Québec pourrait revoir l’interdiction des véhicules à essence en 2035

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, plusieurs politiques environnementales ont été révisées, notamment celles favorisant les véhicules électriques. Parmi les mesures phares, l’administration Trump a annulé le décret présidentiel de Joe Biden qui visait une adoption à 50 % des véhicules électrifiés d’ici 2030.

Cette décision, combinée à l’abolition des crédits d’impôt pour l’achat de voitures électriques, pourrait ralentir leur adoption en raison d’une hausse des coûts et d’une diminution des investissements des constructeurs.

Québec pourrait ajuster sa cible de 2035

L’impact de ces changements se fera ressentir au Canada, et particulièrement au Québec, où l’électrification des transports est une priorité. La province a adopté un règlement interdisant la vente de nouveaux véhicules à essence à partir de 2035, une cible parmi les plus ambitieuses au pays.

Cependant, le ministre québécois de l’Environnement, Benoit Charette, a reconnu que la province devra s’adapter aux conditions du marché. Interrogé par CBC, il a ouvert la porte à une réévaluation des objectifs, soulignant que des ajustements étaient déjà prévus pour 2026 et 2030 afin d’assurer la faisabilité du plan.

En plus des décisions américaines, l’évolution des subventions aux véhicules électriques au Québec jouera un rôle clé dans ces révisions. En effet, le programme Roulez Vert, qui offre des incitatifs financiers de 3 500 $ à 7 500 $ pour l’achat ou la location d’un véhicule électrifié, sera suspendu temporairement à compter du 1er février.

2025 : une année charnière pour l’électrification

Bien que les ventes de véhicules électriques aient atteint un sommet en 2024, le ministre Charette admet que 2025 sera une année d’ajustement. Malgré le fait que le Québec soit le plus grand marché canadien pour les véhicules électrifiés, son influence demeure limitée face aux décisions des États américains, qui dictent en grande partie les stratégies des constructeurs automobiles.

« Nous ne pouvons pas être seuls sur notre île », a déclaré le ministre, insistant sur la nécessité d’un cadre réglementaire aligné avec les réalités du marché nord-américain.

Reste à voir comment le Québec adaptera sa stratégie d’ici 2035, alors que les politiques environnementales et économiques continuent d’évoluer.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Québec pourrait revoir l’interdiction des véhicules à essence en 2035 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

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