Les automobilistes canadiens recevront un coup de pouce bienvenu dès le 1er avril : la taxe carbone pour les consommateurs disparaît, entraînant une baisse immédiate du prix de l’essence et du diesel. Cette suppression, annoncée par le Premier ministre Mark Carney, met fin à une taxe qui s’appliquait sur l’essence, le diesel, le gaz naturel et le propane. Les prix à la pompe devraient chuter de 20 cents par litre pour l’essence et de 25 cents pour le diesel, selon Dan McTeague, président de Canadians for Affordable Energy.

Des économies immédiates à la pompe

Avec la fin de la taxe carbone, une station vendant l’essence à 1,50 $/litre le 31 mars pourrait l’afficher à 1,30 $/litre dès le 1er avril. De plus, l’élimination de la taxe carbone entraîne aussi la disparition de la taxe de vente qui s’y appliquait, ce qui augmente légèrement les économies. Ironiquement, cette suppression arrive après la saison hivernale, limitant l’impact pour ceux qui se chauffent au gaz naturel ou au propane. Toutefois, les automobilistes verront un allègement immédiat sur leurs dépenses de carburant.

Une économie à court terme face à des hausses futures ?

Malgré cette bonne nouvelle, les Canadiens ne sont pas complètement à l’abri des hausses de prix. Les réglementations sur les carburants propres (Clean Fuel Regulations) restent en vigueur et pourraient faire grimper les prix de l’essence de 17 cents par litre et du diesel de 16 cents d’ici 2030. Dan McTeague prévient également que les coûts industriels liés au carbone seront répercutés sur les consommateurs de manière indirecte, sans possibilité de remboursement :

« Vous allez récupérer cette taxe carbone, mais sous une forme cachée, sans aucun rabais. »

Le remboursement carbone toujours en place

Bien que la taxe carbone pour les consommateurs disparaisse, le rabais carbone canadien (Canada Carbon Rebate), conçu pour compenser une partie des coûts pour les ménages, sera toujours versé à la mi-avril. En revanche, l’avenir de la taxe carbone reste incertain. Les gouvernements futurs pourraient décider de réintroduire ou modifier cette taxe, tandis que les grandes industries restent soumises à la tarification du carbone.

Pour l’instant, les automobilistes peuvent profiter de cette baisse des prix et faire le plein à moindre coût—du moins, jusqu’à la prochaine réforme.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte La fin de la taxe carbone pourrait réduire le litre d’essence de 25 cents provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La révolution électrique vient de Chine, et non des États-Unis ou de l’Europe. BYD, leader incontesté des véhicules électriques, vient de présenter la Super e-Platform, une technologie qui pourrait rendre les stations-service obsolètes. Grâce à une architecture électrique de 1 000 volts, cette plateforme permet des recharges jusqu’à 1 000 kW (1 mégawatt), soit 2 kilomètres d’autonomie gagnés par seconde ! Avec cette avancée, un véhicule électrique pourra récupérer 400 km en seulement 5 minutes – un exploit qui réduit drastiquement l’un des derniers freins à l’adoption massive des VÉS.

Du jamais vue dans l’industrie

Jusqu’à présent, les véhicules électriques les plus avancés, comme ceux de Lucid, plafonnaient à 900 volts et des vitesses de recharge bien inférieures. BYD franchit une nouvelle étape en atteignant 1 000 volts et 1 000 ampères de courant. Outre la recharge record, la Super e-Platform embarque des moteurs haute performance tournant à plus de 30 000 tr/min, générant une puissance jusqu’à 777 chevaux – un record mondial pour un moteur électrique unique. Deux modèles, la berline Han L et le VUS Tang L, seront les premiers à exploiter cette technologie révolutionnaire :

  • Han L (propulsion) : 671 chevaux, 0 à 100 km/h en 2,7 secondes, vitesse maximale 305 km/h
  • Tang L (transmission intégrale) : 1 084 chevaux combinés, 0 à 100 km/h en 3,6 secondes, vitesse maximale 273 km/h

Ces performances placent ces modèles au niveau des supercars thermiques, tout en bénéficiant des avantages écologiques de l’électrique.

