Que faudra-t-il faire pour réduire de manière significative les GES ?
Une autre conférence mondiale sur le climat se termine en queue de poisson avec un ramassis de compromis timides qui encore une fois ne mèneront nulle. Et les très timides ententes qui auront été obtenues à l’arracher ne seront sans doute pas respectées comme c’est le cas depuis que ce genre de sommet existe. Il faut se poser la question : que faudra-t-il faire pour que le message passe ?
Trop peu de gens convaincus
Prenons un seul exemple de cette conférence à Glasgow. Les responsables du sommet ont demandé aux constructeurs automobiles, aux pays et même aux villes de s’engager à éliminer progressivement les véhicules fonctionnant aux combustibles fossiles d’ici 2040. Seulement six constructeurs automobiles se sont engagés à aller dans ce sens y compris Ford, GM, Jaguar Land-Rover, Mercedes, Volvo et le constructeur chinois BYD. Tous les autres ont refusé en disant que faire des investissements coûteux dans la technologie sans que le gouvernement ne promette en contrepartie de construire une infrastructure de recharge était trop risqué. La vérité est beaucoup plus simple. Construire des véhicules électriques pour le moment ne rapporte pas assez pour les constructeurs et même si certains pays comme le Canada sont prêts à prendre le virage, c’est loin d’être le cas ailleurs. Il faut simplement regarder au sud de la frontière, les constructeurs sont frileux et veulent faire de l’argent. Oui, ils sont prêts à investir, mais doivent savoir que cela rapporte et cette réponse est négative. On veut donc que les gouvernements
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