Le 8 mars 1950, un mythe est né lorsque le premier fourgon de marque Volkswagen a quitté la chaîne d’assemblage de l’usine de Wolfsburg, en Allemagne. Au fil des six générations de Transporter — c’est son nom — qui se sont succédé, ce mythe a pris une ampleur peu commune qui a assuré sa pérennité. Voilà pourquoi on célèbre aujourd’hui ses 75 ans… et ses 73 ans au Canada !

Ce jour-là, Volkswagen amorce donc la production du deuxième modèle de série de son histoire : le Transporter, une nouveauté qu’on surnomme aussi Type 2 à l’interne, la Coccinelle étant appelée Type 1.

À cette époque, la République fédérale d’Allemagne est en reconstruction et sa population a un urgent besoin de fourgons abordables. Long de 4,1 m, le Transporter original est donc un simple fourgon tôlé (sans vitres dans l’espace de chargement) dont le volume utile atteint 1 756 L (162 pi cu). En Angleterre, son pare-brise en deux sections (« split window ») lui vaut le surnom de « Splittie ».

Le 4-cylindres à plat de 25 ch emprunté à la Coccinelle permet au T1 d’atteindre 80 km/h. Lorsque sa puissance est haussée à 44 ch, sa vitesse de pointe atteint 105 km/h.

De nouvelles variantes de carrosserie ne tardent pas à suivre : un fourgon vitré dès avril 1950, puis un minibus et un camion à plateau (appelé Pick-up de ce côté de l’Atlantique).

Aujourd’hui, le « Minibus version spéciale » demeure la version favorite du T1 parmi les collectionneurs et autres fanatiques. Également surnommée « Samba », elle offre assez d’espace pour accueillir neuf personnes et sa carrosserie bicolore peut avoir jusqu’à 23 vitres et même un toit panoramique découvrable avec capote souple.

En 1956, Volkswagen déplace la production du T1 vers sa nouvelle usine de Hanovre, en Allemagne. Le 2 octobre 1962, la production de ce modèle atteint déjà le million d’exemplaires. Puis, en juillet 1967, avec plus de 1,8 million d’exemplaires assemblés, Hanovre remplace le T1 par le T2. La production de « l’ancêtre » se poursuivra toutefois au Brésil jusqu’en 1975 !

Un 73e pour le Canada

Au Canada, l’histoire du T1 débute avec un retard d’un peu plus de deux ans puisque la société Volkswagen Canada voit le jour durant l’automne 1952, alors qu’un siège social est aménagé dans une ancienne maison de ferme sur la rue Yonge, à Toronto. Nous parlerons donc plutôt d’un 73e anniversaire pour ce côté-ci de l’Atlantique.

Cette ouverture survient peu après une première présentation des produits de la marque — la Coccinelle et le Transporter — aux Canadiens, dans le cadre de la Canadian National Exhibition, une foire torontoise annuelle présentée d’août à septembre qu’on appelle aujourd’hui « The Ex ».

Puis, le 17 novembre, le cargo allemand Berlin livre au port de Montréal un chargement composé de 126 véhicules destinés aux premiers détaillants québécois et ontariens de la marque. Parmi ceux-ci se trouve d’ailleurs celui qui sera le premier véhicule remis à un acheteur québécois.

En effet, l’édition du 13 décembre du quotidien The Gazette nous apprend que quelques jours plus tôt, VW Automobiles Sales & Service, le premier point de service établi à Montréal par la filiale canadienne, a livré ce premier véhicule de la marque à un certain H.-A. Stanley de la Transocean Machine Company. Or, contrairement à ce qu’on imaginerait, il ne s’agissait pas d’une Coccinelle, mais bien d’un minibus Transporter, rapporte le quotidien avec une photo montrant le dénommé V. Girouard, directeur du service, qui remet les clés de cette « familiale » à son nouveau propriétaire.

Ce minibus est d’ailleurs un des huit véhicules de marque Volkswagen livrés en 1952, car la jeune filiale canadienne s’affaire encore à ouvrir ses premiers points de vente et de service. D’ailleurs, Volkswagen Canada se réserve le contrôle de la commercialisation de ses produits dans la région de Montréal alors qu’elle cède ses droits de distribution à l’homme d’affaires Joseph Lahoud de Limoilou pour l’Est du Québec.

Popular Auto Sales & Services (appelée aujourd’hui Les Automobiles Popular) devient la première concession québécoise de la marque. Établie sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, elle est fondée par Ernest Stastny, Gregory Charlap et Max Slapack le 20 décembre 1952.

