour en arriver à ces résultats financiers positifs, Adrian Hallmark a annoncé la suppression de 170 emplois, soit 5 % des effectifs totaux d’Aston Martin. Ce geste va permettre à l’entreprise d’épargner 31,5 millions USD par année.

La compagnie va aussi ralentir ses efforts en matière d’électrification, elle qui prévoyait lancer plusieurs modèles tout électriques d’ici la fin de la présente décennie. Des économies seront réalisées là, du moins à court terme.

La compagnie va aussi proposer plus d’options de personnalisation pour ses véhicules, question d’aller chercher des revenus supplémentaires. On sait que les gens qui se procurent ce genre de modèles ont la capacité de payer, mais ils aiment particulièrement personnaliser leur monture, afin que cette dernière soit la plus singulière possible.

À suivre en 2025.

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Le texte Aston Martin doit remercier 5 % de son personnel provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les fournisseurs français Valeo (technologies et service après-vente) et Forvia (technologies) ont déclaré que si les tarifs de 25 % de Donald Trump sur les produits en provenance du Mexique et du Canada entraient effectivement en vigueur le 4 mars prochain, leur coût serait directement répercuté sur leurs clients.

Essentiellement, ce que les deux expliquent, c’est qu’ils ne peuvent pas supporter le fardeau des droits de douane.

« Nous avons défini ce qui sera nécessaire pour que l’impact total soit répercuté sur nos clients et nos fournisseurs. Nous ne pouvons pas faire autrement », a déclaré Olivier Durand, le chef de la direction de Forvia, lors d’une conférence de presse tenue le 28 février.

Christophe Perillat, le grand patron de Valeo
Christophe Perillat, le grand patron de Valeo | Auto123.com

Christophe Perillat, le grand patron de Valeo, a pour sa part déclaré ceci : « Nous avons de nouvelles listes de prix qui sont prêtes et qui ont été communiquées à nos clients, et, quelle que soit la réalité des tarifs qui seront mis en œuvre, nous obtiendrons une compensation immédiate de 100 %. »

D’autres fournisseurs ont déclaré qu’ils refileraient tous les coûts liés aux droits de douane. C’est notamment le cas de la firme suédoise Autoliv (sécurité et mobilité), alors que son directeur financier, Fredrik Westin, a mentionné que son entreprise ne couvrirait pas les coûts supplémentaires engendrés par les droits de douane.

Si rien ne change, les consommateurs vont payer, et ce, dans tous les domaines.

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Le texte Tarifs : le coût sera refilé aux consommateurs, affirment certains fournisseurs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En début de semaine, Ford a effectué une demande de réservation de nom auprès de l’Office des brevets et des marques des États-Unis (USPTO : United States Patent and Trademark Office). Le nom que la compagnie souhaite réserver ? Mach 4.

Lorsqu’il est question de Mach chez Ford, c’est porteur d’histoire. Bien sûr, les plus vieux vont immédiatement penser aux versions de performance Mach 1 qui ont été proposées à travers l’histoire du modèle. Les plus jeunes vont faire le lien avec le VUS électrique Mustang Mach-E.

Et une prochaine génération d’amateurs pourrait bien voir le nom représenter autre chose dans leur esprit. En effet, avec un modèle qui pourrait porter le nom de Mach 4, nous pourrions avoir droit à quelque chose d’inédit.

Une Mustang en forme de berline ?

Le premier truc qui vient en tête, c’est la possibilité d’une berline. Il faut savoir que la question est souvent revenue dans les bureaux de Ford depuis 60 ans. Rappelons que lors de la conception du modèle de première génération, un prototype à quatre portes avait été construit. En 2018, la compagnie aurait même fait découvrir un concept aux concessionnaires avant que le projet ne soit tabletté.

En mai dernier, Ford Authority rapportait que le grand patron de Ford, Jim Farley, croyait possible qu’une berline Mustang soit éventuellement proposée, mais à condition qu’elle propose le niveau de performance et le caractère du coupé.

De quoi en lien avec Raptor ?

L’autre rumeur qui alimente les discussions, c’est que le nom Mach 4 soit relié à cette machine Raptor tout-terrain qui serait étudiée chez Ford. En janvier, Jim Farley a déclaré au site Top Gear que la compagnie était en train de développer quelque chose, mais qu’elle n’avait pas encore de réponses précises à formuler.

Chose certaine, la réservation du nom Mach 4 fait jaser et elle va continuer à susciter de l’intérêt tant et aussi longtemps que l’on ne saura pas ce que Ford compte faire de cette appellation.

