Malaga- Espagne, L’Audi Q5 et sa version sportive SQ5 sont les modèles les plus vendus de la marque aux anneaux, en particulier sur le marché nord-américain, qui absorbe la moitié de la production mondiale. Pour 2025, Audi propose une refonte importante avec des améliorations esthétiques, technologiques et mécaniques. Toujours disponibles en versions standard et Sportback, ces modèles gagnent en prestance et en efficience.

Évolution esthétique

L’évolution esthétique des Q5 et SQ5 2025 est marquée par l’adoption de nouveaux phares matriciels à DEL, de feux arrière OLED numériques et de feux de jour personnalisables. Le Q5 conserve son allure robuste, tandis que le Sportback joue le jeu de la séduction avec son toit plongeant et son style plus audacieux. L’ensemble repose sur une toute nouvelle plateforme qui améliore la rigidité et la dynamique de conduite. On se rapproche sensiblement du cousin Macan chez Porsche.

L’Hybridation s’invite à la fête

L’Audi Q5 est animé par un moteur 2.0L turbo de 268 chevaux et 295 lb-pi (+22 lb-pi par rapport à la génération précédente). De son côté, le SQ5 reçoit un V6 3.0L turbo porté à 362 chevaux (+13 ch) et 406 lb-pi (+37 lb-pi). Ces deux motorisations sont couplées à une boîte S tronic à sept rapports et au légendaire rouage intégral quattro. La grande nouveauté réside dans le système hybride léger 48V à deux moteurs électriques. Un premier moteur, intégré à la transmission, ajoute 24 chevaux et surtout 170 lb-pi de couple dès le premier tours de roues, améliorant les reprises et le rendement énergétique. Un second moteur, entraîné par courroie, assure les fonctions de démarrage et de recharge de la batterie lithium-ion de 1,7 kWh, alimentant aussi la climatisation électrique.

Une expérience de conduite plus engageante

Le SQ5 abat le 0-100 km/h en 4,8 secondes et délivre un agrément sonore saisissant avec ses quatre sorties d’échappement bien visibles à l’arrière. La nouvelle plateforme Premium Platform Combustion (PPC) apporte un châssis plus affûté, notamment avec la suspension adaptative pneumatique. Le mode S Line accentue encore la sportivité avec une suspension pilotée plus ferme et une direction plus précise. En mode « Balance » ou l’équivalent du mode normal, le SQ5 se montre confortable et docile. Mais une simple pression sur l’accélérateur en mode Dynamique révèle son caractère sportif, avec un châssis qui reste neutre dans les virages et une réponse moteur immédiate. Ce comportement engageant fait du SQ5 une référence parmi les SUV sportifs. Cela dit, le modèle Q5 et son quatre cylindres est pleinement satisfaisant et montre suffisamment de « punch » pour vous tirer un sourire.

Un intérieur irréprochable

L’intérieur des Q5 et SQ5 2025 est une véritable vitrine technologique avec trois écrans OLED. L’instrumentation numérique de 11,9 pouces est configurable et accompagnée d’un affichage tête haute évolué. L’écran central tactile de 14,9 pouces adopte le système Android Automotive, compatible Apple CarPlay et Android Auto. Un écran passager de 10,9 pouces (optionnel) complète l’ensemble, avec une fonction de confidentialité. Le système audio Bang & Olufsen de 675 watts et 16 haut-parleurs sublime l’expérience sonore, tandis que l’assistant vocal Audi, doté d’une IA avancée, facilite les interactions. Seul bémol, la concentration de nombreuses commandes près de la portière conducteur, ce qui complique leur manipulation.

Pratique et bien pensé

L’habitabilité arrière permet d’accueillir trois passagers, bien que la place centrale soit moins confortable. Le volume de chargement atteint 1 473 litres pour le Q5 et 1 415 litres pour le Q5 Sportback. Le SQ5 Sportback descend à 1 388 litres en raison de sa ligne de toit plus dynamique. Bonne nouvelle, l’enrouleur de coffre trouve désormais sa place sous le plancher, évitant ainsi de l’oublier dans le garage. La capacité de remorquage atteint 2 400 kg, un atout pour les amateurs d’aventure.

