Les véhicules propres : une entreprise planétaire
Depuis plusieurs mois maintenant nous entendons parler de l’élimination progressive des moteurs à combustion. Les plus optimistes comme la Norvège parlent de 2025 et la plupart des pays sont à 2035. Les constructeurs aussi y vont de leur plan d’élimination. Avez-vous remarqué une chose ? Seulement les pays riches se sont prononcés ou devrait-on dire les pays industrialisés. Sur le principe de la pandémie où nous arriverons à une immunité collective seulement quand tous les gens de la planète seront vaccinés, si nous voulons faire une différence pour le climat, il faudra inclure les pays en développement dans l’équation.
L’Afrique en exemple
Les spécialistes en environnement affirment qu’il faudrait cesser immédiatement tous les forages pour du pétrole sur la planète pour ne pas augmenter la température moyenne de 1,5 degré d’ici la fin du siècle. Or, en Afrique qui n’a pas tellement les moyens de se soucier de l’environnement, le parc automobile est surtout composé de vieux (très vieux) véhicules qui tiennent sur la route par des bouts de ficelles et du ruban adhésif. On peut dire la même chose de plusieurs pays de l’Asie du Sud-Est ou d’Amérique du Sud. Des véhicules qui fonctionnent souvent au Diesel et qui polluent énormément.
Or, la quasi-totalité de la croissance démographique mondiale d’ici à 2050 devrait avoir lieu dans les pays en développement, des milliers de villes d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine vont continuer à rouler au pétrole et au mazout. Même en dépensant des centaines de milliards de dollars dans
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