Nissan Kicks Play

En introduisant le Kicks 2025, la 2e génération de son populaire utilitaire compact, Nissan Canada vient tout juste de faire plaisir aux consommateurs à la recherche d’un petit VUS à prix raisonnable. Or, le constructeur en rajoute une couche en comblant cette fois les consommateurs toujours à la recherche d’un petit utilitaire mais à un prix encore plus raisonnable. Il annonce, en effet, que les Canadiens pourront continuer de se procurer le Kicks de première génération (2018). Lequel s’appelle désormais le Kicks Play.

Gamme élargie

Nissan mise d’abord et avant tout sur l’attrait du prix pour garder intact l’intérêt des Canadiens envers ce bon « vieux » Kicks : 22 598 $ pour la version S et 25 198 $ pour la SV. Plus les taxes et les frais de fret et de livraison de 2 030$. En comparaison, le tarif du tout nouveau Kicks 2025 commence à 27 199 $ dans le cas du modèle S à motricité avant, tandis qu’un SV à traction et une SR Premium à traction intégrale commandent respectivement à 28 749 $ et 34 899 $. Autrement dit, en privilégiant un Kicks Play de base à un Kicks 2025 également d’entrée de gamme, le consommateur épargne illico 4 601$. Ce n’est pas négligeable.

En connaissance de cause

Bien entendu, en choisissant l’ancienne mouture au lieu de la récente, le conducteur sera conscient qu’il n’obtiendra pas le contenu 2025. Pas de 4 cylindres 2,0 litres de 141 chevaux et 140 lb-pi de couple. Plutôt le 1,6L et ses 122 chevaux et son couple de 114 lb-pi. Pas de nouvelle plateforme CMF-B qui permet au Kicks 2025 d’offrir un peu plus d’espace intérieur grâce à un gabarit accru et pas de nouvelle garde au sol relevée à 8,4 po (vs 7 po pour le Kicks Play). Pas de toit panoramique optionnel non plus ou de ProPILOT Assist ou d’écran tactile de 12,3 po ou d’Apple CarPlay et d’Android Auto sans fil ou de sono Bose à 10 haut-parleurs. Et, surtout, pas de traction intégrale intelligente, on garde les roues motrices avant.

Penser pour être économique

Le Play se limite à la motricité avant pour le consommateur qui n’est pas chaud à l’idée de défrayer les 2 000$ nécessaires pour passer à la traction intégrale (standard chez le Kicks SR Premium 2025). Cette I-AWD envoie la motricité aux roues arrière (jusqu’à 50%) quand le conducteur accélère franchement. Un nouveau système à couplage direct entre en action qui prodigue une traction aux quatre roues de façon plus instantanée que ne le permettait le regretté Qashqai. Qui plus est, l’I-AWD ajoute un mode Neige aux programmes de conduite.

Cela dit, le client du Kicks Play ne se retrouve pas à pied.

Un équipement adéquat

Le bouclier de sécurité (le « Safety Shield 360 » qui s’occupe de la détection des piétons, du maintien de la voie, des angles morts, etc.), le régulateur de vitesse (régulier), l’écran tactile de 7 po avec Apple CarPlay et Android Auto (mais avec fil), les trois ports USB et les roues de 16 po (comme d’ailleurs le Kicks 2025 de base) font tous partie de la version S du Kicks Play, entre autres accessoires. Passez au SV et, notamment, les roues grimpent à 17 po, des disques se substituent aux tambours à l’arrière, l’écran s’accroît d’un pouce, le régulateur devient intelligent, un autre port USB de type C s’invite à bord, tandis que sièges avant et volant sont chauffants. Au point de vue de l’espace cargo, le 2025 fait légèrement mieux que le 2024 : 849,5 litres avec les dossiers relevés de la banquette 60/40 et 1 699,6 L quand on les couche, soit un gain de quelque 133 litres. Côté appétit en essence régulière, le Play affiche une cote combinée ville/autoroute de 7,2 L/100 km, alors que son successeur, plus lourd et plus puissant, s’en tire avec une moyenne identique. La transmission CVT Xtronic, modernisée pour le 2025 afin d’améliorer l’économie d’essence et les performances, continue à se plaindre dans les attaques pentues, peu importe la génération.

Simplicité volontaire

Le Play fait confiance à une poutre torsadée à l’arrière alors que les variantes AWD du Kicks 2025 gâtent les occupants avec une nouvelle suspension arrière à multi-bras. Dans l’ensemble, le comportement du nouveau Kicks est moins rêche et plus silencieux à bord. Cela dit, malgré ces différences, le Kicks Play, toujours construit à l’usine d’Aguascalientes au Mexique où on assemble aussi le 2025, continue de très bien se vendre. Pourquoi laisser tomber un véhicule qui continue de charmer ? « Le Play devrait constituer de 30% à 40% de nos ventes totales de Kicks au terme de l’année 2025 », est allé jusqu’à prédire Trevor Longley, le nouveau président de Nissan Canada. En revanche, le grand patron n’a pas voulu dévoiler si la stratégie du Play allait s’étendre sur plusieurs années, ni même si elle serait exclusive au Canada.

Pour le moment, aux consommateurs de choisir !

Le texte Nissan Kicks Play provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

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