Une infrastructure de recharge à la hauteur du défi

Pour profiter pleinement de ces avancées, BYD prévoit de déployer 4 000 stations de recharge ultra-rapides en Chine. Toutefois, un tel réseau exige une capacité électrique massive, limitant leur installation aux zones équipées d’un réseau haute tension robuste. Contrairement aux bornes classiques, ces superchargeurs 1 000 kW ne pourront pas être installés partout. Ils nécessiteront des infrastructures spécifiques, ce qui pourrait freiner leur déploiement dans certaines régions. BYD n’a pas encore précisé de calendrier précis pour la mise en service de son réseau.

Un impact mondial sur le marché de l’électrique

L’annonce de cette technologie révolutionnaire ne passe pas inaperçue. Les actions de BYD ont bondi de 6 % à l’ouverture des marchés de Hong Kong, témoignant de l’enthousiasme des investisseurs. En s’attaquant au principal point faible des voitures électriques – le temps de recharge – BYD pourrait bien accélérer la transition énergétique et renforcer sa position de leader technologique face aux géants comme Tesla. Si BYD parvient à tenir ses promesses et à déployer rapidement son réseau de recharge, la Super e-Platform pourrait changer la donne et faire de la recharge une formalité aussi rapide qu’un plein d’essence.

Avec des renseignements de Inside EV”S

Le texte BYD propose une recharge de 400 km en 5 minutes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Ram 2500 et 3500 HD 2025 s’offrent une mise à jour esthétique subtile mais efficace. Nouvelle calandre, logo repositionné plus haut et phares à DEL de série modernisent la face avant de ces mastodontes du travail. Ram ne néglige pas non plus la praticité avec des rangement de caisse verrouillables, des crochets d’arrimage ajustables et de nouvelles jantes adaptées à chaque finition. À l’intérieur, c’est le confort et la technologie qui sont à l’honneur avec un écran tactile massif de 14,5 pouces, une interface Uconnect 5 dernier cri et une ergonomie repensée pour faciliter la vie à bord.

Un nouveau moteur Cummins encore plus performant

Le gros changement pour 2025 concerne la motorisation diesel. Le 6 cylindres en ligne Cummins turbo-diesel de 6,7 litres a été entièrement revu, bien que sa cylindrée reste inchangée. Désormais, il développe 430 chevaux et un couple impressionnant de 1075 lb-pi.

Grâce à une nouvelle boîte automatique ZF à huit rapports, les performances explosent :

  • 0 à 100 km/h en moins de 7 secondes (une prouesse pour un camion de cette taille)
  • Capacité de remorquage maximale portée à 36 610 livres
  • Moteur plus silencieux et plus souple qu’auparavant

Le moteur essence Hemi V8 6,4 litres de 405 chevaux et 429 lb-pi de couple reste au catalogue pour ceux qui préfèrent un fonctionnement plus traditionnel.

Une bête de travail qui ne craint pas le remorquage

Avec un système d’assistance au remorquage ultra-complet, le Ram HD 2025 fait de chaque trajet une formalité. Parmi les équipements notables :

  • Caméras multiples avec angles ajustables
  • Rétroviseurs numériques et à grand-angle
  • Alerte d’angle mort prenant en compte la longueur de la remorque
  • Frein moteur (exclusif au diesel) pour ralentir en douceur

Nous avons testé ces capacités sur la Davis Dam Grade, une montée de 12 miles utilisée pour tester les cotes de remorquage officielles. Même chargé d’un Dodge Ram SRT-10, de matériel de construction ou d’un bateau de la taille d’un semi-remorque, le Ram 2500 HD n’a pas bronché.

Hors-route : le Rebel et le Power Wagon en vedette

Si un pick-up lourd n’est pas le premier choix pour le hors-route, le Ram 2500 Rebel et le Power Wagon tirent leur épingle du jeu.

  • Power Wagon (V8 uniquement) : suspension douce, barre antiroulis avant déconnectable et treuil intégré pour affronter les terrains difficiles.
  • Rebel (disponible avec le Cummins) : plus rustique mais redoutable en franchissement grâce à son couple monstrueux.

