Les 60 ans de Toyota : jour 3 ; North Sydney, Nouvelle-Écosse, à Halifax, Nouvelle-Écosse

Après deux journées bien remplies, notre prochaine destination, la dernière de la vague 1 de ce voyage qui en compte 6, était Halifax, la capitale de la Nouvelle-Écosse. C’est de loin la ville la plus importante de cette province. Il est estimé que 45 % de la population totale du territoire y habitent.

Normalement, 400 km séparent les villes de North Sydney et d’Halifax. Cependant, au nord de l’état se trouve l’une des routes les plus célèbres du Canada, la fameuse piste Cabot, communément appelée la Cabot Trail.

Un détour par cette dernière était obligatoire. Elle fait près de 300 kilomètres, traverse des paysages incroyables dans les hautes terres du Cap-Breton, borde la mer en plusieurs endroits, et représente un attrait touristique majeur dans la région. Et pour ceux qui se posent la question, elle a été nommée en l’honneur de l’explorateur Jean Cabot, qui a découvert le Canada Atlantique en 1497. Et Jean (John) Cabot, c’est en fait Gionanni Caboto, un explorateur italien, mais qui a réalisé ses découvertes au service de l’Angleterre.

C’est donc avec anticipation que nous avons pris le volant pour aller découvrir cette région magnifique du pays. Avant, toutefois, deux arrêts étaient prévus. Le premier, qui était situé tout près de notre hôtel, est l’endroit où se trouve le plus grand violon au Canada. Il symbolise le style prédominant de la musique traditionnelle de l’île du Cap-Breton, qui a été importée en Amérique du Nord par les immigrants écossais.

Le violon (Big Fiddle) fait 17 mètres de haut et pèse près de huit tonnes. Huit ans ont été nécessaires à sa construction.

Une notion d’histoire intéressante.

La première usine de Toyota

Ensuite, une deuxième leçon d’histoire nous attendait, cette fois reliée à l’automobile, et plus particulièrement à Toyota. Nous nous sommes en fait rendus à l’endroit où la première usine de Toyota au Canada a été construite, là où les premiers modèles de la marque ont vu le jour en 1968. Nous avons photographié une Corolla devant le terrain vide qui abritait l’usine. (Voir notre galerie)

Il est triste de constater que l’endroit est aujourd’hui désaffecté, et que le bâtiment principal n’est plus, mais il était intéressant de mettre le pied là, 56 ans après le début des activités de la compagnie au pays, des activités qui se sont avérés importantes pour la suite des choses.

Et fait intéressant, l’usine produisait à ses débuts une voiture par jour. C’est à coup de centaines, parfois de milliers, que les installations d’aujourd’hui produisent des modèles.

Les véhicules conduits

Lors de cette troisième journée de route, nous avons eu la chance de conduire les quatre modèles mis à notre disposition lors de cette première vague. La journée s’est amorcée au volant d’une GR86, ce qui est toujours un moment appréciable. Nous avons ensuite repris les commandes de la Crown Signia que nous avions conduite la première journée, pour ensuite passer une partie de la journée au volant d’un Land Cruiser, le temps de traverser la piste Cabot. Nous sommes retournés dans la Crown Signia pour terminer la journée.

Des essais plus complets de ces modèles suivront ce récit de voyage, car à travers tout cela, nous avons pris des notes sur les qualités et les travers de chacun des produits essayés.

Les véhicules électriques

En terminant, je vous mentionnais hier que nous n’avions pas croisé beaucoup de véhicules électriques sur notre route. La chose n’a pas été différente lors de cette troisième journée, sauf que nous avons croisé un jeune couple du Québec qui venait tout juste de faire l’acquisition d’un Volkswagen ID.4 et qui avait décidé de partir à l’aventure.

Ils nous ont confirmé que la situation des bornes était bien différente dans les maritimes, mais qu’avec une bonne planification, un voyage du genre était tout à fait réalisable. Ils étaient encore un peu anxieux avec la question de l’autonomie, puisqu’ils en étaient à leur première expérience du genre. Ils ont malgré tout pu des bornes sans trop de difficultés pour effectuer des recharges bien avant d’atteindre des niveaux critiques sur le plan de l’autonomie.

Il est donc clair qu’il est possible de circuler en véhicule électrique dans cette région du pays, mais on constate tout aussi clairement que le fait que le réseau soit moins développé, les acheteurs ne sont pas encore au rendez-vous. C’est ce qui est ressorti de conversations tenues avec les habitants.

Une étape à la fois, comme dirait l’autre.

La suite du voyage

En ce qui me concerne, je reprends la route avec Toyota le dimanche 18 août, cette fois pour six jours consécutifs, pour un périple qui va nous faire passer de Montréal à Winnipeg. Au cours des deux prochains jours, il y aura plusieurs arrêts à des installations de Toyota qui a ses pénates en Ontario ; on va donc vous entretenir un peu plus sur le fonctionnement de la compagnie au pays que de la géographie environnante.

Le texte Les 60 ans de Toyota : jour 3 ; North Sydney, Nouvelle-Écosse, à Halifax, Nouvelle-Écosse provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

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