Un an de pandémie et nous en sommes où ?
Il y a un an, je revenais, sans le savoir encore, du dernier lancement automobile nord-américain, celui du Kia Seltos à Austin au Texas. Les réseaux américains parlaient déjà d’un virus en Chine, en Italie et qui viendrait sans doute en Amérique. Nous étions le 27 février. Le lendemain, trois jours avant son ouverture officielle, les responsables du Salon de l’auto de Genève qui était prêt à recevoir journalistes et public ferment ses portes. Nous sommes le 28 février. C’est la première fois que l’on annule carrément le Salon sans autre forme de procès. Ensuite, il y a eu un effet boule de neige. Tous les Salons automobiles ont annoncé une annulation, les uns après les autres, partout dans le monde.
Des événements fragilisés
Ce qu’il faut savoir c’est que plusieurs constructeurs remettent la pertinence des Salons de l’auto en question. Depuis plusieurs années déjà, des compagnies comme Volvo ou encore Tesla ne se présentent tout simplement plus dans les Salons. D’autres comme Audi, Porsche Jaguar-Land-Rover vont cibler certains endroits et en délaisser d’autres. En 2010, un responsable américain de Ford me racontait que le coût du grand kiosque de la marque au Salon de l’auto de Détroit en incluant tous les frais comme monter et démonter le kiosque et l’embauche du personnel coûtait 25 millions de dollars pour les 10 jours de l’événement. De plus, ce kiosque était unique au Salon de l’auto de Détroit et ne pouvait être utilisé à Los Angeles ou Chicago. Vous aurez
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