Reliant Robin : juste une mauvaise idée
Parfois, l’étude de l’histoire de l’automobile nous permet de découvrir des modèles originaux, d’autres pratiques, certains complètement déjantés… ou encore juste mauvais.
C’est le cas de la Reliant Robin qui malgré une qualité ou deux possédait un défaut qu’il était impossible de passer sous silence ; sa facilité à se renverser.
Mais ça, n’importe qui aurait pu le prédire en voyant le modèle apparaître sur une planche à dessin. Pourtant, dans les bureaux de l’entreprise à l’époque, on a décidé d’aller de l’avant. Le résultat a été spectaculaire ; une des plus mauvaises idées de l’histoire de l’automobile a reçu le feu vert.
Trois roues
Oui, la Reliant Robin a trois roues, une à l’avant et deux à l’arrière. On est cependant loin d’un Can-Am Spyder, cette « moto » plutôt amusante à conduire et dont l’équilibre est l’une des grandes forces. La différence ? La compagnie Reliant a inversé la configuration à préconiser avec un modèle à trois roues, soit mettre la roue unique à l’avant plutôt qu’à l’arrière.
Ainsi, lorsqu’on tourne…
La Robin a vu sa commercialisation s’amorcer en 1973. Incroyablement, elle remplaçait la Reliant Regal, tout aussi loufoque. Elle-même succédait à la Reliant Regent, une moto à trois roues à laquelle on semblait avoir ajouté un abri d’auto.
La Robin était similaire à une moto en ce sens qu’elle possédait un moteur de 750 cm3 (qui fut plus tard porté à 850 cm3). Elle se classait tout juste sous les exigences pour l’obtention d’un permis de conduire à l’époque, de sorte
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