À Québec, il faut attendre le 13 avril avant que Lahoud inaugure sa concession, événement qui attire le député A.-H. Légaré, le maire Joseph Matte et une foule d’hommes d’affaires, sans oublier l’abbé Marcel Drouin, venu bénir les locaux, nous apprend Le Soleil dans son édition du lendemain.

En 1953, Volkswagen offre quatre versions du Transporter aux automobilistes de la Belle Province. Une publicité de la concession d’Ernest Stastny les désigne comme étant : la « Camionnette de 3/4 t » (1 970 $), le « Pick-up » (1 920 $), « l’Autobus à 8 places » (2 510 $) et « l’Ambulance » (3 475 $). À la même époque, la Coccinelle est proposée à partir de 1 595 $ et sa version De luxe à 1 770 $.

À titre de comparaison, chez General Motors, le coupé à 2 portes d’entrée de gamme de Chevrolet, appelé Special 150, est offert à partir de 1 969 $. Or, si l’écart de prix peut paraître limité, il faut se souvenir qu’en 1953, une douzaine d’œufs coûte 0,60 $ et une livre (0,45 kg) de beurre 0,65 $.

Plus de 12,5 millions de Transporter plus tard

Depuis 1950, plus de 12,5 millions de Transporter ont été fabriqués, de la T1, la génération initiale, jusqu’à l’actuelle T6 (dont la plus récente version est appelée T6.1). Cette popularité fait du Transporter le véhicule utilitaire européen à vocation d’abord commerciale le plus vendu de tous les temps, affirme Volkswagen.

Si sa popularité et sa longévité en ont fait une icône, ce n’est pas uniquement cause de ses versions à vocation ouvrière. C’est avant tout les nombreuses variantes pour passagers qui ont donné une âme au Transporter. Un caractère familial qui a été renforcé par ces adorables petits véhicules récréatifs conçus par le carrossier allemand Westfalia dès 1950, mais aussi par l’adoption des T1 et T2 par la contre-culture hippie des années 60.

Puis, l’histoire se poursuit aujourd’hui, mais avec les deux générations les plus récentes (T5 et T6) qui n’ont jamais atteint nos rives.

L’électrification étant désormais la voie de l’avenir, Volkswagen tente de rattacher l’ID. Buzz à l’histoire du Transporter, l’esthétique aidant. Dans ce contexte, il est amusant de rappeler que cette icône de la route a déjà flirté avec la fée électricité. C’était dans les années 70, lorsqu’un petit nombre de T2 Elektro-Transporter ont été mis à l’essai en Allemagne. Mais c’était une tout autre époque…

Quelques jalons de cette histoire

En attendant de célébrer un prochain anniversaire, rappelons quelques jalons de l’histoire du Transporter :

  • Le tout premier Transporter sort des lignes d’assemblage de l’usine de Wolfsburg le 8 mars 1950. Véhicule utilitaire à vocation d’abord commerciale, il détient le record de vente dans sa catégorie en Europe, mais aussi le record de longévité au chapitre de la production.
  • Le Transporter a donné naissance aujourd’hui à trois gammes distinctes de produits, qui sont toutes formées de duos : les Transporter et Caravelle, les Multivan et California, et, enfin, les ID. Buzz et ID. Buzz Cargo.
  • En 1956, Volkswagen relocalise la production du T1 à son usine de Hanovre. Puis débute, en 1967, la production de son successeur : le T2. Ses nombreuses variantes et sa robustesse en font un modèle plébiscité à l’échelle mondiale, affirme Volkswagen.
  • En 1972, Volkswagen teste l’électromobilité avec l’Elektro-Transporter, un T2 électrique. Ce précurseur de l’ID. Buzz a des batteries au plomb qui stockent 21,6 kWh et lui permettaient de parcourir 85 kilomètres dans les meilleures conditions. Volkswagen en fabrique 120 avant de conclure l’expérience avant la fin des années 70.
  • La troisième génération du Transporter (ou T3) qui fait ses débuts en 1979 sera marquante notamment par l’adoption de nombreuses technologies jusque-là inédites au catalogue. L’échappement avec catalyseur, le turbodiesel et la transmission intégrale (en 1985) font ainsi leur apparition au catalogue de celui qui s’appellera Vanagon en Amérique du Nord.
  • En optant pour une architecture avec moteur et boîte de vitesses à l’avant, le T4, qui sera produit de 1990 à 2004, fait du Transporter un véhicule plus spacieux que jamais. Appelé Eurovan, ce sera la dernière génération du Transporter à être vendue sur notre continent.
  • D’après Volkswagen, le T5 a été si réussi qu’actuellement certaines de ses éditions spéciales sont devenues des pièces de collection prisées. Pourtant, à peine 10 ans se sont écoulés depuis l’arrêt de sa production.
  • Fabriqué depuis 2015, le T6 et son évolution lancée en 2019, surnommée T6.1, ont fait entrer le Transporter dans l’ère du confort moderne et du numérique.
  • En Europe, Volkswagen prépare une campagne publicitaire spéciale pour souligner le 75e anniversaire du Transporter. Il y aura des messages pour la télé et les imprimés, et même une initiative publicitaire sur Instagram qu’on dit innovante.