Tarification au Canada

  • Audi Q5 2025 : 58 700 $ à 65 400 $ (Technik)
  • Audi SQ5 2025 : 78 700 $ à 81 200 $ (Technik)
  • Le Q5 sera disponible au printemps et le SQ5 à l’été 2025

Conclusion

Pas toujours facile de rester compétitif dans une simple évolution. Audi réussi à changer beaucoup de choses pour le mieux dans un format et un style qui plaît et qui a fait ses preuves. La dynamique de conduite affinée font de ces modèles des choix incontournables. Le SQ5, en particulier, offre une expérience de conduite palpitante, alliant puissance et confort. Avec ces évolutions, Audi s’assure de rester parmi les leaders du segment des SUV premium. L’Europe s’enrichit dès cette année d’une version hybride qui pourrait peut-être arrivé chez nous comme modèle 2027.

Forces

Design modernisé et élégant

Technologies embarquées dernier cri

Motorisations plus puissantes

Qualité de finition impeccable

Faiblesses

Pas d’hybride ni de PHEV au lancement

Hausse de prix significative

Le texte Audi Q5 et SQ5 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Il y a moins d’un an, Tesla affichait des ambitions audacieuses, visant la vente de 20 millions de véhicules électriques par an d’ici 2030. Cependant, la réalité actuelle est bien différente. Après avoir abandonné cet objectif à la mi-2024, l’entreprise enregistre sa première baisse annuelle des ventes en une décennie. Les marchés clés tels que l’Allemagne, l’Australie et la Chine montrent des signes inquiétants.

En Allemagne, selon les données de la KBA (Autorité fédérale du transport motorisé), les ventes de Tesla ont chuté de 59,5 % en janvier 2025, avec seulement 1 277 nouvelles immatriculations. La situation s’est aggravée en février, avec une baisse de 76,3 % par rapport à février 2024, totalisant 1 429 unités vendues. Sur les deux premiers mois de l’année, Tesla a livré 2 706 véhicules en Allemagne, soit une baisse de 70,6 % par rapport à la même période l’année précédente. Cette chute est d’autant plus frappante que les ventes globales de véhicules électriques à batterie (BEV) en Allemagne ont augmenté de 30,8 % en février.

En Australie, les chiffres ne sont guère meilleurs. Selon le Conseil des véhicules électriques du pays, Tesla a vendu 1 592 véhicules en février, soit une baisse de 71,9 % par rapport aux 5 665 unités vendues en février 2024. Sur les deux premiers mois de l’année, Tesla a livré 2 331 véhicules aux Australiens, marquant une baisse de 65,5 % par rapport aux 6 772 véhicules vendus durant la même période en 2024.

En Chine, l’un des marchés les plus importants pour Tesla, les perspectives sont également sombres. Les données préliminaires de l’Association chinoise des voitures particulières révèlent que Tesla a produit et vendu 30 688 véhicules en février 2025, soit une baisse de 49,16 % par rapport aux 60 365 unités écoulées en février 2024. Cette tendance suggère une diminution de la part de marché de Tesla en Chine, surtout face à la concurrence accrue des fabricants locaux de véhicules électriques.

Une désapprobation publique grandissante

Parallèlement à la baisse des ventes, Tesla fait face à une désapprobation publique croissante. Selon un sondage Quinnipiac du 29 janvier, 53 % des Américains désapprouvent le rôle d’Elon Musk, contre 36 % qui l’approuvent. De plus, un sondage The Economist/YouGov indique que la proportion de républicains souhaitant que Musk ait une influence significative dans l’administration Trump est passée de 47 % en novembre dernier à 26 % actuellement.

La situation n’est pas meilleure au Canada

Au Canada, la situation est similaire. Les ventes de Tesla ont chuté massivement en janvier 2025, enregistrant une baisse d’environ 70 % par rapport à décembre 2024. Cette diminution est attribuée à l’arrêt soudain des subventions publiques pour les voitures électriques et à l’augmentation des prix des modèles Tesla. De plus, les actions d’Elon Musk ont un impact direct sur le désir d’achat des consommateurs canadiens, certains délaissant la marque en raison de ses prises de position politiques.

Conclusion

Tesla traverse une période difficile, marquée par une baisse significative de ses ventes mondiales et une désapprobation publique croissante. Les défis auxquels l’entreprise est confrontée nécessitent une attention particulière pour inverser cette tendance et regagner la confiance des consommateurs.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Tesla en pente descendante partout dans le monde provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Malgré un contexte difficile, Tesla continue son expansion industrielle avec l’annonce d’une nouvelle Megafactory près de Houston, Texas. Selon un accord d’exonération fiscale signé avec le comté de Waller, la firme d’Elon Musk investira des millions de dollars dans l’amélioration des infrastructures et l’installation de nouveaux équipements de production.

L’information a été confirmée mercredi par la Waller County Commissioners Court, qui a approuvé un allègement fiscal destiné à encourager l’implantation du projet.