Il est possible que ce soit simplement pour réserver le nom, mais ce serait étonnant cette fois, car il n’est pas utilisé ailleurs et Ford ne risque pas trop de se le faire ravir.

Nous verrons bien ce qui sera annoncé au cours de la prochaine année.

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Le texte Ford réserve le nom de Mach 4 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Honda Prologue a fait ses débuts pour l’année 2024 et l’on peut le dire, la première année du premier modèle électrique de Honda s’est avérée intéressante sur le marché. Le produit, bien que signé surtout par General Motors, a plu aux amateurs de la marque.

Aux États-Unis, avec 33 017 ventes en 2024, il s’est classé au sixième rang des véhicules électriques les plus vendus.

Pour 2025, la compagnie a décidé de le rendre plus intéressant en bonifiant son offre. En effet, grâce à la présence d’un nouveau moteur électrique à l’avant, la puissance du modèle est bonifiée. Elle passe de 288 à 300 chevaux, alors que le couple bondit de 333 à 355 livres-pieds. Le Prologue mettait 6,2 secondes pour effacer le 0-100 km/h ; on peut imaginer un temps légèrement plus court pour le même exercice.

Ce ne sera pas de trop, car il faut le dire, ce véhicule est lourd et pataud, à près de 2400 kg.

Honda Prologue 2025, intérieur
Honda Prologue 2025, intérieur | Auto123.com

Puis, l’autre gain intéressant, il concerne l’autonomie. La version 2024 pouvait parcourir 452 kilomètres avec une pleine charge ; ce sera désormais 473 km. En ce qui concerne la variante Touring, qui était pénalisée avec des roues de plus grande dimension, le gain demeure intéressant, soit de 439 km à 455 km.

Il faudra maintenant voir si la fourchette de prix demeure la même pour la nouvelle année. Le Prologue 2024 est toujours affiché à quelque 53 000 $ sur le site canadien de Honda. Aux États-Unis, la facture demeure sensiblement la même pour 2025, ce qui nous laisse espérer le mieux pour notre marché.

Tout cela dit la veille où les tarifs de l’administration américaine doivent entrer en vigueur, ce qui pourrait lancer une guerre commerciale susceptible de changer la donne à très court terme.

Honda Prologue 2025, de profil
Honda Prologue 2025, de profil | Auto123.com

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Le texte Puissance et autonomie accrues pour le Honda Prologue 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis des années, Tesla domine le marché norvégien des véhicules électriques (VÉ), mais le début de l’année 2025 marque un tournant : les ventes de la marque d’Elon Musk ont chuté de 44,4 % par rapport à la même période en 2024. Pendant ce temps, le marché global des VÉ a progressé de 53,4 %, atteignant une part de 96 % des nouvelles immatriculations de tourisme.

Avec seulement 1606 Tesla vendues en janvier et en février 2025 contre 2887 l’année précédente, la marque se retrouve à la troisième place du classement, derrière Volkswagen et Toyota. Un véritable camouflet, surtout quand on se souvient que Tesla avait écoulé 24 259 véhicules sur l’année 2024, pour 18,9 % du marché.

Un marché en pleine croissance, Tesla en déclin

D’après le Conseil norvégien de l’information sur le trafic routier, les ventes de véhicule de tourisme, qu’ils soient électriques ou thermiques, ont bondi de 46,3 % au cours des deux premiers mois de l’année (18 292 unités). Les véhicules « zéro émission » ont enregistré une croissance encore plus forte de 53,4 % (17 443 unités).

Dans ce contexte de boom électrique, Tesla peine à suivre le rythme et voit même ses ventes chuter brutalement. Est-ce un signe de lassitude des consommateurs face à la marque américaine ?

Volkswagen et Toyota en tête du marché

Voici les marques qui dominent le marché norvégien en ce début d’année :

  • • Volkswagen : 3222 unités vendues (+224,1 %)
  • • Toyota : 2102 unités vendues (+97,6 %)
  • • Tesla : 1606 unités vendues (-44,4 %)
  • • Nissan : 1186 unités vendues (+31,3 %)
  • • BMW : 1134 unités vendues (+113,6 %)

En ce qui concerne les modèles les plus vendus, une autre surprise :

  • • Toyota bZ4X : 1762 unités (+236,3 %)
  • • Volkswagen ID.4 : 1 342 unités (+207,8 %)
  • • Nissan Ariya : 1171 unités (+201 %)
  • • Tesla Model Y : 965 unités (-64,4 %)
  • • Volkswagen ID.7 : 879 unités (+729,2 %)

Le Model Y, autrefois la vedette incontestée du marché norvégien, dégringole à la quatrième place avec une baisse spectaculaire de 64,4 %.

