La conduite autonome : Le mont Everest de l’industrie automobile

Je suis de cette génération de conducteur qui aime bien avoir le contrôle d’une voiture. J’avoue ne pas être un disciple de la voiture autonome pour une raison très simple. Pour être en mesure d’être sécuritaire, cette technologie devra être fiable à 100 %. Comme la perfection n’est pas de ce monde et que tout ce qui est mécanique connaît des failles, je suis incapable d’adhérer à cette approche.

Encore un très long chemin à parcourir

Après des décennies et des investissements estimés à 75 milliards de dollars dans le développement de technologies destinées à remplacer un jour les conducteurs humains, l’industrie automobile doit être honnête quant au rythme des capacités de conduite autonome et adapter les attentes des investisseurs en conséquence. Mercedes est la seule compagnie qui a introduit une conduite autonome de niveau 3 en Allemagne. Tout le reste de l’industrie automobile est encore au niveau 2 de 5 et personne n’ose encore mettre une date pour la réalisation d’un projet aussi titanesque.

Un objectif louable, mais une réalisation difficile

La conduite autonome promet, sur papier, d’améliorer radicalement la sécurité, d’accroître le rendement énergétique et de libérer les conducteurs pour qu’ils puissent se consacrer à des activités peut-être plus productives. Cette approche théorique devient très difficile dans la réalité. Trouver une technologie infaillible demeure un but difficile à atteindre. Une fois que cette technologie sera développée, il faudra aussi s’assurer que tout le réseau routier soit adapté, que les véhicules communiquent entre eux avec un réseau unique à

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