Un projet d’envergure pour la production de batteries

Tesla va prendre possession d’un bâtiment d’un million de pieds carrés situé dans le parc industriel Empire West, près de Katy, à l’extérieur de Houston. Cette infrastructure était auparavant louée à la société DB Schenker, qui y gérait des pièces pour Tesla mais prévoit désormais de quitter les lieux.

Le plan prévoit :

  • 44 millions de dollars d’améliorations des infrastructures
  • 150 millions de dollars d’équipements de production Tesla
  • Une phase supplémentaire avec un centre de distribution de 31 millions de dollars et 2 millions d’équipements supplémentaires

Cette nouvelle usine sera consacrée à la fabrication des Megapacks, ces batteries géantes conçues pour le stockage d’énergie à grande échelle.

Une stratégie industrielle en pleine croissance

Tesla utilise le terme “Megafactory” pour désigner ses sites de production de batteries Megapack. Actuellement, l’entreprise exploite déjà deux autres Megafactories :

  • Lathrop, Californie
  • Shanghai, Chine, où la production vient tout juste de débuter

Ces usines ont une capacité de production de 40 GWh de Megapacks par an. Si Tesla vise une capacité similaire pour son site texan, l’impact serait majeur sur l’accélération du stockage d’énergie renouvelable.

Le projet prévoit également 600 000 pieds carrés supplémentaires dédiés à la distribution et à certaines capacités de fabrication. En parallèle, l’implantation de cette usine pourrait créer 1 500 emplois.

Tesla mise gros sur le stockage d’énergie

Contrairement à son secteur automobile, qui traverse des périodes de fortes fluctuations, la division énergie de Tesla connaît une croissance spectaculaire. Même si les prix et les marges ont baissé en 2023, la demande pour le stockage d’énergie explose, poussant Tesla à accélérer la production de ses batteries Megapack.

Avec cette nouvelle Megafactory au Texas, Tesla confirme son ambition de dominer le marché du stockage énergétique et de soutenir la transition vers les énergies renouvelables.

Avec des renseignements d’Electrek

Le texte Tesla construit une nouvelle Megafactory au Texas près de Houston provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un répit temporaire pour l’industrie automobile

Le président Donald Trump a annoncé une exemption temporaire de 25 % de droits de douane pour les constructeurs automobiles respectant les règles de l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (USMCA). Cette mesure, en vigueur depuis le 4 mars, vise à alléger la pression sur l’industrie automobile nord-américaine qui dépend fortement de la libre circulation des pièces et des véhicules entre les trois pays.

L’exemption, d’une durée d’un mois, pourrait profiter aux géants américains Ford, General Motors et Stellantis, qui respectent déjà les règles de contenu imposées par l’USMCA.

Un impact majeur pour les constructeurs et l’économie

Les constructeurs automobiles nord-américains assemblent leurs véhicules à travers plusieurs frontières, expédiant des pièces entre les États-Unis, le Canada et le Mexique plusieurs fois avant d’achever un modèle final. Une taxation excessive pourrait perturber ce modèle de production optimisé, ralentissant la production et augmentant les coûts pour les consommateurs.

“Nous sommes prêts à travailler avec l’administration Trump pour soutenir les investissements aux États-Unis, mais nous avons besoin de stabilité sur la politique tarifaire et les réglementations sur les émissions avant d’opérer des changements majeurs,” a déclaré Stellantis dans un courriel adressé à ses concessionnaires.

L’incertitude autour de ces politiques affaiblit déjà l’économie américaine : une croissance plus lente des emplois et des salaires a été observée, tandis que le Nasdaq a chuté de 9 % depuis le 20 février.

Le Canada dans la tourmente

Le Canada, qui dépend des États-Unis pour 75 % de ses exportations, pourrait voir son économie vaciller sous la menace des tarifs de Trump. Une récession est même envisagée si les restrictions commerciales persistent.

Lors d’un appel téléphonique tendu avec Justin Trudeau, Trump a critiqué le Canada pour son manque d’action contre la contrebande de fentanyl. Il a résumé la conversation sur Truth Social :

“L’appel s’est terminé de manière ‘quelque peu’ amicale !”

De son côté, le bureau du Premier ministre canadien a affirmé que les négociations continueraient pour éviter une escalade des tensions commerciales.

Qui profite réellement de l’exemption ?

Cette exemption pourrait également bénéficier aux constructeurs étrangers ayant une forte production aux États-Unis, comme Toyota et Honda. Cependant, ceux qui ne respectent pas les règles strictes de l’USMCA devront payer la totalité des 25 % de tarifs douaniers.