Elon Musk, lors d'un test raté
Elon Musk, lors d’un test raté | Auto123.com

Plus qu’un simple ras-le-bol d’Elon Musk ?

Selon une étude d’Opinion relayée par le réseau TV2, deux Norvégiens sur trois ont une image plus négative de Tesla aujourd’hui. Seuls 2 % des sondés ont une perception améliorée de la marque.

La cause ? L’association d’Elon Musk avec le président américain Donald Trump, qui déplait à une partie de la clientèle norvégienne. Mais selon certains experts, ce n’est pas le seul facteur.

Robert Næss, directeur des investissements chez Nordea Asset Management, explique que « Tesla n’a plus l’attrait unique qu’elle avait auparavant ». De plus, Thor Øivind Jenssen, professeur à l’Université de Bergen, souligne que « Tesla est en tête de liste des plaintes de la NAF (fédération automobile norvégienne) et du Conseil des consommateurs. Les problèmes récurrents et un service client jugé arrogant expliquent en partie cette chute. »

Est-ce que le Model Y Juniper peut inverser la tendance ?

Le mois de mars 2025 pourrait être décisif pour Tesla en Norvège avec l’arrivée du Model Y Juniper, une version remaniée du populaire VUS. Traditionnellement, mars est un mois fort pour Tesla.

Avec seulement 965 Model Y vendus en janvier et février (-64,4 %), la marque a besoin d’un rebond urgent. Ce modèle rafraîchi suffira-t-il à reconquérir un marché qui lui échappe ? Rien n’est moins sûr.

Une chute européenne généralisée ?

La situation norvégienne ne semble pas isolée. En février, les ventes de Tesla ont chuté de 48 % au Danemark. Et sur les deux premiers mois de 2025, elles ont reculé de 45 % en France et de 42 % en Suède.

Si cette tendance se confirme, Tesla pourrait bien faire face à une crise bien plus large que le simple désintérêt des Norvégiens. Une affaire à suivre…

Les ventes de Tesla sont en chute libre en Norvège en 2025.
Les ventes de Tesla sont en chute libre en Norvège en 2025. | Auto123.com

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Rivian s’apprête à offrir à ses clients la possibilité d’augmenter la puissance et l’autonomie de leurs véhicules grâce à une mise à jour logicielle payante. Cette nouvelle approche permettra aux propriétaires de R1S et R1T équipés de la batterie Large d’exploiter tout leur potentiel via une simple mise à jour à distance.

Une mise à jour OTA avec un groupe performance

Jusqu’ici, le pack Performance devait être sélectionné au moment de l’achat d’un Rivian R1S ou R1T, pour un coût de 5 000 $. Cette option permet de faire grimper la puissance des versions Dual Motor de 533 à 665 chevaux, tandis que le couple passe de 610 lb-pi à 829 lb-pi. Résultat : le 0 à 100 km/h chute de 4,5 à 3,4 secondes. Deux nouveaux modes de conduite, Sport et Soft Sand, viennent s’ajouter aux modes classiques All Purpose, All-Terrain et Snow.

Désormais, grâce à la mise à jour 2025.06, il suffira d’un simple achat via l’écran d’infodivertissement pour activer cette amélioration. Toutefois, Rivian n’a pas encore précisé si cette option serait disponible sous forme d’achat unique ou d’abonnement.

Un déblocage d’autonomie pour certaines batteries

Outre la mise à jour performance, Rivian permettra aussi d’augmenter l’autonomie de certains R1S et R1T équipés de la batterie Large. Wassym Bensaid, responsable logiciel de Rivian, a confirmé sur X (anciennement Twitter) qu’un déverrouillage logiciel de la capacité totale de cette batterie sera bientôt disponible.

En effet, certaines batteries Large utilisées dans les modèles 2025 sont en réalité des batteries Max, mais avec une partie de leur capacité volontairement limitée. Rivian avait adopté cette approche pour accélérer la production sans impacter le prix des véhicules.

Une autonomie potentiellement augmentée jusqu’à 660 km

Actuellement, un Rivian R1S Dual Motor avec batterie Large affiche 530 km d’autonomie, tandis que la version Max en offre 660 km. Les propriétaires de modèles concernés pourront payer pour débloquer toute la capacité de leur batterie, transformant ainsi leur pack Large en Max.