Les deux modèles sont capables de s’attaquer aux pistes sans trop de dommages, tout en offrant un confort appréciable.

Un camion qui surpasse les attentes

Le Ram 2500 et 3500 HD 2025 ne se contente pas d’être un monstre de puissance. Avec un moteur diesel amélioré, une technologie avancée et un design modernisé, il repousse encore plus loin les limites du pick-up lourd.

Que ce soit pour travailler dur ou partir à l’aventure, ces nouveaux modèles confirment leur domination sur le segment.

Ave3c des renseignements de Car and Driver

Le texte Un nouveau moteur Turbo-Diesel pour le Ram 2500 et 3500 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les propriétaires de Tesla aux États-Unis font face à une nouvelle menace : une recrudescence d’attaques contre leurs véhicules. Ces actes de vandalisme, motivés par la polémique autour d’Elon Musk et de son influence sur le marché des cryptomonnaies, pourraient non seulement endommager des centaines de voitures, mais aussi entraîner une hausse des primes d’assurance.

D’après les experts du secteur, certaines compagnies pourraient même refuser d’assurer les Model 3, Model Y et Cybertruck, les jugeant trop risquées.

Des actes de vandalisme d’une ampleur inédite

Jusqu’à présent, les Tesla étaient déjà la cible occasionnelle de vandales, souvent surpris par les caméras de bord du véhicule. Mais aujourd’hui, la situation est plus grave que jamais :

  • Voitures incendiées,
  • Tesla criblées de balles,
  • Graffitis et dégradations majeures.

Dans certains cas, les dégâts sont irréparables, obligeant les propriétaires à réclamer une prise en charge totale de leur véhicule par l’assurance.

“Si ces actes de vandalisme continuent d’augmenter, nous pourrions voir les primes de couverture complète grimper dans les mois à venir.”
– Matt Brannon, journaliste chez Insurify

Des primes d’assurance déjà élevées

Les propriétaires de Tesla paient déjà plus cher que les conducteurs d’autres véhicules électriques pour assurer leur voiture. Selon Newsweek, le coût annuel d’assurance pour une Model 3 est en moyenne 800 $ plus élevé que pour un modèle concurrent.

Et la situation pourrait empirer si de moins en moins d’assureurs acceptent de couvrir ces véhicules.

“Comme nous l’avons vu avec la vague de vols de Kia et Hyundai en 2023, si ces pertes continuent d’augmenter, certaines compagnies pourraient carrément refuser d’assurer les Tesla.”
– Shannon Martin, experte en assurance chez Bankrate

Tesla bientôt sur liste noire des assureurs ?

Si les attaques persistent, les assureurs pourraient réévaluer le niveau de risque des Tesla et revoir leurs tarifs à la hausse, voire supprimer certains modèles de leurs offres.

Pour les propriétaires, cela signifierait des primes d’assurance encore plus élevées, voire des refus de couverture. Un scénario qui pourrait impacter le marché des véhicules électriques, et remettre en question l’accessibilité financière de ces voitures pour le grand public.

🔍 Affaire à suivre : les propriétaires de Tesla devront surveiller l’évolution de ces incidents et de leur impact sur les assurances dans les prochains mois.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Une facture d’assurance qui risque d’exploser pour les propriétaires de Tesla provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Audi vient de changer de cap. Alors que la marque allemande prévoyait de devenir 100 % électrique d’ici 2032, son PDG Gernot Döllner a annoncé un ajustement stratégique : les modèles thermiques et hybrides rechargeables (PHEV) resteront au catalogue plus longtemps.

“Nous lançons non seulement de nouveaux modèles électriques, mais aussi une nouvelle génération de véhicules thermiques et hybrides rechargeables. La production de nos derniers modèles à combustion sera ajustée en fonction des évolutions des marchés mondiaux.” – Gernot Döllner, PDG d’Audi

Le moteur thermique, un avenir plus long que prévu

Jusqu’à récemment, le Q7 devait être le dernier modèle Audi à moteur thermique, coïncidant avec l’arrêt du développement des moteurs à essence en 2026. La fin de la production de ces modèles était fixée à 2032, après quoi Audi devait devenir une marque exclusivement électrique.

