Hyundai Ioniq 5 2024 : attendez l’essuie-glace arrière

Le VUS Ioniq 5 s’est pointé sur le marché en 2022 et il s’est avéré populaire dès le départ, principalement en raison de son style accrocheur, mais aussi parce que dans l’ensemble, on parle d’un modèle efficace au format attrayant.

Cependant, on a rapidement réalisé qu’il avait une énorme tache à son dossier ; la lunette arrière ne proposait pas d’essuie-glace. Or, si ce détail est vite oublié lorsqu’on roule en Californie, au Québec, c’est une autre paire de manches.

Lors de la semaine du 26 février au 4 mars dernier, j’étais au volant d’une version 2024 et j’ai vécu une situation à laquelle ont certainement été confrontés quantité de propriétaires, soit une sortie où la lunette arrière s’est transformée en porte de douche. Vous savez, celle recouverte d’un enduit opaque où l’on ne voit que des formes qu’on n’arrive jamais à distinguer.

Il fallait que je vous raconte mon aventure et que j’en profite pour y aller d’une recommandation toute simple ; attendez donc avant d’acheter ce modèle, surtout que l’essuie-glace sera de la partie en 2025.

Une question de sécurité

Et la raison est bien simple ; c’est une question de sécurité. Lors de ma balade d’environ 170 km, alors qu’une fine bruine s’abattait, la lunette s’est rapidement obstruée. Il n’y a rien de pire qu’une douche de millions de gouttelettes qui viennent littéralement se coller aux vitres.

Avec les glaces latérales, ça va ; il suffit de les baisser et de les remonter de temps en temps et le tour est joué. À l’arrière, après une dizaine de kilomètres, je n’y voyais plus rien, comme vous pouvez le constater sur la photo. Oh, il était bien sûr possible de distinguer des phares ici et là, mais pour la précision, on repassera.

Sur l’autoroute, l’expérience n’avait rien d’agréable. Lorsqu’un véhicule se pointait derrière, je savais qu’il était là, mais il m’était impossible de juger à quelle distance. On doit alors constamment avoir les yeux dans les rétroviseurs latéraux. Vous me direz que c’est exactement la réalité de tous ceux qui conduisent un fourgon muni de portes pleines à l’arrière. Vous avez raison. Cependant, ce type de véhicule est équipé de rétroviseurs latéraux beaucoup plus larges. De plus, on sait dans quoi l’on s’embarque avec ce genre de modèle alors qu’on n’achète pas un Ioniq 5 pour avoir la sensation de conduire un fourgon.

Comme « faux pas », l’idée de commercialiser ce genre de véhicule sans essuie-glace arrière en est tout un. Heureusement, la chose sera corrigée en 2025.

Le reste

Pour le reste, on passe un bon moment au volant du Ioniq 5. Ce qui marque le plus l’expérience, c’est le niveau de confort, vraiment excellent. J’avais à l’essai le Kona électrique lors de la semaine précédente et la différence est notable entre les deux. Pour ce qui est du poids, c’est lourd à quelque 2000 kg pour la version à quatre roues motrices. On a vu pire. C’est environ le poids du nouveau Santa Fe, un véhicule bien plus gros. Conséquemment, on ne tente pas trop de manœuvres sportives au volant du Ioniq 5. Quant à l’autonomie, ça varie bien sûr d’une version à une autre, avec une liberté annoncée de 488 km avec les modèles à deux roues motrices (propulsion) et 414 avec ceux dotés du rouage intégral. Notez que ce sera bonifié pour 2025, une autre raison d’attendre la prochaine cuvée

Une fois chargé, le tableau de bord de mon modèle d’essai m’indiquait la possibilité de franchir 350-355 km, une réalité qui devenait rapidement 330-340 km en faisant grimper la température de l’habitacle. Les produits coréens sont plutôt sensibles à tous ces petits changements. Ça a le désavantage d’être un peu plus stressant, mais parallèlement, on sait exactement à quoi s’en tenir lorsqu’on fait fonctionner des appareils.

Pour ce qui est de l’autonomie annoncée, elle s’est avérée assez précise, malgré un trajet réalisé majoritairement sur autoroutes. La température était clémente (5 à 10 degrés Celsius), ce qui fait que je n’ai pas été trop inquiet de ce côté. Historiquement, avec l’essai d’autres produits Hyundai par temps froid, j’ai trouvé que l’autonomie avait tendance à fondre un peu trop rapidement sur l’autoroute, comparativement à la réalité vécue avec des modèles concurrents. Là, c’était tout à fait correct.

Conclusion

Si le Hyundai Ioniq 5 est sur votre liste d’achats, sachez qu’on recommande ce modèle à l’Annuel de l’automobile. Cependant, je le répète, puisqu’un essuie-glace sera présent avec les versions 2025, patientez ; vous allez vous féliciter de l’avoir fait.

 

 

 

Le texte Hyundai Ioniq 5 2024 : attendez l’essuie-glace arrière provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

 

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