Photos : Volkswagen et Archives nationales du Québec

Le texte Le mythique fourgon Volkswagen fête ses 75 ans… et son 73e anniversaire au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un important changement de garde s’est opéré chez Hyundai Auto Canada. Le 10 mars, Steve Flamand a succédé à Don Romano au poste de président et chef de la direction. C’est lui qui supervisera désormais les opérations des marques Hyundai et Genesis au pays, de même que leurs réseaux respectifs de 226 et 31 concessionnaires.

Don Romano, pour sa part, a été nommé président et chef de la direction de Hyundai Australie et conseiller pour la région Asie-Pacifique de Hyundai Motor.

Un Blainvillois à la tête de Hyundai Canada

Natif de Blainville au Québec, M. Flamand a complété une formation en génie mécanique et un MBA à l’Université Queens de Kingston, en Ontario.

Il s’est joint à la filiale canadienne de Hyundai en février 2018. Il a d’abord été directeur des produits et de la stratégie corporative, puis, à partir d’août 2022, directeur exécutif des produits et de la stratégie corporative, de l’informatique et du secteur numérique. Enfin, en février 2024, il est devenu directeur exécutif des ventes et de la stratégie numérique.

Auparavant, il avait travaillé pour General Motors durant 13 ans, d’abord au Canada et ensuite aux États-Unis, en Europe et en Asie.

Pour ses nouvelles fonctions, M. Flamand relève de Randy Parker, chef de la direction de Hyundai & Genesis Motor North America.

Contributions importantes

Don Romano souligne que le leadership de M. Flamand a contribué à la croissance considérable qu’a connu Hyundai au cours des sept dernières années. Une croissance qui a permis à la marque coréenne de devenir la deuxième marque de véhicules importés au pays durant les trois dernières années, mais aussi la quatrième marque la plus importante en matière de ventes de véhicules au Canada derrière, dans l’ordre, Ford, Toyota et Chevrolet.

« Steve a également joué un rôle majeur dans l’établissement de notre vision en matière de diversité et dans la promotion des femmes et des minorités à des postes clés, garantissant ainsi que le succès de Hyundai soit durable alors que le monde et notre environnement commercial évoluent à un rythme de plus en plus rapide », ajoute M. Romano

Du pain sur la planche pour Don Romano

Pour sa part, Don Romano succède à l’actuel président et chef de la direction de Hyundai Motor Company Australia (HMCA), Ted Lee, en poste depuis trois ans.

Fort d’une carrière qui s’étend sur quatre décennies et qui lui a permis de travailler pour Nissan, Mazda et Toyota avant de se joindre à Hyundai Canada, en janvier 2014, M. Romano se dit honoré de se joindre à HMCA.

« Avec 74 marques concurrentes (nombre qui devrait passer à 80 dans les 12 prochains mois), l’Australie est un des marchés automobiles les plus exigeants au monde. Je suis impatient de travailler avec l’équipe de HMCA pour promouvoir nos excellents produits et dépasser les attentes des clients à tous égards », dit-il.

Photos : Hyundai

Le texte Changement de garde important chez Hyundai Canada : Flamand remplace Romano provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Buick Enclave a été lancé pour l’année 2008. À l’époque, nous étions très sceptiques à l’endroit de ce modèle, mais il faut l’avouer, il nous avait étonnés. Spacieux, luxueux, confortable et relativement solide côté comportement, il a su se faire une place sur le marché.

On se souviendra que ce modèle faisait partie d’un quatuor à l’époque où General Motors (GM) opérait huit divisions. Mis à part l’Enclave, le premier à se pointer sur le marché, ouvrant la voie aux autres, on retrouvait le Chevrolet Traverse, le GMC Acadia, et le Saturn Outlook.

L’aviez-vous oublié, celui-là ?