Mais ce calendrier est désormais repoussé, suivant la tendance d’autres constructeurs comme BMW, Mercedes et Volvo, qui maintiennent des motorisations thermiques face aux réalités du marché. La stratégie d’Audi est également alignée avec celle de Porsche, qui continuera à proposer des modèles à essence jusqu’aux années 2030.

Un renouvellement de la gamme en 2025

Le patron d’Audi a aussi révélé que l’ensemble de la gamme sera rajeunie d’ici la fin de l’année. Cela inclut plusieurs nouveautés :

  • Nouvelle Audi Q3, attendue dès cet été
  • Audi A6 Avant récemment dévoilée
  • Nouvelle Audi A5 hybride rechargeable, prévue pour le 25 mars, s’inscrivant dans le lancement de 10 nouveaux PHEV en 2025

Döllner a insisté sur le fait que les hybrides rechargeables joueront un rôle clé dans la transition vers une gamme entièrement électrique.

Une adaptation aux marchés mondiaux

Audi ajuste également sa production selon les conditions économiques et politiques. En Amérique du Nord, 10 nouveaux modèles seront lancés d’ici fin 2025 et la marque étudie différentes options de production locale pour contourner les nouvelles taxes américaines.

En Chine, Audi intensifie sa collaboration avec FAW et SAIC, affirmant être déjà un acteur majeur du marché des véhicules thermiques et souhaitant accélérer son expansion dans l’électrique.

Une année 2025 sous tension

Le directeur financier d’Audi, Jürgen Rittersberger, a admis que 2025 s’annonce comme une année très difficile en raison des tensions économiques et géopolitiques persistantes depuis 2024. Malgré cela, il reste optimiste sur le potentiel du nouveau portefeuille de modèles qui arrivera progressivement sur le marché.

Thermique, hybride ou électrique ? Audi laisse la porte ouverte

Contrairement à son ambition initiale d’une transition rapide vers l’électrique, Audi joue désormais la carte de la flexibilité. En ajustant son offre selon les réalités du marché, la marque allemande pourrait bien séduire un plus large public, tout en conservant une transition progressive et maîtrisée vers l’électrification. 🚗⚡

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Audi prolonge la vie des moteurs thermiques au-delà de 2032 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Laval, Québec- Honda Canada a levé le voile hier sur le prototype de son premier VUS électrique basé sur la toute nouvelle architecture dédiée aux véhicules électriques. Ce modèle, qui fera partie de la gamme Honda Série 0, est assez proche du Honda CR-V dans son format et se vendra autour de 60 000 $ à son arrivé sur le marché en 2026.

Un style assez radical

Inspiré du concept Space-Hub, présenté au CES 2024, ce prototype intègre des technologies avancées qui redéfinissent l’expérience utilisateur, avec une interface numérique évolutive et une maniabilité améliorée grâce à un système de direction par câble. Sa partie arrière massive brise le moule des véhicules traditionnels. Conçu pour optimiser l’espace intérieur malgré une hauteur réduite, il combine performances et esthétisme.

Espace et autonomie

En plus des technologies avancées du modèle, incluant une conduite automatisée de niveau 3, Honda a mis l’intelligence artificiel au service des occupants. Inspiré du robot ASIMO, Honda applique ici ses avancées en intelligence artificielle et en reconnaissance de l’environnement, assurant une optimisation des performances et une gestion proactive des commandes du véhicule. Selon Honda, cela assure une interaction intuitive et une mise à jour constante des fonctionnalités du véhicule. Grâce à des mises à jour en temps réel, chaque modèle Honda Série 0 pourra évoluer et s’adapter aux préférences de son conducteur.

Une voiture qui apprend avec vous

En combinant un apprentissage non supervisé et une analyse du comportement des conducteurs expérimentés, le véhicule peut réagir efficacement aux situations imprévues, comme un animal surgissant sur la route ou un objet tombé devant le véhicule. Honda ambitionne d’étendre la conduite autonome à toutes les situations de circulation, libérant ainsi les conducteurs de certaines tâches durant leur trajet.

