Dodge Durango 392 2024
Si vous vous reconnaissez dans le Dodge Durango 392 2024, c’est que vous avez probablement un goût prononcé pour le tape-à-l’œil, le bruit de moteur qui fait frissonner, et le mépris total des normes modernes. Oui, ce Dodge, avec un châssis qui remonte à 2011, est taillé pour ceux qui en ont contre le politiquement correct, qui refusent la vague électrique, et qui voient la disparition du V8 comme la fin d’un monde. Il n’y a rien de discret dans ce VUS : c’est un monstre qui vous crie qu’il est le dernier des Mohicans, un des derniers à refuser de rentrer dans le moule.
Le rugissement des ancêtres
C’est ici que le Durango 392 montre son vrai visage, sa vraie nature. Avec un V8 HEMI de 6,4 litres crachant 475 chevaux et 470 lb-pi de couple, il atteint le 0 à 100 km/h en 4,7 secondes. Oui, un VUS de deux tonnes et demie qui vous colle au siège comme une muscle car. Le HEMI n’est pas là pour être subtil : il rugit, il consomme du gaz comme un V8 d’une autre époque, et chaque accélération est un acte de résistance. Tant qu’à faire, autant laisser la fenêtre entrouverte pour que le monde entier sache que vous arrivez. Ici, on ne parle pas de souci de l’environnement ni de consommation; ici, c’est du plaisir pur, sans filtre, le tout saupoudré d’une bonne dose de défiance.
Le luxe guerrier
À l’intérieur, Dodge a habillé le Durango pour le guerrier moderne, un peu comme si un vieux VUS s’était soudainement retrouvé dans un club de golf privé. Des sièges en cuir perforé, une sellerie avec surpiqûres qui se veut un rappel des vrais sportives américaines. Le système Harman Kardon avec 19 haut-parleurs vous plonge dans une ambiance qui rend chaque balade épique. Côté design, c’est du Dodge pur : costaud, sans trop de fioritures, mais assez chic pour que vous n’ayez pas à vous excuser d’être un rebelle en quête de confort.
Entre tradition et technologie
Ici, pas de gadgets inutiles; le Durango 392 préfère les commandes intuitives, ce qui peut déplaire aux amateurs de high-tech. L’écran tactile de 10,1 pouces fait le boulot – Apple CarPlay et Android Auto sont de la partie – mais sans impressionner. Les options de connectivité sont basiques, le système de navigation est fonctionnel sans être particulièrement excitant, mais possède le mérite d’être intuitif et il n’a pas d’assistances ultra-modernes qui te coupent le plaisir de conduire. En somme, la technologie est là, mais juste assez pour te permettre de rester concentré sur l’essentiel : le moteur et la route.
Le choix de votre sauvagerie
Avec ses multiples modes de conduite (eco, auto, sport et Track), le Durango vous permet de choisir à quel point vous voulez jouer les matamores sur la route. En mode Auto, il se fait presque docile, parfait pour les trajets quotidiens, bien que le moteur reste toujours prêt à rugir. Mais là où le Durango prend vie, c’est en mode Sport ou Track. En mode Sport, il raffermit la suspension, ajuste la réponse de la pédale et met le moteur à la limite de son tempérament explosif. En mode Track, la bête se libère complètement : vous ressentez chaque pulsation du moteur et chaque vrombissement du HEMI. Pour ceux qui veulent dompter la bête, il y a même un mode Tow pour traîner des charges de plus de 8 700 lb, histoire de rappeler que ce VUS est là pour tout faire.
Une montagne qui impose sa voie
Ce VUS, c’est un peu comme un vieux chêne qui n’a jamais courbé sous le vent : il est là, massif, et il te tient solidement sur la route. À 2 500 kg, il est évident que le Durango 392 n’est pas le plus agile dans les courbes, mais sa direction est précise et son comportement en ligne droite est inébranlable. La suspension adaptative gère assez bien les imperfections de la route et les pneus de 20 pouces Pireilli se charge de garder la bête dans le droit chemin, sans jamais vraiment masquer le poids de l’engin. Ce n’est pas un danseur de ballet, mais un roc imposant qui offre une stabilité à toute épreuve.
L’appel de la nostalgie
Le Dodge Durango 392 2024, c’est comme un dernier hommage aux guerriers de la route, une ode à ceux qui refusent le changement pour rester fidèles aux racines de la vraie conduite. Ce n’est pas un véhicule parfait; il est lourd, gourmand en essence, et ne suit pas la cadence des systèmes ultra-modernes. Mais pour ceux qui n’ont pas envie de se plier aux tendances et qui veulent sentir la force brute d’un V8, il est un véritable compagnon d’aventure, presque mythique, en voie de disparition.
À la fin, le Durango 392, c’est le chant du dernier Mohican, l’ultime défiance envers un monde qui se tourne vers l’électrique. Pour ceux qui veulent laisser une empreinte audacieuse sur l’asphalte, ce Dodge n’est pas qu’un VUS; c’est une expérience, une déclaration, et peut-être la dernière fois où l’on pourra vivre ça avant que l’histoire ne tire le rideau. Il faudra mettre plus de 100 000 $ sur la table pour une expérience qui vous transporte ailleurs dans le temps
Forces
- L’interface technologique à écran tactile est facile à utiliser
- Les puissants V8 offrent une excellente capacité de remorquage et une accélération rapide.
Faiblesses
- Il boit comme un trou
- Une certaine lacune en technologie à ce prix
- Un châssis d’une autre époque
Le texte Dodge Durango 392 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile
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