Bien sûr, il a été sacrifié avec la marque Saturn, mais les trois autres ont survécu, et ils sont toujours au catalogue de GM aujourd’hui. Même que pour 2025, ils ont tous fait peau neuve.

La vocation du modèle demeure la même avec trois rangées de sièges et de l’espace à revendre. Ce qui a changé pour les trois, c’est l’abandon du moteur V6 de 3,6 litres au profit d’un 4-cylindres turbo de 2,5 litres. Le bloc est bon pour offrir 328 chevaux et 326 livres-pieds de couple, une puissance qui est envoyée aux quatre roues et qui est gérée par une boîte automatique à huit rapports.

Cette mécanique est légèrement plus puissante que ce qu’offrait le V6 (310 chevaux et 266 livres-pieds de couple), mais à l’usage, on grince un peu des dents, car la sonorité qui émane du compartiment moteur nous donne l’impression que le bloc vit une séance de torture.

Mais qu’en est-il de la consommation ? J’ai souvenir que lors de mes premiers essais de l’Enclave, en 2008, la consommation moyenne se situait entre 12,5 et 13,5 litres aux 100 kilomètres, selon le type de trajets empruntés.

Les cotes de Ressources naturelles Canada pour un Enclave 2024 faisaient état de 13,8 litres aux 100 km en ville, 9,6 litres sur l’autoroute, pour un combiné promis de 11,9 litres aux 100 km.

Avec le passage au moteur 4-cylindres, le même guide nous dit que l’Enclave 2025 va réclamer 12,3 litres aux 100 km en ville, 9,9 litres sur l’autoroute, puis 11,2 litres au combiné.

Et quels ont été les résultats de notre essai ?

Deux mesures

Il est nécessaire de vous décrire cela en deux parties, car la météo est venue jouer un rôle important dans la consommation du modèle. Et pas pour les raisons que vous pourriez croire.

En tout, j’ai parcouru près de 700 kilomètres avec l’Enclave lors de ma semaine d’essai, ce qui est suffisant pour avoir une bonne idée.

Lors des 238,5 kilomètres premiers parcourus, ma moyenne s’est établie à 11,0 litres aux 100 kilomètres, ce qui est très près, même un peu mieux, que les 11,2 qui sont promis par la compagnie. Le deuxième compteur journalier du véhicule, qui n’avait pas été mis à jour, indiquait une moyenne de 11,0 litres aux 100 kilomètres pour 960,4 km enregistrés.

On peut sans trop se tromper affirmer qu’une moyenne de 11,0 litres est facilement atteignable avec ce modèle.

La deuxième mesure

Sur les 235 kilomètres suivants, j’ai maintenu une moyenne de 7,8 litres aux 100 kilomètres, ce qui est plutôt exceptionnel pour ce type de véhicule. La raison ? Je suis revenu de la région de Gatineau lors de la tempête qui a frappé le Québec le 6 mars dernier, si bien que pendant plus de trois heures, la vitesse moyenne sur l’autoroute a été d’environ 70 km/h. Or, c’est à cette cadence que les véhicules sont les plus efficaces sur le plan énergétique.

Cette performance du véhicule a fait fondre ma moyenne de 11,0 litres à 9,6 litres aux 100 kilomètres.

En bout de piste, j’ai terminé ma semaine avec une cote de 9,9 litres aux 100 kilomètres. Elle ne représente pas la réalité en raison des circonstances, mais elle démontre ce qu’il est possible d’atteindre avec ce véhicule, sous certaines conditions.

Le V6 de 3,6 litres n’aurait jamais vu sa moyenne descendre aussi bas.

On réalise donc des gains avec le nouveau bloc, au détriment de l’expérience.

Et le véhicule ?

Pour le reste, l’Enclave livre la marchandise. Il propose un habitacle franchement chic en configuration Avenir, en plus d’offrir une belle douceur de roulement, ce que l’acheteur de ce type de modèle recherche.

Cependant, à 67 999 $ pour cette version Avenir (le prix du modèle d’essai était de 75 289 $), c’est un pensez-y-bien, car la valeur de revente d’un Buick Enclave ne vaut pas celle de certains produits concurrents.

Et il y a ce 4-cylindres qui demeure un point d’interrogation. Bref, prudence avec cette nouvelle mouture, que l’on conseille de louer avant d’acheter, assurément.