Une autonomie annoncée de 460 km

Honda n’a pas dévoiler ses secrets, mais a annoncé que la technologie des piles sera celle de Honda. Honda va aussi adopter la norme de recharge NACS de Tesla pour faciliter l’accès aux recharges rapides de plus de 100 000 stations en Amérique du Nord. Le Système de recharge intelligent via Amazon Web Services (AWS), permettra une optimisation des coûts et des émissions CO2. Sans avoir annoncé le format de la batterie sous le véhicule, Honda prévoit une autonomie autour de 460 km.

Honda Série 0 : un nouveau départ

Le VUS est le premier d’une série de plusieurs véhicules pour la famille 0 qui va inclure un plus gros VUS et sans doute des voitures. Le nom zéro vient de zéro pour un nouveau départ comme dans repartir à zéro suite à la trop courte aventure avec GM et aussi pour zéro émission. Honda a promis que le Prologue , déjà en marché, allait rester sur la route. En ce qui concerne le concept 0 SUV avec ses airs de voitures de Battlestar Galactica, le responsable des relations publique pour Honda au Québec, Maxime Caron nous assure que le modèle de production sera le même à 90 %. Outre les portes qui s’ouvrent par effleurement et des jantes de production qui seront différentes, le reste est assez proche de la vérité.

Honda se lance tard dans l’aventure électrique, souhaitons seulement qu’il n’est pas trop tard.

Le texte Prototype du Honda Série 0 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après plus d’un siècle de fonctionnement hydraulique, les freins automobiles entrent dans l’ère électronique. ZF Friedrichshafen et Brembo annoncent les premiers contrats pour des systèmes de freinage brake-by-wire, éliminant en grande partie les composants hydrauliques traditionnels. Jusqu’à présent, le freinage fonctionnait selon un principe inchangé depuis les années 1920 : un cylindre maître envoie du liquide sous pression aux étriers et cylindres de roue pour ralentir la voiture. Ce système, inventé par Augie et Fred Duesenberg, a traversé les époques sans changement majeur. Mais aujourd’hui, l’électronique prend le relais. Les nouveaux freins by-wire utilisent des moteurs électriques et des algorithmes pour optimiser le freinage, réduisant les distances d’arrêt et améliorant la stabilité des véhicules en cas d’urgence. Tout comme la direction hydraulique qui a disparu au profit de la direction électrique.

Brembo Sensify et ZF EMB : les premières applications des freins électroniques

Le Brembo Sensify arrivera sur le marché dès 2025, mais la marque italienne garde le secret sur le premier modèle équipé. Connu pour ses freins haute performance, Brembo équipe des véhicules de sport, des supercars et des motos. L’intégration du Sensify pourrait donc se faire sur des véhicules haut de gamme ou électriques. ZF EMB : une adoption massive prévue pour 2028 ZF, connu pour ses boîtes de vitesses automatiques, lancera son Electro-Mechanical Braking (EMB) en 2028. Son premier contrat concerne 5 millions de véhicules, dont 700 000 camions lourds. Ces chiffres suggèrent que les Ford Super Duty, Chevrolet Silverado HD et Ram HD pourraient être les premiers équipés.

Comment fonctionne le freinage électrique ?

Il existe deux types de systèmes :

  1. Hybride : toujours basé sur l’hydraulique, mais avec un cylindre maître électronique pour détecter l’intention du conducteur.
  2. Sec (« dry ») : sans hydraulique, où des étriers électriques utilisent des moteurs pour appliquer les plaquettes sur les disques.

Le système EMB de ZF remplace la connexion physique entre la pédale et le maître-cylindre par un simulateur de pédale qui mesure la pression et la vitesse d’appui du conducteur. Un ordinateur central analyse ces données et ajuste le freinage individuellement sur chaque roue, en fonction de l’adhérence et des conditions routières.

Grâce à cette réactivité, le freinage est plus rapide que l’hydraulique classique. Un frein traditionnel met environ 150 millisecondes pour bloquer une roue, contre un temps réduit avec le EMB.

Quels avantages pour les automobilistes ?