En 2023, 8,2 % des véhicules importés du Canada ou du Mexique ne respectaient pas ces normes et étaient donc soumis à des taxes. De même, 21 % des pièces détachées en provenance de ces pays étaient également taxées.

Avec la possibilité de revoir d’autres exemptions, Trump laisse la porte ouverte à d’éventuels ajustements tarifaires qui pourraient redessiner le paysage économique et industriel nord-américain.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Trump accorde une exemption de tarifs d’un mois aux constructeurs automobiles respectant l’USMCA provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Nissan Versa est annoncée comme la voiture la moins chère vendue au Canada. Cela fait suite au départ de la Mitsubishi Mirage, quoique certains exemplaires de cette dernière demeurent assurément disponibles, puisque la voiture apparaît toujours sur le site du fabricant comme modèle 2024.

Qu’importe, la Versa est là pour prendre la relève, jusqu’à son départ, car elle en serait à sa dernière année. Si la tendance se maintient, elle devrait connaître une bonne année, car l’histoire récente nous a appris que les modèles les moins chers se vendaient bien à travers l’industrie, car ils deviennent de plus en plus rares.

Or, avec l’inflation que l’on a connue ces dernières années, tout coûte plus cher, et de plus en plus de gens aimeraient profiter de modèles neufs plus accessibles. C’est le contraire qui se produit, ce qui fait que les propositions abordables restantes sont convoitées.

Alors, qu’est-ce qui vous attend avec une Nissan Versa 2025 ? Voici huit réflexions sur le modèle.

1 — Le prix

La Versa est offerte à un peu moins de 21 000 $ avant les frais. On parle de la version S dans ce cas. La compagnie propose aussi les variantes SV et SR. Ça devient moins intéressant en grimpant dans la gamme, car en s’approchant de 25 000 $, on se rapproche alors de la Sentra, qui est plus intéressante et raffinée.

Nous irions donc avec la variante de base pour cette Versa, afin de profiter de la meilleure affaire.

Attention, toutefois, car en location, la différence de prix entre la Versa et la Sentra pourrait s’avérer minime, en raison des taux d’intérêt en vigueur et de la valeur résiduelle des modèles. Soyez à l’affût.

2 — Simplicité volontaire

Avec une Versa en configuration de base, sachez que vous devrez faire quelques sacrifices en matière de confort, comme avec l’abandon de sièges chauffant, d’une clef intelligente, de la climatisation automatique ou encore des applications Apple CarPlay et Android Auto, ainsi que d’une banquette arrière rabattable.

Il y a des compromis à faire, assurément, mais savez-vous quoi ? J’ai survécu à ma semaine d’essais sans ces trucs.

3 — Moteur et transmission

La Nissan Versa 2025 est équipée d’un moteur 4-cylindres de 1,6 litre, lequel propose une puissance de 122 chevaux et un couple de 114 livres-pieds. C’est modeste, on s’entend, mais on parle d’une voiture de 2660 livres. Des livres, pas des kilos. Conséquemment, lorsqu’on enfonce l’accélérateur, on se tire bien d’affaire. Il faut seulement supporter le bruit de la transmission à variation continue (CVT).

Malheureusement, Nissan a retiré la boîte manuelle à cinq rapports du catalogue.

4 — Freins à tambour

À l’arrière, on retrouve des freins à tambour plutôt qu’à disque. Encore une fois, considérant le poids du modèle, ce n’est pas vraiment un problème. Cette réalité met aussi en lumière une chose ; la simplicité du véhicule sur le plan conceptuel. Il coûte moins cher parce que son niveau de sophistication est moindre. Sur un plan positif, on peut anticiper des frais d’entretien moins élevés à long terme, ce qui représente un autre argument intéressant en faveur de ce produit, surtout si vous considérez un achat pour le long terme.

5 — La consommation

Nous avons fait un article plus complet sur ce point, mais voici ce que Nissan annonce pour sa Versa ; 7,4 litres aux 100 kilomètres pour la conduite en ville, 5,9 litres pour celle réalisée sur autoroute. Au combiné, on parle de 6,8 litres aux 100 km.

Consommation lors de notre essai : 6,3 litres aux 100 km.

6 — 65,85 %

La Versa a vu ses ventes bondir de façon importante au Canada, voyant celles-ci passer de 1634 unités à 2710 exemplaires de 2023 à 2024. Cela représente un gain de 65,85 % d’une année à l’autre. La croissance avait été de 27,1 % en 2023.