Le texte Combien consomme le Buick Enclave 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Si c’est le cas, ce sera aussi la fin d’une longue tradition automobile que personne ne pensait voir se terminer un jour… mais parce que ses moyens sont limités et que le marché préfère d’autres types de véhicules, il semble que Volvo pourrait délaisser progressivement les voitures familiales qui ont forgé sa réputation depuis au moins, quoi, 60 ans?

Volvo a produit sa première familiale en 1952. Il s’agit de la Duett, qui à l’époque était présentée comme un véhicule «deux-en-un», puisqu’il s’agissait à la fois d’une voiture de tous les jours, pratique pour aller au boulot, et d’un véhicule utilitaire, pratique pour des tâches plus exigeantes, comme le transport de marchandises.

Au fil des décennies, d’autres familiales ont marqué l’histoire de Volvo. Ça va de la 240 à la 850, en passant, pourquoi pas, par les V70 Type R et autres modèles plus récents, les V60 et V90.

Or, voilà. Durant une entrevue accordée à la publication en ligne Autocar, le PDG de Volvo Jim Rowan a indiqué que la demande n’était tout simplement plus au rendez-vous pour c genre de familiales.

On ne vous apprendra rien en affirmant que les VUS, qui ont eu raison des fourgonnettes, puis des berlines, ont le même effet sur les familiales : les gens les délaissent, puisqu’ils préfèrent l’impression de sûreté d’un véhicule plus haut sur ses roues, et généralement plus gros.

  1. Rowan faisait cette déclaration au moment de dévoiler la ES90, une petite voiture à hayon qui se trouve à être un compromis entre une berline et un VUS qui est plus populaire, ces jours-ci, qu’une familiale plus classique.

Volvo, une filiale du géant chinois Geely qui doit composer avec des moyens plutôt modestes, avait le choix entre s’entêter dans un créneau en perte de vitesse, ou réorienter son design vers des formats plus populaires, conclut son grand patron.

En fait, il faut s’attendre à une réduction du nombre de modèles vendus par Volvo, puisque c’est beaucoup moins coûteux de décliner plusieurs variantes des mêmes trois ou quatre véhicules, surtout dans l’électrique, que de créer une dizaine ou une douzaine de véhicules différents.

Le texte Serait-ce la fin des familiales Volvo? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un vaste problème de consommation d’huile excessive fait sursauter bien des propriétaires de véhicules Audi, qui ont décidé d’intenter une action collective contre le constructeur allemand.

Un groupe de clients québécois vient de déposer une action collective contre Audi Canada pour des problèmes persistants liés à la consommation d’huile excessive de leurs véhicules. Ce problème, disent-ils, affecte directement la qualité, l’espérance de vie et la valeur marchande de leur Audi. Il aurait été identifié sur divers modèles d’année-modèle allant de 2010 à 2017, notamment les A3, A4, A5, A6, Q3, Q5, Q7 et TT.

Le problème est lié à un vice de conception et de fabrication dans les cylindres des moteurs Audi et qui augmente considérablement la fréquence des changements d’huile nécessaires pour le bon fonctionnement du véhicule. Ce problème a déjà été porté à l’attention du constructeur aux États-Unis, via des actions collectives là-bas également.

Audi Canada n’a pas réagi de son côté. Aucune campagne de rappel ni d’extension de garantie n’a été mise en place pour atténuer les dommages causés par cette défaillance auprès d’acheteurs canadiens.

Selon les documents juridiques déposés, de nombreux propriétaires ont été surpris en découvrant cette anomalie après avoir acheté leur voiture en parfait état.

C’est le cabinet d’avocats Lambert & Avocats qui a repris les dossiers de plusieurs de ces clients affectés et qui a déposé une demande pour exercer une action collective contre Audi Canada. Le cabinet montréalais espère obtenir des dommages pour la réparation des véhicules, ainsi que des dommages-intérêts et des dommages punitifs.

L’avocat Pierre Lambert, spécialisé en droit de la consommation, souligne que les clients auraient dû être informés des problèmes liés à la consommation d’huile excessive bien avant l’achat. Selon lui, «c’est un exemple de manquement grave qui mérite une attention immédiate».

Toutes les personnes physiques ayant acheté ou loué un véhicule Audi dans les modèles mentionnés peuvent devenir parties à cette action sans frais pour le moment.

Le texte Action collective contre les fuites d’huiles d’Audi Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On doit commencer à parler d’une saga en ce qui concerne le partenariat possible entre Nissan et Honda. Après avoir annoncé des rondes de discussions ayant pour but de mener à une entente, on apprenait peu de temps après que c’était l’impasse entre les deux parties, car Nissan n’acceptait pas les termes souhaités par Honda.