Le freinage électrique ne se contente pas de réduire les distances de freinage. Il offre plusieurs bénéfices :
Meilleure stabilité grâce à la gestion optimisée du transfert de poids
Suppression des vibrations des ABS classiques
Moins d’entretien : plus besoin de vidanger le liquide de frein
Réduction des coûts de fabrication : suppression des conduites hydrauliques
Économie de carburant : pas de frottement parasite des plaquettes sur les disques

Selon Guy Diakow, VP ingénierie freins chez ZF, ces systèmes pourraient rendre un Chevrolet Suburban aussi efficace qu’une Corvette en freinage d’urgence.

Vers une adoption massive du freinage électrique ?

Malgré ses avantages, le freinage électrique doit encore convaincre. Les freins EMB de ZF sont plus lourds et coûteux, principalement à cause des moteurs électriques des étriers. Pour l’instant, les véhicules électriques et hybrides seront les premiers concernés, avant une adoption plus large. Avec Bosch, ZF et Brembo en tête de file, cette technologie marque une évolution majeure du freinage automobile, offrant une sécurité accrue et une intégration optimale aux véhicules autonomes de demain.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les freins électriques appelés à remplacer les freins hydrauliques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’industrie automobile nord-américaine retient son souffle. Un nouveau rapport de S&P Global Mobility met en garde contre les effets dévastateurs d’une éventuelle imposition de tarifs douaniers de 25 % par Donald Trump sur les véhicules importés du Canada et du Mexique.

Selon l’étude, une telle décision pourrait provoquer une chute brutale de la production à hauteur de 20 000 véhicules par jour, augmentant les coûts pour les constructeurs et rendant les voitures neuves encore plus inaccessibles aux consommateurs.

Le scénario le plus probable : un choc prolongé

S&P Global Mobility envisage trois scénarios possibles en cas d’entrée en vigueur des tarifs dès le 2 avril 2025. Le plus probable, qualifié de « scénario de perturbation prolongée », aurait 50 % de chances de se réaliser.

Dans ce cas, l’industrie automobile subirait une crise de 16 à 20 semaines, avec un ralentissement ou un arrêt total de la production pour plusieurs modèles stratégiques. 45 % des ventes de véhicules légers aux États-Unis seraient touchées.

« Nous nous attendons à une forte perturbation de la production, avec une baisse pouvant atteindre 20 000 unités par jour dès la première semaine », précise le rapport.

Les consommateurs seraient également frappés de plein fouet, subissant une hausse des prix sur l’ensemble des biens de consommation et voyant leur pouvoir d’achat fortement réduit.

Un scénario plus rapide, mais tout aussi inquiétant

S&P accorde 30 % de chances à un « scénario de résolution rapide », qui durerait environ quatre semaines.

« Pendant cette période, la production de certains constructeurs sera impactée par des problèmes d’approvisionnement et des blocages aux frontières », indique l’étude.

Si les perturbations sont temporaires, elles nécessiteront tout de même des ajustements logistiques majeurs et pourraient causer des arrêts de production à court terme. Une fois résolus, les volumes de production pourraient cependant être rattrapés.

Le pire des scénarios : un « hiver tarifaire » durable

Dans l’hypothèse la plus sombre, qualifiée de « tarif winter », les tarifs douaniers deviendraient une norme durable dans le commerce automobile nord-américain. Ce scénario a 20 % de chances de se concrétiser, mais ses effets seraient désastreux.

  • Les véhicules et composants fabriqués au Canada et au Mexique bénéficient aujourd’hui de coûts et d’efficience optimaux. Un relocalisation forcée aux États-Unis pour éviter les tarifs ferait exploser les coûts de production.
  • Le maintien des productions au Canada et au Mexique entraînerait aussi une hausse des prix à cause des taxes.

Selon S&P, les ventes de véhicules légers en Amérique du Nord chuteraient de 10 % sur plusieurs années :

  • 10 % aux États-Unis
  • 8 % au Mexique
  • 15 % au Canada

« Déplacer la production vers les États-Unis entraînerait des coûts de main-d’œuvre plus élevés, aggraverait la pénurie de travailleurs qualifiés et laisserait des usines sous-utilisées au Canada et au Mexique », prévient S&P.