On pourrait prévoir d’autres gains en 2025, considérant le contexte actuel.

7 — Zéro gravité

Lorsqu’il est question de l’expression « zéro gravité » chez Nissan, ça fait référence aux sièges. Ces dernières, dont la conception s’inspire d’une technologie développée par la NASA (National Aeronautics and Space Administration) américaine, offrent un confort vraiment impressionnant et malgré le temps que l’on passe derrière le volant, on ressent beaucoup moins de fatigue.

C’est une des cartes cachées intéressantes du modèle.

8 — La conduite

Au-delà de tout cela, la Versa est là pour vous mener du point A au point B. Et elle le fait très bien. Avec une voiture de 20 000 $, il ne faut pas s’attendre à retrouver le côté douillet offert par une BMW de Série 5. Malgré tout, le confort est décent, tout comme l’insonorisation. La puissance est suffisante, la consommation raisonnable, et la tenue de route prévisible et rassurante.

La voiture est sensible aux vents latéraux, sachez-le. Pour que la conduite demeure rassurante lorsqu’Éole se manifeste, il faut garder le tout autour de 100 km/h sur l’autoroute. À 115 ou 120 km/h, la voiture est plus nerveuse et se laisse un peu trop influencer par les éléments.

En ville, c’est un charme.

Conclusion

La Nissan Versa 2025 n’est peut-être pas pour tout le monde, mais si vous souhaitez une voiture abordable, relativement fiable et peu coûteuse à entretenir, elle demeure une solution vraiment intéressante, surtout si vous pensez à long terme (10 à 15 ans).

Le texte Nissan Versa 2025 : huit choses à savoir provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les sous-compactes abordables et économiques ont déjà été très nombreuses sur le marché, mais les temps ont drôlement changé. Avec la disparition de la Mitsubishi Mirage, seule la Nissan Versa meuble ce segment de l’industrie.

En 2007, l’Annuel de l’automobile vous présentait un match comparatif où huit modèles se faisaient la lutte ; la nouvelle Nissan Versa de l’époque, la Hyundai Accent, la Kia Rio, la Chevrolet Aveo, la Toyota Yaris, la Honda Fit, la Volkswagen Golf City et la Suzuki Swift+.

Pratiquement tous ces modèles ont été remplacés par des VUS, plus gros et plus pratiques, oui, mais plus gourmands en essence, malgré le perfectionnement des mécaniques. L’arrivée de solutions hybrides a aidé, mais rien ne remplace une petite voiture économique.

La Nissan Versa 2025 en fournit une belle preuve. Non, il ne s’agit pas du véhicule le plus raffiné de l’industrie, mais il a le mérite d’être offert à un prix qui est encore accessible, soit 20 798 $, avant les frais. Avec les taux en vigueur (6,74 %) au moment d’écrire ces lignes), ça donne des paiements d’environ 100 $ par semaine. Et il n’est pas ruineux à la pompe.

Bon, il n’est pas donné non plus, mais le paiement moyen pour un véhicule neuf est environ le double au Québec. Il faut mettre les choses en perspective.

On parle donc d’un modèle accessible, mais qu’en est-il de sa consommation de carburant ? J’ai eu l’occasion de conduire une Versa la semaine dernière, et de parcourir environ 500 kilomètres, ce qui m’a permis de compiler quelques chiffres intéressants.

Moyenne globale

Commençons avec la moyenne globale obtenue, soit 6,3 litres aux 100 kilomètres. C’est mieux que les 6,8 litres aux 100 km annoncés au combiné par Ressources naturelles Canada. Les cotes officielles font état de 7,4 litres en ville, 5,9 litres sur l’autoroute.

Sur l’autoroute, j’ai été en mesure de faire mieux. Lors d’un trajet de 115 km, à une vitesse moyenne de 95 km/h (80 % sur l’autoroute, 20 % sur rangs de campagne), j’ai maintenu une moyenne de 5,6 litres aux 100 km. Au retour, avec un vent à écorner les bœufs, ça a grimpé à 6,5 litres. La voiture est sensible au vent et elle bosse plus fort pour le combattre.

En conduite urbaine, ça s’est maintenu autour de 7,0 litres, mais mon échantillon a été plus restreint.

Le froid glacial vécu le matin du lundi 3 mars est venu faire grimper ma moyenne globale de 0,2 litre. Ma cote s’approchait plus des 6,0 litres que des 6,3 litres obtenus. Cela laisse présager des résultats encore plus intéressants l’été.