Pour comparaison, lorsqu’un client choisit le Max Pack lors de la commande, le surcoût est de 6 000 $ par rapport à la batterie Large. Il reste donc à voir combien coûtera le déblocage logiciel, et si cette approche sera bien perçue par les propriétaires.

Rivian : une nouvelle stratégie économique basée sur les mises à jour

Avec cette initiative, Rivian s’inscrit dans la tendance des constructeurs qui monétisent des améliorations via des mises à jour à distance. Une stratégie qui pourrait séduire certains acheteurs, tout en soulevant des questions sur l’accessibilité de la pleine capacité des véhicules dès l’achat.

Avec des renseignements de Inside EV’s

Le texte Rivian va offrir plus d’autonomie: mais il faudra payer provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Canada a connu une baisse de 29,6 % du taux d’adoption des véhicules zéro émission (VZE) en janvier 2025, une chute directement liée à la suppression temporaire des incitatifs gouvernementaux.

Une adoption en forte baisse après la suspension des subventions

En 2024, le taux de pénétration des véhicules électriques et hybrides rechargeables au Canada était de 15,4 % sur l’ensemble de l’année, atteignant 18,9 % au quatrième trimestre, selon S&P Global Mobility. Mais en janvier 2025, ce taux est tombé à 13,3 %, enregistrant une baisse de près d’un tiers par rapport à décembre 2024.

Ce recul s’explique par la suspension soudaine des rabais fédéraux et provinciaux, notamment au Québec, où les VZE représentaient 59,8 % des ventes de véhicules électriques au dernier trimestre 2024.

Le Québec, épicentre du changement

En 2024, le Québec était le moteur de l’adoption des VZE au Canada, comptant pour 54 % des ventes nationales. Dans la province, les VZE représentaient 32,9 % de l’ensemble des véhicules vendus et même 42 % au dernier trimestre.

Ce pic des ventes en fin d’année est attribuable à la réduction annoncée des subventions :

  • Jusqu’à 7 000 $ de rabais pour un VÉ neuf en 2024
  • Réduction à 4 000 $ à partir du 1ᵉʳ janvier 2025
  • Nouvelle baisse à 2 000 $ prévue en 2026
  • Suppression complète des incitatifs d’ici 2027

Mais le 1ᵉʳ février 2025, le gouvernement du Québec a décidé de geler temporairement tous les rabais jusqu’au 31 mars 2025, invoquant une forte demande. Les ventes ont chuté rapidement.

Le fédéral emboîte le pas : un avenir incertain

Le gouvernement fédéral, qui accordait un rabais de 5 000 $ sur les VZE neufs, avait prévu d’éliminer ce programme le 31 mars 2025. Cependant, il l’a aussi suspendu prématurément en janvier 2025.

Cette suppression soudaine a incité certains constructeurs à offrir leurs propres rabais pour atténuer l’impact sur les ventes. Mais plusieurs experts estiment que ces mesures gouvernementales risquent de freiner l’adoption des VZE, rendant difficile l’atteinte des objectifs de 20 % de ventes VZE d’ici 2026, 60 % en 2030 et 100 % en 2035.

Tesla et Chevrolet en forte baisse, Hyundai aussi touché

Selon S&P Global Mobility, Tesla et Chevrolet sont les marques ayant subi la plus forte chute des ventes de VÉ au Canada en janvier 2025 :

  • Tesla : -72 % par rapport à décembre 2024
  • Chevrolet : -65 %
  • Hyundai : -30 %

À l’échelle mondiale, les ventes de VZE ont augmenté de 17,7 % en janvier 2025 par rapport à janvier 2024, avec 1,3 million de véhicules vendus. Toutefois, elles ont chuté de 35 % par rapport à décembre, en raison notamment d’une baisse de 43 % en Chine causée par les festivités du Nouvel An chinois.

Quel avenir pour l’électrification au Canada ?

Sans incitatifs financiers, la transition vers les véhicules électriques semble ralentie. L’impact de cette chute sur les objectifs de réduction des émissions et sur l’industrie automobile canadienne reste à surveiller. Le gouvernement reviendra-t-il sur sa décision ? Rien n’est moins sûr.

Avec des renseignements de Driving.ca

Le texte Chute de 30 % des ventes de véhicules électriques au Canada en janvier provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile