Un Kia Tasman avec un V6 de Stinger aperçu aux États-Unis
Bonne nouvelle pour ceux qui étaient déçus par la gamme de moteurs du Kia Tasman. Nos collègues de KindelMedia ont surpris un prototype du Tasman en Californie en plein test d’émissions, et la surprise fut de taille : sous le capot se trouvait le moteur V6 biturbo de 3,3 litres emprunté à la Stinger. Kia va-t-elle enfin utiliser ce moteur pour concurrencer le Ford Ranger Raptor ?
Plans de Production et Capacité
Après d’intenses discussions entre la direction et les syndicats, Kia a finalisé ses plans pour produire le Tasman dans son usine Autoland en Corée. L’objectif de production annuel est ambitieux : 65 000 unités pour ce premier modèle de pick-up dédié.
Stratégie de Marché Mondial
La stratégie de Kia pour le Tasman implique des expéditions internationales dès le début de l’année prochaine. Le marché principal pour le Tasman sera l’Australie, un pays où les pick-ups sont extrêmement populaires, juste derrière les États-Unis. L’Australie compte à elle seule un volume de ventes annuel de 200 000 unités de pick-ups, dominé par des poids lourds comme Toyota et Ford.
Caractéristiques et Spécifications du Produit
Le Tasman proposera une motorisation robuste, combinant un système de traction intégrale avec une transmission automatique. Les options de moteur incluront un turbo essence de 2,5 litres et un moteur diesel de 2,2 litres. De plus, le Tasman sera disponible en deux configurations : un simple cabine avec une rangée de sièges et une double cabine avec deux rangées de sièges. De nouveaux rapports indiquent également que Kia teste des prototypes avec le V6 biturbo de 3,3 litres emprunté à la Stinger.
Électrification et Expansion Future
Aligné avec la stratégie d’électrification à moyen et long terme de Kia, une version électrique du Tasman est également en développement. Cette version devrait comporter une batterie de grande capacité de plus de 100 kWh, offrant plus de 400 km d’autonomie. Kia explore également des expansions potentielles vers d’autres marchés majeurs, y compris les États-Unis et l’Europe, où des modèles Tasman sont actuellement testés sous camouflage pour garantir leur qualité.
Le « chicken tax » sur le marché américain
Les pick-ups importés aux États-Unis sont soumis à une taxe appelée “chicken tax”, un tarif de 25 % instauré par le président Lyndon Johnson en 1964 en réponse aux tarifs européens sur les importations de poulet américain. À moins que Kia ne parvienne à fabriquer le Tasman aux États-Unis, il est peu probable que les consommateurs américains puissent en profiter.
Conclusion
Alors que Kia se prépare à lancer le Tasman, le monde de l’automobile observe attentivement. Avec ses choix stratégiques de marché et ses caractéristiques robustes, la première incursion de Kia dans le segment des pick-ups pourrait remodeler la perception de la marque et sa position sur le marché mondial. En s’adressant à la fois aux marchés des véhicules conventionnels et électriques, Kia ne fait pas qu’entrer dans un nouveau segment, elle pose les bases de son avenir.
Avec des renseignements de Korean Blog
Le texte Un Kia Tasman avec un V6 de Stinger aperçu aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile
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