Constat

Ces chiffres ne sont pas miraculeux, mais ils sont bons, surtout en considérant le prix du modèle. D’autres véhicules offrent des cotes semblables ou plus intéressantes, mais leur coût d’acquisition n’est pas le même.

Somme toute, on obtient un compromis intéressant avec la Versa, et ce, à tous les chapitres.

Pour ce qui est de l’expérience générale avec la conduite de cette voiture, je vous reviens plus tard cette semaine avec un résumé plus complet.

Le texte Combien consomme la Nissan Versa 2025 ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Votre voiture ne se contente plus de vous emmener d’un point A à un point B : elle vous surveille. Une récente enquête de Consumer Reports a mis en lumière une pratique inquiétante : presque tous les constructeurs automobiles vendant des voitures aux États-Unis collectent et partagent les données de conduite de leurs clients.

Ces informations comprennent :

  • Vos trajets : où vous allez et à quelle fréquence.
  • Vos habitudes de conduite : vitesse, freinages brusques, conduite de nuit.
  • Vos données personnelles : qui peuvent être utilisées pour ajuster vos primes d’assurance ou vos taux de crédit auto.

Des données utilisées à votre insu

La collecte d’informations ne s’arrête pas à votre voiture. Les applications des constructeurs automobiles sont également en cause. Par exemple, l’application Mitsubishi Road Assist+ enregistre :

  • Les excès de vitesse
  • La conduite nocturne
  • Les freinages brusques

Ces données ne sont pas envoyées directement à Mitsubishi, mais sont intégrées à un échange télématique, où des dizaines de compagnies d’assurance les achètent pour ajuster leurs tarifs.

Pire encore, les données de localisation sont particulièrement prisées et peuvent être utilisées pour vous pénaliser en fonction des quartiers ou des trajets fréquents.

Comment protégez-vous votre vie privée ?

Heureusement, il existe quelques moyens de réduire votre exposition :

  1. Vérifiez et ajustez les paramètres de confidentialité dans les applications des constructeurs.
  2. Remplissez les formulaires d’opposition disponibles sur les sites des constructeurs.
  3. Lisez attentivement les conditions d’utilisation avant d’accepter un service connecté.

Cependant, Consumer Reports souligne que ces démarches impliquent souvent des compromis et ne garantissent pas une protection totale.

Un appel à plus de transparence

Justin Brookman, directeur de la politique technologique chez Consumer Reports, tire la sonnette d’alarme :

« Les données sur la manière et l’endroit où vous conduisez sont extrêmement personnelles et sensibles. Elles ne devraient être collectées et partagées que si c’est absolument nécessaire pour un service demandé par le consommateur. »

Il critique également les constructeurs qui cachent ces pratiques dans des accords légaux complexes :

« Enfouir ces informations dans un contrat juridique que personne ne lit ne constitue pas un véritable consentement. Les constructeurs doivent arrêter ces pratiques. »

L’affaire soulève un enjeu majeur : la transparence des constructeurs et la protection des consommateurs face à la collecte massive de données.

Alors, la prochaine fois que vous connecterez votre voiture ou installerez une application constructeur, prenez le temps de lire les conditions… avant qu’elles ne vous coûtent cher.

Avec des renseignements de Consumer Reports

Le texte Comment les constructeurs automobiles exploitent vos données provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les tarifs douaniers de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, instaurés par l’administration de Donald Trump, pourraient effacer des milliards de dollars de bénéfices pour General Motors (GM), Ford et Stellantis, et désorganiser la production de nombreux constructeurs automobiles opérant aux États-Unis, préviennent analystes et investisseurs.

Selon Dan Levy, analyste principal chez Barclays, les profits des « trois grands » de Detroit pourraient être entièrement effacés si aucun ajustement des prix ou des plans de production n’est mis en place.

L’impact potentiel est colossal :

  • General Motors a généré 6 milliards de dollars de bénéfices l’an dernier.
  • Ford Motor Co. a engrangé 5,9 milliards de dollars.
  • Stellantis a accumulé 5,7 milliards de dollars.

Les constructeurs européens seraient également touchés, avec une perte estimée à 6,2 milliards de dollars en 2024 selon Bloomberg Intelligence, Volkswagen étant particulièrement exposé.

Même Tesla, dont la production est entièrement basée aux États-Unis, ne serait pas épargnée. Levy estime que 20 à 25 % des composants de ses véhicules proviennent du Mexique, ce qui entraînerait une hausse des coûts.

Une production nord-américaine fortement impactée

Selon S&P Global Mobility, 3,6 millions de véhicules ont été importés aux États-Unis depuis le Canada et le Mexique en 2024. Ces importations concernent de nombreux modèles populaires sur le marché américain. D’après Edmunds, un quart des ventes de véhicules neufs aux États-Unis lors des deux premiers mois de 2025 provenaient de ces deux pays.