Un climat d’incertitude pour les investisseurs

S&P Global Mobility souligne enfin que les politiques commerciales de Trump restent imprévisibles, ce qui empêche les constructeurs et équipementiers de planifier leurs investissements à moyen et long terme.

« Les entreprises n’investiront que si le climat commercial est stable. Or, l’incertitude liée aux tarifs, couplée aux évolutions des normes environnementales, pourrait retarder de nombreux projets de développement de nouveaux véhicules. »

Alors que l’industrie automobile traverse déjà une mutation vers l’électrification, cette guerre commerciale pourrait bien fragiliser encore davantage un secteur déjà sous tension.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les tarifs douaniers de Trump menacent l’industrie automobile nord-américaine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un plan de réduction des coûts massif

L’industrie automobile allemande traverse une période de turbulences, et Audi n’échappe pas à cette vague de restructurations. La marque aux anneaux a annoncé qu’elle supprimerait jusqu’à 7 500 emplois en Allemagne d’ici 2029, principalement dans l’administration et le développement.

Cette décision, prise conjointement par la direction et le conseil des travailleurs, vise à économiser 1 milliard d’euros par an à moyen terme. Parallèlement, Audi prévoit d’investir 8 milliards d’euros dans ses sites allemands au cours des quatre prochaines années.

Volkswagen, Porsche, Cariad : une restructuration à grande échelle

Ces coupes s’inscrivent dans un plan de restructuration massif au sein du groupe Volkswagen, qui totalise près de 48 000 suppressions de postes :

  • Volkswagen : 35 000 emplois supprimés dans le cadre d’un programme d’économies.
  • Porsche : 3 900 licenciements prévus.
  • Cariad (filiale logicielle de VW) : 1 600 postes supprimés.

Audi avait déjà réduit 9 500 postes en production depuis 2019, une décision justifiée à l’époque comme un levier pour financer sa transition vers l’électrification et améliorer sa rentabilité.

Une rentabilité en baisse et des défis à relever

Malgré ces efforts, la situation financière d’Audi s’est détériorée. Son marge opérationnelle est tombée à 4,5 % sur les neuf premiers mois de 2024, contre 7 % un an plus tôt. Plusieurs facteurs expliquent cette chute :

  • Des ventes en berne sur ses marchés clés.
  • L’arrêt de la production dans son usine de Bruxelles, qui pesait déjà sur sa rentabilité.

Audi publiera ses résultats annuels pour 2024 ce mardi, ce qui permettra d’avoir une vision plus précise de son état financier.

Une lueur d’espoir pour l’emploi en Allemagne ?

Malgré ces licenciements, Audi prévoit de produire un nouveau modèle électrique d’entrée de gamme à Ingolstadt, et envisage un autre modèle pour son site de Neckarsulm. Une décision qui pourrait rassurer les syndicats allemands, inquiets de voir les constructeurs délocaliser la production des véhicules électriques vers des pays à moindre coût.

Par ailleurs, Audi a prolongé son accord de garantie de l’emploi jusqu’à fin 2033 sur ses sites allemands.

Des négociations tendues mais nécessaires

Les discussions entre la direction et les représentants des travailleurs ont été complexes. Joerg Schlagbauer, président du conseil des travailleurs, a déclaré :

« Les négociations ont été difficiles, mais toujours factuelles et orientées vers des solutions… Nous avons dû faire des compromis pour permettre une flexibilité financière et assurer des investissements supplémentaires. »

Audi, tout comme ses concurrents, doit jongler entre réduction des coûts, transition vers l’électrique et maintien de sa compétitivité. Reste à voir si cette stratégie permettra à la marque de retrouver son dynamisme sur un marché en pleine mutation.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Audi supprimera 7 500 emplois en Allemagne d’ici 2029 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Autrefois perçue comme l’option par défaut pour ceux qui voulaient une voiture fiable sans se compliquer la vie, la Toyota Corolla a longtemps été l’archétype de la berline sans surprise. Mais cette image a volé en éclats avec l’arrivée de la GR Corolla, une compacte inspirée du rallye qui a bouleversé les attentes. Alors que la 12ᵉ génération (E210) touche à sa fin après une carrière débutée en 2018, que nous réserve Toyota pour la suite ?

