Mazda CX-50 hybride 2025
Dès qu’on pose les yeux sur le Mazda CX-50 hybride, on se rend vite compte que Mazda a voulu impressionner. Inspiré par les codes robustes du monde tout-terrain, ce CX-50 ne cache pas son côté aventurier, mais sans perdre cette touche d’élégance qui fait la signature de Mazda. Mais face aux géants de Toyota, en particulier le RAV4 hybride, est-ce que le CX-50 a les reins suffisamment solides pour tailler sa place? Jetons un coup d’œil à ses charmes, mais aussi à ses petites faiblesses.
Quand le sport rencontre le chic
Avec ses lignes musclées et sa posture affirmée, le CX-50 a des airs de baroudeur chic qui inspire confiance. Sa large calandre, ses phares élancés et ses arches de roue imposantes donnent une impression de force, comme si ce Mazda pouvait traverser une forêt… du moins en photo! Comparé au style plus fonctionnel du RAV4, le CX-50 joue davantage la carte du raffinement, mais il n’en fait pas trop. Bref, si le RAV4 est la tenue de randonnée, le CX-50 serait plutôt le “smart casual” de l’aventure. Son style sort, du lot dans la catégorie des VUS compacts. On sent que Mazda s’adresse à ceux qui veulent un véhicule polyvalent avec une touche de classe. Par contre, la posture plus basse et plus sportive pourrait limiter certains angles d’approche en tout-terrain pur, là où le RAV4 hybride joue davantage la sécurité.
Une symbiose Mazda-Toyota
Sous le capot, on retrouve un moteur hybride emprunté directement de chez Toyota, Mazda ayant décidé de profiter de l’expertise de son rival pour gagner en efficacité. Le système hybride de 2,5 litres combiné à un moteur électrique offre une puissance correcte, sans toutefois faire lever les foules. La consommation est plus qu’acceptable, surtout pour un modèle hybride, mais on sent que Mazda aurait aimé y mettre un peu plus de piquant. Les amateurs de sensations sportives resteront peut-être un peu sur leur faim. Un trouve toutefois un bon compromis pour une consommation réduite qui a tourné autour de 6,4 L/100 km lors de notre journée d’essai. Toutefois, la boîte CVT tue le dynamisme propre au produit Mazda. L’âme de la marque semble un peu diluée, au profit de l’économie de carburant.
Le confort et la rigidité
Mazda sait depuis toujours comment rendre la conduite agréable, et le CX-50 hybride ne fait pas exception. Sa suspension bien calibrée absorbe les bosses avec aplomb même si elle reste toujours assez ferme, et son châssis est rigide sans être inconfortable. Cependant, côté hybridation, la transition moteur thermique/moteur électrique, bien que fluide, manque un peu du dynamisme auquel Mazda nous a habitués. On peut dire que l’esprit “Zoom-Zoom” est légèrement estompé dans ce modèle. Les virages se prennent avec précision, mais l’expérience reste en retrait comparé à ce que l’on pourrait espérer d’un Mazda traditionnel.
Conclusion
Le Mazda CX-50 hybride apporte une esthétique séduisante, une conduite confortable et des économies de carburant raisonnables grâce à l’expertise de Toyota. Cependant, en optant pour un hybride signé Toyota, Mazda sacrifie un peu de son identité. Ce VUS s’adresse avant tout aux familles et aux amateurs de nature qui apprécient le design sophistiqué de Mazda sans chercher le plaisir de conduite ultime. En somme, un concurrent sérieux au RAV4 hybride, mais avec une personnalité plus discrète.
Gamme de prix
Vous pouvez obtenir le CX-50 hybride en trois versions : GS-L, Kuro et GT. La version d’entrée de gamme commence à 42 950 $. Il faudra débourser 44 850 pour la version Kuro et 48 350 pour la version GT. À cela il faut ajouter 2 095 $ pour les frais de transport et de préparation. Notre modèle à l’essai offrait aussi 550 $ d’option pour un total qui nous amène pratiquement à 51 000$.
Forces
- Design distinctif et élégant, très “Mazda”
- Confort de conduite supérieur et bonne absorption des chocs
- Consommation raisonnable pour un hybride compact
Faiblesses
- Manque de dynamisme propre à Mazda
- Quelques limitations en tout-terrain
- Puissance un peu modeste pour un véhicule de ce gabarit
Le texte Mazda CX-50 hybride 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile
Autres articles de Benoit Charette:
Merci à notre partenaire Benoit Charette pour sa contribution à Canada Motor Jobs