L’entente possible devenait alors impossible. Puis, coup de théâtre, on apprenait que Honda était prête à retourner à la table de discussion si le chef de la direction de Nissan, Makoto Uchida, acceptait de quitter son poste.

Or, cela pourrait bien se produire. Selon une nouvelle rapportée par les journaux Nikkei (Japon) et Financial Times (Angleterre), qui est une propriété de Nikkei, Makoto Uchida devrait démissionner cette semaine. Son départ pourrait relancer les discussions de fusion avec Honda.

Makoto Uchida, chef de la direction de Nissan
Makoto Uchida, chef de la direction de Nissan | Auto123.com

Des sources chez Nissan ont déclaré à Nikkei que d’importants changements de personnel, y compris à la haute direction, étaient imminents. L’incapacité de Makoto Uchida à conclure un accord de fusion avec Honda aurait joué un rôle clef menant à son départ.

Pour le remplacer, le directeur financier Jérémie Papin, le directeur de la planification Ivan Espinos, ainsi que le directeur de la performance Guillaume Cartier seraient sur les rangs. On ne sait pas encore si le prochain grand patron sera nommé à titre intérimaire ou de façon permanente.

Avec un nouveau chef de la direction, Nissan pourrait être plus ouverte à reconsidérer les conditions de Honda, soit, en substance, que Nissan devienne une filiale. Une source au sein de Nissan a déclaré que même si la création d’une filiale à part entière n’est pas certaine, « les discussions iront probablement dans le sens d’accepter les termes de l’investissement de Honda ». Si cela s’avère, on pourrait voir Nissan céder une partie de son contrôle à Honda.

Tout cela est à suivre.

Il ne faut pas oublier qu’après l’échec des premières discussions avec Honda, on apprenait que Nissan explorait d’autres partenaires, entre autres le géant taïwanais de l’électronique Foxconn.

Chose certaine, Nissan devra trouver de l’assistance. On se souviendra que l’automne dernier, on racontait que si la compagnie ne trouvait pas d’aide, son avenir pourrait être compromis dans un délai de 12 à 14 mois.

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Le texte Partenariat Honda-Nissan : des développements cette semaine ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors qu’elle avait quitté la scène en 2024, l’Audi R8 pourrait faire son grand retour d’ici 2027, mais avec une approche hybride rechargeable (PHEV) au lieu d’un modèle 100 % électrique.

Selon Autocar, la troisième génération de la R8 ne conserverait ni le V10 atmosphérique ni une plateforme Audi dédiée. Plutôt, elle partagerait sa motorisation PHEV et son châssis avec la Lamborghini Temerario.

Une R8 sous stéroïdes : 1000 chevaux au programme ?

Si les rumeurs se confirment, cette future R8 pourrait devenir la plus puissante Audi de l’histoire, avec une puissance dépassant les 1 000 chevaux.

Elle utiliserait le V8 biturbo hybride de 4,0 litres de la Temerario, épaulé par trois moteurs électriques. La Lamborghini propose déjà 907 chevaux, et une version encore plus radicale serait en préparation, ce qui laisse imaginer une R8 avec des performances dignes des super voitures.

Ce bond technologique lui permettrait de surpasser l’Audi RS e-tron GT Performance, jusque-là la voiture la plus puissante de la marque.

Audi R8 V10 Performance 2023
Audi R8 V10 Performance 2023 | Auto123.com

Un ADN Lamborghini, mais un positionnement Audi

Si elle partage sa base technique avec Lamborghini, l’Audi R8 conservera une identité propre, notamment grâce à une philosophie plus tournée vers l’usage au quotidien.

Dans cette optique, elle pourrait être plus confortable et accessible qu’une voiture exotique pure et dure, rivalisant ainsi avec les versions haut de gamme de la Porsche 911 et de la Mercedes-AMG GT.

Comme les générations précédentes, elle devrait se décliner en variantes Coupé et Spyder, avec un design distinctif et une personnalité propre à la division Audi Sport.

Un héritage à perpétuer sur route et sur circuit

Produite comme ses prédécesseurs à l’usine Böllinger Höfe, en Allemagne, cette future R8 hybride pourrait également donner naissance à des versions pour la compétition.

L’Audi R8 LMS a marqué l’histoire du sport automobile en endurance et en série GT3, et une déclinaison de piste de la prochaine génération permettrait de prolonger cette lignée victorieuse.

