Essai routier Toyota RAV4 2026

Le Toyota RAV4, lancé en 1994 comme le petit VUS  timide et discret, souffle ses 30 bougies avec un air de gymnaste dopé au régime végan. Plus de 14 millions d’exemplaires vendus à travers le monde, une production locale à Woodstock en Ontario depuis 2008, et la moitié des ventes désormais électrifiées. Bref, le RAV4 n’a plus rien à prouver — mais Toyota a quand même décidé de lui injecter un peu de testostérone visuelle pour 2026. C’est le modèle le plus vendu de la marque en Amérique du Nord.

Un style plus masculin

Le nouveau RAV4 2026 adopte un design plus carré, plus haut et plus viril, façon mini-4Runner. On dirait presque que l’équipe de design s’est inspiré d’un mélange de Subaru Forester et de Tacoma, mais avec un abonnement à un gym japonais. La calandre plus droite, les ailes plus musclées et la fenestration agrandie donnent au VUS une posture assurée sans sacrifier la visibilité. On vise un marché plus masculin avec cette nouvelle mouture.

Un intérieur à la fois robuste et branché

Même constatation à bord, fini les formes molles et les plastiques d’apparence « Corolla allongée ». Place à un habitacle taillé au carré, avec une planche de bord massive et une étagère de rangement intégrée façon camion. La console centrale revoit son ergonomie : les porte-gobelets sont enfin à la bonne place. Selon la version, le levier de vitesse change de personnalité. Les modèles « Core » de base héritent d’un sélecteur électronique compact façon Porsche, Tandis que les versions Woodland et GR Sport s’équipent d’un bon vieux levier mécanique.

Technologie évolutive

Le système multimédia Toyota de nouvelle génération marque la première intégration de la connectivité du réseau 5G dans les véhicules Toyota. La nouvelle technologie permet d’augmenter le nombre de zones de réception, ainsi que les vitesses et les fonctionnalités. Les propriétaires profiteront de graphiques plus clairs avec des icônes intuitives affichées sur l’écran de 10,5 po (de série) ou de 12,9 po (en option) du RAV4 2026. L’écran tactile, semblable à celui d’un téléphone intelligent, offre également des temps de réponse améliorés grâce à une puissance de calcul interne accrue. Vous avez aussi dans les modèles haut de gamme deux ports de recharge USB-C de 15 W pour les téléphones cellulaires. Vous avez aussi le système connectée de Toyota avec Google comme assistant vocal . En disant simplet Salut Toyota, vous pourvez converser avec votre RAV4.

 L’hybridation pour tous

Fini les versions à essence pure. Tous les RAV4 2026 sont désormais hybrides ou hybrides rechargeables (PHEV). La version HEV arrive avec un moteur 4 cylindres de 2,5 L avec système hybride de 5e génération bon pour 236 chevaux et une consommation moyenne de 5,4 à 6,0 L/100 km selon les chiffres de Toyota. Vous avez ensuite le RAV4 PHEV qui arrivera un peu plus tard qui va offrir jusqu’à 80 km d’autonomie en mode électrique et une puissance de 320 chevaux avec le même moteur 2,5 litres et un chargeur embarqué de 11 kW pour la maison. La traction intégrale est de série sur tous les modèles. Vous devez vivre avec une boîte CVT qui heureusement n’est pas emmerdante.

Sur la route : plus silencieux, plus posé

Toyota a ajouté de nouveaux matériaux insonorisants et réglé le moteur pour tourner à plus bas régime. Résultat : un RAV4 plus serein sur l’autoroute et moins de bourdonnements en ville. Le châssis TNGA-K reste inchangé, mais le comportement gagne en précision. Le GR Sport promet un peu plus de nerf, tandis que le Woodland fait le fier avec sa garde au sol et son look de campeur. Vous n’éprouverez pas de grands frissons au volant du RAV4 de nouvelle génération, mais ceux qui en achète un veulent simplement se promener au quotidien sans tracas. Il n’y a dons pas de grandes attentes à ce chapitre.

Conclusion

Le Toyota RAV4 2026 ne réinvente pas la roue, mais il la polit à la perfection. Plus costaud, plus techno et toujours aussi efficace, il confirme pourquoi ce modèle reste le VUS compact le plus vendu en Amérique du Nord. Toyota ne fait pas dans la révolution, mais dans l’évolution bien calculée — et pour la clientèle canadienne, c’est exactement ce qu’on attend.

Forces :

  • Design plus affirmé et mature
  • Intérieur mieux pensé et plus pratique
  • Hybrides performants et frugaux
  • Technologie enfin à jour
  • 4RM de série

Faiblesses :

  • Quelques plastiques durs survivent
  • Interface encore à perfectionner
  • Rétro-ventilation arrière un peu datée

 

Le texte Essai routier Toyota RAV4 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

 

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