Le président de Ford, Jinm Farley, affirme que la Chine peut mettre à mal l’industrie automobile américaine

Jim Farley, PDG de Ford Motor Company, n’y va pas par quatre chemins : les constructeurs chinois représentent aujourd’hui la plus grande menace pour l’industrie automobile américaine, bien plus encore que ne l’ont été les Japonais il y a 40 ans.
Dans une entrevue accordée à Business Insider, Farley a affirmé que les marques chinoises ont désormais une avance technologique considérable dans le domaine des véhicules électriques (VÉ) et qu’elles disposent de la capacité de production nécessaire pour inonder le marché nord-américain.

Une puissance industrielle impossible à ignorer

Au début des années 1980, le Japon produisait plus de 11 millions de véhicules par an, ce qui avait poussé l’administration Reagan à imposer des limites d’importation volontaires. Mais aujourd’hui, la situation est bien plus critique, selon Farley. La Chine possède une capacité de production et une avance technologique sans précédent, soutenue par des géants comme BYD, Geely, Xiaomi et Huawei. Même si les véhicules électriques chinois sont bannis du marché américain en raison de tarifs douaniers élevés et de restrictions sur les composants électroniques, le patron de Ford estime que ce bouclier commercial ne pourra pas durer éternellement.

La supériorité technologique des constructeurs chinois

Farley admet sans détour avoir testé une Xiaomi SU7 au quotidien — non pas comme un coup de pub, mais par réelle admiration pour la qualité de son interface et son intégration technologique.

Le marché américain reste protégé… pour l’instant

Grâce aux tarifs douaniers imposés durant l’ère Trump et à l’interdiction de certaines technologies chinoises, les constructeurs américains bénéficient encore d’une certaine protection. Cependant, Farley prévient que le protectionnisme ne suffira pas à long terme. Les marques chinoises exportent déjà massivement en Europe, en Amérique latine et en Afrique, construisant une avance commerciale et technologique difficile à rattraper.

Les véhicules électriques : une croissance inévitable

Aux États-Unis, la demande pour les VÉ a ralenti à cause du retrait du crédit d’impôt fédéral de 7 500 $, mais Ford prévoit un rebond à court terme. Farley estime que les VÉ représenteront bientôt 5 % du marché américain, un chiffre appelé à grimper à mesure que les modèles plus abordables feront leur entrée et que les consommateurs réaliseront la maturité de la technologie.

Conclusion

Le message du PDG de Ford est clair : l’industrie automobile nord-américaine doit se réveiller. La Chine n’est plus un simple concurrent émergent, mais un géant industriel capable de renverser l’équilibre mondial. Pour survivre, Ford et les autres marques américaines devront accélérer leur virage technologique, réduire leurs coûts de production et miser sur l’innovation logicielle autant que sur la mécanique.

Avec des renseignements d’Automotive News

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