Si Audi officialise ce projet, la R8 de troisième génération s’annonce comme une voiture exotique hybride révolutionnaire, offrant une puissance extrême, la technologie de Lamborghini et la polyvalence Audi. Reste à voir si les puristes accepteront l’abandon du V10 pour une motorisation électrifiée…

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Le texte L’Audi R8 de retour en 2027 avec 1 000 chevaux sur une base Lamborghini ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Ram 1500 TRX (prononcé T-Rex) a fait sensation lors de son introduction sur le marché au début de la présente décennie avec son style hyper musclé, mais surtout, son tonitruant moteur V8 suralimenté de 6,2 litres et 702 chevaux.

Avec toutes les annonces concernant l’électrification, on se doutait bien que ce modèle ne serait que de passage, et effectivement, il a tiré sa révérence l’an dernier. Cependant, les choses ont bougé à la tête de Stellantis ces derniers mois, sans compter que le contexte politique n’est plus le même du côté des États-Unis.

Toujours est-il que la semaine dernière, des rumeurs ont commencé à circuler concernant le retour du modèle, à la suite des informations ayant circulé concernant le retour de Ram dans la série des camionnettes de la NASCAR (National Association for Stock Car Auto Racing).

Au départ, c’est le site Sportsnaut qui a partagé cette information, mais en ce début de semaine, la rumeur a pris de l’ampleur. En effet, le site Mopar Insiders cite à son tour des sources qui confirment la renaissance du TRX, avec un moteur V8 Hemi.

Le Ram 1500 TRX 2024, arrière
Le Ram 1500 TRX 2024, arrière | Auto123.com

Pour le Ram 1500, ce serait un retour au moteur V8. On se souviendra que ce dernier a été abandonné avec la refonte de 2025, alors que c’est le 6-cylindres en ligne biturbo de 3,0 litres nommé Hurricane qui est venu prendre la relève. Ce dernier est puissant en configuration HO (High Output) avec 540 chevaux, mais on est encore de la coupe pour un moteur TRX.

Mopar Insiders rapporte que le V8 qui serait de retour pourrait même être plus puissant. Ce qui intéressera aussi les amateurs, c’est que la gamme 1500 pourrait aussi retrouver les moteurs V8 Hemi de 5,7 et 6,4 litres. Disons que depuis le retour de Tim Kuniskis à la tête de Ram en décembre dernier, la rumeur court.

Cette semaine, nous serons du côté de l’Arizona pour un programme avec le Ram HD et nous aurons l’occasion de nous entretenir avec les responsables de la marque. Nous irons aux nouvelles.

L'écusson TRX
L’écusson TRX | Auto123.com

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Le texte Le Ram 1500 TRX serait de retour avec un V8 en 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) voulait révolutionner ses services avec SAAQclic, un portail numérique visant à simplifier les démarches des automobilistes. Deux ans après son lancement chaotique en février 2023, le système est toujours défaillant.

Pire encore, le projet, initialement prévu pour coûter 638 millions $, a explosé à 1,1 milliard $. Ce gouffre financier a été révélé par un rapport accablant de la Vérificatrice générale du Québec, publié en février dernier.

Un projet ambitieux devenu un fiasco

Le concept de SAAQclic partait d’une bonne intention : permettre aux citoyens d’effectuer en ligne des démarches comme le renouvellement de permis, l’immatriculation d’un véhicule ou le paiement d’amendes. L’objectif était aussi de centraliser toutes les informations relatives aux usagers (points d’inaptitude, véhicules possédés, restrictions médicales, etc.).

Mais dès le lancement, rien n’a fonctionné :

  • Difficulté à créer un compte nécessitant plusieurs identifiants (NAS, permis de conduire, carte d’assurance maladie et numéro fiscal).
  • Pannes et plantages constants, rendant l’accès au portail presque impossible.
  • Dossiers incomplets, empêchant les automobilistes d’accéder à leurs documents.

Pour ne rien arranger, la SAAQ avait suspendu 430 000 transactions avant la transition, engorgeant encore plus le système. Résultat : des files d’attente interminables, des bureaux physiques surchargés et une colère grandissante chez les citoyens.

Des mesures d’urgence inefficaces

Face à la crise, le gouvernement a tenté de colmater les brèches :

  • Embauche de 150 employés supplémentaires pour assister les bureaux en détresse.
  • Installation de remorques chauffées pour accueillir les files d’attente monstrueuses.
  • Instauration de rendez-vous obligatoires, allongeant encore les délais.