Les constructeurs les plus exposés sont :

  • General Motors, qui produit 840 000 véhicules par an au Mexique et 150 000 au Canada.
  • Stellantis, dont 23 % des ventes aux États-Unis en 2024 provenaient du Mexique et 11 % du Canada.
  • Ford, avec 18 % de ses ventes issues du Mexique et 3,3 % du Canada.
  • Volkswagen, dont près de la moitié des ventes américaines provenaient du Mexique.

Selon plusieurs analystes, ces tarifs pourraient ajouter plusieurs milliers de dollars au prix de vente des véhicules importés du Mexique et du Canada, affectant directement les consommateurs américains.

Une hausse des prix inévitable ?

Ivan Drury, directeur des analyses chez Edmunds, alerte sur une hausse immédiate des prix.

« Dès que la prochaine cargaison traversera la frontière, les constructeurs paieront… et ensuite, ce seront les consommateurs. On sait que cela va se répercuter d’une manière ou d’une autre, et très rapidement », a-t-il déclaré à Automotive News.

Chute en bourse et silence des constructeurs

Les constructeurs commencent déjà à réagir à ces mesures protectionnistes.

  • Jim Farley, PDG de Ford, a prévenu que ces tarifs allaient « créer un trou béant dans l’industrie automobile américaine comme jamais vu auparavant ».
  • Mary Barra, PDG de GM, a indiqué que son entreprise cherchait à atténuer 30 à 50 % des coûts des tarifs en accélérant les livraisons avant leur mise en place.

Le 4 mars, après l’annonce des tarifs, les actions des « Trois grands» ont chuté :

  • GM : -4,5 %
  • Stellantis : -4,4 %
  • Ford : -2,9 %

Cependant, aucune déclaration officielle n’a été faite par les constructeurs, qui ont préféré s’en tenir aux positions du American Automotive Policy Council, leur représentant à Washington.

Drury résume bien la situation :

« Il n’y a rien qu’ils puissent dire ou faire pour arranger les choses immédiatement. Trop d’incertitudes planent encore. Tant que la situation n’évolue pas, ils resteront silencieux. »

Un tournant majeur pour l’industrie automobile américaine

Si ces tarifs devaient rester en vigueur, les constructeurs automobiles n’auraient d’autre choix que d’adapter leurs stratégies de production, de relocaliser certaines opérations aux États-Unis, ou de répercuter les coûts sur les consommateurs.

L’industrie est à un carrefour, et les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer l’ampleur de cette crise qui menace l’équilibre du marché automobile nord-américain.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Tarifs douaniers : Des milliards en jeu pour l’industrie automobile provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Nissan fermera le carnet de commandes pour la GT-R au Japon.

La Nissan GT-R est une bibitte rare, mais la preuve que Nissan, malgré les reproches que certains peuvent lui adresser, a toute la compétence pour produire des machines extraordinaires. La sportive GT-R va cependant disparaître, du moins le temps de quelques années.

Surtout, on risque peu de la revoir sous sa forme actuelle, c’est-à-dire uniquement animée par un moteur à essence. En somme, la fin de la production du modèle représente la fin d’une époque pour Nissan, et une autre étape pour l’industrie automobile en général en ce qui concerne sa transition électrique.

Ainsi, même si la production des versions destinées à nos marchés a pris fin l’année dernière, l’usine qui donne vie à ce modèle est toujours active, mais on arrive au terminus.

En effet, un avis publié sur le site japonais du constructeur indique que le carnet de commandes du modèle vient d’être fermé. On a accepté ce qu’on a pu en regard de la capacité de production. La compagnie mentionne ne pas savoir exactement combien de modèles seront encore fabriqués, mais ce sera limité.

Désormais, ceux qui voudront un exemplaire devront se tourner vers le marché de l’occasion. On peut s’attendre à voir le prix des versions usagées grimper pendant un certain temps.

Nissan GT-R 2024, de profll
Nissan GT-R 2024, de profll | Auto123.com
Nissan GT-R 2024, intérieur
Nissan GT-R 2024, intérieur | Auto123.com

Il est certain que la GT-R arrivait en fin de vie, du moins pour ce qui est de la génération actuelle, lancée en 2007 au Japon et un peu plus tard en Amérique du Nord, comme modèle 2009. On parle donc d’un véhicule donc la conception date de plus de 15 ans. Nissan l’aurait bien conservé au menu, mais la voiture ne respecte plus les normes en vigueur.

