NSU Ro80 (1967-1977)
Les voitures qui ont marqué l’histoire ont été nombreuses, mais la Ro80 de NSU l’a marqué d’une façon particulière. Il est en effet rare qu’une création soit nommée voiture de l’année, puis de la décennie, mais qu’elle contribue du même coup aux problèmes financiers de l’entreprise qui lui a donné naissance.
Animé par un moteur rotatif
La particularité de la Ro80, c’est qu’elle était animée par un moteur rotatif, comme ceux qui allaient voir le jour chez Mazda. On a souvent tendance à penser que la firme japonaise fut la seule à proposer des véhicules utilisant cette technologie sur le marché, mais c’est faux.
Le bloc en question se composait de deux rotors Wankel, le tout pour une taille de 995cc. On pourrait comparer sa capacité à celle d’un moteur 2-litres à pistons. La puissance de 113,5 chevaux était impressionnante en regard de la taille de la mécanique. Le 0-100 km/h se bouclait en 12 secondes environ.
Innovations
Puis, la Ro80 innovait sur plusieurs plans, notamment avec une direction à crémaillère, des freins à disque aux quatre roues, une suspension indépendante et une boîte semi-automatique sans embrayage (l’embrayage fonctionnait avec un système de vacuum).
La Ro80 n’avait pas reçu le titre de voiture de l’année par hasard en 1968.
Seulement, ce modèle à traction, qui offrait une stabilité, une tenue de route et un équilibre supérieur à bien de modèles GT de l’époque, était tout sauf fiable. On disait à l’époque que la voiture roulait vraiment bien… lorsqu’elle fonctionnait. Les joints
Autres articles de Benoit Charette:
Merci à notre partenaire Benoit Charette pour sa contribution à Canada Motor Jobs