Malgré ces efforts, les files d’attente ne cessaient de s’allonger et la fréquentation du portail en ligne a chuté sous son niveau d’avant SAAQclic, un comble pour un projet censé améliorer l’accessibilité des services.

Une gestion catastrophique révélée par l’audit

En 2024, la Vérificatrice générale, Guylaine Leclerc, a dévoilé les dépassements budgétaires massifs et le manque total de supervision du projet. Parmi les révélations les plus choquantes :

  • 222 millions $ de dépenses cachées par la SAAQ.
  • Un système toujours inefficace malgré des investissements colossaux.
  • Des élus inconscients de l’ampleur du désastre, y compris la ministre des Transports Geneviève Guilbault, qui a affirmé avoir été trompée par la SAAQ sur les coûts réels du projet.

Une crise politique et des démissions

Ce scandale a forcé le gouvernement Legault à réagir. Trois enquêtes ont été annoncées :

  1. Une enquête interne à la SAAQ.
  2. Une enquête de l’UPAC (Unité permanente anticorruption).
  3. Une enquête du Conseil du trésor sur l’attribution des contrats liés au projet.

Le premier à tomber fut Éric Caire, ministre responsable de la Cybersécurité et du Numérique, qui a démissionné dès la publication du rapport.

Un avenir incertain pour la SAAQ

Ce fiasco soulève de nombreuses questions sur la gouvernance de la SAAQ et l’absence totale de contrôle des dépenses publiques. Le gouvernement devra-t-il remettre en question l’autonomie de la SAAQ et imposer une supervision plus stricte ?

Une chose est sûre : les Québécois méritent des explications, des responsables et surtout, un service fonctionnel pour un milliard de dollars dépensé.

Avec des renseignements de Driving.ca

Le texte SAAQclic : Un désastre à 1,1 milliard $ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le géant de l’automobile électrique, Tesla, traverse une période noire. Ses ventes ont chuté de manière spectaculaire sur plusieurs marchés clés, notamment l’Allemagne, la Chine, l’Australie et le Canada.

Face à cette dégringolade des ventes, la bourse a immédiatement réagi : Tesla a perdu 700 milliards de dollars en valeur marchande.

L’entreprise est confrontée à une concurrence féroce, à des changements dans les subventions gouvernementales, ainsi qu’à une demande affaiblie sur le marché des véhicules électriques.

Une confiance des investisseurs en berne

Les difficultés de Tesla ne se limitent pas aux chiffres de ventes. Des problèmes de production et l’implication politique de son PDG, Elon Musk, alimentent l’inquiétude des investisseurs.

Beaucoup espéraient que l’influence de Musk en politique américaine bénéficierait à Tesla, mais les résultats ne sont pas au rendez-vous.

“Le pari sur Tesla grâce à l’influence politique de Musk n’a pas fonctionné jusqu’ici”, déclare Adam Sarhan, fondateur de 50 Park Investments.

Des ventes en chute libre sur plusieurs marchés

L’effondrement des ventes de Tesla en 2025 est particulièrement frappant dans trois marchés majeurs :

  • Allemagne : baisse de 59,5 % en janvier et de 76,3 % en février par rapport à 2024, alors que le marché des véhicules électriques progressait de 30,8 %.
  • Australie : livraisons en recul de 65,5 % sur les deux premiers mois de 2025, avec une chute de 71,9 % en février.
  • Chine : baisse de 49,16 % en février par rapport à l’année précédente, Tesla étant confronté à une concurrence agressive de marques locales comme BYD.

Le Canada : un marché clé qui s’effondre

Le marché canadien n’échappe pas à la tendance. En janvier 2025, les immatriculations Tesla ont chuté de 70 % par rapport à décembre 2024.

Plusieurs facteurs expliquent ce plongeon :

  1. La fin des subventions : la suppression du programme fédéral iZEV et d’aides provinciales a lourdement impacté les ventes de Tesla, mais aussi celles de Chevrolet, Ford, Kia et Hyundai.
  2. Une flambée des prix : Tesla a augmenté certains de ses modèles jusqu’à 21 000 $ en janvier, rendant ses véhicules moins accessibles.

Un avenir incertain pour Tesla

Avec une concurrence qui s’intensifie, des incitations gouvernementales en baisse et une rentabilité sous pression, Tesla va devoir s’adapter rapidement pour maintenir sa domination sur le marché des véhicules électriques.

L’entreprise pourra-t-elle rebondir après cette crise ? Les prochains mois seront cruciaux pour Elon Musk et son empire automobile.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Tesla perd 700 milliards de dollars en valeur boursière provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile