Subaru Forester 2025
Victoria, Colombie-Britannique- Le premier Forester est arrivé avec l’année modèle 1998. Sa forme carrée peu subtile avait des airs de familiale haute sur patte mal dégrossie. Pour 2024, Subaru emprunte les lieux communs de plusieurs modèles comme le RAV4 et l’Escape en accouchant d’une sixième génération. Sur papier, le modèle est nouveau, mais, dans les faits, Subaru ne part pas d’une ardoise vierge. La plateforme et tout ce qui a trait à la mécanique n’a pas changé. Le design extérieur est suffisamment différent pour parler d’un nouveau modèle. La seule exception est le modèle Wilderness qui garde l’ancien châssis, mais sera vendu comme modèle 2025. Un modèle hybride viendra s’ajouter à l’offre l’an prochain.
Parlons du vieux
Subaru a gardé la même recette pour le gâteau en changeant le crémage. Le châssis, la plateforme et l’empattement ne changent pas. Sous le capot, le moteur 2,5 litres en H offre deux chevaux de plus pour un total de 180 et 178 lb-pi de couple. La capacité de chargement augmente de 20 litres derrière la banquette arrière. En coulisse, il y a cependant du travail qui a été fait. La fabrication du châssis utilise plus d’adhésifs structurels, le rendant plus solide et rigide. La maniabilité, la conduite et les niveaux de bruit intérieur en bénéficient. La direction a également été améliorée, intégrant maintenant une version de la crémaillère électronique à double pignon de la WRX. Nous aurions toutefois apprécié plus d’insonorisation sous le capot. En accélération, les lamentations de la mécanique font mal aux tympans. Nous sommes en mesure de dire qu’il y a des améliorations, mais pas au point de changer notre impression globale.
Comportement
L’île de Vancouver regorge de petites routes assombries par de grands cyprès et des pins. Entre courbes serrées et chemins en piteux état, notre parcours d’essai comprenait des routes de terre et un sentier forestier. On note au volant un comportement plus stable et mieux composé grâce aux mises à jour au châssis et la suspension. Même les nouveaux pneus de 19 pouces ne portent pas trop ombrage au confort. C’est aussi une bonne chose que Subaru a importé la crémaillère de direction à double pignon de la WRX, on ressent une meilleure communication entre la route et le conducteur. Cela est également utile étant donné la rapidité de la nouvelle direction, surtout dans le modèle Forester Sport. Les mises à jour de Subaru la direction un peu lente de l’ancien modèle. En mode sport, ont parvient même à se sentir réellement engagé pour quelque chose qui ne sera jamais conduit de manière agressive. Le point faible dans l’expérience au volant réside avec le moteur. La puissance est à peine suffisante pour avoir du plaisir et la boîte CVT qui elle aussi n’a pas changé n’aide pas à la cause. Le modèle souffre d’inertie lors de la mise en marche. Une fois lancée, on sent un meilleur entrain. Bien des propriétaires ne verront pas la différence, mais si vous recherchez une certaine symbiose avec le véhicule, vous faites fausse route. Le Forester va préférer les accélérations douces. Pour plus de puissance, nous devrons attendre un an pour le nouvel hybride. Subaru ne semble pas souhaiter le retour du moteur turbo qui avait ses adeptes.
Infodivertissement décevant
Dans les modèles plus haut de gamme, le double écran de série de 7 pouces est remplacé par un écran tactile vertical de 11,6 pouces. Si le format est bon, son utilisation demeure inutilement complexe. Il y règne une espèce de fouillis. Certaines actions simples nécessitent des étapes supplémentaires. Activer la recirculation du contrôle climatique nécessite de naviguer jusqu’à la page du contrôle climatique, par exemple. Tout y est, mais il faut souvent naviguer dans plus d’un menu pour y arriver et chemin faisant, la voiture vous signale que vous quittez les yeux de la route. Cette génération est également équipée d’un chargeur de téléphone sans fil, de sièges ventilés et d’un hayon électrique mains libres. Les sièges redessinés offrent un meilleur soutien. De petits crochets ont été ajoutés dans tout l’espace de chargement.
Conclusion
Le Subaru Forester 2025 ne réinvente pas la roue, mais demeure compétitif et un solide modèle dans son segment. Pour ceux qui aiment déjà le Forester, vous serez heureux d’apprendre que tout ce que vous aimez va encore mieux. Pour les autres, Subaru a simplement amélioré un produit qui fait déjà bien. Le Canada a droit à cinq versions qui débutent à 36 333 $ (incluant les frais de transport et de préparation) pour le modèle commodité. Le modèle Touring se transige pour 41 333 $. Viennet ensuite les modèles Sport (43 847 $), Limited (45 847 $) et Premier (47,847). Nous croyons que le modèle Sport est le plus pertinent et offre le meilleur rapport qualité/prix/équipement.
Forces
Conduite supérieure à la moyenne
Design intérieur soigné
Visibilité exceptionnelle
Faiblesses
Système d’infodivertissement nouveau pour la Forester mais dépassé par rapport aux concurrents
Moteur bruyant en accélération
Boîte CVT paresseuse à bas régime
Le texte Subaru Forester 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile
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