La malédiction du fast-food électrique : Quand recharger fait grossir

Une conversation avec un am i m’a inspiré ce billet sur un fait méconnu et qui prend de l’ampleur au sens propre somme au sens figuré. Depuis l’avènement des voitures électriques, on nous a promis un monde plus vert, plus silencieux… et, semble-t-il, plus calorique. Car un phénomène étrange touche les électromobilistes : un léger embonpoint qui s’installe au fil des recharges.

L’addition est salée… en gras saturés

Le principe est simple : vous partez pour un long trajet, la batterie affiche 18 %, et vous vous dites : « Pas grave, je vais m’arrêter à la borne de recharge rapide ! ». Trois complications s’enchaînent :

  1. La borne est occupée. Et pas par n’importe qui. Par un VUS électrique qui semble branché depuis la veille.
  2. La borne fonctionne… mais à 50 kW au lieu des 150 promis. Vous avez donc le temps de recharger… et de réfléchir à votre dernier repas sain, qui remonte à 2019.
  3. Le seul resto accessible est un temple du gras. Il y a bien une salade au menu, mais elle baigne dans plus d’huile qu’un moteur de Lada des années 80.

Une heure et deux burgers plus tard…

Les voitures thermiques font le plein en 3 minutes chrono. Aujourd’hui, une recharge prend entre 30 minutes et une heure. Quoi faire pendant ce temps ? Marcher un peu ? Lire un livre ? Oui. Mais le plus souvent on cède à la tentation de la malbouffe de la restauration rapide.

Et ce n’est pas notre faute ! Ces restaurants sont les seuls refuges climatisés ou chauffés avec del’internet. On s’assoit, on mange un burger (ou deux), et on jette un œil à l’application de recharge. Mauvaise surprise : quelqu’un a débranché votre voiture pour brancher la sienne. Retour à la case départ… et devinez quoi ? L’attente se fait mieux avec un beigne dans une main et un café dans l’autre.

Électrique et… élastique ?

En bout de ligne, le propriétaire de voiture électrique moyen ne réduit pas son empreinte carbone, il augmente surtout son tour de taille. Solution ? Soit on installe des bornes devant des magasins de légumes bio, soit on accélère la recharge à la vitesse de la F1.

En attendant, si vous croisez un électromobiliste avec un sourire coupable et des miettes sur son chandail, vous savez pourquoi.

Le texte La malédiction du fast-food électrique : Quand recharger fait grossir provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

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