Un design plus audacieux

Si l’on en croit les tendances stylistiques récentes de Toyota (Prius, C-HR, Camry), la prochaine Corolla 2027 ne passera pas inaperçue. Attendez-vous à une face avant en “T” marquée, des optiques LED en forme de boomerang et des lignes plus sculptées. En version GR, elle pourrait même arborer des inserts en fibre de carbone, des jantes élargies et des ailes musclées.

De profil, elle conservera une silhouette proche du modèle actuel, avec des portes arrière plus grandes pour un accès facilité. À l’arrière, Toyota pourrait intégrer des feux affinés à LED, un hayon plus vertical et un pare-chocs au design plus agressif.

Comme aujourd’hui, la Corolla sera proposée en trois versions : berline, hatchback et Touring. Malheureusement, les acheteurs nord-américains risquent de ne pas voir la version Touring, bien que celle-ci puisse exister en trois déclinaisons : standard, crossover et même une éventuelle version GR… mais réservée au Japon.

Un habitacle futuriste et technologique

L’intérieur de la Corolla 2027 devrait emprunter beaucoup au nouveau Prius, avec une planche de bord épurée, un écran tactile de 12,3 pouces et un tableau de bord numérique profond supprimant le besoin d’un affichage tête haute.

Côté connectivité, attendez-vous à Android Auto et Apple CarPlay sans fil, ainsi qu’à la recharge par induction. Toyota pourrait aussi introduire une intelligence artificielle générative, permettant des commandes vocales plus intelligentes, une navigation plus fluide et un manuel interactif intégré.

Les autres innovations attendues incluent une conduite semi-autonome de niveau 2, un toit panoramique et un coffre plus grand, de quoi améliorer encore l’ergonomie par rapport à l’actuelle génération.

Une motorisation hybride pour tous

Le moteur principal de cette Corolla nouvelle génération sera un 1.5L essence quatre cylindres. En version atmosphérique, il devrait développer environ 128 ch, tandis qu’une déclinaison turbo pourrait atteindre 178 ch.

Toyota prévoirait également une hybride autorechargeable (HEV) et une version hybride rechargeable (PHEV) équipée de deux moteurs électriques, améliorant à la fois puissance et rendement énergétique.

Ces motorisations s’inscrivent dans la nouvelle génération de moteurs Toyota, conçus pour être compatibles avec les carburants neutres en carbone, tout en offrant une meilleure efficacité thermique et un encombrement réduit.

Une GR Corolla encore plus radicale ?

Le sort de la GR Corolla 2027 divise les rumeurs. Deux scénarios se dessinent :

  1. Une évolution du 3 cylindres 1.6L turbo existant, avec une puissance revue au-delà des 300 ch.
  2. L’introduction d’un 4 cylindres turbo de 2.0L, attendu sur la future Celica et d’autres modèles GR. En version de route, ce bloc pourrait atteindre 400 ch, et même 600 ch en compétition.

Pour la version GR, Toyota pourrait viser une puissance autour de 350 ch, avec une transmission intégrale avancée pour une meilleure motricité.

Bonne nouvelle pour les puristes : la boîte manuelle sera conservée ! Toyota affirme que 80 % des acheteurs américains de la GR Corolla actuelle ont opté pour la version à trois pédales, ce qui garantit la poursuite de cette option sur la prochaine génération.

Quand verra-t-on la nouvelle Corolla ?

La Toyota Corolla 13ᵉ génération sera dévoilée en 2026, avec un lancement commercial en 2027 pour l’Amérique du Nord.

L’avenir du segment des berlines compactes reste incertain. Ford et GM ont quitté la catégorie, et Mazda reste silencieux sur une éventuelle Mazda3 de nouvelle génération. Mais la Honda Civic se vend toujours bien, et les marques coréennes continuent de progresser avec la Kia K4 et la Hyundai Elantra/i30. Du côté européen, la concurrence reste vive avec les Peugeot 308, Skoda Octavia, Opel Astra et Volkswagen Golf.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Toyota Corolla 2027: Une icône qui se réinvente provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile