Combien consomme la BMW i4 eDrive40 2025
La BMW i4 est l’une des plus rares voitures électriques sur le marché. Les VUS abondent, mais les voitures demeurent plus rares. La proposition de BMW est très intéressante à plusieurs égards.
D’abord, son prix est relativement abordable, surtout en configuration de base, autour des 60 000 $. Puis, elle propose une autonomie tout à fait respectable à 428 km. Enfin, pour ce qui est de la conduite, on retrouve l’esprit d’une BMW derrière le volant, un élément impondérable susceptible de convaincre les plus récalcitrants face à la chose électrique.
Mais qu’en est-il de sa consommation d’énergie en hiver ?
C’est plutôt intéressant, comme vous allez le voir.
Conditions de l’essai
D’abord, mentionnons que mon essai s’est déroulé lors de la semaine du 13 janvier. Les températures ont été plutôt clémentes en début de semaine, autour de -7 degrés Celsius. Lors du week-end, le mercure a cependant chuté autour de -15. Le véhicule était garé à l’extérieur.
La consommation
Pour ce qui est de la consommation générale en kilowattheures, notre moyenne a été de 21,1 kWh aux 100 km avec la température plus « douce ». BMW annonce 17,9 kWh en ville, 18,4 kWh sur l’autoroute, avec des roues de 18 pouces. Notre modèle d’essai était chaussé de jantes de 19 pouces, fruit de l’ensemble Sport M. Avec cette taille de roues, la compagnie annonce une consommation moyenne de 19,4 kWh en ville, 20,2 kWh sur route.
On peut le voir, la différence n’était pas énorme entre nos résultats et la promesse de BMW.
Lorsque la température a chuté autour des -15 degrés, la demande d’énergie a crû pour se chiffrer à 23,8 kWh.
Ce n’est rien de dramatique.
Le calcul de la voiture
Ce que nous avons trouvé intéressant, c’est la façon dont la voiture calcule l’autonomie possible. Pour le conducteur, la façon de faire est très rassurante.
En gros, voici ce que nous avons remarqué. Au départ, en trois occasions, la capacité affichée était de 381 km. Ce qui est à l’écran, c’est ce que la voiture croit être capable de nous offrir. Si l’on allume le chauffage (une bonne idée l’hiver), l’autonomie change au fur et à mesure que l’on fait monter la température ou que l’on ajuste la force du système de ventilation.
Par exemple, en activant tous les accessoires, on a vu l’autonomie affichée passer de 381 à 313 km. Cependant, une fois la température ambiante atteinte à bord, on réduit la demande et la force de la ventilation, et l’autonomie affichée s’est mise à grimper.
Après avoir parcouru cinq kilomètres, la capacité était revenue à 378 kilomètres.
C’est très rassurant, car on sait exactement ce que l’on peut parcourir avec le véhicule. Avec d’autres constructeurs, on nous promet un certain nombre de kilomètres (ex. : 400), mais après en avoir parcouru 250 km, par exemple, l’autonomie restante n’est pas à 150 km, mais à 50, 60, 65, etc.
Le temps froid
Par temps plus froid, il a été intéressant de remarquer qu’au démarrage, la capacité n’était pas à 381 km, mais à 343 km. C’est comme si l’i4 savait exactement ce dont elle était capable, en tenant compte du climat.
La voiture
Du reste, cette i4 livre la marchandise. La version essayée affichait un prix de base de 63 990 $. Pourvu d’une batterie de 84,3 kWh, son groupe motopropulseur propose une puissance de 335 chevaux et un couple de 317 livres-pieds.
Des versions plus puissantes sont au menu (xDrive40 et M50) avec 396 et 470 chevaux (536 pour 10 secondes avec le mode Boost), mais la facture est en conséquence. Cette version eDrive40 à propulsion représente un bon compromis.
Toutefois, pour un minimum de confort l’hiver, il faut piger dans le catalogue d’options pour les sièges chauffants et le volant chauffant, ce qui est décevant.
Cela ne semble pas trop perturber l’acheteur type d’un produit BMW, cela dit.
Et comme mentionné, au volant, l’expérience est probante. On sent le poids additionnel du véhicule (environ 300 kg), cependant, ce qui invite à la prudence, du moins à une période d’adaptation. Autrement, le modèle colle à la route avec assurance et nous offre le genre de rétroaction que l’on recherche lorsqu’on envisage l’achat d’une BMW.
Sur une note personnelle, si j’étais à la recherche d’une voiture électrique (et non d’un VUS), la BMW i4 figurerait haut sur ma liste, tout comme la Ioniq 6 et la Mini Cooper SE.
Le texte Combien consomme la BMW i4 eDrive40 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile
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