Problème de puces électroniques : Les consommateurs commencent à perdre patience
Des mois d’attente, voire des années pour des modèles convoités que l’on pouvait, il n’y a pas si longtemps trouver dans la cour des concessionnaires. Les inventaires n’ont jamais été aussi bas et toujours aucun signe de ralentissement en vue. La frustration des clients n’est pas prête de diminuer considérant le nombre de fermetures d’usine ce mois-ci qui auront des répercussions sur la vente au détail sans quelques semaines.
On fonctionne au ralenti
Cette semaine, seules quatre des 14 usines d’assemblage de General Motors en Amérique du Nord devraient être en service. Une usine de Ford F-150 est fermée, et l’autre ne fonctionne que sur une seule équipe. Toyota est au milieu d’une réduction de la production qui devrait coûter au constructeur 360 000 véhicules dans le monde ce mois-ci, dont 80 000 en Amérique du Nord.
La pénurie de puces qui a bouleversé le secteur pendant la majeure partie de l’année ne s’atténue pas, comme de nombreux prévisionnistes et constructeurs automobiles l’avaient prévu au second semestre. Au contraire, la crise met en lumière la fragilité de la chaîne d’approvisionnement automobile.
L’optimisme a disparu
Alors que certains prévisionnistes et analystes de l’industrie étaient optimistes quant à la normalisation de l’industrie avant la fin de l’année, cet espoir a disparu. Les perspectives sont moins réjouissantes, car les infections au coronavirus augmentent, notamment dans les usines de pièces détachées d’Asie du Sud-Est. Certains fabricants de puces et prévisionnistes affirment que l’industrie pourrait devoir attendre 2022 pavant de reprendre son souffle.
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