De fait, les nouvelles réglementations européennes en ce qui concerne le bruit ont contraint Nissan à retirer la GT-R du marché en juillet 2021. En Australie, des normes plus strictes en matière de collisions latérales ont entraîné la disparition de la voiture sur ce continent en novembre 2021.

La GT-R est pourvue d’un moteur V6 biturbo de 3,8 litres, une mécanique qui offrait au départ une puissance de 471 chevaux. Elle a été bonifiée au fil des années, si bien que la plus récente version NISMO (Nissan Motorsports) du modèle proposait 600 forces.

Au volant, ce bolide exotique livre une expérience de conduite unique, brutale, à peine civilisée et enivrante.

Il est clair que les passionnés vont s’ennuyer d’elle.

Pour ce qui est de la suite des choses, il faudra patienter. D’abord, Nissan devra régler sa situation financière, en trouvant ou non un partenaire. Et avant de penser à concocter une nouvelle GT-R, elle voudra solidifier ses bases. Les rumeurs ont déjà fait état d’une successeure tout électrique, ce qui est loin d’être impossible. Dans le contexte actuel, on peut aussi imaginer une variante électrifiée. Nous pourrions voir quelque chose apparaître avant la fin de la décennie, mais il ne faudrait pas s’étonner si c’est au début de la prochaine.

La Nissan GT-R NISMO 2024
La Nissan GT-R NISMO 2024 | Auto123.com

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Le texte Nissan GT-R : la fin d’une époque provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mercedes-Benz s’apprête à lancer une vague de nouveaux modèles, dont une supercar électrique AMG, qui servira de vitrine technologique pour la future gamme électrique haute performance du constructeur.

Une exotique signée AMG dès 2025

D’après un rapport d’Autocar, Mercedes-Benz dévoilera cette année un concept de supercar électrique développé par sa division haute performance AMG. Ce modèle extrême s’inspirera du radical Vision One-Eleven présenté en 2023 et introduira une nouvelle motorisation électrique qui équipera les futures berline et SUV AMG 100 % électriques attendus d’ici 2027.

Selon une source interne de Mercedes, cette supercar sera « le véhicule AMG à l’accélération la plus rapide jamais produit ». Cette performance impressionnante sera rendue possible par un moteur électrique à flux axial, développé par Yasa, une société britannique acquise par Mercedes en 2021.

Le concept pourrait aussi inaugurer une batterie de nouvelle génération, potentiellement solide, avec des technologies issues du département High Performance Powertrain, responsable des groupes motopropulseurs hybrides de Mercedes-AMG en Formule 1.

Arrière du concept Vision One-Eleven de Mercedes-AMG
Arrière du concept Vision One-Eleven de Mercedes-AMG | Auto123.com

Un futur électrifié pour Mercedes-AMG

Ce concept marque le début d’un vaste programme d’électrification pour AMG. D’ici 2026, la marque lancera son premier modèle électrique dédié, une berline sportive, qui sera suivie d’un VUS électrique AMG en 2027. Ces modèles reposeront sur la nouvelle plateforme AMG.EA, développée spécifiquement pour les véhicules électriques de haute performance.

Mercedes abandonne la stratégie EQ au profit d’une approche mixte

En parallèle, Mercedes change sa stratégie en mettant fin à la désignation EQ pour ses modèles électriques. Désormais, chaque véhicule existera en version thermique, hybride et électrique, sous un même nom commercial.

Les prochains modèles électriques confirmés incluent :

• GLC électrique : prévu pour 2025, avec une version AMG en développement

• C-Class électrique et E-Class électrique : attendues plus tard

• Nouveau GLB : légèrement plus grand, décliné en thermique, hybride et électrique, mettant fin à l’appellation EQB

La Mercedes-Benz EQS actuelle
La Mercedes-Benz EQS actuelle | Auto123.com

D’ici 2026, Mercedes présentera un restylage de la S-Class, avec une nouvelle interface numérique et une conduite autonome de niveau 3 avancée. L’EQS subira aussi une refonte majeure et adoptera l’appellation S-Class, malgré une plateforme distincte.

Un avenir ambitieux pour Mercedes-Benz

Parmi les autres modèles en préparation :

• Restylage des SUV thermiques GLE et GLS pour prolonger leur cycle de vie jusqu’en 2030

• Mise à jour de l’EQS SUV, EQE berline et EQE SUV

• Présentation du « Baby G-Class » en 2026, avant un lancement en 2027, en lien avec le GLB revu

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