BMW iX xDrive60
BMW fait les choses à sa manière dans l’électrique. La marque commence à imposer sa vision du luxe, de la performance et de la technologie. L’iX, le plus grand véhicule entièrement électrique de la marque, en est une preuve éloquente.
Particulièrement la version xDrive60, qui est proposée sur le marché canadien depuis peu. Ce n’est pas le genre de véhicule qui séduit par sa discrétion, mais plutôt par son audace. Il est destiné à une clientèle qui cherche à rouler autrement, à se démarquer, et qui a les moyens de le faire. C’est un VUS qui défie les conventions, et c’est peut-être là sa plus grande qualité.
Il existe un iX xDrive45 à 93 000 dollars qui a un peu moins d’autonomie, et qui est vendu avec une pile de 100 KWh. Si j’avais à choisir, le xDrive60 m’apparaît comme la meilleure option, avec une batterie légèrement plus imposante, à 113 KWh, pour une autonomie très réaliste de 550 km par charge, une puissance de 536 chevaux et toutes les caractéristiques d’un VUS de luxe allemand, et pour seulement 5000$ de plus, ce qui, sur une facture qui avoisine les 100 000 $, c’est pas une si grosse surcharge.
Du point de vue mécanique, l’iX xDrive60 est un monstre. Il est équipé de deux moteurs électriques, un sur chaque essieu, ce qui aide beaucoup en accélération. La puissance combinée de ces moteurs est impressionnante. C’est le genre de force qui vous colle au siège, que l’on soit en ville ou sur l’autoroute. Cette puissance permet des accélérations fulgurantes, abattant le 0 à 100 km/h en un peu plus de quatre secondes, une performance digne d’une voiture sport. BMW indique qu’on peut atteindre 200 km/h sans problème au volant d’un iX.
Personne ne devrait jamais faire ça. Mais son comportement est tel qu’on les croit sur parole.
Tout cela est alimenté par une énorme batterie au lithium-ion, qui offre une autonomie tout à fait suffisante pour la majorité des besoins quotidiens, et même pour les longs trajets, avec une recharge rapide sur une borne de niveau 3.
L’habitacle est l’endroit où le iX xDrive60 révèle sa véritable personnalité. L’intérieur est épuré, presque minimaliste, et tranche radicalement avec les intérieurs plus classiques de la marque. Les matériaux utilisés sont de bonne qualité. On y trouve des bois certifiés, du cuir durable, et des tissus qui respirent la modernité.
Les sièges sont étonnamment confortables et l’espace intérieur est vaste, à l’avant comme à l’arrière. La console centrale est dégagée, avec peu de boutons physiques, ce qui crée une sensation de calme et de sérénité. C’est un espace où la technologie se fond dans le design, sans être ostentatoire.
Au centre de l’habitacle se trouve l’énorme écran incurvé de l’infodivertissement, une pièce maîtresse qui regroupe à la fois l’instrumentation de bord et le système iDrive 8, qui s’améliore de génération en génération.
C’est un système d’une complexité et d’une richesse impressionnantes, mais qui se révèle assez simple à utiliser une fois que l’on s’y est familiarisé. Les graphiques sont bien conçus, la réactivité est instantanée. On y contrôle tout, de la musique au GPS, en passant par les réglages de la suspension et de la direction. La navigation par gestes ou la commande vocale peuvent aussi être utilisées, mais il faut avoir reçu un diplôme de l’école de diction Pierre Dufaux pour que ça fonctionne correctement.
La voiture est truffée de capteurs et d’assistants à la conduite pour animer une aide à la conduite correcte, relaxante sur de longues distances.
Déjà, BMW a vendu un bon nombre d’iX au Québec. J’en ai croisé plusieurs durant ma semaine d’essai. Mais c’est surtout l’arrivée de l’iX3 l’an prochain qui m’apparaît comme réellement intéressant. C’est un VUS plus compact et plus abordable, créé à partir de la même philosophie de design et de technologie.
Ça promet.
Le texte BMW iX xDrive60 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile
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